contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Sam 5 Oct - 17:29

Et merde



Il était tard, très tard. Hyppolite n'avait pas regardé l'heure mais il avait faire des heures supplémentaires, et il avait l'impression que ces trois dernières heures étaient en réalité trois jours. Il avait le dos en compote et le bout des doigts fripé à force d'avoir fait de la plonge. Il avait été ravi que sa collègue s'en aille pour son congé maternité, mais maintenant qu'on la remplaçait à tour de rôle, c'est une vraie corvée. Même avec les gants roses en latex - décidément, il avait toujours des gants roses en latex -, il avait la sensation d'avoir les mêmes mains qu'une nonagénaire.
Alors qu'il récurait une dernière assiette - on remerciait le lave-vaisselle qui tournait déjà -, il leva la tête vers la fenêtre en face de lui. La lune était cachée par une brume grise. Au loin, les petits arbres n'étaient que des silhouettes noires qui se courbaient vers leur propre ombre. On aurait dit le décor d'un film d'horreur. Hyppolite eut un frisson et se pressa de gratter le fromage de l'ultime assiette. Il craignait qu'un type avec une tronçonneuse surgisse à la fenêtre. Elle était vraiment bien placée, cette vitre, parce que le soleil venait taper en journée. Alors pendant des heures creuses, c'était idéal, on profitait des rayons. Mais l'été les plongeurs étaient éblouis, et la nuit c'était juste flippant.
Il eut enfin fini son travail et poussa un soupir de soulagement. Ses mèches lui tombaient devant les yeux, et il les chassa d'un mouvement de bras de trempés. Il ferma aussitôt les yeux, envahi par la mousse. Il se traita de tout les noms et gesticula pour trouver une serviette. La bouche ouverte - comme si cela allait empêchait le liquide vaisselle de lui tomber dessus - et de la mousse qui coulait sur ses joues comme des larmes fantasques, il se tenait un peu en arrière, les bras en apesanteur. On aurait dit qu'il retenait un éternuement. Il pouvait être séduisant avec ses cheveux plus longs, qu'il n'avait juste pas le courage de couper, sa mâchoire anguleuse et sa barbe de trois jours  ; mais avec ses gants, son tablier, et sa tête de mort-vivant, il n'aurait même pas su séduire une aveugle.
Après avoir fait tomber une casserole dans un bruit assourdissant, il trouva enfin une serviette et s'essuya le visage. Il se pressa de vérifier que personne ne l'avait vu, le cœur battant la chamade. Un instant, il imagina la belle Aida qui serait venue lui faire une surprise. Il voyait sa tête brune dépasser de l’entrebâillement de la porte, l'oeil malicieux. Un battement de cils suffit à la faire disparaître. Les joues rouges, il lui fallut un moment pour reprendre ses esprits. Ces derniers temps, elle l'envahissait, Aida. Pourtant, ils ne s'étaient pas particulièrement parlé, et lorsqu'ils se croisaient - lorsqu'ils se croisaient, ils se contentaient d'être polis. Mais il était obsédé par elle. Il ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi elle pouvait ressembler si elle attachait sa lourde chevelure, se créant des scénarios où il lui remettrait une mèche de cheveux noire en place et où elle glousserait sans pour autant de se détacher de son regard langoureux.
Ca le déprimait, d'avoir encore un coup de coeur. Rien ne fonctionnait. Sa seule histoire d'amour valable, c'était celle entre lui et Agnès, sa meilleure amie lesbienne qui allait sûrement trouver le bonheur dans sa relation avec l'ex-amour d'Hyppolite. Les dîners à trois allaient être compliqués. Mais il avait renoncé à Katou de plein grès, car il savait que cette histoire avec elle n'était pas pour lui. Elle ne lui était pas réservée. Mais dans ce cas-là, y avait-il vraiment un quelqu'un pour lui ? Y avait-il une belle histoire pour lui qui l'attendait ? Maintenant qu'Agnès ne serait plus seule avec Katou - car il ferait tout pour que ces amoureuses se retrouvent -, on n'avait plus besoin de lui. Peut-être qu'à ce moment-là il poserait une démission, une vraie. Peut-être qu'il pouvait redonner une chance à la photographie ?
Il réfléchissait à cela tout en se débarrassant de ses habits de plongeur. Puis il quitta la cuisine pour la cantine. Il ne vit pas les deux silhouettes qui étaient encore là, fatigué de sa nuit de travail. Ainsi, il se dirigea vers les doubles portes battantes de la cafétéria dans le but de rentrer chez lui. Il tira un premier coup sur la poignée... et la porte ne s'ouvrit pas. Il essaya à nouveau, la porte ne céda pas. C'est alors qu'il se souvint de son horrible collègue, Martha-la-grosse, qui le détestait. Est-ce qu'elle avait fermé derrière elle, laissant Hyppolite seul pour la nuit dans le refectoire ? Il fouilla dans ses poches à la recherche des clés mais savait à l'avance qu'il ne les avait pas car ... il les avait justement prêté à Martha !
Il se frappa le front de consternation. Au moins il ne mourrait pas de faim, et il pourrait se laver grâce à l'évier.
Il se tourna pour faire face aux tables et remarqua enfin les deux personnes qui étaient là. Un patient et une médecin. Ses épaules s'affaissèrent ...

