contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

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Margaret ; Rose
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Donatien

Eizenija ; Solveig
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Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

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La CannibaleCo-dirigeante
Ven 25 Oct - 21:59
La vérité sur Adèlys Valcourt
preuve



2h30 du matin, l'heure idéale. Depuis plus de trois ans, Ophelia fait des visites nocturnes à son amant dans le bâtiment des médecins, elle finit par en connaître le fonctionnement. Elle sait que le créneau parfait pour sortir (ou pour entrer) est entre 2h et 4h. En effet, les médecins les plus travailleurs, ou les plus insomniaques, s'endorment vers 2 heure du matin et les plus matinaux se réveillent pour un premier café vers 4h. Elle le sait pour avoir déjà rencontré un ou deux membre du personnel lors d'une escapade. L'excuse du "pardon, je cherche mon médecin, je suis perdue, c'est important" l'a toujours sauvée.
Pour cette enquête, elle a attendue qu'Ange s'endorme pour fermer doucement la porte de sa chambre derrière elle. Elle inspire profondément et essaie de se détendre au mieux, le dos collé contre la porte. Ses pieds nus dans le couloir du dernier étage, elle pourra se faire plus discrète. Elle essaie de se débarrasser des pensées parasites pour se concentrer sur l'essentiel. Elle ne doit pas penser à l'opération qu'elle subira dans quelques semaines et qui va avoir un impact décisif sur sa vie, elle ne doit pas imaginer les conséquences de cette enquête si elle vient à échouer, et surtout elle doit cesser de culpabiliser vis à vis d'Ange. En revanche, si vraiment elle découvre quelque chose de crucial, elle irait lui en parler. En tant que directeur de l'Institut, il pouvait les aider.
Elle remue ses orteils, comme pour reprendre vie, elle qui est raide comme un piquet. Elle expire tout son souffle comme pour évacuer le surplus de pensées. Puis elle ferme les yeux. Là, elle serre au mieux ses boucles éparses en un chignon haut. Son visage à découvert, aucune mèches rebelles ne peut venir trahir sa vision. Maintenant  : focus.
Pourquoi es-tu là ? pour poursuivre l'enquête de W133.
Ce dernier a tenté de mener une investigation autour du départ d'Adèlys qu'il trouvait louche, et elle a accepté de réussir là où il a échoué. Visiblement, il n'a même pas su rentrer dans sa chambre. Elle a décidé de laisser tomber cette pièce puisqu'une autre l'intrigue bien plus. C'est peut-être idiot, après tout si il doit y avoir un commencement, c'est bel et bien dans la chambre d'Adèlys qu'il est. Mais l'intuition de la Cannibale lui souffle tout autre chose. Depuis qu'Ange est directeur, elle se faufile bien plus au troisième étage. Elle a alors demandé à son amant qui vit ici afin de préparer ses excuses si elle croise l'un des habitants. Monsieur Elpida donc et ses aides ainsi que Ange. Elle s'est vite rendue compte qu'il a oublié de lui parler de la porte du fond. Il ne sait pas. Comment la personne la plus proche des hauts placés ne puisse ne rien savoir ?
Cette pièce inconnue a-t-elle un lien avec les fioles ? L'Institut cacherait-il un laboratoire secret là où peu d'individus s'aventurent ? C'est logique que l'étage réservé à l'élite, à ceux qui régissent ces lieux, conserve un secret. Le départ d'Adèlys Valcourt que le Docteur Elpida n'a pas retenu, le directeur disparu sans raison depuis bientôt un an, les fioles ... Il y a bien trop de secrets et la Cannibale a la conviction (peut-être stupide et insensée) que les réponses se trouvent ici.
Elle regarde la porte qui l'appelle et finit par quitter sa position pour aller vers l'entrée de ce lieu dont elle ignore tout. Elle renifle, espérant trouver une odeur qui la guiderait, notamment quelque chose de chimique. Rien.
Elle pose sa main sur la poignée et l'abaisse dans la plus grande discrétion. Fermée. Evidemment. Et elle a beau avoir l'impression d'être un agent secret, elle n'en est pas un. Elle ne sait pas crocheter une serrure. Il lui faut les clés.
Elle est de nouveau anxieuse. Elle essaie de se focaliser à nouveau sur ses objectifs tandis qu'elle descend les escaliers pour rejoindre le bureau du concierge. Elle a expliqué à W133 que le concierge est un boulet (sûrement plus que W133) et qu'il pourrait la retrouver facilement vers 2h30 du matin dans le bâtiment, de toute façon. Elle repense au journal clandestin et comme l'auteur a subitement changé. Elle le lit depuis ses débuts et elle se souvient de la hargne que mettait l'auteur dans ses mots. Puis ces derniers mois, les mots perdirent de leur puissance. L'auteur semblait résigné avec ses au revoir et ces faites ce que vous voulez, comme si l'institut ne lui tenait plus à cœur. Et maintenant, le journal a été refait. Il semble approprié pour une Révolution. Qu'est-il arrivé à l'auteur ? Si elle en trouve la peine, elle essaiera d'enquêter à ce sujet également.
En attendant, la voici au rez-de-chaussée, pieds nus et vêtue d'un legging et d'un débardeur, tous les deux noirs et moulants. Elle s'approche du bureau du concierge en attendant W133. Le souffle court, elle frappe à la porte. Cela lui permet de savoir si le concierge est présent (la dernière fois, lors de son enquête avec Adèlys, il avait été aux abonnés absents) et si oui, il a l'habitude de la voir et la prend pour une idiote, elle trouverait le moyen de l'amadouer.


