<< Extrait de la fiche médicale retrouvée dans les cendres de l'institut >>

Schizophrénie Avancée:

Symptomes:

-Hallucinations:
Le patient souffre d'hallucinations, surtout auditives se transcrivant sous la forme d'Hallucinations Auditives Verbales (HAV). Ces HAV donnent l'impression d'avoir une source externe plustôt qu'interne. Dans la pluspart des personnes affectées, ces HAV parlent de désirs autodestructeurs ou destructeurs, pouvant affliger l'état mental et la perception de la réalitée. Chez le patient concerné, ces HAV semblent avoir pris des tons plus variés et parfois positifs, aidant la récupération mentale du patient. Ces voix, selon le patient, ont des personalitées plus ou moins distinctes et "lui révèlent des choses". L'hypothèse précédente d'une simple impression de luciditée des HAV fut remise en cause par les remarques et observations très intéressantes et pertinentes du patient qu'il attribue aux "voix" ou HAV. Une hypothèse secondaire serait que les HAV sont liés d'une façon ou une autre à l'inconscient du patient et traitent des données qui auraient été en temps normal filtrés avant de toucher la conscience comme information innutile.
Cette particularitées des Hallucinations Auditives Verbales du patient rends beaucoup de personnes inconfortables dû aux remarques plus ou moins intrusifs. Il est important de rappeller que ces HAV ne donnent d'aucune façon des capacitées mentales supérieurs ou une sorte de télépathie au patient, simplement une forme d'observation et déduction plus affinée et plus perspicace.

Rarement, le patient peut avoir des HVS ou Hallucinations Visuelles Simples, qui se manifestent sous la forme de lumières, couleurs, formes géométriques ou objets indistincts. Ce genre d'hallucinations se produit peu souvent chez le patient lorsqu'il est sous de fortes pressions ou stress.

-Délire:
Le patient souffre occasionellement de délires de types courts et moyens nihilistes. Le patient pense parfois qu'il est déjà mort. Ces délires peuvent durer sur des périodes d'une journée à un mois. Malgrès le fait que le patient est convaincu de sa mort, cela ne semble pas gêner particulièrement sa psychologie ou son fonctionnement habituel, il continue à opérer avec l'unique difficultée étant de le convaincre de boire ou manger. Durant ces délires, il assigne une dimension mystique à sa maladie d'XP en pensant que le soleil le "rétablira à un état naturel de cadavre" et que seul éviter le soleil lui permetterait d'entretenir sa "non-vie" supposée. Après la fin de ces délires, le patient s'escuse souvent de son comportement et reprends des activitées normales.

-Trouble de la pensée:
Le patient est affligé d'un cas de posFTD ou trouble formel de la pensée positif. Chez le patient certains aspects sont plus prononcés:
-La pensée circonstancielle qui est l'incapacitée de répondre sans donner des détails innutiles.
-Neologisme, qui est la fabrication de nouveaux mots dont l'origine et la définition sont très difficile à reconnaitre ou des mots formés incorrectement mais dont l'origine est compréhensible.
-Parole Pedantique, une formalitée innapropriée aux situations exprimé par un vocabulaire surriche, sur-légalistique, pompeux et philosophique ainsi que par des corrections de paroles régulières.

Addiction à la Ritaline:

Addiction: Attention, il est déconseillé de totalement interdire l'accès à la Ritaline au patient mais il ne faut pas non-plus l'encourager. La ritaline est un psychotimulant surtout utilisé dans le traitement des narcolepsies en inhibant des enzymes favorisant la recapture de la dopamine, permettant la dopamine d'activer plus de récepteurs post-synaptiques. Cela a pour effet d'éliminer une part des symptomes de type négatif de la schizophrénie chez le patient mais rends ses syptomes positifs plus prononcés tels que les HAV.
Le patient ne se croit pas addict, il certifie pouvoir se passer du médicament mais manipule, fait chanter ou menace les médecins et infirmièr(es) qui refusent de coopérer. Après une période de deux jours sans Ritaline, le patient développe les symptomes liés à un manque dont une agressivitée marquée.

Xeroderma Pigmentosum:

Maladie génétique rare et incurable.

