contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Ruhiel WofriteNewbie
Mer 7 Avr - 23:44
HURLER A LA VIE !!
With Vincent Hoai-Minh TRAN & Amalia REANO,
Institut Graham, La nuit du 7 avril 2021
Je lève les yeux vers le ciel. Tout là-haut, au-dessus de nos têtes, des milliers d’étoiles crânent par leur lumière dans ce fond quasiment noir. Et ils nous regardent, nous jugent, se moquent de nous, humains bloqués sur une île sans électricité, sans contact avec l’extérieur, en train de galérer pour vivre depuis l’été 2020.
Des humains livrés à eux-mêmes. Des humains divisés en faction.
Combien de temps ai-je pris pour comprendre qu’il y a des gens qui ont besoin de mon soutien ? Pire encore. Combien de temps ai-je pris pour me décider à enfin quitter la côte Est pour rejoindre l’Institut Graham ? Même si c’est sous dictature. Qu’est-ce qui m’en a empêché ? J’aurais dû venir plus tôt. Mais ce qui est fait est fait.

Je marche à pas de loup pour sortir en douce et aller vers l’Ouest. J’espère ne pas me perdre dans ce décor nocturne. Simplement vêtu d’un t-shirt et d’un jean, je frissonne à la fraîcheur de la nuit. J’ai du mal à me nourrir, préoccupé par la santé des autres. Mes bras semblent plus fins, et mes joues un peu creuses, ma mine un peu grise, les cernes marquées par le manque de sommeil. Quelques mèches me tombent sur les yeux, le reste est attaché en une grossière queue de cheval avec un élastique trouvé dans les affaires de quelqu’un. Je n’ai pas regardé l’état de mes cheveux depuis un moment. Et puis, je ne veux pas. Je sais que j’ai des bonnes racines blanches très visibles sur la moitié gauche de ma face… Je n'ai actuellement rien d’autres à part mon téléphone. Je sais qu’il est complètement hors-service. Mais j’ai l’espoir que je pourrais le recharger. Et donner de mes nouvelles à ma mère quand on retrouvera enfin du réseau sur cette île. Un jour.

Je m’arrête, regardant le bâtiment au loin, comme un touriste (ou un crétin, au choix), au milieu du territoire de l’Institut Graham. Je peux très bien m’amuser à hurler « Baby Shark » ou « enième kilomètres à pied » pour attirer l’attention. Non, je ne peux pas chanter. Dans tous les cas, je suis éreinté. Et je ne suis pas d’humeur joueuse. Je suis actuellement tendu. Et déterminé. J’attends qu’un milicien me grille sur leur territoire pour leur demander de me mener vers leur chef ou la personne qui gère l’Institut actuellement.

Je suis prêt à tout. Je suis prêt à être suivi de près par un garde pour vérifier que je ne suis pas un ennemi, même si ça implique d’être suivi dans les toilettes. Je suis prêt à aller chercher toutes les planches de bois de l’île entière pour faire une barque. Pas sûr que je dévoile ce qu’il se passe chez les Electrons Libres par contre.
Tout ce que je veux, c’est retrouver les patients et leur dire que tout va bien, et motiver les plus forts à reconstruire l’île.

Dans cette inquiétante pénombre, je ne bouge pas. Je lâche un ricanement. Est-ce que je pourrais passer accidentellement pour un fantôme, un esprit ? Puisque je ne ressemble à rien actuellement, en plus d’être immobile. Seul les mouvements réguliers et répétitifs de mon buste prouvent que je suis vivant.
J’ai le cerveau en ébullition. Je m’efforce de me dire que tout allait bien se passer, que je pouvais y arriver, je pouvais être convaincant même si j’ai possiblement des arguments en carton.
(c)SuperRuhiel !


