contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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Eizenija VitolsInfirmière
Mar 19 Jan - 13:39
Le gang de GrahamAvec Amalia et KaterinaVERSEAU-19 janvier vous laisserez sur la route, celles et ceux qui ne vous suivent pas. Tant pis pour eux. Personne ne sera en mesure de vous freiner et vous jubilez. Une véritable tornade.


J'avais l'habitude de m'installer à la table du fond du réfectoire où dans le bon vieux temps je squattais avec Marga, table qui a été le lieu de nos secrets et autres discussions des plus pertinentes. Je sens encore l'odeur puissante de son café noir et celle des trois sucres dans mon thé. Je vois encore son visage tiré vers le bas par le fatigue, à cause de ses insomnies. Le soleil qui se lève, alors que moi je vais aller me coucher suite à une nuit de garde.
A cette table est assise Amalia Reano, le bras droit de Victor. Lorsque la vie avait un goût de normalité, j'entendais souvent son nom dans la bouche des patients qui venaient à l'infirmerie. Beaucoup venaient pleurer parce qu'une certaine "méchante avec un œil rouge" leur avait fait mal. Je l'ai toujours détesté de ne m'avoir donné du travail, mais en même temps ça me faisait rire d'écouter à chaque fois les histoires des mioches sur le mode opératoire de cette méchante à l'œil couleur sang.
Aujourd'hui, j'ai déjà eu l'occasion de discuter avec elle. Elle me rappelle un peu Marga avec son air ténébreux et sa réputation.
Je m'installe en face d'elle pour y boire mon thé. Par réflexe, je touille trente secondes ma boisson mais il n'y a plus de sucres ...

- Salut, t'as entendu la dernière ? Apparemment on va assister à un mariage.

Bon, je lui parle très facilement alors que je n'ai pas eu tant que ça d'échanger vraiment avec elle. Mais je suis comme ça, je vais au front. Et puis elle est Scorpion, je sais qu'elle ne sera pas hypocrite avec moi. Si je la fais chier elle n'aura qu'à se lever et partir, je ne serai pas vexée.

- Quelle idée ! Depuis quand on se marie si jeunes ? Et en manquant autant de respect à l'institution que représente le mariage ? Je veux dire, tu te maries parce que tu sais que t'as un avenir. Là c'est quand même deux patients qui vont bientôt mourir, donc qui n'ont pas d'avenir. C'est ridicule.

Je lève les yeux au ciel. Moi ? Envieuse que d'autres puissent se marier quand moi je ne peux pas ? Comment ça j'ai attendu des années mon grand mariage romantique avec Angie sans qu'il ne vienne jamais ? Je ne suis pas jalouse. Pas du tout. Je trouve juste que c'est un doigt d'honneur à la religion et aux représentations du mariage qu'ils font. En plus, je le connais pas trop là le petit nouveau. Nevrabriel ? Quel nom. C'est horrible à prononcer. On dirait un mélange de Névrose et de Ariel. Ariel la névrosée, haha. Avec ses cheveux rouges, c'est cohérent. Katarina est-elle son Eric ? Puis-je être la Ursula ?'
A y réfléchir, Nevrabriel est quand même l'ancien toutou d'Elpida. J'espère que Victor a une bonne stratégie en le laissant intégrer l'institut.
Je souffle sur l'eau chaude quand, sans vraiment savoir pourquoi je me retourne et aperçoit, dans mon dos, Katarina. Oups, est-ce qu'elle a tout entendu ? Je lui adresse un grand sourire et lui fait signe de la main. Si elle a tout entendu, qu'elle nous rejoigne. Je pourrais peut-être le sens qu'elle donne à cette mascarade.

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Eizenija Vitols
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Mar 19 Jan - 15:20
Katerina aperçut le bras droit de Victor Graham, assis à une table, face à elle, dans le fond du réfectoire. Amalia Reano. Entre elles deux, un obstacle auquel Katerina ne souhaitait pas se frotter. Eizenija Vitols… L’infirmière avec qui Victor Graham semblait entretenir des liens particuliers. Katerina ne savait que penser de cette jeune femme mais surtout, elle était toujours déstabilisée par les paroles de son ainée. En règle générale, elle manquait de bienséance et de tenue, et avait une fâcheuse tendance à ne respecter aucunes normes sociales. Elles avaient eu l’occasion de travailler ensemble, maintenant que Katerina formait des jeunes à la médecine, et elles entretenaient des relations plus que formelles. C’était peut-être une erreur ? Après tout, les origines des deux jeunes femmes auraient du leur permettre de mieux s’entendre non ? Même si de nombreuses choses opposaient leurs deux pays d’origine.

