contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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ElizabethCuisinière de la Famille
Dim 23 Fév - 14:56
Dire que j'ai failli te perdre...

Suite aux derniers événements et étant la nouvelle concierge, c'était à elle de faire les états des lieux. Elle était arrivée aussi vite que possible à la chambre de W133, priant le Seigneur auquel elle n'avait jamais cru que c'était un autre demeuré qui s'était introduit dans la chambre pour mettre fin à ses jours. Mais non, en y entrant, le coeur battant à en faire exploser ses artères, elle put entrapercevoir Aeden, allongé sur le sol, entouré de médecins et d'un vigile.

Ses yeux la piquaient affreusement, menaçant de laisser des larmes couler alors que le cou du garçon était encore marqué par les traces de sa ceinture, reposant juste à côté de lui. La réanimation ne prit pas longtemps, heureusement le vigile l'avait retrouvé pile au moment où il avait balancé la chaise. Et heureusement, ses cervicales n'avaient pas pu se briser, la pendaison s'était mal réalisée. Mais si tout s'était passé comme le voulait Aeden ? Et si, et si il avait réussi ?

Elle inspira un grand coup, refusant de connaître un monde où il n'en faisait plus parti. Parce que depuis quelques temps, son monde tournait autour de lui et de Wendy, et elle ne pouvait pas vivre sans lui. Plus exactement, elle ne pouvait plus vivre sans lui.

Elle se recula légèrement, s'empêchant de se précipiter vers lui pour vérifier qu'il respire, qu'il vive encore. Mais cela n'aurait pas rendu service aux médecins.
Alors, à côté de la porte, elle observa la scène, les mains crispées sur ses clés. Une larme réussie à briser l'armure qu'elle avait tenté de se forger, mais l'image était trop forte. Elle renifla silencieusement, et continua de regarder les professionnels faire, complètement impuisante. Elle avait était capable de créer la vie quelques mois plus tôt, et elle avait été incapable d'en sauver une aujourd'hui. Quelles avaient les raisons qui l'avait poussé à aller jusqu'au bout ?

- La concierge, on te laisse mettre de l'ordre et aussi fermer sa chambre le temps qu'on s'assure qu'il aille bien, lui ordonna un médecin, le dernier à sortir de la pièce.

Elle opina doucement, encore sous le choc de ce qu'elle venait de vivre. Désormais, elle était seule dans la chambre. Elle resta quelques minutes dans son coin, ne sachant trop quoi faire à part laisser ses yeux humidifier son visage. Elle renifla une énième fois avant de fermer la porte, restant à l'intérieur, telle la gardienne de cette pièce. Elle s'approcha du lit d'Aeden et s'enroula dans ses draps, son odeur l'imprégnant comme s'il était là, à côté d'elle. Comme s'il l'enlaçait et la protégeait de tout ce qu'elle ignorait.
Lui qui avait su être son ange gardien, elle n'avait pas pu être le sien.
Et cette pensée la fit s'étrangler dans ses sanglots.

Les heures avaient passé sans qu'il ne soit revenu. Elle était restée là, sous les draps, à attendre qu'il revienne. Elle avait laissé Wendy aux infirmières donc elle n'avait pas à s'inquiéter pour elle.
En revanche, pour Aeden... C'était une autre paire de manches. Son visage était si pâle, si détendu... Il avait l'air d'être parti pour de bon. Il avait décidé de laisser Wendy et elle-même seules contre le reste du monde.

Et si ça avait été de sa faute à elle ? Et si elle lui en avait trop demandé ?
Elle n'arrivait pas à calmer ses sanglots, tout ce qu'elle arrivait à faire depuis c'était pleurer, puis se calmer quelques minutes avant de recommencer.

Elle finit par se relever en entendant des pas dans le couloir. Elle refit le lit à la va-vite, inspira autant d'air qu'elle le put pour se calmer et essuya maladroitement son visage. Elle ouvrit la porte devant les médecins et le vigile qui ramenaient Aeden. Ils demandait à W05 de retirer tout objet pouvant lui donner l'opportunité de recommencer. Un médecin voulut rester pour veiller sur lui mais elle lui fit comprendre qu'elle le ferait, et que s'il y avait un problème elle hurlerait. Elle ne pouvait pas vraiment mais elle insistait tellement qu'elle ne pouvait leur laisser le choix.

Alors ils partirent, la laissant seule avec lui. Elle observa son torse se soulever et s'abaisser sous le rythme de sa respiration, et cette vision la rassura.
Elle renifla encore, et ferma la porte à clé. Elle borda Aeden dans son lit avant de s'y introduire et de l'enlacer, en faisant attention de ne pas toucher son cou. Elle put entendre l'air entrer et sortir de ses poumons, et cela sonnait comme une berceuse à ses oreilles. La chaleur de son corps était la chose la plus rassurante qu'elle n'avait jamais sentie.

