contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

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La CannibaleCo-dirigeante
Sam 29 Déc - 17:05
Pose ton cul, 'faut qu'on parle
Ophelia s'était levée plus tôt. Et, si d'habitude elle prenait soin d'elle avant d'aller à sa séance de soins ; là, elle avait mis le paquet.
Elle avait pris le temps de donner du volume à ses boucles blondes. Le rebondi de ces dernières aurait presque fait penser à celui de sa poitrine. Tout devenait des courbes : sa crinière, la pulpe de ses lèvres, ses seins, ses fesses, le galbe de ses jambes, l'arrondi de ses mollets, tout. Et elle comptait les mettre en valeur.
Venue plus tôt, elle était déjà assise dans sa salle de soins. Ange n'était son médecin officiel que depuis très peu de temps (merci l'ancien, parti en retraite) et c'était encore un peu bizarre que son amant s'occupe de sa complexe santé.
Bref, elle était sur le tabouret, face à la porte à laquelle elle tournait le dos.
Elle avait une idée derrière la tête : comprendre pourquoi la veille son amant avait fouillé sa chambre. Et le disputer sur ce discours de type bourré. Il avait failli les griller ! C'était bien la première fois en plusieurs années qu'elle était remontée contre cette personne qu'elle, pourtant, adorait.
Alors quand la porte s'ouvrit, tel le parrain, elle fit tourner le tabouret (à défaut d'avoir un large fauteuil en cuir et un chat à serrer contre elle pour plus d'effets), et se retrouva face à son interlocuteur.
Une jambe croisée sur l'autre afin de mieux les montrer, se cambrant légèrement en avant pour dévoiler la naissance d'un décolleté, et un regard affûté. Elle n'allait pas le laisser partir aussi facilement.

« Salut, mon chou. Assieds-toi, on doit parler. »


Et quand une femme comme Ophelia voulait parler, on était clairement pas sorti de l'auberge. Ange avait intérêt à avoir de bon arguments pour sa défense (arguments qui n'incluaient pas de nudité).
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La Cannibale
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Sam 29 Déc - 22:34
Il n'y avait pas plus classique que cette journée. Une bonne nuit de sommeil : check. Le réveil à la bonne heure : check. Le costume propre et les chaussures cirées : check. Les dents propres et un bon petit-déjeuner : check. Les regards meurtriers sur mon passage : check. Je suis devenu habitué à ces revolvers qui me fusillent chaque matin et chaque soir. Ce sont les mêmes personnes avec qui j'ai manqué d'honnêteté, elles me doivent bien ça. Surtout pour les quelques femmes qui sont à présent dégoûtées d'avoir pu offrir leur corps à un mec pareil.
Je vais rien dire, ça me répugne aussi. Ca m'arrive d'avoir des flashbacks de ce qu'il s'est passé, sur l'estrade, mais j'en ai trop souffert pour continuer à... Souffrir. Belle aisance, tiens. Moi qui me vante d'être un beau parleur, si les personnes pouvaient lire dans mes pensées, elles seraient bien déçues de ce qu'elles y trouveraient.
Je viens de me rendre compte que je suis un putain de beauf en fait... Ca fait mal de le reconnaître d'ailleurs...

J'arrive dans l'aile X, là où je suis sensé retrouver Ophelia. Je n'appréhende pas vraiment cette séance, après tout elle est banale. Ce n'est pas parce que j'ai été pris en pleins flagrant délit que je dois m'inquiéter. Après, je compatis, je n'aurais pas aimé trouver quelqu'un dans ma zone privée, surtout en ayant dans ses mains un objet de honte. Mais bon, on fait tous des erreurs, non?
Ouais, bon je vais m'excuser. Je pense que ce sera pour le mieux.

J'ouvre la porte afin de débuter la séance, et j'avoue que je ne cache pas vraiment ma surprise. Si je m'attendais à voir ma patiente habillée dans une tenue carrément pas homologuée par l'Institut (et certainement pas par Agnès), à patienter sur un tabouret, les jambes l'une sur l'autre avec un air de... De... Je sais pas vraiment ce qu'elle tente de faire à vrai dire.
Par mesure de sécurité, je ferme la porte et la salue.