Elle s’avança malgré tout vers elles, consciente qu’elle n’aurait peut-être pas de meilleure occasion de demander à Amalia Reano d’être son témoin. Elle n’avait plus d’amis à qui le demander. Comme elle l’avait promis à son mentor, la jeune russe avait fait le ménage dans ces relations. Seul l’institut comptait encore. Il était temps pour elle, peut-être, de solidifier ces relations avec ceux qui était de vrais alliés pour elle, plutôt que de s’encombrer de ceux qui n’était pas digne de ses pensées. Amalia ou Eizenija pourrait peut-être être ces personnes-là ?

Lorsque Katerina fut suffisamment proche pour entendre les paroles de l’infirmière, elle se figea malgré tout. A quelques mètres de la table, elle écoutait les paroles de la blonde, le visage figé dans une expression distante, qu’elle aurait voulu condescendante mais qui était en réalité plutôt froissée.  

- … en manquant autant de respect à l'institution que représente le mariage ? Je veux dire, tu te maries parce que tu sais que t'as un avenir. Là c'est quand même deux patients qui vont bientôt mourir, donc qui n'ont pas d'avenir. C'est ridicule.

La jeune russe s’apprêtait à faire demi-tour, pour s’éviter l’humiliation de devoir commencer une conversation avec les deux jeunes femmes mais malheureusement pour elle, Mme Vitols l’aperçut. Loin de se démonter, cette dernière lui adressa un sourire, l’invitant à leurs tables. Sans prendre la peine de sourire à son tour, le visage disputé entre dignité et crispation, la jeune russe prit place, s’asseyant sur la chaise laissée libre. Au côté de son mentor, la jeune russe avait appris à s’imposer un peu. Elle n’était plus la jeune femme perdue et intimidée qui était arrivée à l’institut quelques années auparavant. Désormais, elle n’était plus sans défense. Elle salua les deux femmes, avec respect pour le bras droit de Victor Graham, d’un ton plus irrévérencieux concernant l’infirmière.

- Bonjour Amalia Reano. Bonjour Eugénia Vitols.

Elle marqua une pause. Elle savait ce que lui dirait le Marquis dans cette situation. Elle ne pouvait pas laisser passer ce qu’elle avait entendu. Se montrer faible, c’était laisser les autres vous frapper. C’était accepter que les autres ne vous blessent. Elle ne pouvait tolérer cela.

- Veuillez pardonner mon impolitesse, mais j’ai malencontreusement entendu la fin de votre conversation, et je ne peux m’empêcher d’éprouver le besoin de vous demander si j’ai bien entendu ? L’une d’entre vous remettait-elle en doute le jugement du docteur Graham ou ces décisions au sein de l’institut ?  Ou pire encore, ses compétences à soigner ces patients ?  


Son regard bleu se tourna vers Mme Vitols, avec une certaine froideur. Elle n’était pas là pour ça. Elle était juste là pour demander à une personne de confiance, l’une des seules personnes en qui elle pouvait encore avoir confiance, de devenir témoin à son mariage. Or, si cette Lettonne se permettait ce genre de remarque en présence d’Amalia Reano, elle ne savait pas si sa demande pourrait aboutir ou même si sa confiance était méritée, depuis quand les deux jeunes femmes parlaient dans son dos ? Avaient-elles la même opinion sur le sujet ?
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Amalia ReanoBras-droit de Victor
Mar 19 Jan - 18:08
Le gang de Graham



Amalia avait l'habitude d'être seule dans le réfectoire à cette heure-là. Quand elle avait terminé la paperasse qui encombrait son bureau ou quand elle avait soumis un de ses plans de bataille à Victor Graham, elle venait y prendre sa dose de réconfort. Minutieusement, elle préparait un vrai expresso, grâce à sa cafetière à l'italienne, dans lequel elle noyait un cube de sucre. Elle l'accompagnait en général d'une pomme bien rouge, récupérée par des patients sur un des rares arbres du territoire. Elle allai mordre dans la peau de la même couleur que ses lèvres quand un raclement de chaise sur le sol lui fit lever les yeux et reposer sa friandise. Elle reconnut les mèches éclatantes et le bleu électrique si caractéristiques de l'infirmière Vitols. Enfin Eizenija. Les deux femmes s'étaient déjà parlé quelques fois. Il fallait bien qu'elles se rapprochent, à constituer une partie de la vie du même homme. Amalia ne savait pas la teneur exacte de la relation entre le marquis et la soignante, elle s'en fichait d'ailleurs, mais elle avait tout de même remarqué un lien particulier.