Dernière édition par Ruhiel Wofrite le Sam 3 Juil - 9:54, édité 6 fois
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Image : Chaque humain est un livre.Fiche personnage : Ma fiche pour me connaître :DEspace personnel : Mon désordre intergalactique vaguement rangéGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 29/06/2020Age : 30
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 8 Avr - 9:27
Hurler à la vie✎ ft. la Frite

Vincent faisait sa ronde aux côtés de Bobby, une clope à la main (on ne change pas une équipe qui gagne) et l’autre dans sa poche, s’ennuyant comme un rat mort. Il s’était fait engueulé par les autres miliciens parce qu’il ne portait pas son uniforme et que « si un électron libre le croisait, même son chien ne pourrait pas le protéger contre un flingue ». Bon, Vincent n’avait jamais vu un électron libre avec un flingue, et s’il en croisait un, il n’avait pas du tout l’intention de jouer les héros et il se contenterait d’un « Graham ? Ouais, il habite par là. Tu veux m’acheter une clope ? » mais ce n’était pas le sujet. Vu que Graham l’avait à l’œil en ce moment, depuis l’incident avec Nev (qui semblait lui en vouloir d’ailleurs, merde), Vincent préférait faire profil bas pour ne pas risquer son petit commerce, florissant d’ailleurs depuis son association avec Nija ! Du coup, à regret, il avait remis l’espèce de gilet blanc de protection, aux allures de gilet pare-balle de qualité Wish. Puis par-dessus il avait vêtu sa veste en cuir parce que ‘faut pas déconner non plus.

S’ennuyant toujours comme un rat mort, il chantonnait un petit air, et parlait de temps en temps à Bobby. Le gros chien noir se distinguait à peine dans l’obscurité, mais son air blasé se devinait sans mal. Soudain, il dressa les oreilles et observa dans une direction en s’immobilisant. Vincent arqua un sourcil et écouta. Il avait une mauvaise ouïe, mais si Bobby avait entendu un truc, c’était que truc il y avait. Alors il lui emboita le pas.

En se rapprochant, il entendit bel et bien quelqu’un. Et puis il le distingua aussi. Vincent plissa les yeux pour mieux le voir. Des cheveux rouges ? Nev ? Nan, il était trop petit et pas assez sexy. Mais il lui semblait familier pourtant…

…La Frite ?

C’était la Frite ?

Vincent ne se souvenait plus bien de son prénom, déjà parce qu’il était défoncé et bourré quand il s’était défoncé et bourré la gueule avec ce type-là, mais aussi parce qu’il avait mieux retenu son surnom : la Frite. Trop drôle comme surnom, putain ! Vincent se souvenait s’être bien amusé avec ce gars.

Un grand sourire étira son visage et il lui fit un signe de la main.

-EH ! cria-t-il en sa direction en se rapprochant, se foutant bien d’une quelconque discrétion. Eh, la Frite, c’est toi ?? Mais oui c’est bien toi !! T’as une sale tête ! Qu’est-ce que tu fous là ?

Nonchalamment, prenant une taffe tout en marchant, un sourire malicieux et charmeur aux lèvres, il vint se placer à distance suffisante pour mieux voir son visage. Ouep, c’était bien lui. Et vu que Bobby semblait calme, il avait l’air de l’avoir reconnu aussi !

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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Ruhiel WofriteNewbie
Ven 9 Avr - 17:53
J’essaye de me faire la liste de tous les patients que je voyais. Je me demande s’ils m’ont oublié, s’ils font les petites activités que je leur ai montré l’année dernière pour occuper leur journée, les autres petits jeux ludiques, les chants, les dessins… Même s’ils ne se souviennent pas de moi, je ne veux pas qu’ils soient effrayés même si j’ai physiquement changé…

J’ai la tête bien trop occupée pour entendre le bruit d’herbes foulées s’approcher de moi. Je sursaute en entendant une voix, me sortant brutalement de mes pensées. Je regarde sur un côté avant de tourner de l’autre pour apercevoir un milicien, habillé d’une veste en cuir. Et pas n’importe qui.