« Salut, mon chou. Assieds-toi, on doit parler. »
- Si c'est ça ce que t'appelles une discussion, je suis partant à 100%.

Je la désigne toute entière avec mon menton. Mais très honnêtement, j'ai juste envie de faire mon travail, combien même elle a d'excellents arguments pour me détourner de la séance initiale.
Je sors la balance du tiroir et la pose au sol. J'en profite pour installer le matériel de radiologie. Bref, tout ce qui est nécessaire pour vérifier si tout va bien niveau santé.

- Sans blagues, si tu veux discuter, tu discutes en faisant ce que je te dis. Pèse-toi et va dans la machine pour faire des radios. N'oublie pas : tu ne dois pas bouger dans la machine.
Ange
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Ven 4 Jan - 17:06
Pose ton cul, 'faut qu'on parle
Maisque foutait ce Pignouf? Elle, elle était là, posée et sérieuse. De la colère en elle ne demandait qu'à s'apaiser, ne voulant se jeter sur Ange. Et lui, pépèrelui répondait avec un sous-entendu sexuel et l'avait jugée comme si elle était une petite fille.
Il préparait le matériel, comme si de rien n'était.

« Sans blagues, si tu veux discuter, tu discutes en faisant ce que je te dis. Pèse-toi et va dans la machine pour faire des radios. N'oublie pas : tu ne dois pas bouger dans la machine. »

Elle leva un sourcil, offusquée. Déjà, première chose ... Il était un vrai pro son médecin pour désigner un outil de travail par le mot machine. Bravo, ça le rendait très crédible.
Et ensuite ... Croyait-il vraiment qu'elle faisait ça pour la première fois ? Autant sur le plan physique, et même intellectuel parfois, ils étaient synchros. Autant la relation médecin/patiente était bancale.
Elle se leva de sa chaise et se mit en sous-vêtements pour la pesée (oups, mais que faisait cet accoutrement en dentelles sur son corps ?). Elle posa un pied, puis l'autre, et fut assez satisfaite de constater que, malgré l'hiver, elle n'avait pas perdu de poids. Bon, elle n'avait pas grossi, mais il y avait une période où elle ne faisait que maigrir. Alors là, c'était malgré tout une victoire. Vivement qu'elle puisse faire disparaître cet écart entre ses cuisses. Qu'elle remplume sa peau, l'élargissant, l'arrondissant, se construisant des formes de femme dont elle serait fière.
Mais revenons-en à nous moutons.

« Sans blagues, si tu veux que je fasse ce que je dis, tu as intérêt à m'écouter. Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieuse. »

Elle le laissa prendre note, puis sans un regard partit de la balance et se dirigea vers l'appareil de radiologie. Mais avant d'y monter, elle se tourna vers son amant. Les bras croisés, le regard acéré (quoique on y décelait une lueur bienveillante), elle n'allait pas le laisser filer sans mordre un peu.

« Je ne sais pas par quoi commencer ... On va dire le sujet qui prendra le plus de temps. »

Parce que clairement, Ange dans sa chambre ... Ce n'était pas vraiment une grosse surprise. Ce type pouvait très bien expliquer sa présence par une simple curiosité ou pour le lol, comme il lui avait déjà dit une fois.

« Est-ce que tu te souviens de ton discours au bal d'Halloween ? Celui où tu as balancé devant touuut le monde que tu couchais avec une de tes patientes. Parce que certes, tu étais anonyme, mais tu as quand même pas mal joué avec le feu. Et vue qu'on en a pas reparlé, j'ai presque l'impression que ça t'aies sorti de la tête. »

Si on avait été dans un dessin animé, le discours de la Cannibale aurait été conclut par un jet de fumée sortant de ses narines.

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La Cannibale
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Dim 20 Jan - 21:26
Elle a clairement quelque chose derrière la tête. On a tellement l'habitude de le faire quand bon nous semble qu'elle met rarement de beaux sous-vêtements comme aujourd'hui. La dentelle, y'a rien de plus sexy pour habiller une femme. Et elle sait que je le pense. Elle veut me charmer. Elle veut mettre en avant son charme naturel. Pourquoi? C'est clair que c'est une tentative de manipulation. Elle sait qu'elle peut me faire chanter avec le sexe. Elle sait que je pense beaucoup avec mon corps.
Quelle tchoin. Elle me connaît trop.

