contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Ruhiel WofriteNewbie
Sam 24 Avr - 11:59
Apres le verbe « Aimer »,
« Aider » est le plus beau verbe du monde
Avec Directeur GRAHAM, Institut Graham,
Le matin du 8 avril 2021
« Après le verbe "aimer", "aider" est le plus beau verbe du monde. »
Bertha Von Suttner (1843-1914), Pacifiste autrichienne radicale.

J’ai réussi à passer le premier niveau de difficulté cette nuit. Et je ne sais pas si je peux rajouter in extremis puisque Vincent et moi avons réveillé Miss REANO à une heure où tout le monde dort à poings fermés pour lui parler quand même…
Plus tôt dans la matinée, je croise le directeur et il me convoque dans son bureau, sans doute pour officialiser mon poste dans son groupe. Je m’y attendais déjà, mais pas aussi tôt.

C’est alors très tendu comme la corde d’un arc prêt à tirer que je me rends au bureau du Directeur.

« Tout ira bien poto, tu as de bons arguments pour t’intégrer ici. Tu peux le faire. » je me répète pour me motiver.

J’ai eu la chance d’avoir le droit à une bonne douche après une petite nuit reposante, et des vêtements propres avant de m’entretenir avec Monsieur Graham. Je ne porte pas les meilleurs vêtements du monde, mais je suis bien plus présentable qu’hier soir quand je suis sorti du terrain des Electrons Libres. Et il est important d’avoir une bonne image en plus de bien parler. Surtout aujourd’hui.

Devant le bureau du fameux Directeur de l’Institut Graham.
Je toque à la porte, attendant une autorisation pour rentrer à l’intérieur. Je récite tous ce que je peux dire d’intelligents et crédibles. Exactement comme je peux le faire pour un entretien d’embauche. Mais là, je ne me permets pas une grosse marge d’erreurs. Je dois réussir. Je peur réussir. Je sais que je ne suis pas un ennemi, et je peux le prouver puisque j’en ai la profonde volonté !

C’est donc le menton bien droit et le buste redressé que j’entre après avoir eu la permission de rentrer dans la pièce. Le visage sérieux, mais pas trop pour ne pas paraître fermé, je commence :

- Bonjour Monsieur GRAHAM, je vous remercie de me recevoir dans votre bureau ainsi que de m’accorder votre temps, dis-je d’une traite mais d’une voix claire et bien articulée.

Je soutiens bien son regard comme je peux, espérant lui faire implicitement comprendre que je ne cherche pas à lui mentir et je n’ai aucune mauvaise attention pouvant le nuire. (Je dis "soutenir son regard" très confiant, mais je sais clairement que je vais très vite détourner les yeux face à cette sorte d’oppression que je peux sentir dans ses iris).

Je sais qu’il n’aime pas perdre inutilement son temps. Je collerai presque « Le temps, c’est de l’argent » sur ce personnage. Je ne vois donc pas la nécessité de lui demander s’il se portait bien comme je pouvais le demander à n’importe qui. Et puis, avec la situation qui va bientôt durer un an, je veux bien comprendre qu’il a bien d’autres à faire plus importantes qu’écouter un nouvel employé.
Je récite donc pour ne pas perdre de temps :

- Je suis arrivé fin mai 2020, je continue avec le même rythme. Après longue réflexion, j’ai décidé de revenir à l’Institut pour espérer aider les enfants. Je suis entièrement disponible pour pouvoir répondre à vos questions, Monsieur.

Je pense que mon cerveau est en ébullition. Je tente surtout de ne pas imaginer des scenarii catastrophiques pour me démoraliser.
(c)SuperRuhiel!


Dernière édition par Ruhiel Wofrite le Sam 3 Juil - 10:02, édité 2 fois
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Image : Chaque humain est un livre.Fiche personnage : Ma fiche pour me connaître :DEspace personnel : Mon désordre intergalactique vaguement rangéGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 29/06/2020Age : 30
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Jeu 29 Avr - 17:51
Katerina


Quelques coups fermes à la porte. Victor releva la tête de ses notes, surpris, et jeta un regard à sa montre. Il n'avait pas vu l'heure passer, s'étant abandonné corps et âmes à son prototype dont le schéma était si couvert de notes qu'il avait dû le remettre au propre, par pur perfectionnisme. Cela ne lui ressemblait pas, cependant, de perdre la notion du temps. Victor était ponctuel et organisé, il ne tolérait ni retard ni imprévisibilités. Néanmoins, ces derniers temps, le Docteur Graham se surprenait à tenir son habituel rythme soutenu avec plus de difficultés qu'à l'ordinaire. Véritable bourreau de travail, il n'avait pourtant jamais flanché par le passé, et la lassitude lui avait longtemps été inconnue. Un imbécile y verrait sans doute là le passage de l'âge, mais c'était sans connaître la fougue et l'énergie du marquis, qui brûlait d'une flamme plus ardente que celle des petites gens. Non, ce n'était pas là le temps qui faisait son oeuvre, c'était bien plus insidieux.