-Salut, t'as entendu la dernière ? Apparemment on va assister à un mariage.

L'Italienne hocha silencieusement la tête, prenant la tasse entre ses doigts fins et vidant son café d'une traite. Le directeur de cet Institut lui avait effectivement parlé du mariage entre Katerina et son futur époux tout droit sorti du camp Elpida. Elle était d'ailleurs chargée de trouver une place à ce dernier mais ils n'avaient pas encore pu discuter. Elle voulait aussi lui soutirer quelques informations, même si Elizabeth la tenait au courant lors de leurs entrevues au lac. Attendant la suite, elle croqua enfin dans le fruit juteux.

-Quelle idée ! Depuis quand on se marie si jeunes ? Et en manquant autant de respect à l'institution que représente le mariage ? Je veux dire, tu te maries parce que tu sais que t'as un avenir. Là c'est quand même deux patients qui vont bientôt mourir, donc qui n'ont pas d'avenir. C'est ridicule.

Les paroles d'Eizenija tirèrent un sourire en coin à la brune, qu'elle cacha derrière un nouveau morceau de pomme. Elle ne comprenait même pas l'idée de mariage, l'amour n'étant pour elle qu'une chimère. Puis, si c'était un sentiment aussi magique qu'on le lui avait dit, pourquoi le symboliser par un contrat aussi formel ? Cependant, c'était le problème des concernés, pas le sien. Et Graham avait donné son accord, même son bras droit n'avait pas à le faire changer d'avis ni à critiquer sa décision. Mais la verve de l'infirmière était rafraîchissante et amusante. Elle remarqua du coin de l'oeil la silhouette fine de la future mariée et son expression réprobatrice. Et pourtant, elle s'avançait pour répondre à l'invitation de la Slave.

-Bonjour Amalia Reano. Bonjour Eugénia Vitols.
-Bonjour Katerina.

Amalia n'avait étrangement pas eu beaucoup l'occasion de lui parler. Le ton était froid et posé mais respectueux. Du moins envers les personnes qu'il fallait. Cette pique était le moment idéal pour voir si elle avait appris de l'attitude du marquis. Elle se délectait d'avance de la répartie et du sucre de la pomme.

-Veuillez pardonner mon impolitesse, mais j’ai malencontreusement entendu la fin de votre conversation, et je ne peux m’empêcher d’éprouver le besoin de vous demander si j’ai bien entendu ? L’une d’entre vous remettait-elle en doute le jugement du docteur Graham ou ces décisions au sein de l’institut ?  Ou pire encore, ses compétences à soigner ces patients ?

Elle ne fut pas déçue. Des menaces sous-entendues peut-être un peu trop étendues mais la réponse était satisfaisante. Elle aurait bien laissé les deux jeunes femmes se chamailler encore un temps, juste pour le plaisir, mais elle était tout même chargée d'éviter les trop grandes tensions.

-Eizenija ne comprend pas la raison de l'acte, pas la décision du marquis. C'était un avis personnel, n'est-ce-pas ?

Son regard bicolore se posa sur le visage de la Lettone, avec toujours un éternel sourire en coin. L'infirmière ne verrait aucun problème à la contredire mais elle ne voulait pas que cette dispute en vienne aux mains. Même si l'Italienne ne comprenait pas la décision de Katerina et n'hésiterait pas à la confronter sur beaucoup de choses, le marquis avait approuvé sa décision d'union, alors elle garderait son avis pour elle-même. S'ils voulaient mourir ensemble, grand bien leur fasse.

Codage par Libella sur Graphiorum
Amalia Reano
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Eizenija VitolsInfirmière
Ven 22 Jan - 18:36
Le gang de GrahamAvec Amalia et KaterinaVERSEAU-19 janvier vous laisserez sur la route, celles et ceux qui ne vous suivent pas. Tant pis pour eux. Personne ne sera en mesure de vous freiner et vous jubilez. Une véritable tornade.


