Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mar 30 Juil - 18:15
Depuis qu’elle était au deuxième stade du sida, Katerina avait perdu un peu la forme qu’elle était parvenu à acquérir quelques temps auparavant. Et les démangeaisons de ces dermites l’empêchait de se concentre sur les partitions de Prokofiev. Lassé de jouer seule dans sa chambre et de n’obtenir que de fausses notes, elle avait attendu le soir pour marcher jusqu’à la chambre de Sheila, prenant bien soin d’éviter tout contact avec les autres patients. Son médecin lui avait depuis peu conseillé de ne plus quitter les quelques mètres carré que comprenaient son lieu de vie et d’éviter tout contact pouvant avoir un impact sur elle, mais elle refusait de se laisser mourir dans sa chambre.
Et un conseil n’était pas à un ordre. De toute manière, la seule personne de l’institut qui ne soit digne de lui ordonner quoi que ce soit n’était le Marquis de Graham. Ce dernier lui laissait toujours un étrange sentiment de confort dont elle ne se lassait pas. Elle aurait voulu pouvoir passer plus de temps avec cet homme illustre.
Elle avait donc débarquée chez Sheila, prétextant avoir besoin d’aide pour appliquer de la pommade sur les plaques rouges de son dos, ramenant un thermos de chocolat chaud et deux verres par la même occasion. C’était tout de même un tas de privilège d’être donatrice de l’institut et à la fois un cas désespéré. Les deux jeunes fille s’étaient installés sur le lit de Sheila, après que Katerina lui ai servi un grand verre de chocolat chaud qui refroidissait maintenant sur sa commode. Alors qu’elle avait tiré le bas de son t-shirt vers le haut et que Sheila appliquait la crème, elle lui demanda, presque suppliante :
-Dis, qu’as-tu fait de ta journée Shou ?
Elle s’ennuyait tellement de l’extérieur qu’elle voulait savoir ce que Sheila avait pu y faire. Elle savait qu’elle plantait dans la forêt mais elle-même n’avait jamais rien planté de sa vie et n’avait pas une foutue idée de comment on pouvait s’y prendre. C’était comme cuisiner, cela restait un vaste mystère pour elle. Comme des aliments comme une pomme de terre pouvaient se transformer comme ça pour devenir un tas de choses sous de multiples formes ? Mystère.
Et un conseil n’était pas à un ordre. De toute manière, la seule personne de l’institut qui ne soit digne de lui ordonner quoi que ce soit n’était le Marquis de Graham. Ce dernier lui laissait toujours un étrange sentiment de confort dont elle ne se lassait pas. Elle aurait voulu pouvoir passer plus de temps avec cet homme illustre.
Elle avait donc débarquée chez Sheila, prétextant avoir besoin d’aide pour appliquer de la pommade sur les plaques rouges de son dos, ramenant un thermos de chocolat chaud et deux verres par la même occasion. C’était tout de même un tas de privilège d’être donatrice de l’institut et à la fois un cas désespéré. Les deux jeunes fille s’étaient installés sur le lit de Sheila, après que Katerina lui ai servi un grand verre de chocolat chaud qui refroidissait maintenant sur sa commode. Alors qu’elle avait tiré le bas de son t-shirt vers le haut et que Sheila appliquait la crème, elle lui demanda, presque suppliante :
-Dis, qu’as-tu fait de ta journée Shou ?
Elle s’ennuyait tellement de l’extérieur qu’elle voulait savoir ce que Sheila avait pu y faire. Elle savait qu’elle plantait dans la forêt mais elle-même n’avait jamais rien planté de sa vie et n’avait pas une foutue idée de comment on pouvait s’y prendre. C’était comme cuisiner, cela restait un vaste mystère pour elle. Comme des aliments comme une pomme de terre pouvaient se transformer comme ça pour devenir un tas de choses sous de multiples formes ? Mystère.
Image : 
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28Sheila McElroyÉlectron libre
Mer 31 Juil - 2:26
Journée check! Aaaaaah je vais enfin pouvoir dormir. J'suis pas particulièrement fatiguée mais j'aime beaucoup trop roupiller. Et comme j'ai rien à faire, autant retourner dans les bras imaginaires de Kat. Je suis donc dans ma chambre, sur mon lit à m'amuser à lancer et rattraper la chemise de ma petite amie. J'ai rien à faire donc je peux bien m'amuser un peu avant de me coucher. Du coup je vous laisse imaginer ma surprise quand on a toqué à la porte. Je me lève pour aller ouvrir et souris automatiquement quand je vois la bouille de Katou. Elle me dit qu'elle a besoin d'aide pour ses plaques. Hm? De quoi elle parle? Mes questions disparaissent presque immédiatement quand elle me montre le thermos de chocolat chaud.
- Oh toi, tu sais comment me parler!
Je la laisse entrer et prendre ses aises dans la chambre. Après tout, elle est ici chez elle. Bon, c'est pas hyper bien rangé mais elle a l'habitude de moi et mes oublis de rangement.
Elle nous serre des verres de chocolat chaud et j'en salive d'avance. Ça me fait tellement penser à mes petites visites chez Agnès! Quoi que j'ai pas eu trop l'occasion d'en faire dernièrement. Soupir. J'ai l'impression que ma vie se résume à planter des arbres...
Les verres sur la commode, on est maintenant installées sur le lit pour que je lui applique la fameuse pommade. Et quand elle soulève son tee-shirt mon cœur se serre. Je suis presque contente qu'elle me tourne le dos pour pas qu'elle puisse voir mon expression. J'ai pas envie de l'alarmer mais c'est vrai que ça me fait un peu mal de voir qu'elle ne va pas bien. C'est sûrement lié à sa pathologie... Mais je sais pas... Plus le temps passe et plus ça me pèse de croiser des gens mal. Je devrai le savoir, c'est un institut spécialisé. Mais... Mes yeux me renvoient tellement de souffrance que par moment, j'ai l'impression qu'il me brûle. J'ai l'impression que les émotions des gens me raclent la gorge...
Je secoue la tête pour essayer de me sortir de cette pensée et applique de la crème sur mes doigts. Puis, doucement je les glisser sur sa peau en faisant attention de ne pas lui faire mal.
-Dis, qu’as-tu fait de ta journée Shou ?
Oh... Elle a une petite voix dit donc. Je continue de lui appliquer la pommade avec une douceur que je réserve qu'à des privilégiés et hausse les épaules.
- Oh comme d'hab', j'plante des arbres. Ha ha j'te jure, je crois que je vais devenir jardinière professionnelle!
Je ponctue ma phrase d'un petit rire. J'ai envie de détendre un peu l'atmosphère. Je suis avec Katou, j'ai bien le droit de relaxer un peu.
- Enfin, au moins ça me garde en forme on va dire!
Puis je baisse délicatement son tee-shirt quand mon travail est fini. Mais quand même... J'espère que ça ne lui fait pas trop mal... Je me penche un peu pour poser mes lèvres sur le haut de son dos.
- Voilà, bisou magique!