Symptomes:

-Peau ultra-sensible au soleil: XP est un désordre génétique qui décroit la capacitée de réparer les dégats ADN comme ceux causé par les UV. Cela donne lieu à un léger défaut de pigmentation de la peau, la rendant plus clair ainsi que des brûlures après exposition de quelques secondes au soleil. Le traitement implique de totalement éviter le soleil et sources d'UV. Cela implique des vêtements protecteurs, des crèmes solaires spéciales et lunettes de soleil. L'utilisation d'ampoules ou lampes fluorecentes est interdites en présence du patient à cause des émissions UV de ces lampes. Seule une utilisation d'ampoules classiques ou à LED sont authorisés pour les environements fréquentés par le patient (tout comme les sources de lumière plus classiques tels que les lampes à huile ou les bougies).

-Xeroderme: Peau excessivement sèche. Entraine parfois des peaux mortes.

-Développement fortement réduit de poils sur le torse et jambes

-Risque supérieur de cancer

Jeremiah Pritchard, est d'un caractère calme et quelquepeux snob en apparence. Il s'addresse, à cause d'une de ses pathologies, avec un language fleuri et des inclinaisons philosophique.
C'est un individu doté d'un certain intelect et conscient d'une grande part de sa condition. Il s'emploie à étudier le vaste monde et fait souvent des requêtes pour des livres additionels ou certains objets pour son amusement personnel. Jeremiah a une certaine fascination pour la musique classique et a une préférence pour l'écoute de vieux disques sur des appareils obsolètes, citant un amour pour le grain et le teint particulier des sons de ces appareils. Il ne mène pas de conversations avec ses HAV, comme certains le croirait à cause des stéréotypes, il s'agit d'une personne parlant peu et d'une politesse particulière, cela ne le rends pas pour le moins associal ou fermé, il a juste peu l'habitude de visite. Il peut parfois avoir des crises de nerfs causé par ce qu'il dit être des "crises existentielles", ces crises peuvent être violentes et mener à des blessures ou la destruction d'objets. Jeremiah s'en escuse toujours après coup, gêné et honteux de cette attitude qu'il dit "déplorable" de sa part.

Jeremiah fait souvent des remarques très observateurs, encouragé ou conseilé par ses HAV. Il agit avec beaucoup de communication corporelle, bougeant la tête, les épaules, les mains, en même temps que ses mots, donnant une forte communication non-verbale qui accompagne ses paroles difficiles. Jeremiah est très cultivé, se jettant sur toute connaissance à sa portée comme une sorte de prédateur. Certains membres du personnel, avant la révolution, ont indiqué que le Patient est quelqu'un de manipulateur et avec une attitude prédatoriale face aux autres, jouant des individus comme des pions ou des marionnettes et les poussant à accomplir certaines choses pour lui en leur faisant croire que c'était leur propre idée dès le départ. Ses tentatives étaient pour la pluspart résistés par le personnel informé et expérimenté chargé de nuit, mais cela ne sera plus vraiment le cas avec ses nouveaux "alliés".

Jeremiah est un mâle anglo-cournois d'éthnicitée caucasienne avec des origines lointaines soupçonnées écossaises ou irelandaises.
Il mesure 1.81m et pèse 52Kg.
Il est doté un méthabolisme hypertyphoïdal le rendant moins sucéptible à l'obésitée mais aussi rendant plus difficile le développement d'une musculature.
Il a des cheveux roux qu'il fait pousser jusqu'à légèrement dépasser ses épaules.
Ses yeux sont naturellement bleus, doté de vaisseaux sanguins marqués qui peuvent ressortir en cas de contact avec la lumière du soleil ou autre source d'UV.
Ses épaules sont fines et les os du patient ressortent malgrès une alimentation plus que convenable. Le patient ne montre pas malgrès cela des soucis de santée. Les veines du patient ressortent sur ses bras, jambes, mains et pieds.
La moitiée gauche du visage est brûlé de façon permanante suite à un contact allongé au soleil peu après sa naissance. Cette partie du visage est endomagée sévèrement et seule une restructuration sévère et plusieurs greffes de peau pourraient permettre à Jeremiah de retrouver une semblance d'un visage entier. Jeremiah se refuse, malgrès ses moyens financiers à suivre l'opération. D'autres marques de brûlures apparaissent occasionellement suites à des violations de procédures pour sa protection durant son temps à l'Institut ou des accidents menant à un contact à une source d'UV ou au soleil.
Jeremiah n'est pas doté de piercings ou autre forme d'alteration corporelle.
Il n'est pas doté de tatouages.