« Sans blagues, si tu veux que je fasse ce que je dis, tu as intérêt à m'écouter. Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieuse. »

Elle est… En colère. Si bien que sa phrase n'a aucun sens. "Si tu veux que je fasse ce que je dis"? J'ai envie de rire tellement c'est absurde. J'espère qu'elle s'en est au moins rendue compte…
Mais effectivement, elle est très sérieuse. Je me demande pourquoi.

Je m'appuie sur le bureau avec mon coude et la dévisage. Je préfère m'attarder sur son visage que sur ses formes. J'aurais le loisir de le faire une prochaine fois. Voire après cette séance. Le danger de se faire découvrir… Rien que d'y penser, ça a le don de m'exciter un peu. Mais mon professionnalisme m'empêchera de faire un truc pareil. Mais en même temps…
Non. J'ai de la peine à croire que je puisse seulement y penser. Non.

« Je ne sais pas par quoi commencer ... On va dire le sujet qui prendra le plus de temps. »
- Bon, si c'est si important, je t'écoute Ophelia.

Je pose mon carnet fermé sur le bureau et croise les bras. Je la scrute avec tout le sérieux dont je dispose -bon sang, ces sous-vêtements!- et attends qu'elle se décide à mettre sur le tapis le sujet dont elle veut tant me parler.

« Est-ce que tu te souviens de ton discours au bal d'Halloween ? Celui où tu as balancé devant touuut le monde que tu couchais avec une de tes patientes. Parce que certes, tu étais anonyme, mais tu as quand même pas mal joué avec le feu. Et vue qu'on en a pas reparlé, j'ai presque l'impression que ça t'aies sorti de la tête. »
- J'ai… ?!

Mon cerveau vient de littéralement freezer. J'ai… J'ai dit ça? Vu son air énervé, je me doute bien que… Mais… Je… Non… Si ?
Je passe une main sur mon visage, qui doit maintenant être bien blême, et l'arrête sur ma bouche, les yeux touchant le sol. J'hallucine… Et dire que j'avais décidé d'être bourré pour me rendre un peu plus heureux… Je finis toujours par faire une connerie. Je suis une putain de machine à créer des emmerdes.
Ma deuxième main vient accompagner la première afin de glisser jusqu'à mes yeux. Je soupire lourdement. Si Donatien ne m'en a pas parlé, ça ne devait pas être pris au sérieux. Ou du moins, s'il ne le prend pas au sérieux, alors tout va bien. Ou alors… Ou alors il compte m'en parler? Ou il attend que j'en parle? Je ne sais plus… Il est si occupé avec cette histoire de Journal… Le pauvre, je ne l'aide vraiment pas…

- Je suis désolé… Ce soir-là, je voulais boire pour...

Oublier. C'est con, mais c'est vrai. Et elle le devinera rapidement. Elle a le chic pour deviner les fins de mes phrases, surtout lorsqu'elles sont pathétiques.
Je retire mes mains de mon visage et prends Ophelia dans mes bras avant de plonger mon visage dans sa nuque. Bon sang, j'ai failli tout faire foirer. Et je ne veux surtout pas la perdre...

- Je te demande pardon… Si ça peut te rassurer, Donatien ne m'en a pas parlé… Je suis désolé…
Ange
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 3 Fév - 13:39
Pose ton cul, 'faut qu'on parle
Alors la Cannibale était toujours en colère. Mais voir Ange aussi déstabilisé la fit pouffer. Son médecin avait l'alcool honnête et amnésique. C'était assez drôle comme situation. Et c'était bon à savoir. Si un jour elle voulait s'amuser ...
Elle repensa à sa conversation avec Zyra. Si un jour elle voulait obtenir des informations d'Ange sans qu'il ne le sache, il suffirait d'abuser de sa confiance, de le faire boire tant et si bien qu'il aurait la franchise de tout lui raconter. Et elle aurait l'avantage qu'il ne s'en souviendrait pas.
Elle eut un frisson. Depuis quand pensait-elle ainsi ? Ange ? Son Ange ? Le manipuler ? N'importe quoi.