Puis je pousse un petit soupir d'aise en glissant mes bras sous les siens pour l'enlacer avant de poser mon menton sur son épaule un instant. Je sais qu'elle est pas forcément hyper câline mais moi je ne peux pas m'en empêcher. Et puis elle commence à me connaitre. Elle sait que y a pas d’ambiguïté. Et de toute façon j'ai déjà une copine.
Je pousse un soupir d'aise en faisant un petit mouvement de balancier de droite à gauche, doucement. Et je m'assure de ne pas la serrer fort pour éviter du frottement sur ses plaques.
- Dis? Toi aussi tu t'ennuie en ce moment, pas vrai? Ah et tu le dis si je te fais mal.
Permière soirée filles
Journée check! Aaaaaah je vais enfin pouvoir dormir. J'suis pas particulièrement fatiguée mais j'aime beaucoup trop roupiller. Et comme j'ai rien à faire, autant retourner dans les bras imaginaires de Kat. Je suis donc dans ma chambre, sur mon lit à m'amuser à lancer et rattraper la chemise de ma petite amie. J'ai rien à faire donc je peux bien m'amuser un peu avant de me coucher. Du coup je vous laisse imaginer ma surprise quand on a toqué à la porte. Je me lève pour aller ouvrir et souris automatiquement quand je vois la bouille de Katou. Elle me dit qu'elle a besoin d'aide pour ses plaques. Hm? De quoi elle parle? Mes questions disparaissent presque immédiatement quand elle me montre le thermos de chocolat chaud.
- Oh toi, tu sais comment me parler!
Je la laisse entrer et prendre ses aises dans la chambre. Après tout, elle est ici chez elle. Bon, c'est pas hyper bien rangé mais elle a l'habitude de moi et mes oublis de rangement.
Elle nous serre des verres de chocolat chaud et j'en salive d'avance. Ça me fait tellement penser à mes petites visites chez Agnès! Quoi que j'ai pas eu trop l'occasion d'en faire dernièrement. Soupir. J'ai l'impression que ma vie se résume à planter des arbres...
Les verres sur la commode, on est maintenant installées sur le lit pour que je lui applique la fameuse pommade. Et quand elle soulève son tee-shirt mon cœur se serre. Je suis presque contente qu'elle me tourne le dos pour pas qu'elle puisse voir mon expression. J'ai pas envie de l'alarmer mais c'est vrai que ça me fait un peu mal de voir qu'elle ne va pas bien. C'est sûrement lié à sa pathologie... Mais je sais pas... Plus le temps passe et plus ça me pèse de croiser des gens mal. Je devrai le savoir, c'est un institut spécialisé. Mais... Mes yeux me renvoient tellement de souffrance que par moment, j'ai l'impression qu'il me brûle. J'ai l'impression que les émotions des gens me raclent la gorge...
Je secoue la tête pour essayer de me sortir de cette pensée et applique de la crème sur mes doigts. Puis, doucement je les glisser sur sa peau en faisant attention de ne pas lui faire mal.
-Dis, qu’as-tu fait de ta journée Shou ?
Oh... Elle a une petite voix dit donc. Je continue de lui appliquer la pommade avec une douceur que je réserve qu'à des privilégiés et hausse les épaules.
- Oh comme d'hab', j'plante des arbres. Ha ha j'te jure, je crois que je vais devenir jardinière professionnelle!
Je ponctue ma phrase d'un petit rire. J'ai envie de détendre un peu l'atmosphère. Je suis avec Katou, j'ai bien le droit de relaxer un peu.
- Enfin, au moins ça me garde en forme on va dire!
Puis je baisse délicatement son tee-shirt quand mon travail est fini. Mais quand même... J'espère que ça ne lui fait pas trop mal... Je me penche un peu pour poser mes lèvres sur le haut de son dos.
- Voilà, bisou magique!
Puis je pousse un petit soupir d'aise en glissant mes bras sous les siens pour l'enlacer avant de poser mon menton sur son épaule un instant. Je sais qu'elle est pas forcément hyper câline mais moi je ne peux pas m'en empêcher. Et puis elle commence à me connaitre. Elle sait que y a pas d’ambiguïté. Et de toute façon j'ai déjà une copine.
Je pousse un soupir d'aise en faisant un petit mouvement de balancier de droite à gauche, doucement. Et je m'assure de ne pas la serrer fort pour éviter du frottement sur ses plaques.
- Dis? Toi aussi tu t'ennuie en ce moment, pas vrai? Ah et tu le dis si je te fais mal.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : 
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mer 31 Juil - 11:35
Katerina aurait pu s’endormir, masser par les mains de Sheila. Ces derniers temps, les choses avaient été éprouvantes. L’apparition de ces plaques, l’annonce de son médecin, Hyppolite… Cela faisait du bien de retrouver son amie après tout ça.
- Oh comme d'hab', j'plante des arbres. Ha ha j'te jure, je crois que je vais devenir jardinière professionnelle!
C’était ce que la russe préférait chez Sheila. Elle avait l’art de tout rendre si simple. Elle rigola aussi, imaginant ce que ça pouvait faire de planter des arbres. Est-ce que c’était lourd à transporté un arbre ? Et d’où il venait ? Les avait-on fait venir par bateau ?
- Enfin, au moins ça me garde en forme on va dire!
Donc c’était lourd. En même temps, un arbre c’était grand. Elle se demanda à combien il était pour les transporter. Lorsque Sheila a terminé de masser les rougeurs, elle embrasse le t-shirt de la jeune russe, ponctuant son geste d’un :
- Voilà, bisou magique!
Katerina ne peut que sourire. Si avec ça, elle a toujours des démangeaisons, aucuns autres remèdes ne pourront l’aider. Les câlins de Sheila aidaient aussi. Katerina aimait ces étreintes rassurantes qui lui rappelaient Ivanna. Elle n’était pas tactile comme son amie mais elle appréciait de la sentir près d’elle. Ces visites étaient des temps mort où la maladie s’éloignait un peu, la laissant reprendre une vie presque normale.
- Dis? Toi aussi tu t'ennuie en ce moment, pas vrai? Ah et tu le dis si je te fais mal.
Elle rassura d’abord son amie :
- Ne t’inquiète pas, ça ne fait pas mal.
Puis enroulant une mèche brune autour de son doigt, elle continua :
- Je joue toujours les mêmes partitions pour l’instant. C’est Prokofiev, Prokofiev, Prokofiev… Ça manque d’animation depuis la fois où tu as apporté un chat dans ma chambre.
Se remémorer ça tira un sourire taquin à la russe. Lorsqu’elle avait révélé à Sheila qu’elle avait toujours voulue un chat, cette dernière lui avait ramené un chat sauvage de la forêt. La bête avait manqué de la griffer, et avait laissé une belle marque sur ces rideaux avant de s’échapper. Mais le plus drôle, c’était lorsque le surveillant avait dû poursuivre la boule de poil à travers tout le couloir sans savoir comment l’animal était entré dans le bâtiment. Ce moment resterait à jamais gravé dans son esprit. Elle soupira :
- Je voudrais pouvoir planter des arbres avec les autres.