- Ah, c’est toi…, je murmure avec un soupir de soulagement.

Sérieusement, combien de personnes avait une touffe rose aux racines foncés et un sourire espiègle sur les lèvres et dans les yeux sur cette île ? Et qui m’appelait « La frite française » accessoirement tout en balançant ses pensées sans filtre ? Je n’en connais qu’un seul. Après avoir passé tant de soirées marquantes, difficiles d’oublier de mec. Ce type qui attaque avec ses contre-propositions alors que je tente de prendre soin de lui et Béryl…
Mes épaules se détendent. Malgré la fatigue, j’arrive à lui sourire, et un qui vient vraiment du cœur. Je ne rétorque pas alors qu’il précise que j’ai une sale tête. Je sais très bien que je ne suis pas aussi frais qu’à mon arrivée l’année dernière.
Quelque chose me dit que je ne suis pas tombé entre de mauvaises mains. Oui, tout irait bien. Ma détermination est de plus en plus forte. J’ai l’espérance d’être sûrement accepté dans cette faction. Je sais que le vietnamien va m’écouter un peu avant de possiblement me demander de sortir du territoire.
Je lui réponds d’une voix calme, une main amicale posée sur son épaule droite :

- Salut Hoai, salut Bobby, je salue le chien en le regardant. Vous avez l’air bien en forme, tous les deux. C’est une bonne chose.

Qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver des visages que je connais mieux ! Comme si je viens de retrouver un livre de souvenir, quelques souvenirs hilarants et agréables me reviennent en mémoire. Ajoutant comme un baume à mon esprit.
Je reprends vite mon sérieux.

- J’ai… Je suis parti de la côte des Electrons, là… pour venir ici à l’Institut Graham…

Je ne précisais pas que je m’étais enfui comme un voleur. De toute manière, je n’ai plus rien à faire là-bas, ça ne me tuera pas de changer de faction pour chercher d’autres gens à aider. Il faut juste que je sois convaincant (pour éviter que je sois torturé de quelconque manière si mes réponses ne sont pas assez convaincantes…).
Je le regarde bien dans les yeux. Lui faire comprendre que je ne suis pas en train de lui raconter des salades :

- J’ai mis du temps. On m’a dit qu’il y a des patients vivants encore ici. Et je me suis dit que je serais plus utile ici que chez les Electrons. Je me dis que je suis plus utile pour les gens qui ne vont pas bien psychologiquement. Je pense que tu comprends.

Je laisse un petit silence, avant de sourire doucement, incertain :

- Tu penses que tu peux m’aider ? S’il te plaît ?

Je connais bien Hoai. Mais je me dis qu’il peut bien me refuser pour éviter d’avoir des problèmes de son côté avec les chefs qui sont à la tête de l’Institut Graham. Ce qui est entièrement compréhensible. De plus, je sais que je ne serai pas trop paumé avec lui. Je peux lui poser toutes les questions possibles pour comprendre les règles imposées depuis la création des factions.
(c)SuperRuhiel !
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Image : Chaque humain est un livre.Fiche personnage : Ma fiche pour me connaître :DEspace personnel : Mon désordre intergalactique vaguement rangéGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 29/06/2020Age : 30
Vincent Hoai-Minh TranMilicien (Institut Graham)
Jeu 1 Juil - 11:13
Hurler à la vie✎ ft. la Frite

La Frite était bel et bien là, les traits fatigués et un peu amaigris, mais bien là. Il posa une main sur l’épaule de Vincent, qui lui souriait toujours.

-Salut Hoai, salut Bobby. Vous avez l’air bien en forme, tous les deux. C’est une bonne chose.

Vincent gloussa.

-Toi t’as pas l’air du tout en forme, beau-gosse ! lui fit-il remarquer, espiègle.