Transcription écrite de l'extrait d'enregistrement Y-DES-5-JP20202001

Son de porte métalique

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Monsieur Pritchard, si vous voulez bien vous installer.

Jeremiah Pritchard: Je vous remercie gracieusement. Mais si je puis inquérir, je préfererai une installation un peu plus agréable à ma personne pour cette discution répétitive me concernant moi et mon passé. Peut-être une chaise avec un peu plus de poufoulature exvandique, vous voyez?

Grincement de métal contre sol

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Non, ce ne sera pas possible. Asseyez vous s'il vous plaît.

Jeremiah Pritchard: Permettez moi donc de refuser vôtre offre généreuse, mais j'ai eu de mauvaises expériences de confort avec de telles installation reprolloquantes et halbegardes. Ils nuisent beaucoup à mon état de santée, je soupçonne.

Bruits de métal grinçant suivi de pas puis un son d'impact contre du metal

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Assis!

Jeremiah Pritchard: Quelle barbarerie! Impolitesse! Indignitée! Comment osez vous me manipuler ainsi mon corps comme un vulf

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Reprenons si vous voulez bien, sinon j'irais demander de l'assistance et

Jeremiah Pritchard: Ce genre d'attitude est intolérable envers une personne de ma classe sociale et de ma politesse! Cette agression sans provocation est immonde et digne d'un simple animal incapable d'utiliser plus de neurones qu'un St.Nazaire fraichement coupé!

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Sécuritée...

Son de porte accompagné de pas nombreux et lourds. Le patient est forcé sur sa chaise et calmé à l'aide de médicaments administrés par seringue

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Reprenons. Vôtre nom...

Jeremiah Pritchard: Jeremiah Pritchard, aîné de la famille Pritchard et héritier légitime de la compagnie "Prince Clothes and Cosmetics".

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Racontez moi vôtre histoire. Commençant par vôtre naissance.

Jeremiah Pritchard: Moi, Jeremiah Pritchard, suis né en 2003, le 28 du mois de Février sous une étoile maudite. J'étais le fils promis et tant attendu de mon père, un héritier de sa fortune et un pion qu'il pouvait sculpter mais je ne fus pas aussi parfait qu'il l'aurait souhaité. Je suis né avec cette maladie, cette pathologie, cette hideuse malformation. Je suis tel un être de la nuit, vulnérable aux premiers éclats de l'astre solaire. Un destin ignoble qui me pousse à croire plus que je sois né pour maudire mon paternel plus que pour être une créature graciée par une quelquonque divinitée ou entitée supérieure si il daignerait simplement de poser son regard dans la direction de notre infâme sociétée misérable et indigne de l'indigne.
Quand je suis sorti du ventre de ma tendre mère, il m'aggripa par les jambes, horrifié, sachant d'avance par les paroles du médecin que j'étais ce que j'étais, un enfant condamné. Il m'a exposé le visage au soleil, me scarifiant pour toute l'éternitée sous les cris horrifiés du personnel médical, tel Hera qui jetta son fils depuis le sommet de l'Olympe, condamnant Héphaïstos à une hidositée que plus prononcée et inviribiable.
Il ne m'a jamais considéré comme son fils, je devais être celui d'un autre, impossible que SON fils soit un être aussi imparfait que moi. Mon opinon est que sa corruption mentale et morale s'est manifestée chez moi sous une forme plus physique qu'intérieure.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Comment-est-ce que vos premières années avant l'institut se sont passées?

Jeremiah Pritchard: J'ai été traité à peine comme un fils, plus comme un parasite dont on voulait se débarasser. Ma mère et mon oncle avaient un semblant d'amour pour moi, détruit par la pitée que j'invoquait par ma simple et apartuneante existance. J'ai été fortement protégé par certains, mais rien ne pouvait contrer la cruautée de la chair de ma chair, mon propre paternel, qui s'ammusait presque à me torturer par ses actions et ses paroles néfastes et pleines de noirceur. Il ne pouvait supporter ma propre existance, une défiance envers la parfaite illusion de perfectitude et perfection qu'il formait autours de lui, compensant une nature interne brisée et infâme. J'étais l'imperfection, la tâche et il ne pouvait pas l'accepter.
Il ne m'a jamais présenté au reste de l'entourage, j'étais sa honte, pas sa fiertée. Cela facilita la tâche quand il souhaitit me faire disparaître.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Parlez-moi de cette... disparition.