Et si c'était à elle de le protéger, alors elle le ferait avec conviction et détermination.

ft. Mon petit bichon ♥
Elizabeth
Image : Dire que j'ai failli te perdre... [ft. Aeden] Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Aeden ZetharÉlectron libre
Jeu 27 Fév - 15:01
Des personnes aux visages flous étaient penchés sur lui. Des voix parlaient sans qu’ils n’en saisissent le sens. Il y avait quelques choses autour de son cou qui le dérangeait. C’était dur, c’était désagréable. Il voulut demander qu’on le lui enlève mais en essayant de parler, il ressentit une vive douleur. Il voulut attraper cette chose, mais une main verrouilla son bras gauche. Et son bras droit… il ne savait pas trop. Il laissa tomber, bien qu’il fût incapable d’ignorer cette sensation aussi étrange que désagréable. Puis il se sentit partir. Tout s’effaçait à nouveau.

Il lui fallut un long moment avant de se réveiller. Il faisait noir. S’il était mort et qu’il continuait à réfléchir, c’était une bien mauvaise blague. Le truc au cou n’était plus là, il n’avait même plus mal. Il se sentait nauséeux mais étrangement détendu. La dernière fois qu’il s’était sentit comme ça, c’était quand on lui avait enlevé les amygdales. Il se souvenait qu’il avait mal supporté l’opération et qu’on lui avait prescrit une faible dose d’oxycodone, ça l’avait fait planer quelques heures. Il se sentait entouré d’une douce chaleur cotonneuse.
Une voix contrariée parlait à côté de lui, est-ce qu’il avait fait une connerie ? Il aurait bien aimé s’excuser, mais il avait la bouche pâteuse. La voix finit par se taire. Des bruits de pas. Une porte qui se ferme. Il était drôlement fatigué. Il n’avait même pas le courage d’ouvrir les yeux. Une présence rassurante se logea à ces côtés. Une odeur douce qu’il connaissait le berça. Il voulut lutter contre la léthargie qui le gagnait parce que cette présence semblait avoir besoin de lui. Parce que cette présence semblait essayer de le rappeler à lui mais la fatigue fut plus forte, et il sombra à nouveau.

Ce fut une sensation désagréable qui le tira du sommeil. Quelque chose qui grattait sa gorge et sa tête qui lui faisait mal. Et la soif. Il avait drôlement soif. Il ouvrit les yeux. Il se rappela son geste désespéré. Il ne savait pas ce qui s’était passé, mais il était dans un lit. Son lit ? Il sentait une présence à côté de lui. Tourna la tête doucement. Elizabeth était là. Il extirpa avec difficultés sa main gauche des draps, pour la passer dans les cheveux violets de la jeune femme, comme pour vérifier qu’il n’était pas en train d’halluciner. Il voulut déplacer son bras droit pour pivoter vers elle, mais ne parvenait à en reprendre le contrôle. Ça lui faisait comme lorsqu’il s’assoupissait dans une position inconfortable et se réveillait avec un membre engourdit, qui ne se réveillait qu’après plusieurs minutes de fourmillement. Il était encore fatigué. Ça devait être ça.

- Elizabeth ? C’est toi ?


Il avait la voix rauque. Ça lui faisait bizarre de s’entendre. Il ne pensait pas que ça arriverait encore. Il ne pensait pas qu’il allait se foirer. Pourtant, il aurait pu le prédire. Qui d'autre que lui pour même foirer ça ?
Aeden Zethar
Image : Dire que j'ai failli te perdre... [ft. Aeden] 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
ElizabethCuisinière de la Famille
Dim 8 Mar - 14:41
Dire que j'ai failli te perdre...

Elle l'avait observé quelques instants dans son léger coma suite à son geste désespéré avant de s'endormir à côté de lui, rassurée de le savoir vivant. C'était presque paisiblement qu'elle se laissa emporter dans les bras de Morphée, jusqu'à ce que quelques mauvais rêves s'emparent de son univers onirique. Elle se mettait à courir dans ce couloir où tout se ressemble. Sa chambre semblait si lointaine, et elle se sentait si lente. Jamais elle n'arriverait à temps. Alors elle se mit à courir encore plus vite, à épuiser toutes ses ressources physiques. Des gardes et des médecins se mirent à la dépasser, venant de derrière elle. Elle se sentait de plus en plus impuissante, ses jambes lui semblaient être faites de plomb tant elles étaient lourdes. Et enfin, elle était devant la bonne porte. Elle tenta de l'ouvrir, mais elle était bloquée. Alors elle utilisa son épaule pour essayer d'entrer dans la pièce, sans succès. Et après plusieurs essais infructueux, elle s'ouvrit enfin, dévoilant une chambre vide avec lui, au centre. Son torse ne se soulevait plus.