Et Victor était bien trop fier et arrogant pour remettre en cause une quelconque vulnérabilité dont il suspectait secrètement d'en être la source.

Il se releva et remit machinalement en place ses boutons de manchette. Redressant les plis de son gilet de costume, il s'avança vers la porte qu'il ouvrit en grand. Son rendez-vous de dix heure était arrivé : un jeune homme aux cheveux rouges - une teinture, sans doute, l'arme du mauvais goût - et à l'évidente dermatose, tout nouvellement recruté par Amalia. Son visage était faiblement familier au marquis, mais il allait sans dire qu'il ne retenait pas les noms ou les faciès de ceux qui ne l'intéressaient pas, en particuliers quand leurs yeux étaient aussi inintéressants : un brun sombre et honnête, aux nuances de pins et d'argile ombrée, aussi banal qu'il semblait expressif. C'était un ancien éducateur, ayant choisi la voie des réfractaires avant de retrouver sa place à l'Institut Graham. Enfin, "retrouver", c'était à vérifier.

-Bonjour Monsieur Graham, le salua Wofrite. Je vous remercie de me recevoir dans votre bureau ansi que de m'accorder votre temps.

Victor le toisa de son regard sévère et brûlant, le dominant de sa taille en toute impunité. Sur ses traits secs, seul son masque d'aristocratie était visible, derrière une barbe courte et une dureté d'expression. La lassitude, pourtant, entreprenait déjà de creuser ses paupières de ses traces sombres et indélébiles, mais c'était encore trop ténu pour être perceptible.

-Docteur Graham, le rectifia le marquis d'un ton péremptoire. Entrez je vous prie.

Il s'écarta pour le laisser pénétrer son bureau, puis ferma la porte derrière lui. Malgré l'agaçante erreur de titre, ce jeune homme semblait connaitre les bases de la courtoisie, à défaut de connaitre celles de l'étiquette, car seul un vaurien se pourvoirait ainsi d'une si criarde couleur de cheveux. Victor espéra qu'il ne se soit pas inspiré de cet Inutile de Nevrabriel. Ce garçon avait déjà une irritante influence sur Katerina, inutile qu'il ne la propage ailleurs.

Cette pensée ne contribua pas à améliorer son humeur.

Wofrite continua, sans prendre le temps de s'asseoir :

-Je suis arrivé fin mai 2020. Après longue réflexion, j'ai décidé de revenir à l'Institut pour espérer aider les enfants. Je suis entièrement disponible pour pouvoir répondre à vos questions, Monsieur.

-Docteur, le corrigea à nouveau Victor avec plus d'irritation. Tâchez de vous en souvenir, j'ai horreur de me répéter. Et asseyez-vous donc : je n'ai pas pour habitude de tenir mes entretiens debout.

Il lui désigna une chaise en face de son large bureau de bois lustré, puis s'assit à la place de maitre. Il observa quelques instants l'intéressé, qui semblait avoir appris son texte à la lettre. Tant mieux : Victor aimait économiser son précieux temps autant qu'il appréciait que l'on fasse preuve de sérieux et de rigueur, quoique cette dernière prenne des allures trop scolaires dans le cas du jeune homme.

-J'ai lu votre dossier, Monsieur Wofrite, je ne suis pas intéressé par votre curriculum vitae, annonça-t-il alors. Ce qui m'intéresse, c'est de jauger de votre utilité, de votre loyauté, ainsi que de vos compétences. Si c'est les enfants que vous souhaitez aider, je n'y vois pas d'objections, à condition que vous en ayez les capacités et que vous vous pliez aux règles. Voilà tout l'intérêt de cette conversation.

Il se redressa et croisa les jambes.

-Venez-en aux faits. Dites-moi pourquoi ne pas nous avoir rejoint plus tôt, si le bien-être des enfants vous préoccupe à ce point ? Vous aviez été engagé pas l'Institut. J'en suis désormais le Directeur. En ce qui me concerne, si vous n'avez pas rejoint nos rangs en quittant le bunker, c'est que vous avez démissionné. Ou, en des termes plus militaires, déserté.

