contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

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AraatanForum RPG Mono no Aware
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HasardPNJ
Dim 4 Oct - 23:59
[Event] Résumé du rp Enfermé partie I + la suite

( Suite à un petit soucis technique, le rp du bunker a été supprimé, ici un résumé sommaire des événements qui se sont déroulés jusque là, pour ceux qui aurait enregistré leurs rps sur un traitement de texte ou autre, n’hésitez pas à reposter sous ce message si vous le désirez ♥)


Lilith est auprès d'Agnès et s’assure que cette dernière se porte bien après avoir cherché Sheila et Eden sans les trouver. Pendant ce temps Eizenija s’occupe de Kheidra, jusqu’à ce qu’Ange intervienne pour “reprendre” son rôle de médecin.
Ange qui venait d’ailleurs de soigner sommairement Ophelia, cette dernière ayant ensuite rejoint Amalia et Elizabeth pour faire connaissance.
Cette dernière est interpellée par Aeden et ils partent discuter près de Wendy qui dort tranquillement. Aeden qui juste avant était en pls comme d’hab’.
Victor est interpellé par Nevrabriel pour venir soigner Lucy, après que Donatien Elpida le lui ai demandé. Il l’opère avec l’aide de Katerina et Béryl, puis va voir Jessy et lui dit qu’il ne compte pas le soigner.
Katerina en profite pour discuter avec Nevrabriel de leur rencontre passée, au chevet de Lucy. Mais lorsque Victor repasse dans le coin, l’air un peu ailleurs, elle décide d’aller lui parler.
Donatien voit qu’il ne sert pas à grand chose pour l’opération de Lucy et part à la recherche de Béatrice qui se saoule dans la réserve. Il essaye de l’aider à se reprendre.

EDIT > Grâce au téléphone de Elizabeth (jpp) on a pu retrouver la page 2 (qui était la dernière page) de cet event. Merci Elizabeth d'avoir 42 onglets d'ouverts sur ton téléphone (oui je me parle à moi-même aled).
Du coup, tout est consultable ici : https://docs.google.com/document/d/1qQCsJ49b6ke_dfSEhIiyM0gy3q4JcdVSM9KTsyiZKSA/edit?usp=sharing
Vous ne pouvez rien modifier, juste lire.
Enjoy !
Hasard
Image : [EVENT] Enfermés partie II ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
Jessy FreyÉlectron libre
Lun 5 Oct - 0:10
BUNKER PREMIERE PARTIE:
Jessy Frey
Image : [EVENT] Enfermés partie II Lussy_10Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Lun 5 Oct - 0:27
BUNKER PREMIERE PARTIE:
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : [EVENT] Enfermés partie II Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
ElizabethCuisinière de la Famille
Lun 5 Oct - 18:49
Enfin en sécurité...

Dans sa vie de patiente, ce surnom était sur toutes les bouches. "La Cannibale". Si elle se souvenait bien, c'était une sorte de Dame Blanche avec un nom et une histoire hybride qui changeait toujours de version selon les personnes qui la racontaient. Un peu comme un être immuable, presque irréel et pourtant, elle était bien en face de W05, à fixer sa fille d'un air doux et attendri.

Elle avait à peine montré son téléphone que le docteur Barrabil débarqua comme un diable, affolé de voir le dite-Cannibale blessée. Et soudain, elle n'existait plus. Elle ne savait pas quel genre de relation ils entretenaient, mais ils tenaient fort l'un à l'autre c'était indubitable.
Elizabeth détourna le regard vers sa fille, un peu gênée d'être au milieu d'une énergie aussi forte. Sa fille roupillait comme un petit chiot, apaisée et sans aucune connaissance de la catastrophe qui ravageait son lieu de naissance. Leur lieu de naissance à toutes les deux. Mais elle savait qu'elles le rebâtiraient ensemble, main dans la main. Elle en était persuadée.

Elle était tellement plongée dans sa contemplation envers sa fille que la voix d'Amalia la fit sursauter, se retournant vivement vers sa plus précieuse amie.