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La Cannibale
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
HasardPNJ
Lun 28 Oct - 14:47
[Preuve]
Ça commence mal
Qui pense qu’on peut entrer dans la conciergerie comme dans un moulin ?
Le concierge avait dû arrêter sa série tout ça à cause d’un vigile qui lui cassait les pieds depuis presque 20 minutes. Ce dernier discutait comme une pipelette, et ne semblait pas avoir grand-chose à faire de retourner à son poste. Et blablabla… vous aussi vous aimez bien le poker. Et blablabla, il faudrait organiser une partie pour plumer d’autres gardes… Et blablabla…. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Même pas le regard grognon du concierge. Ce dernier se demandait comment faire passer le message pour que cet idiot comprenne qu’il ne voulait pas devenir son ami.

Alors, lorsque des coups furent donnés à la porte, le concierge poussa un long soupir. Est-ce que quelqu’un lui avait fait une blague en faisant croire qu’il organisait une grosse soirée ? Il voulait la paix ! La paix et la suite de sa palpitante série. Enervé et peu enclin au dialogue, il alla ouvrir. Une patiente. Que faisait-elle là à une heure pareille ? Le vigile derrière lui sembla se poser la même question, soudain plus attentif. Peut-être avait-il des remords, après tout, c’était lui qui devait surveiller que personne ne se balade dans les couloirs n’importe quand. Bien fait pour lui tient ! Son attention retourna à la patiente :  

•Et bien jeune fille ? Que faites-vous là, debout à une heure pareille ?

Il attendait des explications sérieuses, après tout, il en avait marre qu’on vienne le déranger pour un oui ou un non.

Aeden était le pire boulet. Le pire boulet… Ophélia et lui c’était donné rendez-vous ce soir à 2h, pour enquêter sur le départ de Lys parce qu’il n’était pas capable de s’en sortir tout seul. Et il fallait que ce soir en particulier, il s’endorme. Oui. Encore une chance qu’un instinct inconnu sommeillant en lui l’avait réveillé. Il ne serait pas trop en retard. Il n’osait pas imaginer ce qui se serait passé s’il ne s’était pas réveillé. Ophélia lui en aurait voulu à mort. Il se dépêchait de la rejoindre, prenant le temps malgré tout d’éviter les gardes. Il s’approchait de la conciergerie quand il l’aperçut dans l’encadrement de la porte, et pour éviter d’être remarqué il décida de se coller au mur. Il attendait de voir ce qu’elle avait en tête, pour savoir ce qu’il devait faire.
Hasard
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 3 Nov - 19:02
La vérité sur Adèlys Valcourt
preuve



Quand Ophelia découvre la tête dépitée du concierge, elle se dit que tout n'est pas perdu. Cet idiot est un vrai fainéant, en témoigne son écran d'ordinateur en pause sur une série. Mais la mine de la blondinette devient déconfite quand elle aperçoit le vigile. Là, par contre, ça devient corsé. Elle est sur le point de paniquer quand elle se rend compte que, finalement, cet inconvénient peut devenir un avantage.
Elle prend un air innocent et fragile (qui est crédible avec le concierge vue le nombre de fois où il l'a repêché alors qu'elle venait soit disant de faire un malaise et qu'elle devait se dépêcher de voir son médecin) en réfléchissant au plus vite. L'idée c'est quoi ? Récupérer les clefs. Il faut qu'elle repère où elles sont dans le bureau et pour cela elle doit entrer. Pour se faire, il faut avoir un peu de jugeote alors elle se permet un petit sourire et de faire quelques pas dans le bureau pour pouvoir parler convenablement au concierge. Pour l'instant, elle focus son regard sur lui et ne balaie pas du regard l'ensemble du cabinet afin de ne pas avoir l'air suspecte.

" Et bien messieurs, je suis désolée de vous déranger tous les deux ..."

Avoir l'air gentille et naïve, leur montrer qu'elle n'est pas un danger. Toujours faussement ingénue, elle fait semblant de se gratter au niveau de l'épaule, ce qui dénude légèrement cette partie et laisse entrevoir la naissance de sa poitrine. En faisant ça, la blonde titille leur inconscient masculin, leur donne une image d'elle qui leur fait envie.

" ... j'ai fais une crise d'asthme et ma ventoline est cassée. Mais monsieur Barrabil, qui déteste être dérangé depuis qu'il est directeur, vous en a confié un double juste ici. Je voulais savoir si je pouvais le prendre ?"

