contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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AraatanForum RPG Mono no Aware
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Eizenija VitolsInfirmière
Dim 31 Jan - 14:58
Tu n'as pas ta place iciAvec NevrabrielVERSEAU-24 janvier Exubérant dans ses réactions, le Verseau devient vite extrême.


Le mariage est déjà demain.
Je tourne en rond dans le couloir en me rongeant les ongles. Je mettais du vernis avant, mais ça c'était avant. Je recommence à me ronger les ongles, c'est mauvais signe.
C'est le foutoir dans ma vie sentimentale, et l'autre abruti qui n'a pas sa place ici trouve ça normal de me le rappeler avec son mariage. Lui, tout va bien dans sa petite vie de lépreux, il peut se marier, parce que la maladie le rend monogame. Mais moi je ne sais plus où donner de la tête. Aucune de mes relations n'est définie. Angie n'est ni mon ex, ni ma petite copine. Victor est mon ami, mais à ses yeux je ne suis qu'un plan Q. Amalia est bonne, mais ferait une super amie. Et Géryl putain. Géryl.
J'ai autre chose à gérer que l'union scandaleuse de deux puceaux.
Je fais des pas et des pas dans le couloir avant la tombée de la nuit. Je suis de garde tout à l'heure. Seule à surveiller les mioches qui reniflent dans l'infirmerie en pensant avoir attraper la peste alors que ce n'est qu'une grippe. Je vais devoir m'embêter sur des soins anecdotiques et en même temps gérer un rush s'il y en a un. Que personne ne perde une jambe cette nuit, j'ai pas le courage de gérer ça.
Je ne suis même plus payée pour faire ce job d'infirmière.
Emmitouflée dans ma doudoune bleue comme je le suis depuis le début de l'hiver, pomponnée comme si je commençais ma journée, je tourne en rond en essayant de faire le point dans ma tête. Je pèse les pours et les contres, mais il y a toujours le sale rire de Géryl qui reviens résonner dans ma tête.
Puis au loin je vois passer une tête rouge. Le lépreux.
Je ne sais pas trop ce qui me prend. Une pulsion, un instinct, la colère. J'ouvre la porte de la conciergerie et sans lui dire bonjour, profite de l'effet de surprise pour l'inciter à aller à l'intérieur.
J'attrape la première arme qui pourrait être menaçante - un beau balai. Je pointe le manche juste sous le menton de Nevrabriel, le forçant à se tordre le cou vers le ciel et le dévisage, orageuse.

- Ecoute-moi bien, tu n'as rien à faire ici. Victor t'as accepté pour une raison qui m'échappe. Mais je ne serai pas témoin à ton mariage à deux franc six sous. D'ailleurs, pourquoi tu veux te marier ? C'est quoi le but de cette parade ? Vous allez mourir de toute façon
.

:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : Tu n'as pas ta place ici (avec Nevrabriel) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35

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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mar 2 Fév - 11:35


Tu n'as pas ta place ici
L’institut Graham avait un certain calme militaire malgré la présence d’enfants. Nevrabriel s’y sentait étriqué et la vue de la milice ne l’enchantait pas. Si certain y voyait une protection, le jeune homme avait l’impression d’être dans un camp de concentration. Mais au fil des jours et des semaines il commençait à s’y faire. Seulement, la plupart des personnes ici avaient une mentalité semblable à l’illustration qu’on avait de ce clan d’un point de vu extérieur, et cela n’allait pas dans le sens du jeune homme. La meilleure compagnie, en dehors de sa fiancée, était celle des enfants. Au moins ce n’était pas des nazis, eux, et bien qu’il ne pouvait pas avoir des conversations d’une grande profondeur de par leur jeune âge, l’écossais se sentait mieux avec eux qu’avec la plupart des adultes entre ces murs.