-Tout va bien pour toi ?

Prise d'un élan d'affection et de tendresse, elle prit la main de son amie et regarda une dernière fois Wendy. Elle finit par se lever, sachant que sa fille endormie ne risquait pas de se réveiller si tôt. En plus, elle était entourée de médecins, elle était certaine qu'elle irait bien.
Elle se leva et entraîna Amalia dans un endroit un peu plus calme mais toujours avec la possibilité de vérifier si sa fille ne fait pas de bêtises. Elle jeta un coup d'oeil vers elle avant de se concentrer sur son amie.

Elle serra sa main fortement et lui fit signe de regarder dans une direction qui menait jusqu'à Aeden en train de s'occuper de deux autres enfants. Wendy n'existait plus. Ou alors plus pour lui.
Elle sentit de nouvelles larmes de rage et de tristesse envahir ses yeux qu'elle préféra fermer pour les empêcher d'en sortir une nouvelle fois. Une fois qui serait de trop. Elle n'avait pas à pleurer pour un traître, un manipulateur. Mais elle se sentait trop touchée, malgré tout. Elle était incapable de ne pas en souffrir, elle avait un véritable poids sur le coeur.

Elle desserra sa main et rouvrit les yeux. Amalia avait du comprendre toute la colère qu'elle éprouvait envers le garçon et elle s'empressa de lui expliquer :

- En gros : j'ai demandé à Aeden de venir avec moi chercher Wendy pendant l'incendie, il a refusé et est allé sauvé les patients à la place. Et de ce que j'ai compris, il a participé à la révolution. Je ne sais plus quoi penser.

Pour la première fois de sa vie, elle se sentait faible. Suffisamment pour demander de l'aide. Suffisamment pour que des picotements se faisaient sentir dans ses yeux. Suffisamment pour qu'elle ait presque du mal à respirer.
Elle ne savait pas pourquoi ça faisait si mal, mais elle était persuadée que c'était lui la cause.

ft. Jessy et d'autres
Elizabeth
Image : [EVENT] Enfermés partie II Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
ElizabethCuisinière de la Famille
Dim 18 Oct - 12:11
Enfin en sécurité...

Dans sa position désapprobatrice, elle toisa le traître d’un regard à la fois haineux et jugeur. En cet instant très précis, elle le détestait. Et elle n’aimait pas ces sentiments qui se contredisaient. Parce qu’elle sentait qu’autre chose n’était pas d’accord avec la haine qu’elle éprouvait envers lui. Elle se sentait déchirée de l’intérieur, et elle n’aimait pas du tout ces sensations contradictoires. Elle avait juste envie de se blottir dans un coin, enroulée dans une couverture, dormir et pleurer toute la journée, alors qu’elle était une battante qui ne laissait pas ses sentiments prendre le dessus. Et lui, il lui faisait ressentir tout ce qu’elle détestait.
Elle se sentait mal à l’aise et haineuse. Par sa faute à lui.

- Elle dort de mieux en mieux.

Elle inspira bruyamment, puis expira de la même façon. Elle était exaspérée, elle voulait qu’il abrège, qu’il en vienne aux faits. Pourquoi l’avait-il trahie ? Pourquoi s’était-il montré si avenant envers elle pendant toutes ces années pour finalement lui planter des couteaux dans son dos ? Pourquoi elle se sentait manipulée et faible ?
Elle était faible. Et c’était de sa faute.

