Lilith est une bonne personne, mais son sens de la justice est exacerbé. Quand elle trouve une situation injuste, qu’elle soit personnelle ou non, elle fera tout pour que la véritable justice triomphe, aidée ou non. Ce qui fait d’elle une femme juste et ambitieuse qui rêve du meilleur pour le monde et la société moderne et qui n’abandonne jamais quand elle a une idée en tête. C’est une femme aimante et bienveillante, qui prend soin de chaque personne, avec une sincérité touchante. Elle est très attentive face à ce qui l’entoure, aux émotions, aux ressentis des gens, la rendant très sensible, émotive, impulsive et donc, souvent en colère. C’est une femme très douce et gentille avec les personnes qui le méritent.

Elle ne parle pas beaucoup d’elle, et d’autant plus quand elle s’est donnée une mission personnelle. Elle reste vague la concernant, et préfère se focaliser sur les autres, elle est très secrète et inébranlable. Elle ne dévie jamais de ses objectifs, sauf peut-être dans un cas exceptionnel. Étant sociable et spontanée, elle s’implique beaucoup dans tout ce qui la passionne, et aider les gens en fait partie évidemment. Elle montre une tendresse infinie pour les personnes ayant des problèmes et devient alors protectrice avec les gens qu’elle aime.

Elle est courageuse, n’hésitant pas à se jeter dans la gueule du loup au nom de la justice, quitte à risquer gros, utilisant souvent le cynisme pour contre-attaquer. Elle est discrète, et n’hésite pas à fouiner un peu partout pour trouver les informations dont elle a besoin.
Étant professeure, c’est une femme très cultivée, sérieuse et pédagogue. Ce métier était son rêve depuis très jeune, alors elle se donne toujours avec passion. Elle est toujours très réfléchie dans son travail et sait s’adapter à ses élèves.

Lilith est une femme féminine. Elle fait attention à son apparence et aime le confort qui reste élégant. Elle est très gourmande, c’est l’un de ses petits péchés, et maniaque quand il s’agit du ménage. Son appartement est toujours impeccablement rangé et cela a créé quelques tics chez elle. Elle est mature mais l’enfant n’est jamais très loin, il lui arrive parfois de se vexer pour certaines remarques et d’être rancunière. Elle n’oublie jamais.

Lilith est une belle jeune femme avec des traits fins. Elle possède un visage rond, avec une petite bouche et de fines lèvres, donnant un magnifique sourire éclatant. Son nez est petit et légèrement arqué pour former une petite trompette. Ses yeux, ornés de longs cils noirs souvent maquillés, sont bleus. Ils sont rond, légèrement en amande et très ouverts, avec une expression souvent bienveillante et tendre, quand elle n’est pas parasité par la colère et l’injustice.

Elle n’est pas très grande même si elle fait partie de la taille moyenne, c’est-à-dire, 1m62, et est mince, avec 56kg. Sa corpulence est donc dans la moyenne, de même pour ses formes. Elle a un peu de seins et un peu de fesses mais rien d’exagéré.
Sa peau est très blanche, presque livide, et légèrement brillante. Elle est très douce et sensible au soleil. Cependant, elle a une particularité. C’est sa tâche de naissance sur son omoplate gauche.
Elle prend souvent soin d’elle. Quand elle décide de prendre soin d’elle, c’est des crèmes et des masques qu’elle utilise quotidiennement. Son maquille varie beaucoup mais est en général naturel, ou elle utilise souvent les palettes rosées. Elle s’épile régulièrement pour garder sa peau douce et belle, et s’occupe elle-même de ses sourcils.

Ses cheveux sont une part importante pour elle. Elle les aime particulièrement. Ils sont épais, longs, forts et bien soignés. D’un blond platine naturel et étincelant, ondulés et brillants. Ils sont souvent difficiles à coiffer à cause de leur épaisseur, alors Lilith les coiffe souvent en tresse sur le côté.