Victor se repencha vers l'avant, son ombre s'abattant sur la pièce comme celle d'un immense rapace.

-Et en vue de mon passé de soldat, vous comprenez bien, très cher, que je ne puis le tolérer.

Victor Graham
Image : Apres le verbe « Aimer », « Aider » est le plus beau verbe du monde [Avec Monsieur GRAHAM] 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54

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Ruhiel WofriteNewbie
Ven 7 Mai - 22:50
A peine rentré dans le bureau, je commence par froisser accidentellement l’humeur du directeur. Oh Pardon. Du DOCTEUR !... S’il vous plaît.
Excellent pour un début. (Ironie x 1’000)

« Docteuuuuur GRAHAM, Docteur, Docteur GRAHAM, DOCTEUR GRAHAM… » je répète dans ma tête pour bien me le faire intégrer dans le reste de mon discours.

Même en récitant en boucle, je réussis à ne pas prononcer le titre correspondant la seconde fois. Ce qui a évidemment pour effet de bien irriter l’homme… Je réprime une grimace. Je hochais sèchement pour lui dire que j’ai bien compris. Je sens qu’il aime bien son titre qui montre bien qu’il n’est pas n’importe qui…
Je prends place sur la chaise face à lui alors qu’il m’invite à m’asseoir, les mains bien à plates sur mes genoux, le dos bien droit. J’espère que je ferai plus attention à ce que j’allais dire. Parce que, des fois, on dit souvent l’expression « Jamais deux sans trois », avec la raillerie qui se dessine sur les lèvres, sadique. Et si je le fais, je sais que je vais très vite perdre des points de réussite.

Le Doc a apparemment lu mon dossier, il rajoute que mon expérience et mon parcours professionnel ne sont pas l’essentiel. Ce qui est très compréhensible si on regarde la situation qu’on traverse actuellement. Je n’ai alors pas besoin de lui rappeler le métier que j’ai exercé l’année dernière avant que la révolution n’éclate. Ça nous épargne bien des minutes, en plus de l’énergie à chacun.

Pour me motiver, je tente de me convaincre que, oui, je suis utile, oui, j’ai des compétences (mais alors, pour la loyauté, désolé mais il faudra repasser plus tard, mon vieux !).
J’écoute bien attentivement ce qu’il me dit, jusqu’à sa dernière phrase, pour être capable de tout dire sans lui faire perdre une précieuse seconde.
J’énumère : en gros, il faut donc que je prouve que je suis utile, capable, loyal, docile. Je dois expliquer mon adhésion tardive à l’Institut Graham. Je dois essayer de bien lui faire comprendre que je n’ai pas du tout déserté. Après qu’il m’ait précisé qu’il était dans l’armée dans sa vie passée, je comprends que je dois vraiment faire très attention aux mots que je vais employer...
Je hoche la tête pour lui montrer que j’ai bien compris sa demande. Je prends une petite seconde pour revoir toutes les phrases toutes faites que j’avais construites avant que je rentre dans le bureau. Il faut que je fasse quelques petites modifications et je suis prêt.
J’inspire un bon coup avant de commencer :

- Je n’ai pas eu le temps de bien connaître tout le monde pour pouvoir suivre un groupe défini, ou une personne en particulier, Docteur. Je suis allé chez les Electrons Libres uniquement par défaut. J’ai eu la confirmation plus tard par un membre de ce groupe que des jeunes patients avaient survécu et vivaient ici, à l’Institut.

Je prends une pause le temps d’une inspiration pour marquer la différence d’informations fournies à l’instant et ce qui va suivre :

- J’ai effectivement la capacité de m’occuper d’enfants et organiser des activités. J’ai quelques connaissances concernant les premiers soins, je peux panser les petites blessures si nécessaire. Je sais construire quelques objets pouvant nous être utiles au quotidien. Je propose de réaliser quelques constructions nécessaires dans la mesure de la capacité physique et mentale des patients. Je présente également toute mon aide disponible pour reconstruire l’île. Je mettrai en œuvre mes compétences pour assurer la sécurité physique et mentale des patients présents ici.

« Alors utilité, compétences, c’est bon. Il manque loyauté je crois, et la discipline qui va avec. »
Je continue mon monologue sans perdre de temps :

- J’ai réfléchis avant de venir me présenter dans ce groupe. Je suis d’accord pour suivre toutes les règles de vie instaurée ici pour préserver le bien de tous. Si nécessaire, je vous tiendrais au courant de mes progrès ou de mes idées s’ils sont pertinents.