La nuit tombée, le jeune homme s’apprêtait à rentrer pour passer un peu de temps avec Katerina avant que tous tendent les bras à Morphée. Mais, alors qu’il marchait, les mains dans les poches, le dos droit mais l’esprit ailleurs, une ombre surgit de nulle part. Puisqu’il ne connaissait plus la peur, le jeune homme ne sursauta pas mais eut le réflexe de sortir les mains de ses poches pour se défendre et faire un pas à l’intérieur de la bâtisse. L’inconnu pointa quelque chose sous la gorge de Nevrabriel qui eut un mouvement de recul pour épargner sa pomme d’Adam. Il allait repousser cette menace mais son geste fut stopper lorsqu’il entendit la voix d’une femme :

_Ecoute-moi bien, tu n'as rien à faire ici. Victor t'as accepté pour une raison qui m'échappe. Mais je ne serai pas témoin à ton mariage à deux franc six sous. D'ailleurs, pourquoi tu veux te marier ? C'est quoi le but de cette parade ? Vous allez mourir de toute façon.

Les yeux de Nevrabriel s’habituèrent rapidement à l’obscurité et il reconnue la maîtresse de Graham. Katerina lui avait rapidement parlé d’elle, vu que l’écossais ne pouvait inviter des personnes extérieures, elle lui a été imposée comme témoin. Sur le coup, Nevrabriel était déçu mais finit par se dire que ce n’était qu’une signature sur un bout de papier après tout.

Le jeune homme eut un sourire provocateur en pouffant un rire.
Apparemment il n’était pas le seul à ne pas être enchanté d’avoir cette femme de petite vertue à son mariage et en témoin qui plus est.
Doucement, il leva une main pour poser son index sur le manche à balais et le repousser lentement sur le côté. Son sourire amusé avait quelque chose de charmant bien que le ton de sa voix, aussi suave soit-elle, n’avait de subtilité que pour la taquinerie :

_Tient, tient, mais qu’avons-nous là ?

Le jeune homme se pencha au-dessus de l’inconnue, assez prêt pour que l’obscurité ne soit pas un obstacle. Il observa le visage de l’inconnue. Charmante pour une pétasse. Il se demandait lequel de ces attraits avaient séduit Graham.
Nevrabriel eut un autre pouffement de rire avant d’ajouter :

_Ah mais si, c’est bien de la jalousie que je vois là.

Nevrabriel se redressa, gardant tout de même ses mains hors de ses poches,  une main sur le balai au cas où cette folle voudrait l’utiliser, et effaça son sourire charmant pour un visage totalement impassible. Du haut de ses presque deux mètres, cette dame toute menue ne l’intimidait absolument pas.

_Ecoutez Ei…za…

Il avait très envie de l’appeler « Elijah » mais c’était un prénom masculin, puis « Aïzena » mais la maïzena était une L'amidon de maïs. Ses parents ne l’aurait jamais appelé comme ça, tout de même …
Katerina ne lui avait pas assez parlé de cette femme pour qu’il se souvienne de son nom, mais il l’avait déjà assez vu au loin, très loin, pour savoir qui elle était et la reconnaitre de vu. Abandonnant l’idée de se souvenir de son prénom, l’écossais préféra continuer :

_…. Madame. Je n’ai pas à faire l’objet de votre frustration affectif, il me semble que vous avez Graham pour cela. Alors calmez-vous et comportez-vous comme une personne civilisée. Veilliez ranger votre balai je vous prie.
Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Eizenija VitolsInfirmière
Ven 5 Fév - 20:43
Tu n'as pas ta place iciAvec NevrabrielVERSEAU-24 janvier Exubérant dans ses réactions, le Verseau devient vite extrême.


Je suis sincèrement prête à lui exploser la mâchoire d'un coup de manche à balai. Je suis déjà en train d'exercer une pression près de sa pomme d'Adam, tenant le manche comme un assassin tiendrait son couteau. Mais l'autre me prend à contre-pied en explosant de rire. Je reste de marbre. Est-ce qu'il se fout de ma gueule ? L'expression de ses yeux est le prolongement de son sourire, insolent et provoquant. Je sens tous mes muscles se tendre et mon propre visage être déformée par la colère. Je me maîtrise pour ne pas exploser mais je bouillonne déjà.
Me narguant, il pousse d'un simple geste de l'index mon arme. Quoi ? Parce qu'il fait la taille de la Tour Eiffel, il pense m'intimider ? Quelqu'un devrait lui apprendre qu'une Tour est limitée en déplacement sur un plateau d'échecs, ce serait facile de lui en mettre une.