Vous voyez l'amertume que vous ressentez lorsque vous proposez, par politesse, dans le couloir du lycée un peu de votre goûter à une amie, et que cette amie répond oui ? C'est exactement ce que je ressens lorsque Katerina prend place à table. C'était par pure formalité que je lui ai fais ce signe pour qu'elle s'installe. La prochaine fois, je ravalerai les règles de bienséance au profit de ma bonne humeur.

- Bonjour Amalia Reano. Bonjour Eugénia Vitols.

Super, la miss est polie. Quoique, c'est un vrai livre ouvert. Difficile de ne pas voir la différence de respect qu'elle met dans ses intentions. Visiblement, elle est proche d'Amalia Reano. Dommage pour moi, je perds une alliée dans une potentielle bataille. Je suppose que je vais me coucher pour cette fois et finir mon thé tranquillement. Je discuterai avec Amalia un autre jour. Je n'ai jamais eu l'occasion de lui faire part de toutes les histoires qu'on a pu me raconter à son sujet, et je suis bien curieuse de démêler le vrai du faux.

- Veuillez pardonner mon impolitesse, mais j’ai malencontreusement entendu la fin de votre conversation, et je ne peux m’empêcher d’éprouver le besoin de vous demander si j’ai bien entendu ? L’une d’entre vous remettait-elle en doute le jugement du docteur Graham ou ces décisions au sein de l’institut ? Ou pire encore, ses compétences à soigner ces patients ?

Je souris narquoisement derrière ma tasse, accusant avec délice le bleu glacé du regard que m'envoie Katerina. Des vrais iceberg. Elle est peut-être russe, mais mon pays est réputé également pour ses températures basses. Je résiste très bien aux douches glacées, et aux répliques froides.
Je siffle donc, faussement impressionnée, et assez intriguée par ce qu'elle peut raconter sur Victor. Pourquoi le met-elle sur le tapis ? La petite ne peut pas se défendre sans impliquer Victor dans son discours ? A-t-elle si peu confiance en elle pour devoir insérer une figure de pouvoir dans sa répartie. En tout cas, elle a l'air de le tenir en respect et en haute estime. C'est compréhensible, il est impressionnant. Mais il reste un humain. Comme tout le monde il fait sa crotte le matin, comme tout le monde il a des peurs, comme tout le monde il peut attraper un rhume, comme tout le monde il a des failles. C'est juste que Monsieur cache très bien cela derrière sa barbe fournie et son égo surdimensionné. Qu'il ne se pèse jamais d'ailleurs, son égo viendrait fausser le chiffre sur la balance.
Je souris en repensant à son autoportrait affiché fièrement au dessus de son lit. Quand tout sera redevenu normal, je veux lui faire installer Instagram afin qu'il puisse publier ses plus beaux selfies.

-Eizenija ne comprend pas la raison de l'acte, pas la décision du marquis. C'était un avis personnel, n'est-ce-pas ?

Je jette un regard malicieux vers Amalia. Vraiment ? On va faire à Victor ce plaisir de le mettre au sujet d'une conversation dont il n'est même pas présent ?
C'est agréable, en tout cas, d'entendre dans le discours de son bras droit une tonalité qui lui adresse moins d'éloges. Il faut avouer en même temps qu'elle a une prestance, elle, contrairement à Katerina.

- Assez juste, Amalia. A vrai dire, je sais me construire un avis sans Victor. Vous m'expliquerez, Katerina, comment vous avez magiquement pu faire un lien entre mon incompréhension face à un mariage prématuré et dénué d'amour, et les capacités de Victor en tant que médecin.

Je ris assez théâtralement avant de boire une gorgée de mon thé.

- Veuillez m'excusez, Katerina, j'avais oublié votre fanatisme envers lui et votre incapacité à penser pour vous-même.

Le thé est chaud, mais l'ambiance est gelée. Je me régale de ce moment. De plus, j'ai l'impression que le bras droit de Victor n'a pas vraiment de camp, optant pour la neutralité. Après tout, elle n'a pas défendu Katerina tout à l'heure. Trois femmes ? Trois parties ? La conversation va s'avérer intéressante. Parce que je me fiche bien de ce mariage, et de l'avis de Katerina. Je veux juste m'amuser. Et pour l'instant, je suis finalement assez contente que la russe se soit assise avec nous. Un peu de divertissement pour tuer l'ennui est toujours le bienvenu !