En somme, j’ai normalement exprimé tout ce que je peux pour me faire accepter dans le groupe Institut Graham.
J’ai fait l’effort d’avoir le visage le plus neutre possible. J’ai réussi à ne pas frotter ma nuque tout du long. Du moins, c’est seulement ce que je pense. Parce que, ce que je ne sais pas, c’est que j’ai froncé légèrement les sourcils et mes pupilles sont restés fixes durant tout mon discours. Ce sont des petits signes de nervosité qui se manifestent en général quand je me présente à un entretien d’embauche…

« Allez Vieux, sois adorable et épargne-moi l’hécatombe de mes neurones en arrêtant les questions stressantes ! » je pense dans ma tête avant de me calmer.
(c)SuperRuhiel!
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Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Ven 16 Juil - 10:36
Katerina


Wofrite sembla réfléchir, puis se décida :

-Je n’ai pas eu le temps de bien connaître tout le monde pour pouvoir suivre un groupe défini, ou une personne en particulier, Docteur. Je suis allé chez les Electrons Libres uniquement par défaut. J’ai eu la confirmation plus tard par un membre de ce groupe que des jeunes patients avaient survécu et vivaient ici, à l’Institut.

Victor trouvait cette justification ridicule. Sans connaître tout le monde à l’Institut, il devait au moins connaître le grand et brillant Docteur Graham. Et quand bien même son ignorance serait à la hauteur de la couleur de ses cheveux – vive - , il était imbécile de choisir de suivre le groupe de réfractaire plutôt que celui qui avait repris les règles mêmes de l’Institut. Ce n’était pas une nouvelle qui s’était répandue discrètement, pourtant.

Victor n’en déclara pourtant rien. C’était un entretien, alors il laisserait Wofrite s’exprimer encore quelques instants avant d’écraser ses arguments.

-J’ai réfléchis avant de venir me présenter dans ce groupe, continuait l’intéressé. Je suis d’accord pour suivre toutes les règles de vie instaurée ici pour préserver le bien de tous. Si nécessaire, je vous tiendrais au courant de mes progrès ou de mes idées s’ils sont pertinents.

Il y eut un moment de silence pendant lequel Victor attendit que le jeune homme poursuive, avant de se rendre compte qu’il avait fini de parler. C’était donc là toute sa plaidoirie ?

Il n’était guère étonnant dans ce cas qu’il est choisi un métier de pédiatrie plutôt que d’avocat.

-Vos explications vous desservent plus qu’elles ne me convainquent, Monsieur Wofrite, lui annonça-t-il alors. De ce que j’en retiens, vous n’aviez pas ni connaissance de hiérarchie ni bon sens lorsque vous avez choisi de suivre les réfractaires – et je vous prierai d’ailleurs de ne pas les nommer par le nom qu’ils se sont choisis. Ce serait accepter qu’ils forment une véritable faction, quand en réalité ils ne sont guère plus qu’une bande de patients rebelles et égarés -.

Victor croisa les doigts en jaugeant son interlocuteur.

Croyait-il en sa bonne foi ? Non.

Croyait-il en ses compétences ? Non.

Mais avait-il le loisir de se dispenser de lui ? Hélas, non.

Si certains médecins et autres professionnels avaient choisi de rejoindre le marquis de Graham, ils avaient été trahis par un certain nombre d’entre eux ayant choisi la voie des rebelles. Victor était trop bon stratège pour se priver d’un pion comme Wofrite. Aussi finit-il par répondre, après l’avoir longuement toisé de son regard aussi sévère qu’il était ardent :

-En vertu des compétences décrites dans votre dossier, Monsieur Wofrite, je pourrais pourtant faire fi de vos simagrées et tolérer votre adhésion. Evidemment, vous seriez mis à l’essai et placé sous la surveillance de Mademoiselle Reano. A l’issue de cette période de, disons, quelques semaines, vous serez soit accepté dans nos rangs, soit enfermé à l’Asile jusqu’à ce que le contact avec l’extérieur soit rétabli.

Victor le fixa.

-Je me doute que cette dernière solution n’est guère une perspective plaisante, mais vous vous doutez que je ne pourrais pas vous laissez repartir aussi facilement après avoir bénéficié du gîte et du couvert de cet Institut tout en refusant de vous plier à ses règles. En revanche, si vous choisissez de partir maintenant, je ne chercherai pas à vous retenir.

Il arqua un sourcil.

-Quel est votre choix, très cher ?