Elle était probablement la seule patiente de l’institut qui aurait souhaité transpirée au soleil en pleine été à accomplir une tâche qui semblait ingrate. Mais elle était toujours sincère avec Sheila. Certes elle omettait tout un tas de détails sur Andrei, sur sa « dispute » avec Agnès, sur sa relation ambiguë avec Hyppolite ou sur la maladie qui l’a consumait. Mais elle ne lui mentait pas. Elle avait parfois envie de lui dire tout ce qui lui passait par la tête, comme Sheila le faisait avec elle. Elle attrapa les tasses fumantes de chocolat chaud et en tendit une à sa camarade.
- Oh comme d'hab', j'plante des arbres. Ha ha j'te jure, je crois que je vais devenir jardinière professionnelle!
C’était ce que la russe préférait chez Sheila. Elle avait l’art de tout rendre si simple. Elle rigola aussi, imaginant ce que ça pouvait faire de planter des arbres. Est-ce que c’était lourd à transporté un arbre ? Et d’où il venait ? Les avait-on fait venir par bateau ?
- Enfin, au moins ça me garde en forme on va dire!
Donc c’était lourd. En même temps, un arbre c’était grand. Elle se demanda à combien il était pour les transporter. Lorsque Sheila a terminé de masser les rougeurs, elle embrasse le t-shirt de la jeune russe, ponctuant son geste d’un :
- Voilà, bisou magique!
Katerina ne peut que sourire. Si avec ça, elle a toujours des démangeaisons, aucuns autres remèdes ne pourront l’aider. Les câlins de Sheila aidaient aussi. Katerina aimait ces étreintes rassurantes qui lui rappelaient Ivanna. Elle n’était pas tactile comme son amie mais elle appréciait de la sentir près d’elle. Ces visites étaient des temps mort où la maladie s’éloignait un peu, la laissant reprendre une vie presque normale.
- Dis? Toi aussi tu t'ennuie en ce moment, pas vrai? Ah et tu le dis si je te fais mal.
Elle rassura d’abord son amie :
- Ne t’inquiète pas, ça ne fait pas mal.
Puis enroulant une mèche brune autour de son doigt, elle continua :
- Je joue toujours les mêmes partitions pour l’instant. C’est Prokofiev, Prokofiev, Prokofiev… Ça manque d’animation depuis la fois où tu as apporté un chat dans ma chambre.
Se remémorer ça tira un sourire taquin à la russe. Lorsqu’elle avait révélé à Sheila qu’elle avait toujours voulue un chat, cette dernière lui avait ramené un chat sauvage de la forêt. La bête avait manqué de la griffer, et avait laissé une belle marque sur ces rideaux avant de s’échapper. Mais le plus drôle, c’était lorsque le surveillant avait dû poursuivre la boule de poil à travers tout le couloir sans savoir comment l’animal était entré dans le bâtiment. Ce moment resterait à jamais gravé dans son esprit. Elle soupira :
- Je voudrais pouvoir planter des arbres avec les autres.
Elle était probablement la seule patiente de l’institut qui aurait souhaité transpirée au soleil en pleine été à accomplir une tâche qui semblait ingrate. Mais elle était toujours sincère avec Sheila. Certes elle omettait tout un tas de détails sur Andrei, sur sa « dispute » avec Agnès, sur sa relation ambiguë avec Hyppolite ou sur la maladie qui l’a consumait. Mais elle ne lui mentait pas. Elle avait parfois envie de lui dire tout ce qui lui passait par la tête, comme Sheila le faisait avec elle. Elle attrapa les tasses fumantes de chocolat chaud et en tendit une à sa camarade.
Image : Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28Sheila McElroyÉlectron libre
Sam 10 Aoû - 2:12
Je continue ce léger mouvement de balancier, la gardant bien dans mon étreinte. Elle est vraiment toute fine. Et quand j'enroule mes bras autour d'elle comme ça, j'ai l'impression de la protéger. J'aime bien. La savoir en sécurité ça m'apaise. C'est vrai que depuis Halloween on s'est drôlement rapprochées. Ça me fait plaisir! Vu son caractère assez opposé au mien j'aurai pu lui faire peur avec mon énergie beaucoup trop débordante.
Je garde mon sourire quand elle me dit que je ne lui fais pas mal. Tant mieux! Ça serait bête de l'aider à soigner ses plaques pour au final faire ma brute, pas vrai? Du coup je me prive pas de resserrer légèrement mes bras sur elle et frotter un peu ma joue à la sienne. C'est un peu une façon de lui montrer que je lui souhaite que des bonnes choses et que je l'aime fort.
- Je joue toujours les mêmes partitions pour l’instant. C’est Prokofiev, Prokofiev, Prokofiev…
Je sais qu'elle adore jouer du violon mais là... Elle a l'air lassée. Ça m'interpelle un peu. J'aime pas la savoir triste. Si elle est triste? Je sais pas trop mais le ton qu'elle prend ça me donne cette impression. J'espère que ça va. Ça pourrait être cool si elle avait de nouvelles partitions ou quelque chose qui renouvellerait un peu son quotidien?
- Ça manque d’animation depuis la fois où tu as apporté un chat dans ma chambre.
Quand elle évoque cet épisode je me mets à rigoler doucement. Ah oui le chat... J'arrive pas à croire que j'ai fais un truc pareil. Déjà j'aurai pu me faire griffer quarante fois vu qu'il était sauvage. Et Katou a manqué de se prendre un vilain coup de patte d'ailleurs. Bon au moins si ça l'a amusé et qu'elle en a un bon souvenir, c'est le principal. Après c'est vrai que ça a été difficile de se retenir de rire en voyant le surveillant courir après le minou à travers tout le couloir. Ça c'était super drôle! Et heureusement que je me suis pas faite chopée quand même. J'aurai pu avoir de sacrés problèmes!
- Ha ha tu veux quand même pas que je t'en ramène un autre? Je risque pas d'en retrouver de si tôt!
Je rigole un peu avant qu'elle ne reprenne la parole pour confier qu'elle veut planter des arbres avec tout le monde. Je hausse les épaules.
- On échange de place si tu veux! Après tout, on se ressemble comme deux gouttes d'eau, ils n'y verront que du feu!
Je ponctue ma phrase d'un rire parce que ça coule de source qu'on se ressemble pas du tout et que je fais une blague. Mais je comprends pas trop pourquoi elle a tant envie de faire ça. C'est fatiguant et pas très intéressant... Ou bien elle s'ennuie vraiment beaucoup. Je sais pas trop quoi faire pour l'aider mais j'ai pas envie de laisser les choses dans l'état. Je commence à réfléchir quand elle prend les tasses de chocolat pour m'en tendre une. Je la lâche avec un sourire aux lèvres et les yeux qui pétillent légèrement pour prendre celle qu'elle me donne. Je la prends entre mes deux mains avant de souffler sur la boisson avant de prendre une gorgée. C'est fou comme j'aime le chocolat chaud... Ça me rappelle Joy. Ça me rappelle les soirées avec Kat. Ça me rappelle mademoiselle Iélanov et mademoiselle Dessanges. Et ça me réchauffe le cœur de penser à elle. Mais plus le temps passe, plus cette boisson toute simple me rappelle ce que j'ai "perdu". Enfin, je sais que j'ai toujours l'amitié et l'amour des personnes citées mais... Je n'ai que très peu de nouvelles. Je ne peux plus les voir et passer du temps avec elles - sauf pour mademoiselle Dessanges. Et plus le temps passe, plus ça me manque. Certes, je les ai dans mon cœur mais j'ai beaucoup trop besoin de contact. Au delà même de voir la personne, j'ai terriblement besoin de la présence. Alors c'est un peu dur pour moi. Surtout concernant Kat. Par réflexe, je prends sa chemise dans une main et la serre contre moi tout en buvant mon chocolat chaud de l'autre.