Jeremiah Pritchard: Mon paternel, cruel et tyranique envers moi, eut un second enfant, un second fils. Il n'était pas aussi hideux que moi, affecté par une pathologie aussi cruelle, non, il était parfait, impecable. C'était SON fils cette fois, il en était certain et que moi je n'étais qu'une souillure sur son honneur, un faux, une erreur, une créature qui s'était infiltré par quelquonque magie démoniaque dans le ventre de sa femme avec l'intention unique de souiller son existance et sa réputation.

Le patient éclate de rire, il met quelques secondes avant de se calmer

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Qu'est-ce qui vous fait donc rire?

Jeremiah Pritchard: Le fou ne comprit jamais qu'il s'était berné aussi bien que ma mère l'avait coincé dans sa diaborecente toile de mensonges. Les voix me l'ont dit, je suis bien son fils, mais mon frère n'est pas de son sang. Quelle ironie qu'il s'attache à ce qui n'était pas sa chair mais maudit les siens comme de la peste. J'en suis touché de comédie.
Mais continuons donc ce conte de fées à l'allemande, parcemé de mal et de cruautée.
Mon père déduisa donc qu'il n'avait plus besoin de ma personne. J'étais nécessaire qu'en tant qu'héritier, mais à présent il avait le SIEN de "fils" comme il l'avait toujours désiré, un visage honorable et beau comme un fruit pourrissant de l'intérieur, rempli de vers et de parasites. Et donc il chercha à se débarasser de moi.
J'aurais pu finir tué, simplement, confronté à un dernier lever de soleil comme l'être de la nuit que je semble être ou cela imiter. Mais ma mère, toujours là pour prendre pitiée de moi comme l'on prends pitiée d'un curieux animal en danger, vint à ma rescousse, plaidoyer avec mon père pour une fin moins terrible.

Et c'est pour cela que je suis ici, dans cet... institut. Une vulgaire imitation fade d'un établissement médical, rempli de corruption et d'actions innapropriées tout comme un soupçon de folie. Mais qui sont donc les fous? Les patients? Ou est-ce les médecins? Ha! Les voix savent, les voix me disent tout, ils entendent et voient tout ce qu'il se passe et me le rapporte comme les corbeaux d'Odin perchés sur leurs arbres noirsis par la neige.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Seriez-vous tenté donc de prendre des actions peu raisonables contre l'établissement qui vous soigne?

Une pause longue

Jeremiah Pritchard:Non.

Je ne suis pas fou ou stupide, même si j'ai des pathologies pour le moins remarquables et gênants. Mais je n'irais pas mordre la main qui me nourris, encore moins celle qui m'empêche de tomber dans le vide.

Je ne me fais pas d'illusion, docteur, je vais mourir dans quelques années, lors de ma majoritée et quand je devrais enfin quitter cet endroit. Ce sera mon dernier lever de soleil avant mon retour aux cendres et à la terre. Mon père m'a bel et bien tué par le soleil comme il l'a désiré, il a juste pris le plaisir cruel de me donner un compte à rebours plus long. Je ne souhaite pas accélerer mon décès final et profiter de ma courte existance.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Mais le départ d'un patient n'est pas obligatoire à la majoritée, au contraire on peut vous garder plus longtemps.

Jeremiah Pritchard:Ha...Je n'y crois pas. Mon père ne me laissera pas survivre aussi longtemps. Mais si cela venait à arriver, je pense que je continuerai à vivre comme si chaque jour était mon dernier, ce sera probablement le cas à un moment ou l'autre. Je dispose d'une petite fortune gratieusement alimentée par mon oncle et ma mère afin de pouvoir vivre plus convenablement, mais cela aussi ne saura durer très longtemps. Ma mort finale est innévitable, je l'ai déjà accepté. Les personnes avec mes pathologies ensembles ne vivent jamais au delà de la trentaine. Comment vivre dans une sociétée de la lumière quand son pire ennemi, l'effroyable obstacle et lance qui nous perce, n'est autre que le soleil en personne?


Par ailleurs, que pense vôtre femme de vos petites aventures?