- Et merde.



Codage par Libella sur Graphiorum
Hyppolite Vodeni
Image : Et merde. (ft. Naito et Margaret) UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
PROWLER NaitoMembre du Village
Dim 6 Oct - 10:21
Et merde
Naito avait vraiment tenté de lutter. Vraiment… Mais la fatigue avait finalement eu raison de lui. Lorsque l’heure du repas du soir avait sonnée, il s’était mis à une table reculée de la cantine et s’était autorisé à fermer momentanément les yeux.
Il avait vraiment cru pouvoir se contenter de 5 minutes les yeux fermés pour pouvoir tenir jusqu’à l’heure où ils rejoindraient enfin leurs dortoirs. Et actuellement il se taperait bien la tête de désespoir sur la table s’il ne craignait pas de se blesser, encore. Il avait perdu suffisamment de sang pour la journée et son bras encore un peu douloureux le lui rappelait bien. Les outils pouvaient se révéler dangereux, il l’avait bien compris ! Et il jurerait que l’un de ceux qu’il avait utilisé avait fait exprès de se rebeller contre lui ! Oui il délirait sûrement et alors ? De plus c’était réellement du sang perdu cette fois vu qu’il n’avait pas pu y toucher à cause des surveillants et de la terre qui maculait ses bras…Quel gâchis…
Enfin bref, il repartait dans ses délires là… Tout ça pour dire qu’au final la fatigue avait largement gagné son combat et qu’il s’était réellement endormi, les 5 minutes de départ devenant un sommeil long et réparateur.
Par il ne savait quel mauvais coup du sort -il se demandait parfois s’il avait fait quelque chose d’horrible dans une autre vie car la chance ne semblait pas vraiment l’apprécier- le personnel ne semblait pas avoir vu le corps à la chevelure brune ébouriffée endormi sur sa table. Ce qui expliquait qu’en se réveillant, il avait pu constater plusieurs faits qui n’étaient pas particulièrement réjouissants…
Premièrement, on se trouvait à une heure bien trop avancée dans la nuit pour une personne qui travaillait le lendemain et surtout pour un patient. Déjà que Nai avait été en mode zombie aujourd’hui qu’est-ce que cela allait être demain ? Surtout que vu le repos qu’il venait de prendre, il n’arrivera pas à se rendormir avant un long moment. Toute l’énergie récupérée à l'instant allait être perdue…

Tu dramatises un peu là. Reconcentre toi Naito !