- Je… Tantôt, j’ai pas gérer. Et..je-je-je sais pas par où commencer…

Immobile, elle continua inlassablement de le fixer et de ne pas se laisser séduire par sa vulnérabilité ou pas ses yeux d’un vert dont elle a toujours été jalouse. Au contraire, elle tapa légèrement du pied sur le sol, commençant à perdre patience. Parce qu’à tout moment, elle pouvait pleurer. A tout moment, elle pouvait craquer et lui jeter des oreillers à la figure. A tout moment, elle pouvait sortir du bunker et se jeter dans les flammes pour éviter de souffrir comme elle souffrait. Au moins, il comprendrait ce que c’était de voir une personne en qui on avait confiance plonger dans un incendie comme si sa vie ne comptait pas.
Bon sang ce qu’elle était en colère. Et elle ne savait pas encore que le pire n’était pas arrivé :

- Etre un père c’est… Je suis pas sûr... Je suis pas à la hauteur… Elle mérite tellement plus que ce que j’ai à lui offrir. Et je-je… ça fait beaucoup de je hein…

Elle fronça les sourcils, perplexe. Où est-ce qu’il voulait en venir ? Elle n’était pas certaine du rapport entre lui qui avait préféré des inconnus à ce qu’il prétendait être sa fille. Autant dans le passé, elle lui aurait accordé le rôle de père, autant dans cet instant, il n’avait même plus le droit de s’approcher de Wendy, qui n’était désormais plus sa fille. Il y avait renoncé plus tôt dans la soirée.

- Tu sais, quand t’étais à l’asile, je faisais que de te raconter que ça allait, comment Wendy était belle et intelligente, mais je contrôlais déjà rien du tout.

Son visage se décomposa, appréhendant la suite de ce qu’il allait bien pouvoir confesser. Ses mains se mirent à agripper ses bras, toujours croisés, un peu effrayée de la suite de son monologue. Ca devait être bien pratique pour lui de discuter avec une femme muette… Elle ne pouvait pas l’interrompre.

- Quand elle faisait ses premières dents, un peu avant que tu sortes, elle pleurait tout le temps. Vraiment tout le temps. Je… je faisais de mon mieux pour passer la voir tous les jours mais… elle faisait que de pleurer et j’étais fatigué. Alors je me suis cherché des excuses. Je suis pas aller la voir pendant au moins 4 voir 5 jours. C’est énorme 5 jours. Il aurait pu lui arriver n’importe quoi en 5 jours. Et j’espaçais mes visites, comme si j’espérais revenir seulement quand elle irait mieux. Et puis après, il y a eu cette fois où elle a fait une grosse fièvre aussi. Je supportais pas de la voir malade. Je pouvais rien y faire. Là aussi je me trouvais des excuses pour la voir moins souvent. Alors que j’aurais du faire le contraire. Elle n’était pas bien. J’aurais dû être présent pour elle. Même si je savais rien y faire, j’aurais dû être là.

Lâche. C’était un lâche. C’était pour cette raison qu’il avait voulu mettre fin à ses jours. C’était pour cette raison qu’il lui avait menti sur ses visites pour voir Wendy. C’était pour cette raison qu’il prenait son courage seulement maintenant pour lui avouer, parce qu’il était coincé et n’avait plus d’autres choix que de dire la vérité. Sinon, il allait la perdre. Ou il l’avait déjà perdue.
Pendant tout ce temps, elle pensait qu’il avait un manque de confiance en lui et qu’il avait juste besoin d’une impulsion, d’un coup de pouce pour qu’il se rebooste. Mais ce n’avait jamais été un manque de confiance, toujours de la lâcheté. Se trouver des excuses. Encore et toujours. Et dire qu’elle avait eu peur de le perdre. Et dire qu’elle lui avait donné tant d’importance dans sa vie qu’elle avait laissé Wendy aux infirmières ce soir-là.

Elle se sentait utilisée.

- J’ai pas du tout penser comme il fallait tantôt. Je veux dire, j’aurais du me mettre à ta place… Il y avait la maison que tu connais depuis toujours qui brulait… le seul endroit que tu ai jamais connu, tu n’étais pas certaine que Wendy soit en sécurité, tu avais besoin de soutien et je sais pas ce qui s’est passé… J’ai mal évalué mes priorités, j’ai-j’ai cru que… je sais pas ce que j’ai cru en fait. C’était la panique, il y avait cet incendie et je… Je me suis pris pour ce que je n’étais pas… Je me sentais responsable de ces patients dans le bâtiment. Je-je j’ai pas su me mettre à ta place, j’étais persuadé que tu saurais te débrouiller toute seule, et c’est ce que tu as fait mais je-je j’aurais dû être là.