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒:Pardon?

Jeremiah Pritchard:Votre bague, vous la retirez à chaque retour. Les voix me l'ont dit. Il y a une marque sur votre doigt qui témoigne de l'emplacement d'un anneau bien serré auquel vous n'êtes pas habitué. Probablement est-ce car vous ne portez guère cet accessoire symbolisant votre mariage. Je dois dire que les coins que vous choisisez sont de mauvais goût, les patients incapables de bouger ou parler demeurent des patients conscients... et des enfants. Les voix me disent que c'est une secrétaire, c'est bien ça? Elle ne vous aime pas particulièrement, ne vous trouve pas non plus très satisfaisant. Elle fait juste avec ce qu'il y a sur place.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒:Ahem... Nous avons... fini ici. On va vous raccompagner à vôtre chambre.

Jeremiah Pritchard:Et votre fille?

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒:Hein?

Jeremiah Pritchard:Elle a fait un joli petit dessin, vous l'avez dans vôtre poche de droite. Les voix me disent que c'est très joli, avec un beau petit soleil jaune et une maison rouge.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒:Taisez-vous!

Jeremiah Pritchard:Je me demande bien ce qu'elle penserait de son père si enclin à l'adultère. L'amour de votre vie n'était qu'une fleur fanée après tout? Je souhaiterai bien voir son visage horrifiée quand elle découvrira quel individu hideux dans l'âme et vil masquiareur est la personne dont elle souhaite ainsi tenir la main. Un regard certainement de trahison, de dégout... Elle ne vous reparlera plus jamais, vous réléguant aux pages de ceux qu'elle considère plus comme des pers

Des sons de metal puis de poings.
Une porte s'ouvre.
Des pas et des bruits de combat.

Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒: Saloperie de Malkav! Je vais te bu

Fin de l'extrait



Suite à l'incident dans Y-DES-5-JP20202001 le patient fut confiné à sa cellule avec interdiction formelle d'entrer en contact avec le Docteur ▒▒▒▒▒▒▒▒.

Le Patient a vécu la vaste majoritée de son existence au sein de l'institut, disposant d'un rythme de vie différent des autres patients en vertue de sa condition médicale l'empéchant de disposer de l'abilitée d'être au soleil. Les fenêtres doivent être fermées et les volets aussi lors de son passage afin d'éviter toute brûlure. En effet même la lumière reflettée par la Lune peut lui causer des tords.
Le Patient dispose d'une cellule aménagée avec un lit confortable, une bibliothèque doté d'une abondance de livres de littérature, techniques et artistiques, un magnifique gramophone cuivré. Le Patient a une préférence particulière pour demeurer dans sa cellule à lire sur une chaise en velours tout en écoutant du Bach, Beethoven, Verdi, Dvorak ou Tchekovsky. Il démontre un intéret à absorber toute forme de connaissance, ainsi acquérisant la maitrise de plusieurs langues pour lire des documents sous leur forme originelle. Le Patient a aquéri la capacitée à lire courament le Suédois autours de l'âge de 11 ans et sa dernière langue en date: le Russe, fut acquis à 16 ans. La maitrise vocale de ces langues est incertaine, le patient disposant que de très rares occasions de converser en ces langues, parfois même n'ayant jamais pu parler en ces langues du tout. Son accent anglais reste très marqué et plusieurs prononciations sont innexactes. En revanche sa maitrise à l'écrit est remarquable.

Le Patient a suivi des cours particuliers avec tuteur privé en raison de son incapacitée à suivre les classes communes.

Au cours des années, le Patient n'a que très rarement communiqué avec d'autres patients de l'institut, ses intéractions étant principalement avec le personnel et les médecins assignés à sa charge. Le Patient est passé entre les mains de 4 différents médecins au cours de la présence dans l'établissement. Il a démontré une coopération très présente particulièrement avec le Docteur ▓▓▓▓▓▓▓ qui lui a assigné un traitement à la Ritaline pour contrer ce qui fut supposé être une nacrolépsie au cours des 14 ans du patient. Cette hypothèse s'est rélévée fausse mais le traitement continua après la première crise de schizophrénie au vu de la reduction des symptomes négatifs. Après le départ du Docteur  ▓▓▓▓▓▓▓ le traitement fut stoppé, mais le patient continue à essayer d'obtenir la Ritaline par tous les moyens pour satisfaire son addiction et pour contrer les symptomes négatifs auquels il n'est pas habitué. Le traitement fut remis en place mais réadapté pour retirer les symptomes négatifs tout en minimisant les doses du médicament.