- Tient, tient, mais qu’avons-nous là ?

Il ose m'infantiliser en plus. Je vais le défoncer.
Je repositionne mon balai là où il était, n'en ayant rien à faire de lui faire mal ou non cette fois. Quitte à heurter sa mâchoire, je le ré-enfonce de plus belle sous son menton et commence à appuyer. Ma respiration est plus profonde, dilatant mes narines. Je sens l'air passer plus vite dans mes poumons. Le canaliser devient plus dur que que l'érection d'un puceau. Tiens, d'ailleurs, ce cher Nevrabriel n'aurait-il jamais goûté au plaisir charnel ?
Il arrive quand même à se pencher vers moi. Je descends alors le manche à balai vers son thorax pour établir une distance. Hors de question d'attraper sa lèpre.

- Ah mais si, c’est bien de la jalousie que je vois là.

Je fronce les sourcils. Si en plus il prend de la drogue, le discours va être vite réduit. La jalousie n'a rien à voir ici.

- Ecoutez Ei…za…
- Mademoiselle Vitols, je le corrige sèchement.
- …. Madame. Je n’ai pas à faire l’objet de votre frustration affectif, il me semble que vous avez Graham pour cela. Alors calmez-vous et comportez-vous comme une personne civilisée. Veilliez ranger votre balai je vous prie.

Je vais le défoncer.
Je donne un coup avec le bout de mon manche à balai dans sa cage thoracique, assez énervée. Puis, sèchement, je le jette à côté de moi pour m'approcher du morveux et cogne mon poing là où j'ai pu le frapper, toujours dans le but de maintenir une distance. Poing fermé au dessus de son coeur, je lève la tête vers lui, en tentant de rester glaciale. Je sais d'avance qu'au premier mot ce sera un échec.

- Tu me parles d'être civilisé, mais tu n'en montre pas l'exemple. Ta mère ne t'a donc pas appris qu'il fallait répondre aux questions des adultes quand ils t'en posaient ?, j'articule, menaçante. Oh, j'oubliais, elle doit être morte, ou elle t'a abandonné, comme la moitié des mères des mioches de cet institut.

J'anticipe quand même un potentiel coup à venir de sa part. Certes, je l'ai pris par surprise il y a quelques secondes, mais maintenant je n'ai plus rien pour me défendre au cas où. Je repère quelques objets sur les étagères mais entre un arrosoir à portée de mains et un bouquin sur l'horticulture, je ne vois pas très ce qui pourrait m'être le plus utile. On va supposer qu'il ne me fera pas de mal. Après tout, sa place serait en jeu. Si Victor apprend qu'après avoir gentiment accepté parmi nous le Second d'un de ses ennemi, ce dernier se montre violent envers une infirmière de son Institut - ce qui pourrait, oups, me rendre incapable de soigner ses patients -, Nevrabriel pourrait être viré, et ne pas épouser sa pouffiasse.

- Donc tu vas te montrer respectueux, rendre hommage à ta maman qui t'as bien élevé, et répondre à mes questions. Je ne les répéterai pas, tu n'avais qu'à m'écouter.

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Eizenija Vitols
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 11 Fév - 19:22


Tu n'as pas ta place ici
_Veilliez ranger votre balai je vous prie.

Nevrabriel aurait du s’y attendre de la part d’une furie ; la blonde lui donna un coup dans le torse qui le surprit légèrement et le fit reculer d’un pas. Son manteau avait surement aidé à ce que le coup ne soit pas douloureux. Le jeune homme contracta ses muscles pour encaisser le coup de poing qui suivit et ressentir le moins de douleur possible. Mais la folle devait faire 50 kilos à tout casser et même si sa force était décuplée à cause de la colère, l’écossais n’eut même pas de grimace face à ce contact.
Finalement, ça avait du bon de ne pas être une crevette …
L’inconnue leva les yeux vers lui, montrant bien ses sentiments négatifs à son égard alors que Nevrabriel était totalement indifférent à cette personne. Si elle voulait qu’il lui montre quelconque intérêt, négatif ou positif, elle pouvait toujours courir et très vite.