Leur donner le pouvoir, c'est ce que permet sa question.
Sinon, elle pointe du doigt le haut d'une étagère qu'elle connaît bien. En effet, lorsqu'elle était venue ici avec Adèlys Valcourt, elles avaient découvert un ticket de caisse d' un nombre incalculable de films pornographiques. Ce serait dommage que la patiente du directeur aille rapporter à ce dernier que le concierge fait ses petites commandes graveleuses pendant ses heures de travail et passe son temps sur des séries. Elle fait alors un premier pas vers l'étagère désignée, s'attendant à ce que le concierge la stoppe. Et pendant ce temps, elle peut perdre son regard pour essayer de trouver les clés et de réfléchir à une excuse pour faire sortir les deux mecs.

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La Cannibale
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 10 Nov - 12:43
[Preuve]
Bof bof l’excuse
Peut-être une chance ? Ou peut-être pas.
Le concierge est tout ouïe, tandis que le vigile détaillent la patiente des yeux. Il repense un peu à sa chère Céline, qu’il a laissé sur le continent pour prendre ce job. Il la voit très peu, et elle lui manque. Cette gosse a des atouts très… féminin.

" Et bien messieurs, je suis désolée de vous déranger tous les deux ... j'ai fais une crise d'asthme et ma ventoline est cassée. Mais monsieur Barrabil, qui déteste être dérangé depuis qu'il est directeur, vous en a confié un double juste ici. Je voulais savoir si je pouvais le prendre ?"


Le concierge sursauta de manière suspecte lorsqu’elle indiqua le haut de son armoire. Il s'exprima aussitôt, s’avancant vers l’armoire :

-Heu oui. Restez là je vais m’en occuper.


Le vigile, en profita pour s’adresser à la gamine, après avoir noté son matricule dans un coin de sa tête :
•La prochaine fois demande à un de mes collègues jeune fille, cela t’évitera de te promener dans les couloirs à une heure pareil.


Le concierge mais de longues minutes à trouver le ventolin dans son fouillie. Il le tend à Ophélia. Le vigile sait qu’il devrait s’occuper de raccompagner la gamine, mais ce n’est pas comme si elle allait s’enfuir par une fenêtre ou mettre le feux à l'établissement, alors il se contente de lui demander :
•Tu veux que je te raccompagne ?


Durant tout ce temps là, Ophélia a le temps de repérer les clés, négligemment posé sur le bureau du concierge, face à elle mais hors de sa portée à cause de la présence du vigile.

Aeden n’entendait pas très bien d’où il était, une histoire du genre excuse pour s’approcher des clés, supposait-il. Mais il ne reconnaissait pas la voix du concierge. Ce dernier avait-il attrapé un rhume ? Il avait une sacré grosse voix en tout cas. Il allait attendre de voir si elle avait besoin d’aide, prêt à faire un peu de grabuge pour attirer l’attention du concierge. Il chercha des yeux autour de lui pour voir si quelque chose pouvait lui être utile afin de créer une diversion.



Aeden Zethar
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 10 Nov - 21:24
La vérité sur Adèlys Valcourt
preuve



Bingo, le concierge se précipite vers l'armoire. Comme il est le principal mouvement de la pièce, il est naturel que le vigile le suive des yeux. Pendant que l'attention est sur le concierge, l’œil de la Cannibale dérive à l'opposé. Elle a les mains moites, s'attendant à ce qu'on finisse par la trouver suspecte et persuadée que les clefs se trouvent dans les poches des deux hommes et que toute action actuelle est vaine. Puis, miracle, elle les repère : là, sur le bureau, des jolies clefs brillantes.
Le coeur de la blonde s'accélère, elle entend à peine le concierge lui parler. La voix plus grasse du vigile et plus tonnante du vigile, elle, la fit revenir.

"La prochaine fois demande à un de mes collègues jeune fille, cela t’évitera de te promener dans les couloirs à une heure pareil."
"Bien sûr, je suis désolée."

En soit, le concierge est un de ses collègues, mais elle préfère ne pas relever. Elle doit se montrer inoffensive. Elle garde sur son visage le masque d'un sourire poli mais deux craintes lui fige la respiration. La première est : comment prendre ces clefs ? La deuxième, quant à elle, s'avère plus dangereuse puisqu'immédiate. En effet, parmi ces nombreuses maladies, Ophelia ne compte pas l'asthme. Elle a inventé cette ventoline sans réfléchir vraiment. Quand le concierge se rendra compte qu'il n'y a rien du tout elle devra trouver un mensonge convenable ...
Et, deuxième miracle, cet empoté de concierge finit par lui trouver l'objet de sa soit-disant venue. Déboussolée, la blonde le remercie.

"Tu veux que je te raccompagne ?"