« Je suis désolé… Ce soir-là, je voulais boire pour... »

Oublier? Elle ne voyait que ça. Les gens qui boivent autant le font souvent pour zapper leurs problèmes. Et Ange en avait des choses dans la tête qu'il voulait faire sortir.
Assise sur l'appareil de radiologie, Ophelia balançait ses jambes d'avant en arrière. Elle faisait la moue, dubitative. Elle était encore énervée contre lui, mais d'un autre côté ... On ne sortait pas d'une dépression en un claquement de doigts. Il était normal que l'adulte rechute.

« Je te demande pardon… Si ça peut te rassurer, Donatien ne m'en a pas parlé… Je suis désolé… »

Elle fit un bruit de trompette avec sa bouche. Entre ça et le mouvement de balancier de ses jambes, on aurait dit une enfant. Elle n'était plus en colère, et il fallait dédramatiser la situation. Bien que celle-ci fut tendue, Ophelia faisait confiance à Ange pour désamorcer la bombe qu'il avait lancé.

« Pas drôle, je ne peux même pas te disputer ... »

Elle lui tira la langue avant de s'allonger sur l'appareil. C'était drôle de se dire que, grâce à ça, Ange verrait l'intérieur de son corps... lui qui avait plutôt l'habitude de le sentir.
Dans ses sous-vêtements en flanelle, elle s'imagina un instant se montrer ainsi devant un autre homme. Après tout, elle était une grande romantique qui rêvait de l'âme soeur et autres niaiseries. Elle savait très bien qu'Ange n'était pas l'Homme, celui avec un grand H. Qu'est-ce que ça ferait de s'offrir ainsi à un autre homme ...? Aurait-elle le courage ? Les sensations seraient-elles les mêmes au niveau du ventre, au niveau du coeur ?
Evidemment, un visage s'imposa petit à petit. Elle le laissa se dessiner dans son esprit tout en rebondissant sur le sujet de conversation qui l'avait envenimée précédemment.

« Si Elpida n'a pas réagi, c'est peut-être parce qu'il ne savait pas que c'était toi. Après tout, tu étais anonyme. Heureusement d'ailleurs ! Sinon je t'aurais broyé les bijoux de famille. »

Elle l'avait dit sur un ton plaisantin, mais on sentait que ce n'était pas entièrement faux. Sans forcément user de la violence physique, elle lui aurait bien fait comprendre qu'elle ne se serait pas laissée faire.

« Est-ce que tu étais ivre aussi le jour où tu fouillais dans ma chambre ? »

Voilà, comme ça tous les sujets qui piquent étaient abordés. Et elle serait débarrassée de potentielles disputes.

Codage par Libella sur Graphiorum
La Cannibale
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Dim 10 Fév - 12:02
Avec ses jambes qui font balancier et sa moue boudeuse, j'ai bien l'impression que la colère est passée… Mais je crois que je suis surtout en train de recoller les morceaux avec mes cauchemars. J'ai suffisamment donné de ma personne pour cette histoire, je me suis suffisamment puni pour mes crimes. Même si la Justice n'a pas eu le loisir de me juger, je pense avoir fait son travail tout seul, comme un grand. Plusieurs mois à me sentir faible, à ne plus savoir dormir, ou que sais-je encore. Je veux oublier tout ça. Pas pour être dans le déni, mais pour avancer.

Et j'ai continué à creuser involontairement. J'ai l'impression que jamais je ne ferai quelque chose de bien…

« Pas drôle, je ne peux même pas te disputer ... »

Je souffle en gloussant. J'ai quand même des personnes qui me sont chères et qui m'aident à traverser mes mauvaises passes. Je me demande ce que je ferai sans Ophelia… Bonne question.
Comme une enfant, elle s'allonge malicieusement sans oublier de me tirer la langue. On dirait qu'elle a perdu plus ou moins cette partie… Bien que je ne l'ai pas gagnée non plus. J'ai payé à un trop grand prix cette "victoire" sur cette conversation.