_ Tu me parles d'être civilisé, mais tu n'en montre pas l'exemple. Ta mère ne t'a donc pas appris qu'il fallait répondre aux questions des adultes quand ils t'en posaient ? Oh, j'oubliais, elle doit être morte, ou elle t'a abandonné, comme la moitié des mères des mioches de cet institut.

Le jeune homme retint un sourire moqueur, bien que ledit sourire passa pendant une fraction de seconde sur son visage. Il n’avait pas fait le lien tout de suite mais avait vaguement entendu, du temps de l’Institut Espoir, parler d’une infirmière détestable qui avait de longs cheveux blonds. Si c’était cette harpie, elle était digne de sa réputation.

_Donc tu vas te montrer respectueux, rendre hommage à ta maman qui t'as bien élevé, et répondre à mes questions. Je ne les répéterai pas, tu n'avais qu'à m'écouter.

Nevrabriel essaya de retenir un nouveau sourire, sans succès cette fois. L’absurdité de la scène l’amusait. Si elle croyait que lui envoyer des pics allait le pousser à être plus agressif ou, au contraire, coopératif, c’était qu’elle était très loin de le connaitre, et pour cause.
Le jeune homme leva la main pour repousser doucement le poing que la femme avait posé sur lui avant de mettre ses propres mains dans ses poches, se rendant compte qu’à part tenter vainement de lui donner des coups, elle était assez inoffensive physiquement, et elle ne savait rien de lui alors ne pouvait pas non plus l’attendre psychologiquement.

_Comme vous l’avez bien deviné, madame, je n’ai pas été élevé par ma mère, lui rendre hommage m’indiffère. Et il va s’en dire que, même si vous être mon ainée, je suis également adulte, alors, à moins que vous ayez dépassé la cinquantaine, le « respect des anciens » n’est pas adapté à votre personne. Vous avons moins de différence d’âge, vous et moi, que votre amant et vous.

Le jeune homme était autosatisfait de son dernier point. Il ne connaissait pas l’âge exact de cette vieille peau, mais elle avait à coup sur moins de trente cinq ans, ou alors elle était très bien conservée, mais ce n’était pas ce qu’avait sous-entendu Katerina à son sujet. Elle voulait se donner un air supérieur à lui, peut-être qu’elle en avait un aux yeux de Graham, mais quand au reste … Ah si peut-être le fait qu’elle ait fait des études, mais au-delà de ça, il ne savait pas ce qu’elle valait et se moquait bien de le savoir.
Nevrabriel voulait s’en aller rejoindre sa douce fiancée mais la chimère lui barrait la route, elle et ses ondes tentaculaires. Si tel Oedipe il avait juste à répondre à la question pour passer, pourquoi pas, mieux veut valait ne pas s’éterniser avec les démons.

_Mais puisse que vous y tenez je vais soulever un point qui semble vous tenir à cœur. Oui je vais mourir. Katerina va mourir. Mais vous aussi vous allez mourir. Peut-être même avant nous, qui sait ? On ne sait pas de quoi demain sera fait. Si le mariage est destiné aux personnes éternelles, alors il n’existerait pas, la fatalité ne devrait pas être un obstacle.

Nevrabriel se doutait que la réponse ne serait pas suffisante, mais il espérait que cette furie perde patiente et le laisse partir. Pour l’encourager dans cette voie, il affirma, blasé :

_Puis-je m’en aller à présent ou vous n’avez rien de mieux à faire que de vous mêler de la vie des autres ?

Nevrabriel
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Groupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Eizenija VitolsInfirmière
Sam 20 Fév - 20:34
Tu n'as pas ta place iciAvec NevrabrielVERSEAU-24 janvier Exubérant dans ses réactions, le Verseau devient vite extrême.