Oups, comment échapper à ça ? Si elle veut rester dans son personnage, elle est obligée d'accepter. Pourtant, il ne lui faut que quelques secondes pour qu'elle tende la main et attrape l'objet de sa convoitise. Qu'ils tournent la tête. Qu'un bruit les attire. N'importe quoi.
W133
Est-il arrivé ? Peut-il enfin s'avérer utile ? S'il est dans les parages, elle doit lui faire comprendre qu'elle a besoin de lui pour qu'il fasse diversion. Et répondre vite au garde pour qu'elle n'ait pas l'air trop hésitante. Tant pis, il faut jouer sur la spontanéité et l'espoir que W133 ne soit pas aussi bête qu'il n'y paraît. Elle se souvient qu'ils s'étaient en amont donné un mot secret pour dire qu'ils seraient en danger, au cas où cette excursion nocturne tourne mal. Alors certes, la blonde n'est pas en danger, mais cela suffirait peut-être. Si elle se souvient bien, le mot est Rouge, tout simplement.

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, vous êtes en plein travail. Je vais me rafraîchir maintenant, avec cette crise j'ai chaud et je dois être toute rouge", dit-elle en insistant sur le dernier mot.

C'est peut-être trop subtil pour lui. Et s'il est là et qu'il vient d'arriver comment comprendre que c'est un code pour qu'il fasse diversion. Même tousser, juste pour attirer l'attention suffirait. Mais c'est W133 ... Alors, remontera-t-il dans l'estime dans la Cannibale ?



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La Cannibale
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 16 Nov - 15:24
[Preuve]
Tout est contre nous
Parfois il vaut mieux laisser tomber.

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, vous êtes en plein travail. Je vais me rafraîchir maintenant, avec cette crise j'ai chaud et je dois être toute rouge"
Le vigile fronce les sourcils, hésitant. Il savait que c’était justement son travail de la ramener. Il finit par répondre :

- Si tu le dis ! Mais ne traine pas trop dans les couloirs.


Il détourna son attention d’Ophélia, et s’assit sur une chaise, juste à côté du trousseau de clé tant convoité qu’il avait désormais dans son champ de vision. Le concierge leva les yeux au ciel. Il n’était pas parvenu à se débarrasser du vigile apparement.

Aeden n’entendait rien, aussi voulut-il se rapprocher pour mieux suivre ce qui se produisait chez le concierge, mais une voix s’éleva dans le couloir, dans son dos :

- Je parie que tu tiens pas 5 minutes.


Un rire répondit à cette phrase. Deux vigiles se rapprochaient, faisant sursauter le surdoué. Il était maintenant coincé entre les deux vigiles et l’office du concierge. Une situation pour le moins déplaisante, il lui fallait trouver une idée, et vite. Malheureusement, c’était loin d’être la spécialité du garçon, surtout dans l’urgence. N’ayant pas beaucoup d’option, il décida de se lancer, avançant rapidement vers l’office et déboula, poussant un peu Ophélia vers l’avant, prenant un air aussi paniqué que possible :

- Mon voisin de chambre fait de drôle de bruit, comme s’il cassait des choses dans sa chambre, je ne savais pas qui venir voir mais ça à l’air grave !


Le vigile se releva brusquement, et, après avoir demandé qu’elle était le numéro de ce fameux patient, il se précipita hors de l’office. Le concierge quand à lui, était plutôt content de s’être enfin débarrassé du vigile collant. Plus que virer ces deux patients, et il pourrait retourner à sa série. Marre qu’on lui fiche jamais la paix, la nuit c’était sensé être là pour dormir non ?

Aeden aurait forcément des ennuis quand le vigile se rendrait compte qu’il lui avait mentit, d’autant qu’il ne risquait pas d’oublier son numéro, vu qu’il se rendait dans la chambre adjacent à la sienne, mais il tenterait de feindre une hallucination ou n’importe quoi d’autre. Il verrait plus tard. Pour le moment, il devait juste se dépêcher de se barrer d’ici.


(Ps : un jet a été effectué pour voir si le vigile gobait l’excuse d’Aeden : jet positif)
Aeden Zethar
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 24 Nov - 12:21
La vérité sur Adèlys Valcourt
preuve



Pas d'apparition magique de W133. La Cannibale soupire.Décidément, je ne peux compter que sur moi-même.
De plus le vigile, bien qu'il accepte de la laisser seule dans les couloirs, prend place exactement là où Ophelia aurait aimé qu'il n'aille pas. Elle commence petit à petit à abandonner l'idée des clefs, mais quelle autre solution s'offre à elle ? Elle ne va pas non plus défoncer la porte. Cela ferait un bruit monstre et réveillerait tout l'étage. Le Docteur Elpida l'enverrait à l'Asile et Ange comprendrait que, depuis le début, elle profite de lui. Est-elle prête à sacrifier tout cela au prix de la vérité ?
Effrayée quant à son propre avenir, elle repense au sacrifice de Loreleï Hexe. Elle qui n'avait même pas quinze ans a donné sa vie au péril de l'Institut. C'est quoi, l'asile et la trahison à côté de la mort ? Elle qui est censée être plus âgée, plus mature, est plus lâche qu'une enfant imprévisible.
Elle baisse la tête, d'abord parce qu'elle est dépitée, et aussi parce qu'elle entrevoit la caisse à outils du concierge. Est-elle prête à une autre alternative ? Est-elle prête au sacrifice ?
C'est alors que W133 débarque en trombe dans le bureau. Pour une fois, la blonde est heureuse de le voir.