- Tu voudrais pas demander un petit stage jardinage à ton médecin? Même ne si c'est qu'une seule journée? Et sinon pour la musique... hum...
Je lève les yeux en signe de réflexion. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour pimenter un peu le quotidien? Je danse déjà sur sa musique et elle a déjà ses partitions alors... Qu'est-ce qu'on pourrait ajouter à ça? Oh! J'ai peut-être une idée!
- Ok alors, dis-moi si tu trouves ça marrant! On peut essayer d'inverser? Au lieu que ce soit moi qui improvise sur ta musique, c'est toi qui improvise sur ma danse? Je sais pas si je suis très claire...
Permière soirée filles
Je continue ce léger mouvement de balancier, la gardant bien dans mon étreinte. Elle est vraiment toute fine. Et quand j'enroule mes bras autour d'elle comme ça, j'ai l'impression de la protéger. J'aime bien. La savoir en sécurité ça m'apaise. C'est vrai que depuis Halloween on s'est drôlement rapprochées. Ça me fait plaisir! Vu son caractère assez opposé au mien j'aurai pu lui faire peur avec mon énergie beaucoup trop débordante.
Je garde mon sourire quand elle me dit que je ne lui fais pas mal. Tant mieux! Ça serait bête de l'aider à soigner ses plaques pour au final faire ma brute, pas vrai? Du coup je me prive pas de resserrer légèrement mes bras sur elle et frotter un peu ma joue à la sienne. C'est un peu une façon de lui montrer que je lui souhaite que des bonnes choses et que je l'aime fort.
- Je joue toujours les mêmes partitions pour l’instant. C’est Prokofiev, Prokofiev, Prokofiev…
Je sais qu'elle adore jouer du violon mais là... Elle a l'air lassée. Ça m'interpelle un peu. J'aime pas la savoir triste. Si elle est triste? Je sais pas trop mais le ton qu'elle prend ça me donne cette impression. J'espère que ça va. Ça pourrait être cool si elle avait de nouvelles partitions ou quelque chose qui renouvellerait un peu son quotidien?
- Ça manque d’animation depuis la fois où tu as apporté un chat dans ma chambre.
Quand elle évoque cet épisode je me mets à rigoler doucement. Ah oui le chat... J'arrive pas à croire que j'ai fais un truc pareil. Déjà j'aurai pu me faire griffer quarante fois vu qu'il était sauvage. Et Katou a manqué de se prendre un vilain coup de patte d'ailleurs. Bon au moins si ça l'a amusé et qu'elle en a un bon souvenir, c'est le principal. Après c'est vrai que ça a été difficile de se retenir de rire en voyant le surveillant courir après le minou à travers tout le couloir. Ça c'était super drôle! Et heureusement que je me suis pas faite chopée quand même. J'aurai pu avoir de sacrés problèmes!
- Ha ha tu veux quand même pas que je t'en ramène un autre? Je risque pas d'en retrouver de si tôt!
Je rigole un peu avant qu'elle ne reprenne la parole pour confier qu'elle veut planter des arbres avec tout le monde. Je hausse les épaules.
- On échange de place si tu veux! Après tout, on se ressemble comme deux gouttes d'eau, ils n'y verront que du feu!
Je ponctue ma phrase d'un rire parce que ça coule de source qu'on se ressemble pas du tout et que je fais une blague. Mais je comprends pas trop pourquoi elle a tant envie de faire ça. C'est fatiguant et pas très intéressant... Ou bien elle s'ennuie vraiment beaucoup. Je sais pas trop quoi faire pour l'aider mais j'ai pas envie de laisser les choses dans l'état. Je commence à réfléchir quand elle prend les tasses de chocolat pour m'en tendre une. Je la lâche avec un sourire aux lèvres et les yeux qui pétillent légèrement pour prendre celle qu'elle me donne. Je la prends entre mes deux mains avant de souffler sur la boisson avant de prendre une gorgée. C'est fou comme j'aime le chocolat chaud... Ça me rappelle Joy. Ça me rappelle les soirées avec Kat. Ça me rappelle mademoiselle Iélanov et mademoiselle Dessanges. Et ça me réchauffe le cœur de penser à elle. Mais plus le temps passe, plus cette boisson toute simple me rappelle ce que j'ai "perdu". Enfin, je sais que j'ai toujours l'amitié et l'amour des personnes citées mais... Je n'ai que très peu de nouvelles. Je ne peux plus les voir et passer du temps avec elles - sauf pour mademoiselle Dessanges. Et plus le temps passe, plus ça me manque. Certes, je les ai dans mon cœur mais j'ai beaucoup trop besoin de contact. Au delà même de voir la personne, j'ai terriblement besoin de la présence. Alors c'est un peu dur pour moi. Surtout concernant Kat. Par réflexe, je prends sa chemise dans une main et la serre contre moi tout en buvant mon chocolat chaud de l'autre.
- Tu voudrais pas demander un petit stage jardinage à ton médecin? Même ne si c'est qu'une seule journée? Et sinon pour la musique... hum...
Je lève les yeux en signe de réflexion. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour pimenter un peu le quotidien? Je danse déjà sur sa musique et elle a déjà ses partitions alors... Qu'est-ce qu'on pourrait ajouter à ça? Oh! J'ai peut-être une idée!
- Ok alors, dis-moi si tu trouves ça marrant! On peut essayer d'inverser? Au lieu que ce soit moi qui improvise sur ta musique, c'est toi qui improvise sur ma danse? Je sais pas si je suis très claire...
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mer 14 Aoû - 17:44
Katerina est bien dans les bras de Sheila. Elle a une présence rassurante, lumineuse, pleine de vie. Peut-être que c’est ça qui la rassure d’ailleurs. Son côté vivant. C’est comme si, avec elle, impossible que la maladie finisse par avoir raison de la jeune russe. Son énergie a toujours le don de la mettre de bonne humeur.
- On échange de place si tu veux! Après tout, on se ressemble comme deux gouttes d'eau, ils n'y verront que du feu!