Côté vestimentaire, la jeune professeure s’habille avec des vêtements pratiques et confortables qui restent élégants. Elle a un look plutôt discret et basique, mais reste à la mode. Ses couleurs tournent souvent autour de couleurs naturelles et douces, comme le marron, le beige, le bleu et le blanc. Dans sa manière d’être et de se tenir, elle inspire beaucoup de grâce, et de sympathie. Elle semple mature tout dans sa discrétion. Elle possède aussi une voix agréable et chaleureuse, ni trop grave, ni trop aigue.

Je n’ai pas eu une vie simple. Pas une vie rose. Pas une vie heureuse. Car j’ai perdu ce qui m’était le plus cher.

Enfin, elle a débuté de manière normale, comme tout le monde, pleine d’amour et de joie avec quelques pentes descendantes. Je suis née la veille de Noël, donc tous les ans, j’avais le droit à une double dose de cadeaux à cette période de l’année. Donc j’avais une enfance plutôt heureuse, rien à signaler de ce côté. Puis ma petite sœur Mia, est née quand j’avais 5 ans, au printemps. J’étais tellement heureuse de ne plus être seule, tellement heureuse de partager enfin mes jouets et mes passions. Mes parents m’ont toujours dit que mon rôle était de la protéger, et je m’acquittais de cette mission avec beaucoup de plaisir. Je l’aimais énormément. Je la protégeais à l’école, elle était mignonne et fragile, et était souvent la cible parfaite pour les harceleurs, et moi, j’étais le monstre, toujours caché derrière un buisson, qui frappait les garçons. J’étais son héroïne. Mais subitement, toujours victime de ce harcèlement incessant, sa narcolepsie s’est déclarée. Elle avait 9 ans, et moi, 14. Alors j’ai continué à la protéger de tous ses garçons qui l'embêtaient en lui disant des bêtises et en lui faisant des remarques inutiles, tout en continuant mes études le plus sérieusement possible. Ce n’était pas facile mais j’ai toujours fait en sorte de remplir mon rôle de grande sœur. J’étais sa confidente, on ne se cachait rien. J’étais heureuse malgré tous les problèmes qu’elle endurait et qui me touchait profondément.

Puis on a rapidement compris qu’elle ne pouvait plus aller à l’école, et qu’elle devrait suivre ses cours depuis la maison. Elle s’endormait tout le temps, c’était impossible pour être d’être avec les autres. Ils ne comprenaient pas et l’attaquaient encore plus, la taquinant constamment vis-à-vis de sa maladie. Et la voir travailler à la maison, se battre pour avoir une éducation normale, m’a donné envie d’être professeur des écoles pour l’aider. J’ai fait de mon mieux, on a tous fait de notre mieux. Mais plus le temps passait, moins c’était gérable avec le travail de mes parents et mes études. Alors, quand elle a eu 10 ans, mes parents, fatigués, ont décidé de la confier à un institut qui ferait un travail certainement meilleur, selon eux. J’étais contre, je voulais m’occuper d’elle, mais ce n’était plus de mon ressort. C’était leur décision, et Mia avait accepté. Uniquement pour ne plus nous voir nous débattre avec les traitements et la gestion de ses cours… et l’argent bien sûr… Et puis à l’institut, il y avait tout en un. C’était la meilleure solution. Alors j’ai dû me soumettre à leur décision. Et je regrette cette décision, encore aujourd’hui, car à partir de là, tout s’est bouleversé, et s’est empiré.