- Mon voisin de chambre fait de drôle de bruit, comme s’il cassait des choses dans sa chambre, je ne savais pas qui venir voir mais ça à l’air grave !

Un sourire éclaire le visage de la Cannibale. Bien joué, Aeden. Le voisin de chambre de W133 était bien connu, cette excuse (qui n'en était peut-être pas une) fonctionne à merveille. La preuve est que le vigile se dirige aussitôt vers la sortie. Bon, cette excuse n'est pas parfaite car, si le voisin de chambre de W133 est si dangereux, pourquoi W133 a-t-il prévenu le concierge, sachant qu'il ne devait pas y avoir de vigile ici normalement, et non les gardes qui sont bien plus proches dans le bâtiment des chambres ? Et si le dit voisin dort paisiblement actuellement, comment justifier le mensonge ?
Mais la blonde ne s'en préoccupe pas plus et profite du chaos, et surtout, du timing. Les regards sont sur W133, puis vers le vigile qui sort. Si la Cannibale bouge trop tôt, alors elle stoppera les mouvements de regards. Si elle si prends trop tard, l'attention éteinte sera tournée vers elle. Alors, lors du premier mouvement (celui sur W133), elle n'en fait pas trop et se baisse légèrement pour attraper le premier outil qui dépasse de la caisse, puis lors du second mouvement (lorsque le vigile s'échappe), elle tend la main vers le trousseau de clés. A ce moment là, elle tourne le dos à l'ensemble de la pièce. Tout en se retournant pour être, elle aussi, face à l’événement qui prend fin, elle glisse les clés dans sa culotte (elles sont trop proéminentes pour être dans ses poches) et l'outil dans sa manche. Maintenant, elle laisse tout se reposer. Elle est plantée devant l'ordi du concierge, alors elle se décale et désormais qu'on est de nouveau au calme, elle se la joue timide.

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, encore merci. Bonne ... soirée."

Elle fait tomber son regard sur la série du concierge, puis vers son expression à lui. Elle a bien vu qu'il ne travaille pas. Elle veut qu'il le sache.
Puis elle s'en va. Maintenant, il est temps d'essayer les clés. Elle a le coeur qui bat. Arrivera-t-elle à découvrir s'il y a un mystère ou non derrière la porte ? Et si oui, quel est-il ? Et si ce n'est rien ? Et si c'est juste une chambre comme une autre ? Et si elle se trompe ?
Oui mais Adèlys est partie trop facilement ... Les fioles ... Le départ précipité du directeur... C'est forcément lié, non ?
Dans tous les cas, elle doit faire taire la peur qui gronde dans sa ventre et faire confiance à W133 pour qu'il surveille ses arrières.

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La Cannibale
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 8 Déc - 12:50
[Preuve]
Les champions de l’infiltration
Le concierge enfin en paix

Les évènements s'enchaînent sous le regard hébété du concierge. Ce dernier a eu du mal à suivre, mais au final il en tire une conclusion : il s’est enfin débarrassé du garde collant, il va enfin pouvoir vivre sa vie tranquillement. Il aurait presque pu embrasser le nouveau venu pour ça. Mais il préférait les jeter dehors au plus vite, aussi fut-il ravi que la demoiselle fasse mine de partir.

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, encore merci. Bonne ... soirée."

Il ignore le regard presque accusateur de la jeune femme quand elle voit sa série figé sur l’écran. Ce n’est pas comme si cette gamine savait ce que c’était d’avoir à surveiller des mômes toute la nuit. Aeden lui emboîte le pas, prenant congé auprès du concierge.

- Fiou c’était moins une ! Alors elle est ou ta porte mystère ?


Il suit Ophélia qui se dirige au dehors des dortoirs. Les deux jeunes gens s’infiltrent sans trop de difficulté dans le bâtiment du personnel. Une chance qu’ils n’auront peut-être pas sur le chemin retour. Et il sera bien difficile de justifier leur présence dans un tel endroit en pleine nuit. Cela dit, la jeune fille semble savoir où elle va, et cela rend le jeune surdoué un peu nerveux. Il ne le dirait pour rien au monde, mais il ne peut s’empêcher de trouver suspect le fait qu’Ophélia semble si familière avec cet endroit, et qu’elle y ai d’ailleurs repéré une porte.

Alors qu’elle teste les différentes clés en sa possession, le jeune garçon jette des coups d’oeil nerveux autour de lui. Cet étage ne doit pas être tellement gardé puisqu’il n’est normalement même pas accessible aux patients, mais il pourrait faire une mauvaise rencontre. Croisé Donatien Elpida en pleine nuit serait carrément plus flippant que de se faire prendre par un garde.

Lorsqu’il se tourna à nouveau vers la jeune fille, ce fut pour constater qu’aucunes clés ne rentraient dans cette serrure….Le surdoué la regarda sortir de sa ceinture un outil qu’elle avait subtilisé chez le concierge. Le bruit alerterait forcément quelqu’un. Mais d’un autre côté, il leur permettrait peut-être de découvrir quelque chose d’essentiel…
C’était un quitte ou double. Et Aeden ne comptait pas laisser le temps à la jeune fille de réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir, il avait besoin de trouver des réponses. Pour Alexander, pour Adèlys et pour l’institut. Cela sonnait très épique dans sa tête, cela sonna surtout très fort lorsque l’outil entra en contact avec la serrure. Il dû donner plusieurs coup, qui aurait réveillé un ours en hibernation avant d’obtenir ce qu’il voulait.