Katerina se joint au rire de Sheila, les deux jeunes filles sont si différentes qu’il serait même difficile de décrire quelque chose chez elle que l’autre aurait aussi. Cette dernière attrape la chemise de Kat après avoir bu une gorgée de chocolat chaud. Pas difficile de comprendre à quel point sa copine lui manque. La jeune russe presse son épaule contre celle de son ami en signe de réconfort et glisse sa main libre dans les cheveux de sa comparse. C’est presque comme une caresse que l’on fait à un animal, mais Katerina n’est pas forcément encore très doué pour les marques d’amitié alors elle fait ce qu’elle peut.
- Tu voudrais pas demander un petit stage jardinage à ton médecin? Même ne si c'est qu'une seule journée?
Katerina hocha la tête négativement. Impossible. Le jardinage, ce serait sans elle. Son médecin ne le lui permettrait pas. Nombre de bactéries et germes la guettait là dehors. Elle regrettait ces journées où elle pouvait encore profiter de la brise, près de l’océan. De ces moments qu’elle avait partagés avec Agnès ou Hyppolite à l’extérieur. Sur le ton de la confidence, elle confia à Sheila :
- Non, tu sais je n’ai même pas le droit d’être ici en ce moment.
Elle reposa sa tasse de cacao sur la commode, après avoir siroté un peu. Cette dernière embrailla sur la musique, une passion que les deux jeunes filles partageaient :
- Et sinon pour la musique... hum...Ok alors, dis-moi si tu trouves ça marrant! On peut essayer d'inverser? Au lieu que ce soit moi qui improvise sur ta musique, c'est toi qui improvise sur ma danse? Je sais pas si je suis très claire...
Oh si, elle était très claire. Et c’était une très bonne idée. Katerina frappa des mains avec enthousiasme :
- Ah si, c’est très claire. Ça serait une très bonne idée! Si tu n’es pas trop fatiguée, on pourrait faire ça demain après ta journée dans la forêt. J’amènerai mon violon.
Sheila avait le chic pour faire oublier à la jeune russe son cafard. Celle-ci souriait dorénavant, presque impatiente de pouvoir tester ce nouveau concept. Son amie avait toujours de très bonne idée. Sous le coup de la nouvelle elle sera Sheila dans ses bras, trop heureuse. Par terre, trainant près du lit, un jeu que la jeune russe reconnu attira son attention. Elle lâcha Sheila, se penchant pour attraper le paquet. Un uno. Elle se souvenait qu’elle aurait dû y jouer en février, mais que pour finir cela ne s’était pas produit. Maintenant qu’elle avait discuté avec Hyppolite et qu’il semblait qu’ils resteraient amis et que ce dernier ne la laisserait pas, elle aurait bien aimé apprendre à y jouer. Elle agita donc le paquet sous le nez de son acolyte, avec sa tête de chat potté :
- Dit, tu m’apprends à y jouer ? Si tu veux, en échange je t’apprendrai à jouer au échec.
Il s’agissait pratiquement du seul jeu que la jeune russe connaissait, aussi espérait-elle que son amie ne sache pas y jouer pour pouvoir lui apprendre. Elle se sentait comme une gamine, trop contente d’être avec une fille de son âge pour pouvoir s’amuser. Un sentiment qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de ressentir par avant. C’était vraiment plaisant. Elle espérait que Sheila s’amusait autant en sa présence qu’elle ne s’amusait elle-même.
- On échange de place si tu veux! Après tout, on se ressemble comme deux gouttes d'eau, ils n'y verront que du feu!
Katerina se joint au rire de Sheila, les deux jeunes filles sont si différentes qu’il serait même difficile de décrire quelque chose chez elle que l’autre aurait aussi. Cette dernière attrape la chemise de Kat après avoir bu une gorgée de chocolat chaud. Pas difficile de comprendre à quel point sa copine lui manque. La jeune russe presse son épaule contre celle de son ami en signe de réconfort et glisse sa main libre dans les cheveux de sa comparse. C’est presque comme une caresse que l’on fait à un animal, mais Katerina n’est pas forcément encore très doué pour les marques d’amitié alors elle fait ce qu’elle peut.
- Tu voudrais pas demander un petit stage jardinage à ton médecin? Même ne si c'est qu'une seule journée?
Katerina hocha la tête négativement. Impossible. Le jardinage, ce serait sans elle. Son médecin ne le lui permettrait pas. Nombre de bactéries et germes la guettait là dehors. Elle regrettait ces journées où elle pouvait encore profiter de la brise, près de l’océan. De ces moments qu’elle avait partagés avec Agnès ou Hyppolite à l’extérieur. Sur le ton de la confidence, elle confia à Sheila :
- Non, tu sais je n’ai même pas le droit d’être ici en ce moment.
Elle reposa sa tasse de cacao sur la commode, après avoir siroté un peu. Cette dernière embrailla sur la musique, une passion que les deux jeunes filles partageaient :
- Et sinon pour la musique... hum...Ok alors, dis-moi si tu trouves ça marrant! On peut essayer d'inverser? Au lieu que ce soit moi qui improvise sur ta musique, c'est toi qui improvise sur ma danse? Je sais pas si je suis très claire...
Oh si, elle était très claire. Et c’était une très bonne idée. Katerina frappa des mains avec enthousiasme :
- Ah si, c’est très claire. Ça serait une très bonne idée! Si tu n’es pas trop fatiguée, on pourrait faire ça demain après ta journée dans la forêt. J’amènerai mon violon.
Sheila avait le chic pour faire oublier à la jeune russe son cafard. Celle-ci souriait dorénavant, presque impatiente de pouvoir tester ce nouveau concept. Son amie avait toujours de très bonne idée. Sous le coup de la nouvelle elle sera Sheila dans ses bras, trop heureuse. Par terre, trainant près du lit, un jeu que la jeune russe reconnu attira son attention. Elle lâcha Sheila, se penchant pour attraper le paquet. Un uno. Elle se souvenait qu’elle aurait dû y jouer en février, mais que pour finir cela ne s’était pas produit. Maintenant qu’elle avait discuté avec Hyppolite et qu’il semblait qu’ils resteraient amis et que ce dernier ne la laisserait pas, elle aurait bien aimé apprendre à y jouer. Elle agita donc le paquet sous le nez de son acolyte, avec sa tête de chat potté :
- Dit, tu m’apprends à y jouer ? Si tu veux, en échange je t’apprendrai à jouer au échec.
Il s’agissait pratiquement du seul jeu que la jeune russe connaissait, aussi espérait-elle que son amie ne sache pas y jouer pour pouvoir lui apprendre. Elle se sentait comme une gamine, trop contente d’être avec une fille de son âge pour pouvoir s’amuser. Un sentiment qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de ressentir par avant. C’était vraiment plaisant. Elle espérait que Sheila s’amusait autant en sa présence qu’elle ne s’amusait elle-même.