Fin du dossier Y-JP-036


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Le Quatre est décidément un nombre maudit par les dieux.
Des cris, des hurlements, un incendie, des flammes, des horribles flammes, brûlant avec l'éclat de morceaux d'or, brûlant avec les ténèbres de la mort à leurs côtés. J'en suis terrifié, ramenagné, outrelançoulouté, marignefacient. Quelle diablerie.

J'ai dû fuir, mais je ne le faisait pas sans ce qu'il me fallait, sans mes livres, mon gramophone, mes ouvrages! Non, mais je dois vivre! Mais je peux pas vivre dans art, sans connaissances, sans.... Non...
Je dois me décider!
Je rentre dans ma cellule, je fouille, je cherche, il me faut mes livres, autant que possible... Là! Les traités d'astrophys... non...

Fuis











Je saisis un ouvrage en particulier, un livre à la couverture d'un rouge écarlate, celui que les voix m'indiquent de par leurs paroles cryptiques et étranges. "Dracula" de Bram Stocker, une édition très vieille, encore dotée de l'odeur imaculablesque d'un vieux papier embrodé dans sa matière incurabilisimite. Magnaminillifiquoloquesque.
Mais...
Mais je ne pouvais pas sacrifier le reste.

Il me fallait les sauver.

J'ai pris ce que je pouvais, faisant quelques allés-retours comme les voix me l'ont dit. J'ai creusé dans la terre devant le batiment. La chaleur rendra la terre sèche, protégeant de l'humiditée, mais la terre protégera des flammes. Quand la nuit reviendra, je pourrais retrouver mon butin. Afin de marquer au mieux, je place aussi mon gramophone à moitiée enterré, la partie cuivrée partiellement exposé, ne craignant guère les chaleurs de l'enfer terrestre.
Je pleurs mes pertes, les pages qui ont été consumé par l'infernal inferno infernissant infornin. Mais j'ai pu préserver des ouvrages d'utilitée, l'unique oeuvre d'art étant avec moi, entre mes mains, le Dracula de Bram Stocker, préservé dans sa couverture écarlate comme le sang qui coulait sur la terre cette douce nuit ténébreuse de tempêtes et d'éclairs, la colère de Zeus et Poséïdon qui se disputaient une suprématie sur cette ile insignifiante où vivent nous les atlantes de ces nuits obscures.

Je ne savais où j'étais.


Le chaos régnait sur le monde et mon esprit.

Autours de moi était cette "flore" dont je n'avais pu que voir des images dans mes livres ou sur un écran. Ce monde caché derrière le rideau de la journée. Ces silhouettes se mouvaient dans la nuit tel des fantômes. Mais j'avais mes daemons avec moi, leurs voix en discorde s'accordant pour ma survie, me dirigeant vers là où je pourrais me réfugier avant que l'astre doré ne me consomme et me fasse revenir à mon état de cendres sur ces terres étrangères.

Je suis terrifié.

J'ai froid.

Où est donc le conditioneur d'air qui me gardait à température confortable? Où sont les toits qui me protégeaient de cette eau qui descend des cieux? Où sont les murs, les lampes, la protection du foyer? Oh Hestia! Pourquoi ta maison est-elle en flammes?

Je marche dans la nuit, les voix me mettant en garde contre les ténèbres où peu est visible. Je tatte mes pas, préparant chaque avancée dans la couverture noire qui s'est posé sur mon visage de son air entrelaperant et obturantane.


Et puis soudain, le vent fut coupé par un silence choquant par sa force, me frappant les oreilles et me mettant en déséquilibre. L'obscuritée....
L'humiditée...

Est-ce là... une grotte?

Je m'enfonce dans le couloir de pierre pour me placer au fond, près de la terre. Il fait plus chaud proche de la terre. Ici, le soleil de m'affectera pas.

Je tremble, faible, terrifié, affligé par les évenements soudains qui nous entourent.

Oui, nous avons peur.
Nous tous.
Mais nous avons rien à craindre.
Nous sommes ensembles.


Nous sommes ensembles.