Dans la même année, elle est entrée à l’Institut Espoir. On essayait de garder contact, le plus possible. Au début ça se passait bien, on l’appelait, on allait la voir, puis elle s’est mise à dormir souvent, et était donc injoignable la plupart du temps. Alors rapidement, nos visites sont devenues plus rares, comme si sa pathologie empirait. C’était à se demander s’ils la soignaient vraiment…
Les années ont passé, on avait seulement quelques coups de fil une fois par mois, pour qu’on nous dise que tout se passait bien. Mais… je ne sais pas pourquoi, au fond de moi, je n’étais pas dupe. Les rares fois où on l'avait au téléphone, son ton n’était plus le même. Elle semblait… fatiguée… J’ai continué mes études avec toujours comme objectif de devenir professeur des écoles et d’aider des gens comme Mia. Je parlais peu de mes problèmes à mes amis et n'était pas tant intéressée par les relations amoureuses. Je suis sortie du lycée avait mention et ai préparé mes concours. J’envoyais régulièrement des lettres à ma sœur pour la tenir au courant, mais plus le temps passait, plus celles-ci ont commencé à être sans réponse. Et au bout d’un moment, les seules nouvelles que nous recevions étaient un message de ce médecin louche une fois pas mois. Du côte de Mia, c'était silence radio.

Quand je suis entrée à la Fac, j'ai commencé à vivre un peu plus, je me suis permise de me rapprocher de certaines personnes et je suis, je pense, tombée amoureuse pour la première fois. Mais cette relation n'a pas durée très longtemps, juste le temps que j'en découvre plus sur moi-même et que je me rende compte qu'elle empiétait sur mes études qui étaient le plus important. Souhaitant aider des enfants dans le même cas que ma petite soeur, j'ai essayé de voir quel diplôme serait le plus approprié. Rapidement, je me suis rendue compte qu'il me faudrait un double diplôme, me demandant d'autant plus de travail. Double licence enseignement et psycho-pédiatrie pour comprendre les enfants malades avec une option langue des signes. Autant mettre toutes les cartes de mon côté pour être la meilleure !
Puis… Quand j’avais 19 ans, on a reçu des nouvelles de l’institut après plusieurs mois de silence. Je revenais de la fac et je me souviendrais toujours de ce jour. C’était le 4 février 2014. Elle n’avait pas encore 15 ans quand elle est décédée… Je me souviens de la détresse de ma mère après qu’elle ait reçu le coup de fil. Je me souviens aussi du visage assombri par la tristesse de mon père alors qu’il la serrait maladroitement contre lui. Mais surtout, mon incompréhension totale en apprenant la nouvelle. Pourquoi ? Comment ? Ils parlaient d’une méningite foudroyante qu’ils n’ont pas pu prendre en charge à temps. Une méningite ? Vraiment ? Je n’étais pas dupe. Mia était narcoleptique, elle n’avait aucun risque de mourir ! Aucun ! Et ce silence alors ?! Si sa maladie empirait, pourquoi ne nous ont-ils rien dit ?!

Une enquête s’est mise en place, mais rapidement, ils en ont tous conclu la même chose. Une méningite. Non. Ce n’est pas possible. Et pourquoi ce manque de nouvelles ? Pourquoi ce silence pendant tous ces mois ? Et ces réponses vagues, qu’elle donnait à nos questions ? Pourquoi ne nous ont-ils pas permis de voir le corps ? Brisant d'autant plus nos coeurs, face à la nouvelle qu'on ne pouvait plus la revoir ? Pourquoi ? Il s’est passé quelque chose… C’est certain ! Et j’étais, et suis, bien motivée à découvrir quoi. Alors, allumée par une nouvelle motivation, j’ai continué mes études avec ardeur et rigueur. Je faisais tout pour avoir les meilleures notes dans un seul but, pour réaliser mon rêve, mais aussi, pour entrer dans cet institut et percer le secret de la mort de ma petite sœur. Je n'en ai pas tout de suite parlé à mes parents, mais quand je l'ai fait, ils ont rapidement compris qu'ils ne pourraient pas me faire changer d'avis, car je ne serais jamais en paix tant que je n'ai pas tout découvert. Elle n’aurait jamais dû mourir. Jamais ! Ce n’est pas normal !

Alors me voilà, en 2020, mon double-diplôme en poche avec les meilleures notes de ma promo, et ayant postulé pour être professeure dans cet institut du Désespoir. Ils m’ont accepté, et ne se doutent même pas que je suis là pour causer leur chute. Je découvrirais tout. Je te le promets Mia.

2) avant la révolution (pendant l'institut)
3)pendant la révolution
4) après la révolution