J'active la machine de radio, qui amène Ophelia en son sein. Pendant quelques minutes, l'appareil inspecte son corps et enregistre tout ce qu'il s'y passe à l'intérieur avant de l'envoyer sur l'ordinateur qui est juste à ma gauche. Je jette un coup d'œil à l'écran pour voir les résultats en temps réel. Bon, bah ça a l'air de ne pas s'être aggravé, même si son état n'est pas meilleur qu'avant. Elle stagne, et c'est déjà un bon début. De là, je ne peux que tirer cette conclusion. J'étudierai les radios plus en profondeur plus tard. Ce soir probablement.

J'ordonne à l'appareil d'éjecter Ophelia, qui décide finalement de parler à nouveau :

« Si Elpida n'a pas réagi, c'est peut-être parce qu'il ne savait pas que c'était toi. Après tout, tu étais anonyme. Heureusement d'ailleurs ! Sinon je t'aurais broyé les bijoux de famille. »
- Si tu me les avais vraiment broyé, je pense que tu t'amuserais vachement moins quand on se serait vu dans ma chambre. Mais hormis ça, tu marques un point. J'espère que d'autres ne s'en sont pas rendus compte...

A part Hyppolite bien sûr. Et Agnès il me semble. J'espère qu'ils n'y ont pas fait attention. Est-ce que j'étais si bruyant que ça ? Faut vraiment que je tente de m'en souvenir…

« Est-ce que tu étais ivre aussi le jour où tu fouillais dans ma chambre ? »
- Ivre quand je fouillais ta…

Ah, oui, cette après-midi-là. Je pense pas avoir besoin de mentir, sachant qu'en plus je n'ai rien trouvé non plus dans sa chambre. Disons que c'était une vérification obligatoire. J'ai confiance en elle, je sais qu'elle ne tenterait rien contre l'Institut. Etant donné que j'en fais parti, on peut dire qu'elle en doit une à cet hôpital particulier pour l'avoir sauvée d'une mort certaine. Et j'espère que je continuerai de la garder en vie encore longtemps.

D'un ton assuré et léger, je lui réponds :

- Non, pas du tout. C'était un des rares après-midis où je n'avais plus rien à faire. Je me suis baladé dans les couloirs, et je me suis dit que vérifier ta chambre pour être certain que tu ne serais pas pour ce Journal ou je-ne-sais-quelle-autre-connerie pour faire plaisir à Donatien ne serait pas de trop. Si tu veux savoir, j'ai regardé tes deux premiers tiroirs, sous ton matelas, ton lit et ton oreiller avant de partir. J'ai trouvé ton journal intime aussi. Ca m'étonne que t'en aies un, d'ailleurs.

C'est totalement inutile de lui mentir. De toute façon, la vérité finit toujours par éclater. Et puis, je n'ai rien à lui cacher, et vice-versa.
Ange
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Ven 22 Fév - 12:58
Pose ton cul, 'faut qu'on parle
Ange sembla buguer. Il avait pourtant l'air bien sobre l'après-midi où elle l'avait surpris lisant son livre. Il parut comprendre de quoi elle parlait mais ne finit pas sa phrase pour autant.
Ophelia sortit de l'appareil de radiologie, s'en extirpant grâce à un petit saut. Réception les pieds joints et les bras écartés, une vraie petite gymnaste. A croire que la stabilisation de sa santé, et sa vie sociale qui prenait naissance, lui redonnait une envie de vivre. Elle avait été morose pendant toute sa jeunesse. Elle n'avait affiché des sourires qu'en présence de sa famille, et d'Ange. En dehors de ça, elle avait été une gamine démotivée, triste, qui parlait à ses peluches et pleurnichait au moindre bobo.
Arrêter les médicaments de la greffe avait été une rude décision, et elle craignait chaque jour qu'un coeur (ou les deux) ne la lâche, de ne pas se réveiller un matin, ou de s'effondrer un beau jour. Elle n'avait jamais autant risqué sa vie depuis ses six derniers mois, et pourtant elle n'avait jamais été aussi radieuse.
Ainsi, remettant sa tenue, elle s'approcha de l'écran pour constater les résultats de ce scanner. Elle n'y comprendrait que le quart des informations, mais ça l'intéressait quand même.