La porte s’ouvrait difficilement mais elle s’ouvrait…. Prête à dévoiler tous ces secrets…. La Cannibale avait le choix, suivre Aeden et découvrir ce que cache cette porte au risque d’aller au delà de sérieux ennuis, où se mettre à l’abri.


Aeden Zethar
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 15 Déc - 13:53
La vérité sur Adèlys Valcourt
preuve



" Fiou c’était moins une ! Alors elle est ou ta porte mystère ?"

Elle pose un index contre sa bouche pulpeuse, intimant le silence à son camarade. Elle préfère lui indiquer le chemin d'un signe de tête plutôt que de parler. Maintenant que le plus dur est accompli, il serait dommage de tout gâcher avec une erreur aussi bête que la parole.
Elle gravit les marches, sur ses gardes, et avance vers la porte avec W133. Les mains tremblantes, elle enfonce une première clé dans la serrure. Elle agit discrètement, priant pour que le bruit du métal ne réveille pas le couloir endormi. Ce n'est pas la bonne. Une autre alors. Non. Encore une autre ? Encore et encore, jusqu'à ce qu'elle ait essayé toutes les clés au moins trois fois. Le front en sueur et le rythme cardiaque qui bat des records de vitesse, elle finit par cesser d'essayer cette méthode. Si les clés du concierge ne peuvent pas ouvrir cette porte, alors cela signifie que seule une personne les as. Une personne qui a un secret. Mais qui ?
Elle pose alors lentement le trousseau au sol et se saisit de son outil, un genre de gros marteau. Et elle met son cerveau sur pause. Rien ne peut ouvrir cette porte, ce n'est pas pour anodin. Il faut qu'ils découvre ce qu'il y a derrière. Et pour cela, il faut prendre des risques. Elle indique à W133 de reculer, puis saisissant le manche du marteau à deux mains, elle le brandit haut et reste bloquée. Le cerveau se remet en marche. Si elle réveille l'étage ... Si proche du but ... Elle ne peut pas ...
Puis l'outil lui échappe, Aeden s'en saisit et sans réfléchir, fracasse la serrure. Le bruit est assourdissant mais le coup suffit à fragiliser la serrure, ce qui permet à la porte de s'entre-baîller. La Cannibale prend peur au début mais plus Aeden frappe, plus elle se sent enivrée. Alors lorsqu'il la dévisage, incrédule, elle décide de ne plus attendre. Le bruit a certainement alerté l'ensemble du bâtiment, c'est le moment ou jamais. Avant que quelqu'un n'arrive Elle ôte son débardeur noir, dévoilant la brassière simple qui retient sa poitrine et dissimule au mieux son visage et ses cheveux avec le tissu, créant ainsi un genre de cagoule. Elle se dit qu'Aeden l'imitera et que, puisqu'ils sont au courant de l'emplacement des caméras, ils pourront les éviter ... C'est ridicule puisque le concierge et le vigile les ont vu ...
Elle n'y pense plus, prend le marteau des mains d'Aeden et achève ce qui bloquait la porte pour qu'elle s'ouvre complètement et découvrir l'intérieur de la pièce.
C'est bon, il est temps de prendre des risques. Il est temps pour Ophelia Rosedbury et Aeden Zethar de se sacrifier eux aussi, au nom de la vérité.

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La Cannibale
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 18 Déc - 20:05
[Preuve]
Une dernière chance de s’échapper
Un pas de plus vers la vérité

Ophélia eut l’intelligence de masquer son visage avec son t-shirt avant de prendre l’outil des mains d’Aeden pour terminer de fracturer la porte. Aeden en profite pour lui aussi se servir de son t-shirt comme d’une cagoule. Ils ne se laisseront pas reconnaître si facilement. Mais avant ça… La porte s’ouvre.

Elle s’ouvre sur une chambre poussiéreuse, mal entretenue. Un lit double au draps défaits trône au centre de la pièce, comme celui d’une princesse de conte de fée. Une peluche sur les draps semble attendre qu’on vienne la serrer dans ses bras, droite, il y a quelques chose entre ses pattes… On ne peut pas voir quoi dans l’obscurité.
D’un côté une baignoire spacieuse aux bords dorés, de l’autre une grande bibliothèque et un bureau. Il y a des feuilles éparpillés sur toute sa surface, sur le sol aussi. Un chevalet cassé, de drôle de formes au mur. Un fauteuil roulant renversé. Celui de Lys.

Aeden tâtonne le mur de la main, tremblant, à la recherche d’un interrupteur. Il s’attendait à tout mais pas ça… Son coeur cogne dans sa tempe et un “clic” indique qu’il a trouvé ce qu’il cherchait. La lumière aveugle leurs yeux quelques secondes et la scène apparaît encore plus cru. Ce que tient l’ourson entre ces pattes s’apparentent à une mèche de cheveux sombres, tandis que ce qu’il prenait pour une drôle de forme au mur s’apparente à du sang.