Image : Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28Sheila McElroyÉlectron libre
Sam 29 Fév - 1:02
C'est vrai que ma copine me manque. Elle est loin de moi, je peux plus la voir, ni la prendre dans mes bras et ça commence sérieusement à m'affecter. Plus le temps passe, plus c'est difficile. Je sais pas pourquoi j'ai pris sa chemise dans ma main, c'était presque un réflexe inconscient. Comme une enfant qui aurait besoin de sa peluche pour faire telle ou telle chose. Mais c'est vrai que la petite pression de l'épaule de Katou sur la mienne me fait plaisir. Je sais qu'elle n'ai pas trop branchée contacte physique mais elle le fait quand même pour me réconforter. C'est adorable. Cette fille est trop chou, sérieux! Je suis vraiment contente d'avoir arrêté sa chute à Halloween. Y a pas beaucoup de personne avec qui je peux me comporter comme une ado normale. Avec elle je me sens super bien, comme au lycée entre copines. Et je suis contente de voir qu'elle ressent la même chose. Ok, ça va pas forcément être hyper humble mais j'ai la faiblesse de croire que ma présence lui est bénéfique. Généralement quand elle arrive dans ma chambre sa couleur est assez bleutée puis elle change au court de la soirée. Elle est un peu plus pétillante. Orangée à des endroits et rose à d'autre sur ce fond de bleu qui a quand même du mal à la quitter. Mais au moins, si je peux l'aider à oublier les problèmes de sa pathologie l'espace d'une soirée, ça me fait plaisir. J'aime pas savoir que mes amis souffrent.
Sa main dans mes cheveux stoppe automatiquement le flux de mes pensées et je ferme les yeux. J'aime trop ce geste. C'est tout con mais je suis sensible de la tête et les caresses dans les cheveux ont le don de me calmer instantanément. En poussant un peu plus longtemps ça peut même m'endormir. Je vous laisse imaginer l'effort pour ne pas me laisser aller et continuer la conversation. J'ai quand même passé la journée dehors, mon corps est fatigué, je suis sur mon lit et je viens de boire un chocolat chaud. Dans une minute, elle m'achève et je roupille si elle continue!
Je la sens secouer la tête et je me redresse légèrement pour la regarder. Mouais... C'est bien ce qu'il me semblait. J'aimerai bien savoir pourquoi elle est mise en quarantaine comme ça d'abord. J'ai pas énormément de détails sur sa pathologie. Je respecte qu'elle ne veuille pas m'en parler mais bon... disons que ça me frustre quand même un peu.
- Non, tu sais je n’ai même pas le droit d’être ici en ce moment.
Meh! C'est vrai, c'est vrai. On dirait une prisonnière, c'est fou! Mais quand je pense à toute les fois où elle me rend visite et inversement ça me fait doucement rigoler. On est vraiment des délinquantes hi hi hi! Mais bon, c'est comme ça, je vais pas m'en plaindre. J'ai pas trop pour habitude de briser les règles mais plus je passe du temps ici et plus je fais des exceptions. Je m'ennuie trop sinon! Et puis si la règle en question c'est "ne vas pas voir tes amis" ben... Non en fait. Je vis pour ça! Avoir des amis, passer de bons moments avec eux, faire des blagues et rigoler. C'est comme ça que je veux vivre, dans la joie et la bonne humeur! Et désolée mais si une règle me l'interdit je la jugerai comme bancale.
Je propose un petit jeu avec la musique et la danse ce qui semble enthousiasmer mon amie. Elle frappe dans ses mains, le sourire aux lèvres, m'affirmant que je suis claire et que l'idée lui parait bonne.
- Si tu n’es pas trop fatiguée, on pourrait faire ça demain après ta journée dans la forêt. J’amènerai mon violon.
Son entrain me donne de l'énergie et moi aussi je souris.
- Parfait! J'essayerai de racketter des bonbons à Mademoiselle Dessanges avant de rentrer dans ma chambre! T'inquiète pas, j'ai toujours de l'énergie pour danser, ponctuai-je d'un clin d’œil.
C'est vrai, dès que je danse, mon énergie remonte comme par magie. Ça m'aide à me canaliser et exprimer mes sentiments, ça me permet d'être parfaitement complète. C'est la meilleure sensation du monde! Donc non, rien ne pourra me faire annuler cette organisation de la veille pour le lendemain! Bon après nos organisations sont quasiment toujours comme ça, à l'arrache. Mais c'est pas prise de tête, c'est top!
Katou me serre dans ses bras presque soudainement et je sursaute avant de sourire et lui tapoter doucement le haut du dos pour ne pas lui faire mal à ses plaques. Bon, l'idée lui plaît bien on dirait. Tant mieux! Je suis contente. Et j'avoue son étreinte m'a un peu surprise. D'habitude elle n'est pas autant tactile. Mais ça me fait plaisir, ça veut dire qu'elle commence à se lâcher un peu avec moi et c'est agréable de la voir plus légère et insouciante.
Mon amie finit par me lâcher pour chopper un paquet de uno et l'agite devant mon nez.
- Dit, tu m’apprends à y jouer ? Si tu veux, en échange je t’apprendrai à jouer au échec.
- Deal! Je sais pas jouer au échec et ma copine s'amuse à m'écrabouiller, cette sadique! Mais si je t'ai comme prof je pourrai lui clouer le bec la prochaine fois, hé hé hé!
Je me redresser pour m'installer en face d'elle et poser ma tasse de chocolat sur la commode. Puis je fais mine de craquer mes doigts comme pour passer aux choses sérieuses. Je sors le jeu de carte pour lui montrer en même temps que j'explique les règles du jeu et surtout, je n'oublie pas le plus important: hurler "UNO" quand on pose l'avant dernière carte! Ouais en soit c'est pas obligé de crier mais c'est quand même vachement plus drôle. Surtout quand on sait que les autres peuvent balancer un "contre uno", ça fait une espèce de tension à la shonen. Avec tout le monde qui se regardent en chien de faïence, en mode "tin tin tiiiiin, qui va crier en premier".
Je lui propose une première partie de chauffe et on lance les "hostilités". Dès qu'elle pose un +2 et que je peux riposter, je pose ma carte théâtralement en signe de défi beaucoup trop exagéré pour la faire rire. Si elle pose un sens inverse ou sens interdit qui saute automatiquement mon tour je lâche un "comment ose-tu?" ou bien "trahison, disgrâce!". Ce genre de bêtise. En vrai, elle me taquine aussi quand je l'attaque avec mes cartes. On dirait qu'elle se prend au jeu!
- UNO!! m'écriai-je en posant énergiquement mon avant dernière carte juste avant qu'elle ne puisse me dire contre-uno.
Cependant, je sais que rien n'est encore joué. Si elle me fait piocher des cartes mon avantage va s’effondrer oh la la.
Et là, c'est le drame. Le +4 tombe.
- Nooooooooon! lançai-je en enroulant mes bras autour de sa taille pour me laisser tomber sur le lit et l'emporter avec moi, Ma soif de victoire tombe à l'eaaaaaaau!
Je reste comme ça, avec Katou dans les bras et je finis par exploser de rire. Sérieusement. C'est qu'un uno et pourtant ça me suffit à m'amuser comme une gosse qui découvre un nouveau jouet beaucoup trop rigolo!