« Non, pas du tout. C'était un des rares après-midis où je n'avais plus rien à faire. Je me suis baladé dans les couloirs, et je me suis dit que vérifier ta chambre pour être certain que tu ne serais pas pour ce Journal ou je-ne-sais-quelle-autre-connerie pour faire plaisir à Donatien ne serait pas de trop. Si tu veux savoir, j'ai regardé tes deux premiers tiroirs, sous ton matelas, ton lit et ton oreiller avant de partir. J'ai trouvé ton journal intime aussi. Ca m'étonne que t'en aies un, d'ailleurs. », lui expliqua Ange, assez tranquille.

Face à l'écran, elle se mordit la lèvre. Puis, dans un geste nerveux, elle entortilla une mèche blonde autour de son index. Ange lui balançait tout de go. Honnête jusqu'au bout. Et elle ... Elle, elle lui cachait le plus gros. Mais c'était pour son bien. Si elle lui parlait maintenant d'une évasion, il allait la retenir. Mais promis, quand tout sera prêt, elle viendra le prendre par la main et ils partiraient ensemble. Encore fallait-il convaincre Alexander d'emmener l'assassin de sa soeur avec eux...
Elle remit sa mèche derrière son oreille. Il fallait cacher cette gêne, vite.

« Donatien? Qu'as-tu fais de ton Dodo

Elle avait l'air taquin. La séance se finissant (s'il y avait eu quelque chose à dire sur sa santé, Ange le lui aurait déjà fait remarquer), elle déposa un baiser sur sa joue.

« Comme ça tu l'appelles par son prénom, et tu veux lui faire plaisir ? Tu es le seul à qui il accorde de l'attention ... Dis donc, ça devient sérieux entre vous. Je vais être jalouse ! »

Elle plaisantait totalement. Elle éclata d'un rire cristallin et s'approcha de la porte. Elle s'était réconciliée avec Ange, c'était tout ce qui comptait.
Elle ne sortit pas de la pièce, bien que sa main soit sur la poignée. Elle préférait laisser Ange le lui autoriser. Il avait peut-être encore des choses à faire. Après tout, ici, il était son médecin.
Codage par Libella sur Graphiorum
La Cannibale
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Sam 9 Mar - 19:06
De nouveau vêtue, elle me tourna le dos pour observer les résultats du scanner. Je ne sais pas vraiment si elle m'a écouté vu je ne décèle aucune réaction, mais j'arrive à la voir en train d'entortiller une de ses mèches de cheveux. Ophelia, Ophelia... Si je ne te connaissais pas, je me dirais que c'est un tic de concentration pour comprendre les scanners. Mais je sais ce que ça veut dire. Qu'est-ce qui te gène, au juste?

« Donatien? Qu'as-tu fais de ton Dodo?»

Je la regarde, les sourcils froncés. Qu'est-ce que ça vient faire dans la conversation? Quel poisson tente-t-elle de noyer? Je suis loin d'être naïf et stupide, pourquoi change-t-elle de sujet?
C'est à cause du journal intime? Du magazine érotique? Elle qui avait l'air bien décider d'en découdre à plutôt l'air de quelqu'un qui veut vite passer à autre chose. Ophelia, dis-moi que tu ne me caches rien et que j'ai raison de te faire confiance. Et ce n'est pas ta sympathie qui m'empêchera de mettre tout ça au clair.

Et pour couronner le tout, elle m'embrasse sur la joue. Ça, elle ne le fait qu'après avoir couché, et encore. Ophelia Lilith Rosedbury, tu es louche.

« Comme ça tu l'appelles par son prénom, et tu veux lui faire plaisir ? Tu es le seul à qui il accorde de l'attention ... Dis donc, ça devient sérieux entre vous. Je vais être jalouse ! »
- C'est quoi le problème, Ophelia?