Le garçon sent tout son estomac se soulever, et seul l’adrénaline lui permet de ne pas vomir. Alors qu’il ne sait plus où poser les yeux, il remarque un papier plié avec l’écriture de Lys. Il le prend et le tend à Ophélia. Le contact entre leurs doigts lui donne un peu de force. Mais sa main tremble quand même. Pas que sa main. Il le sent, dans ses jambes, dans ses bras, dans son corps. Quoi qu’il ait pu se passer ici...

Il entend des voix qui semblent se disputer un peu plus loin dans le couloir. Éteint la lumière de la chambre dans un réflexe ridicule et s’adresse à Ophélia, attrapant sa main :

- Je vais tenter ma chance par l’escalier principal, essaye de te trouver une autre sortie. Et surtout… ne perd pas le mot. Je… je veux le lire.


Ils avaient plus de chance que l’un d’entre eux ne soient pas rattraper s’ils se séparaient, peut-être même que si l’un d’eux devaient être poursuivi, cela éloignerait les gardes de l’autre. Mais Aeden n’avait pas l’impression qu’il lui restait assez d’énergie pour retourner jusqu’à sa chambre. Ni même pour sortir d’ici. Il se sentait vidé.Et le contact chaud avec la main d’Ophélia le rassurait. Il avait peur de la lâcher. Qu’ils se séparent et qu’il perde cette chaleur. Qu’il perde toute chaleur. Qu’il  n’y ai plus que le froid. Il avait drôlement froid.

Aeden Zethar
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Mer 1 Jan - 17:40
La vérité sur Adèlys Valcourt
preuve



Ophelia passe la tête dans l’entrebâillement de la porte, à la fois prudente mais impatiente. Elle ne perçoit pas grand chose dans l'obscurité. Il n'y a aucun faisceau de lumière pour lui donner des indices. La pièce est-elle grande ? Habitée ? Avec son t-shirt sur son nez, elle ne peut même pas distinguer une odeur pour la guider. Le noir complet. Le néant.

Clic.

Et la lumière. Ophelia plisse les paupières, aveuglée par la soudaine luminosité. Elle peut distinguer des formes, des couleurs, et au fur et à mesure qu'elle s'habitue, elle peut reconnaître clairement ce qui est entreposé dans cette pièce. Le temps semble alors s'être arrêté. Soudainement Ophelia n'a plus conscience du temps qui presse, des conséquences à venir de ces découvertes, ou même de là où elle se trouve. Elle découvre, mise sur pause, une chambre qu'elle ne soupçonnait pas. Elle s'attendait à un laboratoire, à une prison, à quelque chose de lourd. Quelle déception de découvrir simplement une chambre. Elle est luxueuse, comme peuvent l'être certainement toutes les chambres de cet étage. Elle est juste poussiéreuse et ... que s'est-il passé ici ?
La blonde voit alors tout ce qui dérange. Le chevalet cassé. Les feuilles éparpillées. La peluche qui tient un long ruban noir éfilé, comme des cheveux. Comme les cheveux d'Adèlys. Et le fauteuil roulant, là-bas, qui est renversé.Comme celui d'Adélys.
La peur la paralyse. Elle est immobile, incapable de remuer ne serait-ce qu'un cil mais en même temps c'est un véritable chantier dans son corps. Son cœur bat si vite qu'il pourrait exploser dans sa cage thoracique. Ses mains sont si moites qu'elles pourraient laisser des empreintes de sueur sur les murs. Et tout son être crie à l'intérieur. Ça devient viscéral, elle a besoin de réagir, de comprendre. Elle a besoin d'hurler, de pleurer, de courir, de se laisser tomber, n'importe quoi qui pourrait l'aider à accuser ce qu'elle refuse de comprendre. Parce qu'elle ne veut pas faire de liens. Entre la mèche de cheveux. Le fauteuil roulant. Le désordre comme si une guerre s'était déroulée ici. La tâche de sang qu'elle niait de voir mais sur laquelle son regard est focalisé depuis de longues secondes. Elle ne voit pas Aeden qui s'agite et n'entend pas les voix dans le couloir.
Et puis la lumière s'éteint mais Ophelia n'a toujours pas bougé. Heureusement que son partenaire s'agite autour d'elle, cela lui permet de se réveiller de sa léthargie.

« Je vais tenter ma chance par l’escalier principal, essaye de te trouver une autre sortie. Et surtout… ne perd pas le mot. Je… je veux le lire. »

Et l'instinct de survie prend enfin le dessus. Mais c'est comme une gifle mentale et il est douloureux de revenir sur la terre ferme. Une migraine rend chaque pensée douloureuse. Le corps s'occupe alors de gérer la situation et Ophelia ne se sent pas hocher la tête dans l'obscurité. Mais il y a cette main qui tient la sienne, une main qui ne brille pas mais qui est comme une source de lumière pour notre blonde déboussolée. Alors elle presse cette paume entre ses doigts puis murmure, décidée.