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Eizenija Vitols
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Lun 25 Jan - 19:43
Eizenija ne se démonta pas, au contraire. Katerina pouvait saisir son regard rétif, derrière son sourire presque dédaigneux. La jeune russe prit sur elle d’ignorer son attitude séditieuse. Pourquoi parmi toutes les femmes de l’ile fallait-il que Victor Graham fréquente celle-là ?

-Eizenija ne comprend pas la raison de l'acte, pas la décision du marquis. C'était un avis personnel, n'est-ce-pas ?

Son attention retourna à Amalia Reano. La jeune femme mangeait tranquillement un fruit, l’air détachée de la situation. Katerina aurait souhaité qu’elle s’implique plus dans le débat afin de la soutenir, mais elle ne semblait pas vouloir se mêler de cette histoire. Et après tout, elle devait bien être capable de se défendre toute seule…

- Assez juste, Amalia. A vrai dire, je sais me construire un avis sans Victor. Vous m'expliquerez, Katerina, comment vous avez magiquement pu faire un lien entre mon incompréhension face à un mariage prématuré et dénué d'amour, et les capacités de Victor en tant que médecin.

Chaque phrase était calibrée pour toucher leur cible. La jeune russe resta de marbre, accusant le coup. Elle ne pouvait qu’observer le jeu grotesque auquel s’adonnait l’infirmière, qui ne semblait plus avoir de scrupule à parler du mariage de la jeune russe comme s’il s’agissait juste d’une immense farce. Elle savait très bien ce que Katerina avait sous-entendu… Elle pouvait jouer les innocentes, cela laissait la brune égale. Elle s’appuya sur le dossier de sa chaise, croisant élégamment les jambes, consciente que la conversation semblait vouloir se prolonger.

Son air détaché, son visage de poupée inaltérable l’aidait à ne pas perdre la face. La blessure béante d’entendre quelqu’un parler de son mariage prématuré et dénué d’amour était bien là pourtant, mais elle la gardait invisible aux yeux des vautours qui se trouvait apparemment à cette table. Car même si elle avait un profond respect pour Amalia, elle savait sa collègue tout aussi capable de se jeter sur les restes de son frêle corps que ne l’était l’infirmière qui la défiait.

- Veuillez m'excusez, Katerina, j'avais oublié votre fanatisme envers lui et votre incapacité à penser pour vous-même.


Elle semblait satisfaite d’elle-même. Une petite femme centrée sur sa petite personne. Forcément, elle ne pouvait pas comprendre ce qui liait la jeune russe à son mentor. Elle n’était qu’une femme de petite vertu, qui espérait peut-être s’attirer les faveurs d’un homme puissant comme le Marquis en se glissant dans ces draps. Si elle trouvait Katerina fanatique, grand bien lui fasse, l’infirmière quant à elle était carrément pathétique. La jeune russe ne pouvait se sentir vexée d’être attaquée par un être aussi insignifiant que l’infirmière. Elle ne devait pas entrer dans le petit jeu de sa collègue.

- C’est cela, persifler autant qu’il vous plaira Eizenija. Je suppose que vous enfoncez dans de vaseuses railleries vous permet de vous éviter la gêne de confronter votre propre respect à l’institution du mariage.


Après tout, s’il y avait bien quelqu’un autour de cette table qui pouvait se voir reprocher son manque de respect envers le mariage, c’était bien elle. Elle qui couchait un homme marié sans la moindre vergogne n’avait pas tellement son mot à dire concernant ce que Katerina décidait ou non de faire avec sa propre vie.
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
Amalia ReanoBras-droit de Victor
Mar 13 Avr - 15:22
Le gang de Graham



La différence entre Katerina et Eizenija était divertissante à observer. Si l'infirmière se délectait de son impartialité, la secrétaire semblait beaucoup moins l'apprécier. Pourtant, elle n'était pas indifférente. Indirectement, ne soutenir aucun parti permettait de garder une certaine cohésion. Il ne fallait pas que les plus grandes divergences se transforment en terreau favorable à un complot, de l'une contre l'autre. La brune n'était pas là pour juger ce genre d'affaires puériles.

-Assez juste, Amalia. A vrai dire, je sais me construire un avis sans Victor. Vous m'expliquerez, Katerina, comment vous avez magiquement pu faire un lien entre mon incompréhension face à un mariage prématuré et dénué d'amour, et les capacités de Victor en tant que médecin.