-J’ai… Je suis parti de la côte des Electrons, là… pour venir ici à l’Institut Graham…

Vincent ne répondit pas, nonchalant. Cela ne l’étonnait pas, les électrons libres c’était sympa mais rien ne vaut le confort d’une petite dictature…Quand on sait manier ses règles à ses propres fins. Il faut savoir choisir le camp des gagnants, jusqu’à ce que la roue tourne !

Alors il n’était pas vraiment surpris. Pourtant, la Frite insista :

-J’ai mis du temps. On m’a dit qu’il y a des patients vivants encore ici. Et je me suis dit que je serais plus utile ici que chez les Electrons. Je me dis que je suis plus utile pour les gens qui ne vont pas bien psychologiquement. Je pense que tu comprends.

Les yeux sombres du Français se plantèrent dans ceux de Vincent. Il avait l’air sérieux, le bougre !

-Tu penses que tu peux m’aider ? S’il te plaît ?

Vincent eut un nouveau petit rire amusé, haussant les épaules.

-T’as pas à te justifier à moi, ma p’tite Frite. Je me fous bien de tes raisons, je suis bien content que tu nous rejoignes, plus on est de fous, plus on rit ! Par contre…

Il se mordit la lèvre.

-…Il  va falloir que t’aille expliquer tout ça à Reano. Et c’est elle qui décidera si ça vaut le coup de t’emmener à Graham. C’est un peu le général ici. J’vais t’amener à elle, suis-moi.

Il lui donna une tape dans le dos pour l’encourager à le suivre. Vincent prit alors le chemin de l’Institut, aidé dans son escorte par ce bon vieux Bobby. Enthousiaste bien que la situation ne s’y prête pas, il continua de papoter.

-Te fais pas trop de bile, la Frite. Reano fait peur, mais elle m’aime bien. Je suis certain que si tu t’es docile et respectueux, elle te laissera rentrer sans problème. Elle aime qu’on se soumette à elle, ça, tu peux me croire.

Il lui fit un clin d’œil complice.

-Je suis content de te voir en tout cas ! Les fêtes sont moins drôles sans frites.

Et pour conclure son enthousiasme, il déposa une bise claquante sur la joue du rouquin, tout en marchant.

Vincent Hoai-Minh Tran
Image : Bobby, le chien plus intelligent que son maîtreFiche personnage : Ma vie est une fêteEspace personnel : Mon carnet de ventesGroupe : Institut GrahamAge : 28

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Ruhiel WofriteNewbie
Sam 3 Juil - 9:46
Je suis tenté à chaque réponse de lui en renvoyer une qui est loin d’être innocente. Mais je me retiens. Et puis mon cerveau n’est pas totalement là pour construire correctement des blagues salaces puisqu’il travaille à maintenir ma motivation. Je ne sais pas quelle étoile remercier. Je suis arrivé au bon moment au bon endroit pour croiser la route de Vincent. Je n’aurais heureusement pas besoin de me justifier auprès de lui. Mais sait-on jamais, tout le monde change, dans le bon comme dans le mauvais sens. Hoai paraît en faire exception (souvent d’ailleurs). Toujours fidèle à lui-même, le jeune homme semble encore voir la vie comme un jeu avec plusieurs joueurs, avec quelques petits obstacles, mais rien de grave qui puisse détruire sa bonne humeur, cette joie qui est d’ailleurs sa marque de fabrique.
Je hoche la tête avec détermination alors que le milicien décide de m’emmener vers Reano pour lui expliquer ma présence et demander la permission de rester dans cette division. Malgré la fatigue bien présente, sa main dans mon dos me donne une sorte d’énergie pour mettre un pied devant l’autre avec assurance.
Hoai me met un peu plus à l’aise en rajoutant que la femme peut être effrayante, mais le respect et la docilité sont suffisants pour attirer la bonne faveur. J’apprends qu’elle apprécie être la dominante. Je prends sérieusement note dans ma tête de tous ces détails importants pour gagner le plus de points possibles. Hoai m’arrache un rire franc alors qu’il précise que les fêtes sont moins drôles sans frite, après avoir exprimé son contentement à ma présence. Je ne m’attends pas à cette bise sur ma joue. Mon visage rosit doucement. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu ce genre de contact spécial avec les personnes que je considérais proche de mon cercle d’amitié.