Victor Graham
Image : Apres le verbe « Aimer », « Aider » est le plus beau verbe du monde [Avec Monsieur GRAHAM] 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54

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Ruhiel WofriteNewbie
Mer 4 Aoû - 22:55
« Oh [Insérez une injure ici], sérieusement Vieux… »

Voilà ma réaction instantanée alors que j’écoute attentivement le vieux dégommer gracieusement mes arguments un à un. Je n’aurais pas rêvé mieux (vous l’aurez compris, c’est macéré dans l’ironie). J’ai en plus cette envie irrépressible de retourner son fauteuil de 180 degrés ou lui raser ses sourcils pour ne plus revoir cette expression hautaine. Je dis même le raser tout simplement (reste à savoir s’il perdra toute crédibilité avec son crâne d’œuf tout lisse ou bien s’il ressemblera bien plus au plus haut chef effrayant de la mafia qu’à un ophtalmologiste d’une clinique renommée).

… Mh ? Qu’est-c’vous dites ?.. Ah, il faut "flatter son égo" ?.. Effectivement, c’est ce qu’on m’a dit. Je vois que j’en ai pris plein la face parce que je n’ai assurément pas pensé à sa pomme et son pouvoir, et je ne l’ai pas brossé dans le sens de ses précieux poils …
Je me retiens tant bien que mal de lui sauter à la gorge pour le corriger alors qu’il interprète chacune de mes phrases à sa manière (tout de travers en somme).

Je suis arrivé sur l’Île Espoir seulement un mois avant que tout n’éclate entre patients et médecins. Je n’ai même pas eu le temps de me faire une idée de ce qui se tramait réellement ! Je ne savais pas à ce moment que Monsi- Pardon. DOCTEUR GRAHAM était, et est toujours bien mieux que les autres dirigeants réunis sur ce morceau de terre paumé au milieu de la mer ! Et mon choix par défaut a été compris comme un signe de résistance ? Excusez-moi ?

« Il fait partie des gens qui veulent seulement entendre que ce qu’ils veulent, en fait… » je m’irrite intérieurement.

Si je laisse ma frustration prendre le dessus, il y a des risques que je devienne aussi infect que le doc pour lui renvoyer des commentaires presque aussi acides que les siens. Je suis gentil et con, oui, mais avec une certaine limite. Il faut que je me force à trouver la même longueur d’ondes pour ne pas perdre de points, à défaut de ne pas en gagner.

La nervosité commençant à ronger, je me penche en avant pour lui dire, encore plus déterminé :

- Je ne changerai pas d’avis, Docteur. J’ai pris la ferme décision de venir ici. Et je suis prêt à être surveiller de près pendant quatre semaines pour que vous m’acceptiez enfin dans vos rangs. Je sais que vous prenez toujours de très bonnes décisions. Je n’en ai aucun doute.

« Flatte bien l’égo du vieux, poto, jette-lui toutes les fleurs du monde… Peut-être un peu subtilement quand même pour ne pas te faire griller trop vite… Mais donne tous mon gars, tu peux le faire ! Pense aux raisons qui te poussent à être ici !! » je tente de continuer à m’encourager mentalement.

- Je vous fait part de ma décision, Docteur GRAHAM. Je souhaite rejoindre votre faction car je sais très bien que votre organisation est bien mieux construite que toutes les autres sur cette île.

Qu’est-ce que je déteste le mot de « faction ». Mais je m’oblige à le dire, pour essayer de convaincre le vieux avec tout le pouvoir donné par mon cerveau actuellement.

- Et je souhaite également votre avis professionnel concernant une idée que j’ai en tête.

Je voulais vraiment garder cette idée pour moi. Mais là, je donne tout ce que je peux pour montrer que je suis utile.

- Je voudrais que toute l’île ne fasse qu’une pour sauver les gens. Mais je ne peux pas le faire parce que je n’ai pas autant de puissance, autant de présence que vous, Docteur. J’admets que je ne suis qu’un simple animateur à côté de vous, vous qui avez bien sûr beaucoup plus d’importance et d’expériences par rapport à toutes personnes présentes sur l’île, évidemment.

« J’ai le droit de dire que je frôle la crise cardiaque actuellement ?.. »

- Je ne pense pas que mon idée fonctionnera. Mais si je peux vous être utile, faire comprendre qu’il faut rejoindre votre faction pour le meilleur de l’île, je me rends disponible pour ce projet collectif.

« Pff… Je fais vraiment n’importe quoi… »
(c)SuperRuhiel!
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