Je crois que je n'ai jamais autant détesté quelqu'un que Nevrabriel à cet instant. Il me manque de respect en se moquant de moi, mains dans les poches. Je n'ai pas envie de me montrer violente physiquement, mais s'il continue avec une pareille attitude, je vais devoir agir. On n'arrive pas comme ça chez moi avec un pareil comportement.

- Comme vous l’avez bien deviné, madame ...

Ne pas tuer. Ce n'est pas bien de tuer.

- Je n’ai pas été élevé par ma mère, lui rendre hommage m’indiffère. Et il va s’en dire que, même si vous être mon ainée, je suis également adulte, alors, à moins que vous ayez dépassé la cinquantaine, le « respect des anciens » n’est pas adapté à votre personne. Vous avons moins de différence d’âge, vous et moi, que votre amant et vous.

Il veut parler de mon amant ? Il veut avancer sur ce terrain ?
S'il savait, l'idiot, que le réseau est solide ici. Il a la pupille de Victor dans sa poche, mais il n'a ni son amante, ni son bras droit.
Je reste indifférente à ses remarques, du moins à l'extérieur. J'ai appris à contrôler ma colère et mon impatience avec les marmots. Certes, j'ai peut-être crié sur un ou deux, mais ils pleuraient vraiment fort. Avec Kheidra, j'ai appris à temporiser et à intérioriser. Mais j'imagine bien que la haine transparaît à travers mon regard, heureusement elle est difficile à camoufler.

- Mais puisse que vous y tenez je vais soulever un point qui semble vous tenir à cœur. Oui je vais mourir. Katerina va mourir. Mais vous aussi vous allez mourir. Peut-être même avant nous, qui sait ? On ne sait pas de quoi demain sera fait. Si le mariage est destiné aux personnes éternelles, alors il n’existerait pas, la fatalité ne devrait pas être un obstacle.

J'ai presque envie de rire tellement ce raisonnement est stupide. Il est drôle à se sentir supérieur alors qu'il n'a rien pour lui. Sa gonzesse a le SIDA, il ne pourra jamais consumer ce mariage. Ils n'ont pas d'avenir, ils n'ont rien pour eux. Je suppose que je devrais le prendre en pitié.

- Puis-je m’en aller à présent ou vous n’avez rien de mieux à faire que de vous mêler de la vie des autres ?
- Ta petite vie de merde, et de l'autre pisseuse ne m'intéresse pas. J'ai déjà lu les Misérables et vous n'en êtes qu'une version bas de gamme.

Je finis par bouger afin de me rapprocher de la porte. Je tiens la poignée fermement, commençant à refermer la porte tout doucement ...

- Tu joues le fier mais tu sembles oublier que tu es en position de faiblesse ici. Il me suffit de pas grand chose pour te faire virer. Je ne sais pas ... Il suffirait que tu fasses un pas de travers ... Je me demande qui Victor croirait entre toi, ancien patient d'Elpida, et moi, sa fidèle amante en qui il a confiance, je lui explique d'une voix langoureuse.

Je prends une profonde inspiration. Le couloir est passant et ça résonne pas mal ici. Ca a souvent été à mon plus grand damn, mais aujourd'hui c'est une chance. Je hausse alors la voix.

- Quoi ? Nevrabriel ? Que veu-

Et je referme la porte dans un lourd claquement. L'écho m'assourdit un peu.
Je reste devant la porte et lève les yeux vers l'étagère. J'y laisse mes doigts se promener, à la recherche d'un objet intéressant.

- Voyons voir ... Avec quoi tu pourrais bien me blesser ?

Il faudrait une blessure que seul lui pourrait me faire, une preuve indéniable. Mais bon, je sais déjà que si je mets Amalia dans le coup, il est déjà à moitié coupable.

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Eizenija Vitols
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 21 Fév - 19:16


Tu n'as pas ta place ici
_Ta petite vie de merde, et de l'autre pisseuse ne m'intéresse pas. J'ai déjà lu les Misérables et vous n'en êtes qu'une version bas de gamme.