Je croise les bras et prends un air plus sérieux. Je ne me préoccupe même plus de la séance, je veux juste savoir ce qu'elle ose me cacher. Je croyais que la franchise allait dans un sens comme dans l'autre. J'ai l'impression d'en dire plus que ce qu'elle m'en dit.

Je m'approche également de la porte et me place entre elle et Ophelia. Il est hors de question qu'elle se défile comme elle vient de le faire.

- Qu'est-ce que tu tentes d'éviter? Tu sais que tu peux tout me dire.
Ange
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Mar 19 Mar - 16:11
Pose ton cul, 'faut qu'on parle
« C'est quoi le problème, Ophelia? »

La main de la blonde se figea sur la poignée et l'adolescente se mordit la lèvre. Vraiment, Ange, elle ne pourrait pas te mentir. Ou alors, elle le vivrait mal. Très mal.
Ne cillant pas, elle entendit dans son dos les pas d'Ange. Il ne lui laissa que quelques secondes pour se donner contenance. Pour la première fois, elle allait apprendre à mentir. Elle allait essayer de jouer un rôle. Et la seule pensée qui la rassurait et qui motivait son comportement fut de savoir qu'un jour ou l'autre, elle rétablirait cette inégalité de loyauté entre elle et Ange.

« Qu'est-ce que tu tentes d'éviter? Tu sais que tu peux tout me dire,
lui dit-il alors qu'il venait de se place entre elle et sa porte.»

La main d'Ophelia était toujours sur la clenche. De ce fait, son bras effleurait le torse de son amant.
Elle se souvint alors avoir lu qu'un bon mensonge tenait grâce à une part de vérité.
Alors Ophelia s'arma de toute l'énergie qu'elle pouvait mettre dans ce masque et affronta le regard du brun avec autant de sincérité qu'elle le pouvait. Elle affichait alors un visage un peu terne, forçant une moue gênée (pas compliqué puisqu'elle l'était vraiment).

« C'est pas quelque chose dont je peux parler avec toi. Enfin, je suis gênée de ... discuter de ça avec toi parce que je ne pense pas que ce soit le genre de discussion qu'on doit avoir. Mais le hic c'est que face à toi ...»

Elle poussa un soupir et relâcha la poignée. Les muscles suivirent. Et Ophelia se rendit compte qu'elle ne lui mentait pas vraiment mais détournait le problème en en choisissant un autre. Ce dernier n'en était qu'un petit par rapport à la réelle raison de son malaise, mais au moins elle pouvait donner une réponse plutôt convaincante à son médecin.
Donc le visage cramoisi, elle tripota une mèche blonde.

« Disons que ces derniers temps j'apprécie bien un garçon. Genre vraiment bien. Mais c'est contraire au règlement, et je ne trouve pas ça très loyal par rapport à toi ... »

Et voilà qu'elle se mettait à penser à Alexander. Son pouls s'accéléra et sa pupille se dilata. Son corps la soutenait dans son changement de sujet. C'était une bonne chose puisqu'elle n'en était que plus crédible mais bonjour la vulnérabilité.
Codage par Libella sur Graphiorum
La Cannibale
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Lun 1 Avr - 0:14
Ce n'est pas ce visage enfantin qui transformera la suspicion en naïveté, Ophelia. Il faudra me trouver autre chose que cette moue pour m'enlever ce sentiment désagréable que tu me caches quelque chose. La confiance se gagne, ma chère. Et il est clair que tu en as gros sur le coeur. Tu as beau en avoir deux, ce n'est pas une excuse pour tout renfermer comme ça. Donne-moi juste une raison de continuer à t'attribuer ma confiance, et tu pourras partir.

« C'est pas quelque chose dont je peux parler avec toi. Enfin, je suis gênée de ... discuter de ça avec toi parce que je ne pense pas que ce soit le genre de discussion qu'on doit avoir. Mais le hic c'est que face à toi ...»

Je me fige et j'écarquille les yeux. Bon sang, j'aurais du me préparer à ça. Ophelia est jeune, elle peut s'amouracher de n'importe qui. Sachant que je suis là constamment pour elle, elle a dû confondre mes intentions...
Je regrette. Je ne veux vraiment pas te forcer la main. Tu peux t'arrêter-là. Je ne veux pas d'une déclaration, je ne saurais pas quoi en faire... Dis-moi que la suite ne confirme pas mes doutes...