Bref. Ce premier point l’emmenait à la constatation suivante : A cette heure de la nuit, le couvre-feu était sûrement –assurément- passé. Les patients étaient donc censés être dans leur dortoir à dormir tranquillement, ou au moins être calmement dans leur lit à fixer le plafond mais ça revenait au même…
Et voici donc le dernier point et le plus important, ou le plus grave, au choix. Il allait avoir des ennuis. Lui qui préférait rester discret venait de désobéir au règlement. Et ce n’était qu’un peu…
Oh bien sûr Y74 avait pensé à essayer de sortir d’ici et de rejoindre discrètement son dortoir. Cette entreprise aurait sûrement échoué mais il aurait quand même eu un minimum de chance de réussite. Mais souvenez-vous : il n’avait pas de chance. Il avait essayé mais la porte était fermée à clef.
Alors que Naito commençait à sérieusement relaisser sa tête tomber sur la table, il aperçut une seconde personne dans la cantine. Pas d’uniforme… Donc il s’agissait d’un membre du personnel ou d’un médecin. Peut-être que s’il ne bougeait plus il passerait inaperçu ?

Ridicule… Tu n’es pas invisible Naito. Et ne pas bouger n’y changera rien.

Alors que le vampire s’apprêtait à parler, une troisième personne débarqua dans la pièce. L’homme tenta d’ouvrir la porte deux fois avant de se frapper le front. Apparemment lui aussi venait de se rendre compte qu’il était bloqué.
S’il résumait… Le brun se retrouvait coincé avec un membre du personnel et sûrement une médecin à une heure de la nuit où il n’est pas censé être là. Super…

« Et merde. » dit l’homme inconnu

Y74 était parfaitement d’accord avec ce juron…Cela décrivait parfaitement leur situation…
rp avec Hyppolite et Margaret

PROWLER Naito
Image : Et merde. (ft. Naito et Margaret) Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Margaret HernándezReculée
Mar 29 Oct - 0:32
Alors, je n'ai absolument aucune excuse, j'ai complètement oublié ce rp. Merci Hyppo pour me l'avoir rappelé et un milliard de fois pardon Nai, je suis vraiment désolée de répondre aussi tardivement...

Et merde !
Margaret & Eizenija
Les aiguilles défilaient à une vitesse ahurissante. Si rapides que dix minutes en paraissaient cent. Elles ne laissaient pas le temps à Margaret de remplir son carnet et ses paperasses comprenant ses préparations pour le lendemain et ses récapitulatifs de séances de soin de la journée. Le dernier point de ces longs paragraphes posé, elle avait relevé son visage vers l'horloge. Elle était restée bien longtemps dans sa salle de soin. Elle n'avait pas remarqué la lune qui tombait du ciel en même temps que le Soleil disparaissait lentement. Le grand manteau noir recouvrait le ciel et déprimait un tantinet Margaret. Cela signifiait que sa nuit allait être excessivement longue. Peut-être même qu'elle dormirait.

Elle ferma son carnet qu'elle rangea soigneusement dans son sac où trônaient outils de torture divers et variés. Scalpels et autres tranchants, cela aurait pu faire pâlir d'envie les plus grands tueurs en série. A leur grand dam, ce n'était pas pour tuer mais pour soigner. Voir du sang couler... Bien qu'à une heure pareille, elle préférait voir du café couler de la machine. Elle refusait catégoriquement de cracher un peu de son sang pour les beaux yeux de la neurochirurgienne.
Elle pesta et se dirigea vers la cantine. D'ordinaire, elle serait partie directement dans sa chambre et se serait fait un délicieux café Nespresso, what else ? mais elle le voulait tout de suite. Et la solution qui était la plus favorable était la cantine des patients. Elle savait qu'une machine à café y était pour les adeptes du sang noir.

Dévalant les marches avec une énergie toute neuve, ses talonnettes claquaient avec force sur le carrelage, annonçant la venue de Cruella. Elle poussa les portes de la cantine et s'avança vers la cuisine. Elle ne vit pas Martha, véritable répulsif vivant, et continua sa route. Au loin elle aperçut au loin une ombre, assise devant une table. Que pouvait bien faire quelqu'un attablé à une heure pareille ?!
Elle inspira, releva son menton et s'approcha de la personne, s'apparentant de plus en plus à un patient en vue de son uniforme. Elle lut son matricule. Y74. Elle le retiendrait.