« A deux, on sera plus forts. Je peux nous sauver, mais promets-moi de ne pas poser de questions.»

Elle glisse le papier dans l'élastique de son pantalon. Elle est consciente qu'ils ne pourront peut-être pas franchir aussi facilement un mur de gardes. Elle croise les doigts pour que la cachette qu'elle a en tête les sauve et que les gardes soient trop interloqués par cette porte grande ouverte qui laisse une vue sur un massacre pour qu'on les oublie.
Elle puise alors dans ses dernières forces, bien consciente qu'un malaise la guette, et marche doucement dans le couloir, se collant au mur pour se guider. S'ils se font discrets dans le noir, ils pourront peut-être gagner du temps. Elle guide alors Aeden qu'elle tient par la main et touche enfin une poignée de porte. Si elle ne se trompe pas, c'est la chambre d'Ange. Si elle ne se trompe pas, il reconnaîtra leur code secret à la porte et lui ouvrira. Et s'il ne répond pas, alors elle priera pour que la poignée de porte ne soit pas verrouillée et qu'elle puisse rentrer avec Aeden. Elle est bien consciente qu'elle devra à la fois expliquer à Aeden et à Ange mais ... ce sera une fois qu'ils seront sauvés.
Elle frappe alors deux coups succincts, compte trois secondes, et frappe à nouveau deux coups succincts. Le destin les sauvera-t'il ?

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La Cannibale
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
HasardPNJ
Mer 26 Fév - 19:24
[Preuve]
La vérité sur Adèlys Valcourt
Un pas de plus vers la vérité

J'entends des coups à la porte qui me réveillent. Je grogne, ne voulant pas être dérangé en pleine nuit. J'ai eu de très dures journées, à m'occuper à la fois de l'Institut mais aussi de mes patients, alors si en plus on rend mes nuits difficiles, je risque de faire un scandale.
Je laisse la personne devant la porte, elle comprendra d'elle-même que le Directeur dort d'un profond sommeil et qu'elle ne risque pas de le réveiller avec quelques coups.
Mais quelques secondes après, deux nouveaux coups frappent, les mêmes que les premiers. J'ouvre les yeux, légèrement somnolent, me demandant où j'ai déjà entendu ça. Puis leur signification me frappe, me souvenant ce qu'ils veulent dire.
Je me lève d'un bond, ne prenant pas le temps de remettre mon haut de pyjama, et ouvre à Ophelia sans me demander s'il y a quelqu'un avec elle. Et c'est avec surprise que je la vois avec un garçon, main dans la main.
Je fronce les sourcils, me demandant si c'est son copain et si c'est le cas, si elle me demande ma bénédiction pour sortir avec lui. Même si je sais qu'au fond de moi, ce n'est pas pour ça qu'elle est là. Je place ma main derrière son dos et la fait rentrer dans ma chambre, puis jette un coup d'oeil dans les couloirs. Dès que le garçon pose le pied dans mon antre, un garde arrive dans le couloir. Je mets les mains dans mes poches, prenant un air fatigué et nonchalant, et le salue avec un signe de la tête. Il ne reste pas plus longtemps et se retire.
Je rentre dans ma chambre, ferme la porte derrière moi, et les regarde tour à tour. Bon, il va falloir m'expliquer la situation.



Conséquences :

La chambre secrète à été découvertes par les vigiles qui ont rapportés son existence au directeur : Ange Barrabil
Aeden soupçonne la relation Ange-Ophélia
Ange sait qu’Aeden et Ophélia ont fouillés en pleine nuit dans l’institut mais, en état de choc, ces derniers n’ont pas su lui donner d’explications ce soir là, il peut se douter que cela à un lien avec la chambre secrète
Aeden qui aura menti plus tôt au concierge et au vigile sera soupçonner d’être à l’origine du grabuge provoqué cette nuit là, les vigiles l’auront donc à l’oeil
Le trousseau de clé et l’outil ont été oubliés dans la salle secrète et ont donc été récupéré par le concierge (qui va se faire virer sévère)
Ophélia a récupéré un papier sur lequel les indications suivantes sont écrites :
"Lys,
24 mars 2019,
18 ans depuis 13 jours,
2 semaines dans cette chambre,

100528220109192813152118091827
100528192109192812012120052118280421281015211814011227

Alpha Delta Echo Lima Yankee Sierra → X
November Echo Victor Romeo Alpha Bravo Romeo India Echo Lima → 0128190121220518
Lima Uniform Charlie Yankee → 0128190121220518

16122119280405191615091828161521182813150927
1901212205262816012215202805202805040512230509191927

J'aime la couleur lilas.
Loreleï Hexe était en rouge.
Je suis d'un blanc immaculé.
Peut-être pas pour l'éternité.
Que le lilas me recouvre toute entière.

Lys.
Merveilleux choix de surnom.”

L'avancée de la révolution augmente de 20% et les soupçons de l'Institut augmente de 10%


Hasard
Image : [PREUVE]La vérité sur Adèlys Valcourt ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
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