Dans la réalité, elle commençait à avoir des sueurs froides tandis qu'il se mouvait, prouvant qu'il vivait encore. Elle agrippait avec force le haut du garçon, avant qu'il ne la ramène à lui :

- Elizabeth ? C’est toi ?

Elle ouvrit un oeil, puis le second. Elle le vit comme elle ne l'avait jamais vu. Et lui, il la regardait. Elle sentit les larmes monter, alors elle se réfugia dans son haut d'uniforme, s'empêchant d'aller dans son cou. Elle resta quelques secondes à laisser ses larmes couler avant de se relever, les yeux humides, et lui sourit. Elle prit son visage dans ses mains et l'embrassa, avec une passion qu'elle avait du mal à contrôler. Ses lèvres qui se mélangeaient avec les siennes, c'était comme pour se prouver qu'il était encore là. Que la chaleur qu'il dégageait n'était pas factice. Qu'il existait, qu'il était avec elle.

Elle se détacha de lui, ne voulant pas qu'il manque d'air - surtout qu'avec les dégâts qu'a reçu son cou, ce n'était pas une bonne idée - et se plaça légèrement au dessus de lui. Elle était si soulagée.
Elle déposa un dernier baiser sur son front et se leva. Elle se déplaça jusqu'à son bureau et attrapa son carnet. Elle revint près de lui, s'installa à nouveau sous les draps :

- Ne parle pas, écris là-dessus. Tu as besoin de quelque chose, n'importe quoi ?

ft. Mon petit bichon ♥
Elizabeth
Image : Dire que j'ai failli te perdre... [ft. Aeden] Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 21 Mar - 19:46
Pas de réponse. Ou plutôt si. Elizabeth s’accrocha à lui, pressant sa tête sur la poitrine du jeune homme. Dans la semi-obscurité de la pièce, Aeden ne pouvait distinguer les larmes qui coulaient sur ces joues, mais il pouvait en sentir l’une ou l’autre mouiller son uniforme. Elle pleurait. Elle pleurait à cause de lui ? Il sentit sa gorge se serrée, et une irrésistible envie de tousser. Il l’avait abandonné… il avait essayé du moins. Lorsqu’elle redressa la tête, il pu apercevoir qu’elle lui souriait. Elle n’était pas fâchée ? Et qu’est-ce qu’elle faisait là ? Pourquoi était-elle là ? Depuis combien de temps elle était là ? Se poser toutes ces questions empirait son mal de tête.

Deux magnifiques yeux violets, aux couleurs uniques s’approchèrent des siens. Elle balaya ces interrogations muettes d’un baiser plein de fougue, un baiser qu’il n’attendait pas. Une vague de chaleur le submergea. Son cœur s’emballait dans sa poitrine et il ressentit comme un vertige.

Il avait ignoré leur premier baiser. Peut-être parce qu’il s’était produit juste après la mort de Lore. Peut-être parce qu’il pensait juste essayer de combler un vide, et qu’il était persuadé qu’il avait forcé quelque chose entre eux alors qu’ils se connaissaient à peine. Le second baiser aussi c’était fait alors qu’il était perdu. Là c’était W05 qui avait prit les commandes, mais il avait eu le sentiment que ce baiser ne comptait pas tant pour elle. Que c’était juste sa manière de lui pardonner. Tout ça, il avait essayé de se persuader que c’était du toc.

Ensuite, elle lui avait plusieurs fois embrassé la joue avec tendresse, mais plus jamais ils ne s’étaient embrassés vraiment. Ils avaient passés beaucoup de temps ensemble, surtout lorsqu’elle était sortie de l’asile, et plus le temps passait, plus le surdoué avait sentit qu’il s’attachait à elle. Il ne savait pas quand il avait commencé à l’aimer vraiment. Mais c’était ça, il l’aimait. Et il avait toujours pensé que ce n’était pas réciproque, que malgré l’ambigüité de leurs débuts, elle le considérait comme un ami. Peut-être était ce toujours le cas d’ailleurs ? Est-ce que ce n’était pas juste à son tour d’être perdue ? Est-ce que leur relation voulait vraiment dire quelque chose ?

Elle embrassa son front, avant de quitter le lit. Il voulut faire un mouvement pour la retenir, mais il devait se rendre à l’évidence, il ne ressentait rien dans le bras droit. Pourtant il ne voulait pas qu’elle parte. Sa chaleur rassurante, il en avait besoin. Il se redressa un peu, difficilement. Il n’aurait su dire si c’était la douleur, la fatigue ou la honte, mais il sentait qu’il commençait à pleurer. Il essuya maladroitement ces larmes du bras gauche alors qu’elle revenait vers lui. Elle ne partait pas. Elle ne partait pas…

- Ne parle pas, écris là-dessus. Tu as besoin de quelque chose, n'importe quoi ?