« Disons que ces derniers temps j'apprécie bien un garçon. Genre vraiment bien. Mais c'est contraire au règlement, ... »
- Ecoute, je ne...
«... et je ne trouve pas ça très loyal par rapport à toi »

Mon coeur était sur le point d'exploser tellement j'étais gêné et si peu préparé à cette situation. Je me suis déjà imaginé les millions de scénarios qui pourraient correspondre à un refus de sa confession sans la brusquer. Sauter par la fenêtre en criant faisait parti de mon top 3. M'évanouir était mon n°1.
Immature, mais efficace.

Je suis juste terriblement content d'avoir entendu la suite et qu'elle ne m'ait pas laissé continuer. J'allais lui sortir un monologue comme quoi elle et moi, c'était juste impossible. Que même si nos parties de jambes en l'air étaient vraiment satisfaisantes, je n'avais pas envie de mêler ça à des sentiments, etc, etc.
Mais si c'est un autre, pourquoi pas. Après tout, comme je l'ai dit, elle est jeune et à le droit de tomber amoureuse. Et puis, je suis content pour elle! Si ce n'est que ça qu'elle me cache, c'est bien moins grave que ce que je pensais.

- Ah! Je me disais que tu avais changé, ces temps-ci. Au contraire, dis-moi qui c'est, je le connais sûrement. Je connais presque tous les patients ici. Tu peux même m'avouer que c'est un employé, je dirai rien.

J'appuie mes propos par un clin d'oeil. Je suis doublement rassuré.
Ange
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
La CannibaleCo-dirigeante
Lun 8 Avr - 19:26
Pose ton cul, 'faut qu'on parle
Angesembla soulagé. Lui dont le corps avait semblé tendu parut soudainement se dégonflé comme un ballon. Ophelia avait-elle réussi à changer la conversation ? Le mal était-il évité ?

« Ah! Je me disais que tu avais changé, ces temps-ci. Au contraire, dis-moi qui c'est, je le connais sûrement. Je connais presque tous les patients ici. Tu peux même m'avouer que c'est un employé, je dirai rien. »

Elle rougit. Ah bon ?, elle avait changé ?
Elle se toucha la joue. Elle lui parut brûlante. C'était tout ce qu'elle voulait depuis un an : changer. Devenir plus forte. Apprécier la vie. Se battre pour ce qui la touchait. Et une des personnes les plus importantes de sa vie venait de lui confirmer qu'elle y arrivait. Et puis, c'était rassurant de savoir qu'Ange acceptait totalement qu'elle puisse avoir une relation avec un autre. Si cela adviendrait ... elle exploserait de bonheur.
Gênée, elle enroula une mèche blonde autour de son index, puis la mit au dessus de sa bouche pincée, comme une moustache.
Puis, revenant sur la conversation, elle tira la langue à son médecin.

« Et puis quoi encore ? Je n'ai pas envie que tu te mêles de ça ! »

On aurait dit une enfant venant d'avouer à ses parents qu'elle avait un amoureux. Et Ophelia ne voulait pas voir en Ange un père. Un médecin, un amant, et parfois un torride rescapé de prison, ça allait. Mais un père, ça sortait des fonctions qu'elle lui voulait.

« Si j'ai besoin de ton aide, je t'en parlerais. Mais pour une fois, laisse-moi un secret, Darling

Elle ajouta à son discours un clin d'oeil, puis embrassa la joue de son amant.

« Allez, je file. A la prochaine ! »

Le plus vite elle serait partie, le mieux elle se sentirait. Elle ne supportait pas de cacher quelque chose à Ange. Elle avait la sensation que le mensonge l'étouffait. Elle tira sur le col de son haut pour aérer son torse en sueur. Si ça continuait, il deviendrait de plus en plus compliqué de mentir.

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La Cannibale
Image : Pose ton cul, 'faut qu'on parle. (Ange & Ophelia) 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
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