- Et merde.

Elle sursauta et se tourna vers cette injure malvenue. Un homme aux cheveux bleus était apparu miraculeusement dans son dos. Elle reconnut aisément Hyppolite Vodeni, l'ancien serviteur de Donatien Elpida.
La surprise sur son visage se transforma rapidement en froideur. Autant Vodeni avait ses raisons pour rester ici, c'était son travail après tout. Mais pas Y74. Il avait intérêt à avoir une explication très solide.

- Bonsoir monsieur Vodeni. J'imagine que vous vouliez nous saluer plutôt que de d'injurier.

Elle reporta toute son attention sur le patient. Son regard ne laissait rien transparaître. Pire encore : c'étaient de véritables balles en fer, prêtes à transpercer la chair et à faire couler le sang de ce malheureux.

N- Dîtes-moi la raison de votre présence ici, Y74. Sachez que ce sera bien entendu reporté à votre médecin titulaire qui se chargera de vous punir comme il se doit. Vous n'avez rien à faire dans cette cantine.

Elle qui voulait être tranquille pour boire un délicieux café, voilà qui était rappé.
Margaret Hernández
Image : Et merde. (ft. Naito et Margaret) U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Dim 3 Nov - 13:43

Et merde



Il y avait peut-être un double des clefs quelque part ? Hyppolite ne devait pas paniquer. Après tout, il n'était pas seul.
Il observa avec minutie les deux personnes piégées qui l'accompagnaient dans cette misère. Un poltron - un patient - au teint cadavérique, aux cheveux couleur aile de corbeau dont dépasse deux oreilles pointues. Parfait, donc ce patient a sûrement une pathologie hors normes. Surtout que, sur son étiquette, on pouvait lire la lettre Y. La pire lettre qu'on pouvait avoir. Les Y terrifiaient Hyppolite, leur pathologie frôlaient le surnaturel parfois et on ne savait jamais comment se comporter avec eux.
L'autre personne était Cruella. Une horrible et sadique médecin qui, dès qu'elle marchait dans une allée de fleurs, ces dernières se fanaient. Hyppolite connaissait sa réputation, elle était si cruelle qu'on lui refourguait les patients débordants pour les punir. Elle avait un thème musical dès qu'elle arrivait quelque part, comme un Requiem qui émanait de son aura sombre.
Finalement, Hyppolite aurait préféré être seul.

- Bonsoir monsieur Vodeni. J'imagine que vous vouliez nous saluer plutôt que de d'injurier.

Vraiment, la solitude c'était bien.
Par contre, comment connaissait-elle son nom de famille ? Il n'était pas non plus une vedette à l'Institut.

- Bonsoir ...

Bon sang ! il ne connaissait que son surnom ! Il ignorait son nom de famille !

- Dîtes-moi la raison de votre présence ici, Y74. Sachez que ce sera bien entendu reporté à votre médecin titulaire qui se chargera de vous punir comme il se doit. Vous n'avez rien à faire dans cette cantine.

Hyppolite pâlit alors qu'il n'était même pas le visé.
Avant, il aurait été un vrai lâche qui se serait désintéressé de la situation, mais aujourd'hui il essayait d'être plus indulgent. Il voulait cesser d'être un petit aveugle ronflant dans son coin.
Il laissa tout de même le patient répondre - après tout, il était peut-être dangereux - et tenta à nouveau d'ouvrir la porte : coincée. Il soupira, sortit son téléphone de sa poche et chercha à joindre Martha-la-grosse. Cette dernière décrocha immédiatement, ce qui soulagea Hyppolite.

- Allô Martha ? Euh tu as fermé en fait, et c'est toi qui as les clefs je ...
- Désolée mon chou, je dors. Salut.