Il aurait voulu noter « toi ». Il aurait voulu l’enlacer et l’embrasser. S’excuser. Comme dans un film. Mais il n'était pas dans un film. Il ne pensait pas que ça la toucherait autant. Il ne pensait pas qu’il comptait vraiment pour elle. Ou il n’avait pas voulu le voir ? Mais il était épuisé, et il avait mal. Et cela lui semblait trop facile. De s’épandre en excuses. Il avait fait un choix, et il avait choisi de penser à lui avant de penser aux autres. Il cala le carnet comme il le put et il se contenta de noter :

« Ma bouteille d’eau ? Sur mon bureau. »


Il avait souvent soif, alors il en avait toujours une dans sa chambre. Il eut besoin de l’aide d’Elizabeth pour ouvrir le bouchon de la bouteille et bu quelques gorgées avant de la lui retendre. La fraicheur de l’eau en comparaison avec sa gorge lui fit un bien fou, mais ce fut de très courte durée. Il sentait la fatigue qui tentait de l’assommer, il voulait dormir pour ne plus avoir mal. Il nota, l’écriture tremblante :

« Tu veux bien rester avec moi ? Wendy ? »


Il voulait qu’elle reste mais elle avait sa fille, c’était le plus important. Il fallait qu’elle s’occupe de Wendy. Il pouvait attendre. Ces yeux fiévreux cherchaient dans le regard violet d’Elizabeth une réponse qu’il espérait positive.
Aeden Zethar
Image : Dire que j'ai failli te perdre... [ft. Aeden] 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
ElizabethCuisinière de la Famille
Lun 13 Avr - 21:42
Dire que j'ai failli te perdre...

Même après une tentative de suicide, Aeden restait incroyablement séduisant. Ses cheveux en bataille qui lui cachaient partiellement la vue, ses yeux verts qui scintillaient telles des pierres précieuses, sa bouche qui continuait inlassablement de l'appeler pour qu'elle puisse l'embrasser... Elle avait du boire une potion pour être à ce point envoûtée par lui. Tellement de choses s'étaient passées entre eux qui lui était impossible d'imaginer sa vie sans lui. Bien que leur relation soit complètement chaotique, elle savait qu'elle pouvait se comporter naturellement avec lui. Il serait sans jugement.
Et à ses yeux, c'était un homme parmi les dégénérés.

« Ma bouteille d’eau ? Sur mon bureau. »

Elle lut avec attention et se retourna vivement vers le bureau. Effectivement, une bouteille était posée là, attendant que l'on boive son contenu. Elle s'approcha, l'attrapa et lui donna en l'aidant à dévisser le bouchon. Elle fut rassurée de le voir boire sans trop de mal. Il arrivait à avaler, et c'était un réel soulagement. Les médecins de l'Institut étaient sans conteste les meilleurs qui puissent exister, et une nouvelle fois ils avaient fait preuve d'efficacité.

Une fois qu'il eut terminé, elle récupéra la bouteille et la posa sur sa table de chevet, au cas où il en avait encore besoin. Et pendant qu'elle faisait ça, il continuait de communiquer comme il pouvait. Le voir dans cet état la rendit complètement folle. Il semblait si faible, elle avait tant envie de lui insuffler de la force. Mais elle savait que seul le temps saura le guérir complètement.

« Tu veux bien rester avec moi ? Wendy ? »

Elle opina et se glissa de nouveau dans les draps sans en dire davantage. Wendy était entre les mains des infirmières, et même si en tant que mère sa fille devrait être sa priorité absolue, elle savait qu'elle était entre de bonnes mains. Alors qu'Aeden avait besoin de soutien.
Elle l'enlaça à nouveau, souhaitant lui transmettre sa chaleur pour qu'il ne refroidisse jamais, et elle observa la blessure sur son cou. Les traces rouges firent remonter des larmes mais sa respiration à lui les empêchait de couler.

Elle glissa sa main sous le haut du garçon, non pas pour faire des choses peu catholiques mais pour sentir son coeur battre. Puis elle leva les yeux vers lui, embrassa sa joue à nouveau et posa son visage sur son épaule délicatement, comme s'il pouvait se briser à chaque mouvement.
Et elle s'assoupit, en sachant qu'il était là, avec elle. Vivant, soigné.

Et c'était tout ce qui comptait.

ft. Mon petit bichon ♥
Elizabeth
Image : Dire que j'ai failli te perdre... [ft. Aeden] Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
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