Le sourire narquois de la Lettone derrière sa tasse était la corde qui servait à envoyer la flèche vers Katerina. Visiblement, elle n'avait que faire des efforts de ses efforts. En soi, tant qu'elles n'en venaient pas au mains, ce n'était pas un problème. Elle devait reconnaître que la pupille du Marquis avec des manières parfaites, encaissant l'affront avec une impassibilité feinte. Cependant, Amalia percevait la flamme de la colère dans ses yeux azurés, leur donnant un éclat beaucoup plus vivant.

-Veuillez m'excusez, Katerina, j'avais oublié votre fanatisme envers lui et votre incapacité à penser pour vous-même.

Une attaque beaucoup mois élégante que l'autre mais elle avait au moins le mérite de faire mouche. Elle-même ne l'aurait pas formuler ainsi mais Eizenija avait une répartie plus frontale quand celle de l'Italienne était pernicieuse. Est-ce qu'Amalia pensait que Katerina était un peu trop admirative ? Pas vraiment, le Marquis l'avait tout de même tirée de son égarement. Quelque part, cet aveuglement pourrait servir un jour. En attendant, la jeune Russe devait un peu s'endurcir face à la critique, bien que son masque d'impassibilité fut impressionnant. Maintenant il fallait une répartie à la hauteur.

-C’est cela, persifler autant qu’il vous plaira Eizenija. Je suppose que vous enfoncez dans de vaseuses railleries vous permet de vous éviter la gêne de confronter votre propre respect à l’institution du mariage.

Encore une fois, très direct. Cette confrontation prenait des tournures un peu trop franches et le manque de subtilité lui faisait perdre en saveur. Dans l'histoire, c'était Victor l'homme marié qui ne respectait pas ses engagements, Eizenija n'était qu'en concubinage. Katerina avait mal ciblé le réel destinataire de sa critique.

-Qui respecte le moins le mariage, l'homme marié infidèle ou l'amante ?

Amalia regardait nonchalamment ses ongles avant de relever un visage amusé, sourire en coin aux lèvres. C'était évidemment une question rhétorique, chacun faisait ce qu'il voulait de sa morale. Elle enchaîna rapidement pour éviter toute remarque superflue, de la Lettone ou de la brune.

-Mais j'imagine que nous avons autre chose à faire que juger qui que ce soit.

Elle posa son regard bicolore sur les deux jeunes femmes, leur défendant silencieusement de répondre à l'encontre de ses mots. Sa remarque s'adressait évidemment à elles deux. Elle n'allait pas faire l'arbitre plus longtemps et elles devaient apprendre à gérer leurs différends avec un peu plus d'élégance.

-Que voulais-tu demander Katerina ?

Codage par Libella sur Graphiorum
Amalia Reano
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Eizenija VitolsInfirmière
Sam 17 Avr - 15:24
Le gang de GrahamAvec Amalia et KaterinaVERSEAU-19 janvier vous laisserez sur la route, celles et ceux qui ne vous suivent pas. Tant pis pour eux. Personne ne sera en mesure de vous freiner et vous jubilez. Une véritable tornade.


Je trempe mes lèvres dans le thé. Il est amer, pile comme je l'aime.

- C’est cela, persifler autant qu’il vous plaira Eizenija. Je suppose que vous enfoncez dans de vaseuses railleries vous permet de vous éviter la gêne de confronter votre propre respect à l’institution du mariage.

Je lève un sourcil vers Katarina la Katastrophe. Pense-t-elle réellement que, de nous deux, je suis celle qui n'ait aucun respect envers l'institution du mariage ? Cette effrontée n'est certainement pas vierge, et pour une fois je ne parle pas du signe astrologique, et elle ose mettre sur le tapis les termes "respect" et "institution" ? Elle a des airs innocents de poupée mais Chucky était une poupée, lui aussi. Elle ne m'impressionne pas, elle m'exaspère. C'est juste une midinette qui prend le mariage à la légère et qui profite de ce que Victor a instauré.

-Qui respecte le moins le mariage, l'homme marié infidèle ou l'amante ?, intervient Amalia.

Bonne question. C'est vrai que j'ai toujours culpabiliser d'avoir trompé Angie, mais je n'ai jamais vraiment questionner Victor sur sa propre condition. Quoique, j'avais insisté à ce sujet lors de notre premier ébat, et il avait assuré farouchement que la fidélité n'était pas un principe qui l'intéressait.
Je pose ma tasse, un sourire amusé sur les lèvres. Si elle savait, la petite Katerina, que son preux Victor n'avait rien d'élégant une fois dénudé. Elle serait bien surprise, et bien moins chaste, face à son caractère plus bestial.