Permière soirée filles
C'est vrai que ma copine me manque. Elle est loin de moi, je peux plus la voir, ni la prendre dans mes bras et ça commence sérieusement à m'affecter. Plus le temps passe, plus c'est difficile. Je sais pas pourquoi j'ai pris sa chemise dans ma main, c'était presque un réflexe inconscient. Comme une enfant qui aurait besoin de sa peluche pour faire telle ou telle chose. Mais c'est vrai que la petite pression de l'épaule de Katou sur la mienne me fait plaisir. Je sais qu'elle n'ai pas trop branchée contacte physique mais elle le fait quand même pour me réconforter. C'est adorable. Cette fille est trop chou, sérieux! Je suis vraiment contente d'avoir arrêté sa chute à Halloween. Y a pas beaucoup de personne avec qui je peux me comporter comme une ado normale. Avec elle je me sens super bien, comme au lycée entre copines. Et je suis contente de voir qu'elle ressent la même chose. Ok, ça va pas forcément être hyper humble mais j'ai la faiblesse de croire que ma présence lui est bénéfique. Généralement quand elle arrive dans ma chambre sa couleur est assez bleutée puis elle change au court de la soirée. Elle est un peu plus pétillante. Orangée à des endroits et rose à d'autre sur ce fond de bleu qui a quand même du mal à la quitter. Mais au moins, si je peux l'aider à oublier les problèmes de sa pathologie l'espace d'une soirée, ça me fait plaisir. J'aime pas savoir que mes amis souffrent.
Sa main dans mes cheveux stoppe automatiquement le flux de mes pensées et je ferme les yeux. J'aime trop ce geste. C'est tout con mais je suis sensible de la tête et les caresses dans les cheveux ont le don de me calmer instantanément. En poussant un peu plus longtemps ça peut même m'endormir. Je vous laisse imaginer l'effort pour ne pas me laisser aller et continuer la conversation. J'ai quand même passé la journée dehors, mon corps est fatigué, je suis sur mon lit et je viens de boire un chocolat chaud. Dans une minute, elle m'achève et je roupille si elle continue!
Je la sens secouer la tête et je me redresse légèrement pour la regarder. Mouais... C'est bien ce qu'il me semblait. J'aimerai bien savoir pourquoi elle est mise en quarantaine comme ça d'abord. J'ai pas énormément de détails sur sa pathologie. Je respecte qu'elle ne veuille pas m'en parler mais bon... disons que ça me frustre quand même un peu.
- Non, tu sais je n’ai même pas le droit d’être ici en ce moment.
Meh! C'est vrai, c'est vrai. On dirait une prisonnière, c'est fou! Mais quand je pense à toute les fois où elle me rend visite et inversement ça me fait doucement rigoler. On est vraiment des délinquantes hi hi hi! Mais bon, c'est comme ça, je vais pas m'en plaindre. J'ai pas trop pour habitude de briser les règles mais plus je passe du temps ici et plus je fais des exceptions. Je m'ennuie trop sinon! Et puis si la règle en question c'est "ne vas pas voir tes amis" ben... Non en fait. Je vis pour ça! Avoir des amis, passer de bons moments avec eux, faire des blagues et rigoler. C'est comme ça que je veux vivre, dans la joie et la bonne humeur! Et désolée mais si une règle me l'interdit je la jugerai comme bancale.
Je propose un petit jeu avec la musique et la danse ce qui semble enthousiasmer mon amie. Elle frappe dans ses mains, le sourire aux lèvres, m'affirmant que je suis claire et que l'idée lui parait bonne.
- Si tu n’es pas trop fatiguée, on pourrait faire ça demain après ta journée dans la forêt. J’amènerai mon violon.
Son entrain me donne de l'énergie et moi aussi je souris.
- Parfait! J'essayerai de racketter des bonbons à Mademoiselle Dessanges avant de rentrer dans ma chambre! T'inquiète pas, j'ai toujours de l'énergie pour danser, ponctuai-je d'un clin d’œil.
C'est vrai, dès que je danse, mon énergie remonte comme par magie. Ça m'aide à me canaliser et exprimer mes sentiments, ça me permet d'être parfaitement complète. C'est la meilleure sensation du monde! Donc non, rien ne pourra me faire annuler cette organisation de la veille pour le lendemain! Bon après nos organisations sont quasiment toujours comme ça, à l'arrache. Mais c'est pas prise de tête, c'est top!
Katou me serre dans ses bras presque soudainement et je sursaute avant de sourire et lui tapoter doucement le haut du dos pour ne pas lui faire mal à ses plaques. Bon, l'idée lui plaît bien on dirait. Tant mieux! Je suis contente. Et j'avoue son étreinte m'a un peu surprise. D'habitude elle n'est pas autant tactile. Mais ça me fait plaisir, ça veut dire qu'elle commence à se lâcher un peu avec moi et c'est agréable de la voir plus légère et insouciante.
Mon amie finit par me lâcher pour chopper un paquet de uno et l'agite devant mon nez.
- Dit, tu m’apprends à y jouer ? Si tu veux, en échange je t’apprendrai à jouer au échec.
- Deal! Je sais pas jouer au échec et ma copine s'amuse à m'écrabouiller, cette sadique! Mais si je t'ai comme prof je pourrai lui clouer le bec la prochaine fois, hé hé hé!
Je me redresser pour m'installer en face d'elle et poser ma tasse de chocolat sur la commode. Puis je fais mine de craquer mes doigts comme pour passer aux choses sérieuses. Je sors le jeu de carte pour lui montrer en même temps que j'explique les règles du jeu et surtout, je n'oublie pas le plus important: hurler "UNO" quand on pose l'avant dernière carte! Ouais en soit c'est pas obligé de crier mais c'est quand même vachement plus drôle. Surtout quand on sait que les autres peuvent balancer un "contre uno", ça fait une espèce de tension à la shonen. Avec tout le monde qui se regardent en chien de faïence, en mode "tin tin tiiiiin, qui va crier en premier".
Je lui propose une première partie de chauffe et on lance les "hostilités". Dès qu'elle pose un +2 et que je peux riposter, je pose ma carte théâtralement en signe de défi beaucoup trop exagéré pour la faire rire. Si elle pose un sens inverse ou sens interdit qui saute automatiquement mon tour je lâche un "comment ose-tu?" ou bien "trahison, disgrâce!". Ce genre de bêtise. En vrai, elle me taquine aussi quand je l'attaque avec mes cartes. On dirait qu'elle se prend au jeu!
- UNO!! m'écriai-je en posant énergiquement mon avant dernière carte juste avant qu'elle ne puisse me dire contre-uno.
Cependant, je sais que rien n'est encore joué. Si elle me fait piocher des cartes mon avantage va s’effondrer oh la la.
Et là, c'est le drame. Le +4 tombe.
- Nooooooooon! lançai-je en enroulant mes bras autour de sa taille pour me laisser tomber sur le lit et l'emporter avec moi, Ma soif de victoire tombe à l'eaaaaaaau!
Je reste comme ça, avec Katou dans les bras et je finis par exploser de rire. Sérieusement. C'est qu'un uno et pourtant ça me suffit à m'amuser comme une gosse qui découvre un nouveau jouet beaucoup trop rigolo!