- C’est vrai que j’aurai pu venir plus souvent. Mais maintenant que je suis là, on pourra organiser plus de fêtes pour rattraper toutes ces soirées qu’on a pas faites, ça te dit ?, je lui demande, une tape amicale dans son dos.

Je ne sais pas vraiment ce qu’il m’a retenu sur cette autre côte. Les limites des territoires ne sont pas totalement déterminées. En attendant le bon moment au bon endroit, comme ce soir, je pouvais toujours avoir la chance d’attraper Hoai, ou un autre ami, pour discuter dans la zone neutre, autour du lac. Le con dans ce désordre, c’est bien moi. Je suis celui qui a posé des barrières à lui-même. Comme je le dis souvent : Ce qui est fait est fait. Maintenant, il faut que je réfléchisse à ce que je pouvais faire pour l’avenir, le mien comme pour ceux des autres.

Je répète encore et encore mes arguments dans mon esprit. Je sais que l’erreur est humaine. Mais je vais tout de même essayer de minimiser les dégâts au maximum. Même si je n’ai pas l’air du tout en forme, si j’ai toujours en peu le visuel « beau-gosse » comme cité par le milicien aux cheveux roses, ça passera peut-être un peu – même si, j’admets, je ne suis pas aussi propre qu’avec des vêtements bien repassés exprès pour un entretien d’embauche. Si je garde ma détermination, mon sourire, et le respect, je devrais réussir à obtenir une autorisation.

Cependant.
Plus on avance vers la chambre de Reano, plus ma motivation commence à faire de solides pas en arrière.
C’est seulement maintenant que mon cerveau fonctionne. Et que je me rends compte de la connerie que je vais possiblement faire, prenant Hoai dans mon sac alors qu’il n’a rien demandé.
Bien. Mes amis, analysons la situation de merde que je viens de créer :
Pas besoin de montre pour savoir qu’on est en pleine nuit. Il faut être sacrément lobotomisé pour ne pas savoir que tout le monde dort à cette heure. Actuellement, on va aller réveiller une personne pour lui demander une permission administrative. Ayant déjà un peu travaillé avec cette personne par le passé, je sais qu’elle est très sérieuse et carrée dans son travail. Mais également assez effrayante si on à le malheur de la contrarier. J’ai toujours eu l’impression de marcher sur des œufs quand j’allais la voir pour lui transmettre des informations importantes. Je réussissais tout de même à rester en bon terme avec la jeune femme. Mais ça, c’était avant !!
Et là, même si je me suis forcé à penser positif, je sens que je ne vais par tarder à marcher sur une mine qui va déclarer la deuxième révolution de l’île. Ou pire, la troisième guerre mondiale.

Je tente faiblement de ralentir mon ami en posant une main sur son épaule la plus proche et lui demande d’une voix très mal assurée :

- Attends Ho’, c’est mieux d’attendre le matin, non ? Je pense qu’elle doit dormir là !, je chuchote, le ton démontrant une panique croissante.

Qui est-ce qui ne serait pas de mauvaise humeur en voyant deux gonzes se pointer à sa porte en pleine nuit pour parler de choses sérieuses ? Qui pouvait largement attendre le lendemain matin d’ailleurs.
Ma face devient progressivement blanche comme un cachet d’aspirine. Je ne ressemble déjà à rien, alors là…

Je m’apprête à arrêter Hoai. Trop tard. Ce dernier me devance.

« Ok d’accord. Je déclare que je suis officiellement dans la merde. »
(c)SuperRuhiel !
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