-Mais j'imagine que nous avons autre chose à faire que juger qui que ce soit.

Amalia Reano nous regarde une à une. Bien que je la tienne en estime, je n'apprécie pas vraiment sa façon d'être certaine de médiatiser les choses. Elle semble croire qu'elle dirige la conversation, et qu'elle l'apaise. Amusant qu'un Scorpion n'essaie pas de piquer ses pairs.

-Que voulais-tu demander Katerina ?
- Une dernière chose avant que tu répondes à cette question.

A mon tour, je croise une jambe sur l'autre. L'heure n'est plus aux petites médisances et à ce piteux combat dans la boue.

- Comment te sens-tu à l'idée de te marier ici, dans ce lieu où Agnès Dessanges a vécu ?

Mon regard dérive entre les tables. Je la revois, la petite Agnès, fébrile à l'idée d'aimer une femme malgré sa religion. Je suis rapidement passée par là, moi aussi. Elle était paniquée à l'idée qu'un baiser avec Katarina brise toutes les règles qu'on lui avait inculqué depuis sa naissance. Alors à mon tour, j'avais posé mes lèvres sur les siennes. Cette étreinte m'avait montré à quel point Agnès était une femme pure, qui ne méritait pas d'être ainsi traitée par son ex.

- Elle t'aimais, et elle t'aime sûrement encore. Elle a sacrifié sa religion et ses valeurs pour toi, et tu oses me parler de respect ? Alors oui, c'est plus simple d'épouser un mec que d'essayer de donner une chance à l'amour, quand bien même celui-ci est difficile. Il en a, de la chance, Nevrabriel d'épouser une lâche. J'espère que tu ne lui réserves pas le même sort qu'à Agnès.

En vérité, de leur histoire je ne connais que la maigre version donnée par Agnès. Mais j'enrage. A cet instant, Agnès est brisée je ne sais où au Village. Elle a tout sacrifié pour aimer Katerina, et que lui a-t-elle donné en échange ? Rien. Elle l'a abandonné. Ca me fout en rogne. Et dire que Victor a pris cette femme, cette pourriture, sous son aile ?
Finalement, heureusement qu'Amalia Reano est là car, sans sa présence, je pense que je pourrais vraiment faire mal au petit ange de Victor. Psychologiquement, et physiquement.

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Eizenija Vitols
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Katerina Soukhovo-KobylinSecrétaire de Victor
Lun 19 Avr - 15:09
-Qui respecte le moins le mariage, l'homme marié infidèle ou l'amante ?

Katerina laissait Amalia parler mais elle avait sa propre vision de la réponse. L’amante. L’amante était forcément celle qui respectait le moins le mariage. De par son éducation, Katerina n’avait pas forcément le meilleur sens de la justice qui soit. Les femmes finissaient bien souvent coupable de tous les maux lorsqu’elle ne se tenait pas à carreau. Et elle pensait en être un témoin vivant.

Mais la jeune secrétaire n’en voulait pas au bras droit du Marquis pour sa question qui lui paressait particulièrement sans intérêt. Elles n’avaient pas toutes la chance de recevoir la même éducation. Les lacunes de la charmante Amalia pourraient toujours être combler un jour où l’autre.

-Mais j'imagine que nous avons autre chose à faire que juger qui que ce soit.

Katerina affronta le regard d’Amalia qui passait de l’une à l’autre comme si elle leur faisait remarquer qu’il était vain de continuer leur conversation sur cette voie. La jeune russe ne se sentait pas coupable pourtant de la manière dont elle se déroulait. Mais il n’était absolument pas question qu’elle se laisse marcher sur les pieds par l’infirmière. Elle refusait de plier face à cette perfide harpie.

-Que voulais-tu demander Katerina ?

La jeune russe hésita un instant. Elle redoutait une réaction de l’infirmière vu que sa demande concernait justement son mariage. Mais c’est justement cette hésitation qui permit à cette dernière d’enchainer :

- Une dernière chose avant que tu répondes à cette question.

Evidemment… elle ne pouvait s’empêcher de ramener l’attention sur elle… Katerina se sentait à bout de nerf, et elle était loin d’être au bout de ces surprises.