Alors pourquoi elle tenait tant à ce qu’il réponde à ses questions ? Sa remarque était stupide et contradictoire, elle s’enfonçait toute seule. Nevrabriel hésita à lui faire la remarque mais trouvait qu’elle ne méritait pas qu’il utilise sa salive pour elle. Cette femme était un déchet. Et les déchets ne méritaient que l’ignorance.

_Tu joues le fier mais tu sembles oublier que tu es en position de faiblesse ici. Il me suffit de pas grand chose pour te faire virer. Je ne sais pas ... Il suffirait que tu fasses un pas de travers ... Je me demande qui Victor croirait entre toi, ancien patient d'Elpida, et moi, sa fidèle amante en qui il a confiance.

Nevrabriel suivit la femme des yeux. C’était une menace ?
Il était hors de question pour l’écossais d’être la salope de la pute de Graham. Faire des courbettes à ce nazi lui demandait déjà bien trop d’efforts, il n’allait pas non plus s’écraser devant une hyène persécutée dans son égo. Si la chimère n’avait pas ouvert les hostilités, il aurait certainement demandé des explications sur sa véhémence envers lui, car il ne se souvenait pas d’avoir un jour parlé à cette catin des bas quartiers.

Le roux crut que l’inconnue allait le laisser partir puisqu’elle mit sa main sur la poignet de la porte, mais au lieu de cela, elle hurla comme si sa vie était en danger et ferma la porte avec fracas, laissant le jeune homme très perplexe ; qu’avait-elle en tête ?

_Voyons voir ... Avec quoi tu pourrais bien me blesser ?

Alors que la harpie regardait l’étagère des yeux, Nevrabriel la fixait, analysait. Il avait en face de lui une femme menteuse, manipulatrice, dénué d’empathie, capable de tout faire pour arriver à ses fins, quitte à se blesser elle-même, blesser les autres surement. Elle semblait jouir du malheur des autres en plus d’être séductrice dans l’âme.
En fait, cette femme était une perverse narcissique, non ?
Nevrabriel essayait de se remémorer la définition même de ce trouble mais il semblait bien que ces traits de caractère définissaient ce genre de personne, et ce qu’il avait appris était que ces individus étaient à éviter comme la peste car ils mettaient bien tout en œuvre pour arriver à leur fin, quitte à tuer ou pousser au suicide ceux qu’ils ne peuvent pas avoir.
Il fallait qu’il s’en échappe. Mais en même temps, elle allait se blesser et l’accuser, elle avait hurlé assez fort pour être entendu. Mais d’un autre coté, si Graham la connaissait aussi bien qu’elle l’affirmait, il saurait qu’elle est une menteuse dans l’âme. Cette tarée avait déjà parlé de son opposition à Katerina avec conviction. Elle utilisait sa positon d’amante pour être sur le même pied d’égalité que lui, surement lui offrait-elle son corps pour avoir le sentiment d’être indispensable, comme si elle dirigeait à ses cotés mais c’était faux et ce mariage en était la preuve, le dirigeant avait accepté sans prendre en considération son avis.
Il n’était pas si coincé que ça, mais il devait miser sur l’intelligence de Graham ; Nevrabriel n’aurait aucun intérêt à faire de vague, surtout qu’il n’était pas encore marié et s’il voulait atteindre Graham, il aurait fait du mal à Katerina et à son autre pupille et non à sa catin qui était remplaçable.
Il ne restait plus qu’à espérer que Graham ne soit pas un abruti qui réfléchissait avec sa queue.

Le jeune homme vint agripper les épaules de la folle pour l’obliger à se décaler. Il sentit une résistance, mais certainement pas assez pour qu’il ne puisse échanger leur place, encrant son regard d’or et de saphir dans les siens,  afin qu’il accède à cette foutue porte et l’ouvrir en grand. Il s’adressa, d’une colère froide mais maitrisée par un timbre rauque mais calme :

_Les fantasmes masochistes d’une perverse narcissique ne m’excitent gère. Adieu, madame.

Nevrabriel partit dans le couloir d’un pas décidé. Note à lui-même : éviter à tout prix la catin de Graham, pire que la peste.

Nevrabriel
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