Et elle raccrocha.
Ne pas s'énerver. Ne pas paniquer. Il adressa un sourire de circonstances aux deux autres protagonistes puis contacta le concierge de nuit. Après tout, c'était son travail d'être présent aussi tardivement, et les clefs c'était son domaine.
Une tonalité. Deux. Trois. Répondeur.
Hyppolite présuma qu'il était occupé avec un autre sûrement et appela une seconde fois. Répondeur à nouveau.
Si la patient Y et Cruella s'entre-tuaient, Hyppolite serait témoin d'un crime. Bordel !

Codage par Libella sur Graphiorum
Hyppolite Vodeni
Image : Et merde. (ft. Naito et Margaret) UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
PROWLER NaitoMembre du Village
Dim 23 Fév - 12:44
Et merde
Naito ne s’était jamais considéré comme malchanceux. Beaucoup de choses lui était déjà tombé dessus- aussi bien au sens littéral que métaphorique- et il avait toujours tout subi sans sourciller. Après tout, il considérait que le fait qu’il soit vivant et en assez bonne santé -malgré les blessures récurrentes- et cela en prenant en considérations ses nombreuses absences relevait déjà du miracle alors il pouvait bien subir quelques catastrophes sans râler ! Et puis bien souvent tout c’était bien terminé à chaque fois.
Cependant à l’heure actuelle le vampire remettait en question cette histoire de chance ou de malchance. Si l’homme proche de la porte ne lui semblait pas être un danger ou ennemi potentiel, la dame quant à elle l’effrayait un peu –beaucoup- surtout à cause de l’aura qu’elle dégageait.

« Bonsoir monsieur Vodeni. J'imagine que vous vouliez nous saluer plutôt que de d’injurier.
- Bonsoir ... »

Le brun ressentit durant un bref instant de la pitié mêlée à un soulagement assez important. Il n’était pas encore la cible de cette dame effrayante et inconnue. On avait beau dire que les patients Y, dont il faisait partie, étaient terrifiants, il trouvait que certains membres du personnel l’étaient bien plus ! Lui n’avait pas d’objets flippants et potentiellement mortels en main au moins !

Normal vu qu’ils te sont strictement interdits… Tu te souviens ?

Bien sûr qu’il s’en souvenait. Il avait dû batailler pour conserver son matériel de dessin et promettre de ne pas se blesser avec. Sa coopération totale avec les soins administrer avait sûrement beaucoup aidé…Ainsi que les progrès vis-à-vis de sa maladie.
Nai se redressa brusquement en sentant la dame reposer son attention sur lui. Il revenait sur ses propos précédents. Le plus terrifiant chez elle n’était pas son aura mais son regard. On aurait dit de véritables armes prêtes à tuer au moindre mouvement brusque ou réponse incorrecte.

« Dîtes-moi la raison de votre présence ici, Y74. Sachez que ce sera bien entendu reporté à votre médecin titulaire qui se chargera de vous punir comme il se doit. Vous n'avez rien à faire dans cette cantine. »

Pendant un infime instant il eut envie de mentir, son visage palissant un peu plus si c’était possible. Il avait changé de médecin titulaire il y a peu et n’avait pas encore rencontrer la nouvelle personne qui devait s’occuper de lui. La chauve-souris se dit avec ironie qu’avant même de le rencontrer cette personne risquait d’avoir une mauvaise impression de lui… Il savait pertinemment qu’il n’avait rien à faire ici dans cette cantine !
Finalement il se dit que ça ne servait à rien de mentir… Autant dire la vérité même si celle-ci était ridicule. Il espérait juste que cette dame le croirait… Et de toute manière il ne savait pas mentir et risquait juste de se ridiculiser et de se créer plus de problèmes.
Tout en entendant distraitement l’homme tenter de passer divers coups de téléphones, Naito prit son courage à deux mains et répondit à la question posée.