Elle roula des yeux. C’était évident qu’elle savait se débrouiller seule, là n’avait jamais été la question. Elle avait juste besoin de quelqu’un. Parce que si Wendy avait besoin de sa mère, elle aussi avait besoin de quelqu’un à ce moment précis.
Et il l’a laissée tomber. Et aucune de ses paroles ne saurait réparer le mal qu’il a fait.

- Et puis il y a… il y a la révolution tu vois, je… pensais pas que tout ça irait si loin. Je voulais juste… je voulais juste réparer… Enfin je sais pas trop… Je voulais que les choses soient justes… enfin, je sais même pas ce que ça veut dire juste mais… C’était peut-être pour me réparer moi que j’ai fait tout ça… En tout cas… je… Je sais que c’est un peu tard pour ça mais… je m’excuse. Je voudrais m’excuser mille fois. Ça a dû être une soirée atroce pour toi et… J’ai pas assuré. Et tu dois pas être bien… Et si je peux faire quelque chose…

Et il se tut. Définitivement. Elle n’arrivait même plus à énoncer la moindre émotion dans son regard. Ses yeux se mirent à briller, mais au final elle était soulagée. Parce qu’elle ne perdrait plus de temps avec lui. Tous les efforts qu’elle avait fait pour qu’il se sente mieux, inclu dans la famille, à l’aise avec elle, tous ces efforts pour qu’au final elle soit blessée comme jamais elle ne l’a été.

Alors elle inspira, cette fois-ci sans un bruit. Déception, colère, tristesse, désarroi, manipulée. Ce n’était pas les émotions qu’elle était sensé ressentir. Elle devait juste avoir peur d’avoir perdu sa maison et soulagée d’avoir retrouvé sa fille. A la place de ces sentiments simples, une bourrasque de négativité faisait rage dans son ventre.
C’était pourquoi, comme simple réaction à toutes ces choses, elle détourna enfin le regard du garçon, attrapa le panier où reposait sa fille ainsi que le sac qu’elle avait rempli d’affaires, et se leva. Il ne méritait pas qu’elle lui dise au revoir. Il ne méritait pas qu’elle accepte ses excuses. Il ne méritait rien de tout ça.

Tout ce qu’il pouvait faire dans l’espoir que les choses s’arrangent, c’était d’attendre qu’elle soit prête de le voir à nouveau. De lui laisser le temps. Mais elle savait qu’il avait brisé quelque chose en elle qu’elle ne pourra jamais réparer.

Elle rejoignit Amalia et Ophelia, les yeux brillants de larmes. Mais aucune d’elles ne voulut sortir.
Elizabeth regarda sa fille, puis le nouveau quatuor qu’elles formaient.

Les femmes n’avaient pas besoin des hommes. Et Elizabeth n’avait plus besoin d’Aeden.

ft. Aeden
Elizabeth
Image : [EVENT] Enfermés partie II Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 18 Oct - 22:50
Il releva les yeux en entendant la jeune femme soupirée. Il aurait espéré que de lui parler aurait au moins l’avantage de le soulager, mais il sentait comme un poids sur son ventre. Elle détourna ces yeux, évitant le regard du surdoué pour attraper le landau de Wendy puis son sac. Il la regardait se lever, incapable d’ajouter le moindre mot. Elle avait assez souffert comme ça. Il lui avait fait assez de mal…

- Quel lâche… Aeden, si tu la laisses partir, elle ne reviendra pas.

Il fronça les sourcils. Il aurait voulu qu’Adèlys et Lorelei s’en aillent. Ce moment lui appartenait. Il aurait voulu qu’elle cesse de le narguer. Mais il les voyait partout. Et devant lui, le dos d’Elizabeth qui s’éloignait. Sans un mot. Il n’y avait probablement pas réponse plus claire et évidente que celle-là. Aucuns bruits et pourtant un fracas sans précédent. Aeden aurait probablement pu voir s’effondrer le plafond du bunker sur la tête qu’il aurait été moins sonné.