- Comment te sens-tu à l'idée de te marier ici, dans ce lieu où Agnès Dessanges a vécu ?

Katerina en eut le souffle coupé. A vrai dire, elle ne s’attendait pas à ce qu’Agnès déboule dans la conversation. Eizenija savait des choses que Katerina pensait avoir garder secrète. Et le fait qu’une personne qu’elle ne connaissait pas lui parle de la secrétaire lui laissait un sentiment désagréable. Elle ne put s’empêcher de tourner deux yeux inquiets vers l’infirmière :

[b]- Elle t'aimais, et elle t'aime sûrement encore. Elle a sacrifié sa religion et ses valeurs pour toi, et tu oses me parler de respect ? Alors oui, c'est plus simple d'épouser un mec que d'essayer de donner une chance à l'amour, quand bien même celui-ci est difficile. Il en a, de la chance, Nevrabriel d'épouser une lâche. J'espère que tu ne lui réserves pas le même sort qu'à Agnès.


Elle aurait voulu pouvoir ignorer les propos de l’infirmière, mais l’ignorer aurait été le meilleur moyen de montrer qu’elle était déstabilisée. Se justifier n’était pas mieux. Comment cette femme aurait-elle pu comprendre ? Que Katerina avait fait un premier pas vers la secrétaire qui avait tout repoussé en bloc. Qu’elle aussi aurait sacrifié sa religion et ces valeurs à une époque. Qu’elle aurait commis de grave erreur en écoutant son cœur.

Mais cette douleur qu’elle avait ressentit chaque fois qu’elle s’était sentie repousser par Agnès… Cette douleur-là ne pouvait pas être de l’amour. Alors quand Agnès s’était finalement déclarée, il était trop tard. Katerina avait renoncé à cet étrange sentiment qui lui avait dévoré l’estomac, qui lui avait déchiré le cœur. Elle refusait que la secrétaire ne la blesse encore. Elle refusait que l’amour ne soit douloureux.

Qu’Eizenija pense tout savoir de ce qui s’était passé entre elles deux l’agaçait tellement. Et cela faisait remonter ces mois d’incertitudes. Ces mois où, après avoir pensé découvrir petit à petit l’amour et l’amitié, ceux à qui elle s’était attachée avaient préférés l’éviter plutôt que de l’aider à comprendre. Elle refusait de voir que dans cette histoire, elle était aussi coupable qu’eux. Elle préférait l’ignorer. Elle préférait penser que tout ça n’était que du factice. Elle avait préféré croire son mentor lorsque ce dernier lui avait révélé la véritable valeur de l’amour ou l’amitié.

Et il lui avait dit de conserver sa réputation. Alors, au lieu de se lever, de s’enfuir comme elle le faisait toujours lorsque les choses devenaient compliqués. Au lieu de pleurer et hurler toute sa rancune, elle se contenta de regarder l’infirmière avec froideur et de lui répondre calmement :

- Elle m’aimait effectivement. Mais cela n’a jamais été mon cas, et je n’ai aucun compte à lui rendre. Ni à toi d’ailleurs. Quant à tes opinions sur moi et sur mon mariage, elle ne m’intéresse guère.

Et dans chaque mot elle reconnaissait l’empreinte dédaigneuse du Marquis de Graham. Elle ne se démonterait pas. Il lui avait ordonné de toujours faire passer sa réputation avant le reste. Elle ne voulait pas décevoir le seul être dont elle était sur qu’il ne la décevrait jamais. Et elle ne voulait plus jamais parler à la Lettone. Elle adressa un sourire à Amalia, un peu fragile et desséché par ses envies d’étrangler l’infirmière et répondit à sa question précédente :

- Je viens te demander d’être témoin à mon mariage.

Peu lui importait désormais un refus ou non de la part d’Amalia. Elle n’avait pas envie de rester attabler ici dans cette cafétaria avec des personnes qui lui faisaient perdre son temps. Elles avaient beau être alliés par défaut au vu de la faction dans laquelle elles se trouvaient, la jeune russe ne pensait pas trouver en elles de véritables alliés sur qui elle pourrait un jour compter. Et après tout, elle n’avait besoin que de Victor Graham. Tant pis pour le reste.
Katerina Soukhovo-Kobylin
Image : Le gang de Graham (ft. Ama et Katou) Katou_10Fiche personnage : Le passé lointainEspace personnel : Le passé plus procheGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/02/2018Age : 28
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