« A vrai dire c’est un accident… Durant le repas j’ai voulu profiter de la pause pour fermer les yeux 5 minutes pour souffler un coup mais je me suis totalement endormi à cause de la fatigue… Lorsque j’ai ouvert les yeux j’étais toujours ici, la porte était fermée, la cafétéria déserte et le couvre-feu était passé… C’est tout. »

Sa voix tremblait légèrement à cause de son interlocutrice qui l’impressionnait mais son honnêteté était, comme tout ce qu’il pensait et ressentait, visible sur son visage.
rp avec Margaret et Hyppolite

PROWLER Naito
Image : Et merde. (ft. Naito et Margaret) Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Margaret HernándezReculée
Lun 13 Avr - 23:30
Et merde !
Margaret & Eizenija
Alors que la médecin tentait de faire régner l'ordre dans cette cafétaria, Vodeni se permit de passer un coup de fil. Fort-heureusement, ses murmures résonnaient tels des bourdonnements d'insectes ce qui l'aida à se concentrer sur le patient frauduleux.
Ne pas avoir sa dose de café dans le sang avait tendance à rendre Margaret plus irritable qu'à l'accoutumée, et savoir que cet avorton l'empêchait d'accéder à son breuvage la mettait hors d'elle.

Et c'est alors qu'il lui servit sur un plateau la pire excuse qu'elle eut entendue de toute sa vie :

« A vrai dire c’est un accident… Durant le repas j’ai voulu profiter de la pause pour fermer les yeux 5 minutes pour souffler un coup mais je me suis totalement endormi à cause de la fatigue… Lorsque j’ai ouvert les yeux j’étais toujours ici, la porte était fermée, la cafétéria déserte et le couvre-feu était passé… C’est tout. »

Rire ou pleurer, telle est la question. Qui serait assez imbécile pour s'endormir dans une cantine où le bruit est le plus élevé dû aux conversations stériles des patients ? Margaret souffla par le nez, assez fort pour qu'on entende son énervement grandissant, tandis que ses yeux se transformèrent en revolvers, prêts à assassiner n'importe qui oserait la prendre pour une idiote une fois de plus.

Dans une posture menaçante, elle s'approcha d'un pas en faisant claquer son talon contre le carrelage et se pencha légèrement, mais suffisamment pour que son haleine café/cigarette pénètre dans les narines du menteur, et siffla :

- J'espère que vous ne pensez pas sérieusement que je vais croire une telle absurdité.

Elle se releva, les yeux figés sur le visage du patient. Elle avait besoin de toute urgence d'un café. Et d'une cigarette. Ces deux-là lui collaient une frustration et une colère qu'elle ne pourrait bientôt plus contenir.
Elle continua, le visage de plus en plus fermé et crispé. Son cou laissa apparaître des traces d'agacement, ses tendons commençant à se contracter et donc à apparaître, eux qui d'habitude, se font discrets.

- Pendant que je vais me servir un café, je vous laisse un temps pour mesurer votre situation et aussi inventer un mensonge plus crédible.

Elle tourna les talons, voyant Vodeni les bras ballants, tel un incapable passé du rang de femme de ménage à femme de cantine. Si son charme était évident, son inutilité l'était tout autant. Elle le désigna du doigt tout en se dirigeant vers les cuisines et lui ordonna de son ton cassant :

- Quant à vous qui gérez cet endroit, faîtes en sorte de nous sortir de là. Vous devriez avoir les clés, et si vous les avez perdues c'est que vous êtes dans de beaux draps et que je pourrais reporter ce manque de professionnalisme à votre supérieur.

Enfin, elle atteignit les fourneaux et les machines à café. Elle soupira, soulagée et se fit couler un café noir, serré, sans sucre. Bien amer. La vapeur qui se dégagea du liquide vint réchauffer et humidifier son visage. Elle inspira l'odeur de ce délicieux nectar qu'elle avala gorgée par gorgée. Elle se sentait déjà plus détendue, même si une cigarette ne serait pas de trop en plus de ce café.

Elle passa de nouveau la porte et observa les deux drôles avant de désigner Vodeni de la tête, toujours aussi cinglante :

-Eh bien, cette porte, elle s'ouvre oui ou non ?
Margaret Hernández
Image : Et merde. (ft. Naito et Margaret) U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
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