C’était fini.

Il resta assis, digérant comme il le pouvait l’information. Le bruit des autres patients dans le bunker lui devenait insupportable. Les regards, les visages, les sons. Il essaya de respirer. Mais l’air vicié du bunker ne suffisait pas.

C’était fini.

Ce soir, il avait vu la Révolution échouer, il avait perdu Sheila et Eden, c’était plus ou moins disputé avec Ophélia et Alexander, avait vu le bâtiment où il vivait depuis trois ans brûler, avait accepté de laisser partir le meurtrier de Lorelei et celui d’Adèlys. C’était pris une gifle du médecin « Texan », c’était rendu compte de son inutilité et de la vaste blague qu’il était en brandissant une arme qui n’était même pas chargée. Mais ça n’était rien. Rien en comparaison avec ce qu’il perdait. Les deux amours de sa vie.

C’était fini.

Il aurait voulu s’éteindre. Mais il avait promis de ne pas se foutre en l’air encore. Il savait que ce n’était pas la solution. Et s’il n’y avait pas de solution, c’était de sa faute. Il se contenta de se lever. Le monde tournait autour de lui. Un imbécile. Bien sur qu’elle allait partir. Il l’avait trompé sur ce qu’il était, lui avait mentit, l’avait abandonné au pire moment. Il s’éloigna du monde, du bruit. De ces gens. Tout ces gens. Il voulait être seul. Il avait besoin d’être seul. Sauf qu’où qu’il aille, il y avait des patients, des médecins, des personnes qu’il ne voulait pas voir. Il se dirigea finalement vers la porte d’entrée du bunker. Il voulait sortir. Il avait besoin d’air. La porte resta hermétiquement fermée. Alors il se laissa glisser sur sa paroi froide et dure.

C’était fini.

Il n’avait même pas le courage de pleurer, de s’énerver. De toute manière, il avait trop de mal à respirer pour ça. Il entendait les voix d’Adèlys et de Lorelei se moquer de lui. Puis Sheila qui lui demandait pourquoi il l’avait abandonné. Le coup de feu. Le bruit d’une tête contre un mur. C’était trop. Il voulait juste dormir et il se détestait de ne pas réagir autrement. Pour une fois, s’il avait pu se battre. S’il avait pu être quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’abandonne pas. Quelqu’un qui n’échoue pas. Mais il était lui. Et lui, ça n’avait jamais suffi.

C’était fini.

Il resta là, replié sur lui-même contre la paroi froide de l’entrée du bunker. Il voulait juste dormir. Mais le sommeil ne venait pas. Et la rengaine devenait une boucle infinie dont il ne parvenait à s’extraire. Les voix d’Adèlys et de Lorelei qui se moquent, qui lui rappellent celui qu’il est, qui le charrie. Sheila qu’il a abandonnée, qui pleure parce qu’elle est dehors, parce qu’elle est dehors toute seule, qui lui demande pourquoi il la laisse mourir. Le coup de feu et le corps de Lorelei qui se teinte de rouge. Le bruit d’une tête contre un mur, un mur taché de sang. Le dos d’Elizabeth qui s’éloignent et qui ne reviendra pas. Les voix d’Adèlys et de Lorelei qui se moquent. Sheila qu’il a abandonné. Le coup de feu. Le bruit d’une tête contre un mur. Le dos d’Elizabeth qui s’éloigne. Les voix d’Adèlys et de Lorelei qui se moquent. Sheila qu’il l’a abandonné. Le coup de feu. Le bruit d’une tête contre un mur. Le dos d’Elizabeth qui s’éloigne. Adèlys. Lorelei. Sheila. Pan. Bam. Le dos d’Elizabeth qui s’éloigne. Adèlys. Lorelei. Sheila. Pan. Bam. Elizabeth.

C’était fini. Alors pourquoi ça ne s’arrêtait pas ?
Aeden Zethar
Image : [EVENT] Enfermés partie II 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
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