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Sam 28 Mar - 23:05
- Parfait! J'essayerai de racketter des bonbons à Mademoiselle Dessanges avant de rentrer dans ma chambre! T'inquiète pas, j'ai toujours de l'énergie pour danser.
Agnès… entendre son nom remua le cœur de Katerina. Elle aurait voulu que les choses redeviennent comme avant entre elle et la secrétaire, mais malheureusement, c’était impossible. Depuis ce fameux jour de pique-nique ou finalement personne ne lui avait expliqué les règles du uno.
- Dit, tu m’apprends à y jouer ? Si tu veux, en échange je t’apprendrai à jouer au échec.
- Deal! Je sais pas jouer au échec et ma copine s'amuse à m'écrabouiller, cette sadique! Mais si je t'ai comme prof je pourrai lui clouer le bec la prochaine fois, hé hé hé!
Décidemment, Sheila était un rayon de soleil dans la vie de la russe. Elle avait débarquée par surprise, s’était installée un petit nid douillet et ne semblait prête à partir. C’était très rassurant. Très franc comme relation. Probablement la seule relation vraiment honnête que Katerina ait connue. La jeune russe imita sa comparse qui se préparait à une vraie guerre, piquant un foulard qui se trouvait à porter de sa main et l’enroula autour de son front comme une vraie petite guerrière prête au combat. Il était si facile de se prendre au jeu en compagnie de la jeune demoiselle. Elle se concentre pour bien comprendre toutes les règles du jeu et hoche la tête de temps en temps avec sérieux. La jeune russe ne peut s’empêcher de glousser quand son amie pousse un cri de fauvette en guise de uno.
Les parties s’enchainent et Katerina s’amuse. Une nouvelle fois, elle peut oublier tout ces tracas. Sa solitude, sa maladie, le mal du pays, sa désastreuse relation avec Agnès. Tout ça n’a plus d’importance, elle s’amuse comme une folle. Ça crie uno dans tous les sens, elle a même essayé de tricher en glissant une carte dans la défausse, mais bien sur Sheila l’a surprise, sinon ça n’aurait pas été comique. Remarque qu’elle était sure que si elle lui faisait sa tête de chat potté, Sheila l’aurait laissé faire.
- UNO!!
Katerina fait mine d’être déçue, foutue, battue. Alors qu’il est là dans sa main. Le divin +4. Elle adresse un sourire espiègle à Sheila et le dépose :
- Ahah ! Je t’ai eu !
Katerina sourit, fière de son coup. Sheila lance son bras, se jetant sur le lit, entrainant la russe dans sa chute :
- Nooooooooon! Ma soif de victoire tombe à l'eaaaaaaau!
Les deux jeunes femmes explosent de rire. Et Katerina en a mal aux abdos. Jamais elle n’a autant ri de toute sa vie. Elle en a les larmes aux yeux. Elle a eu ces plus grands fous rires avec Sheila. D’abord timides, puis toujours plus intenses. Cette amitié qui s’est dessinée entre elles deux est une grande première pour la jeune femme. Elle qui n’a connu qu’un père abusif, une nourrice protectrice, la présence permanente du corps médical, un mélange amour-amitié tendancieux et un amour impossible. Alors Sheila dans tout ça, c’est un véritable bol d’air ou même une bonbonne à oxygène. Surtout en ces temps où la maladie était particulièrement présente dans la vie de la jeune russe. Elle ne pourra jamais assez la remercier pour ces bons moments passés ensemble. Il commence à se faire tard cependant, et la jeune russe sait qu’il est temps de se dire aurevoir. Jusqu’au lendemain en tout cas ! Mais il faut bien qu’elle continue de se reposer et Sheila aussi, surtout avec son travail dans la forêt.
Agnès… entendre son nom remua le cœur de Katerina. Elle aurait voulu que les choses redeviennent comme avant entre elle et la secrétaire, mais malheureusement, c’était impossible. Depuis ce fameux jour de pique-nique ou finalement personne ne lui avait expliqué les règles du uno.
- Dit, tu m’apprends à y jouer ? Si tu veux, en échange je t’apprendrai à jouer au échec.
- Deal! Je sais pas jouer au échec et ma copine s'amuse à m'écrabouiller, cette sadique! Mais si je t'ai comme prof je pourrai lui clouer le bec la prochaine fois, hé hé hé!
Décidemment, Sheila était un rayon de soleil dans la vie de la russe. Elle avait débarquée par surprise, s’était installée un petit nid douillet et ne semblait prête à partir. C’était très rassurant. Très franc comme relation. Probablement la seule relation vraiment honnête que Katerina ait connue. La jeune russe imita sa comparse qui se préparait à une vraie guerre, piquant un foulard qui se trouvait à porter de sa main et l’enroula autour de son front comme une vraie petite guerrière prête au combat. Il était si facile de se prendre au jeu en compagnie de la jeune demoiselle. Elle se concentre pour bien comprendre toutes les règles du jeu et hoche la tête de temps en temps avec sérieux. La jeune russe ne peut s’empêcher de glousser quand son amie pousse un cri de fauvette en guise de uno.
Les parties s’enchainent et Katerina s’amuse. Une nouvelle fois, elle peut oublier tout ces tracas. Sa solitude, sa maladie, le mal du pays, sa désastreuse relation avec Agnès. Tout ça n’a plus d’importance, elle s’amuse comme une folle. Ça crie uno dans tous les sens, elle a même essayé de tricher en glissant une carte dans la défausse, mais bien sur Sheila l’a surprise, sinon ça n’aurait pas été comique. Remarque qu’elle était sure que si elle lui faisait sa tête de chat potté, Sheila l’aurait laissé faire.
- UNO!!
Katerina fait mine d’être déçue, foutue, battue. Alors qu’il est là dans sa main. Le divin +4. Elle adresse un sourire espiègle à Sheila et le dépose :
- Ahah ! Je t’ai eu !
Katerina sourit, fière de son coup. Sheila lance son bras, se jetant sur le lit, entrainant la russe dans sa chute :
- Nooooooooon! Ma soif de victoire tombe à l'eaaaaaaau!
Les deux jeunes femmes explosent de rire. Et Katerina en a mal aux abdos. Jamais elle n’a autant ri de toute sa vie. Elle en a les larmes aux yeux. Elle a eu ces plus grands fous rires avec Sheila. D’abord timides, puis toujours plus intenses. Cette amitié qui s’est dessinée entre elles deux est une grande première pour la jeune femme. Elle qui n’a connu qu’un père abusif, une nourrice protectrice, la présence permanente du corps médical, un mélange amour-amitié tendancieux et un amour impossible. Alors Sheila dans tout ça, c’est un véritable bol d’air ou même une bonbonne à oxygène. Surtout en ces temps où la maladie était particulièrement présente dans la vie de la jeune russe. Elle ne pourra jamais assez la remercier pour ces bons moments passés ensemble. Il commence à se faire tard cependant, et la jeune russe sait qu’il est temps de se dire aurevoir. Jusqu’au lendemain en tout cas ! Mais il faut bien qu’elle continue de se reposer et Sheila aussi, surtout avec son travail dans la forêt.
Image : Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
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