La CannibaleCo-dirigeante
Lun 14 Oct - 21:17
La pluie tombe à verse sur l'île. Les quelques trous creusés dans la terre accueillent des trombes d'eau, les flaques se transformant en lacs marrons. La nuit est sombre, bouleversée par les pleurs des cieux. Dans le vent et la gadoue, se distingue une brave silhouette. La Cannibale, enveloppée dans une épaisse doudoune rose, capuche qu'elle tente de garder sur la tête en en tenant le bout, lutte contre la tempête pluvieuse pour enfin arriver à destination. Elle porte des affaires de sport (son jogging de footing et un sweat à capuche sous son manteau) et ses baskets blanches ne sont plus immaculées à force d'avoir marcher dans la terre humide. S'abritant enfin sous la grotte, ou plutôt à son lieu de rendez-vous, passant à travers les branches du saule pleureur, elle peut enfin souffler. Elle abaisse sa capuche et constate qu'elle est la première arrivée. Elle a donné rendez-vous dans la journée à Alexander et à son petit chien ici, à minuit, pour enfin comprendre ce qui se cache derrière les mystérieuses fioles.
Elle profite d'être la première pour se refaire une petite beauté. Malgré le chaos qu'est devenu sa relation avec le Génie, elle veut à tout prix continuer à lui plaire. Elle n'arrive pas à le sortir de sa tête, c'est plus fort qu'elle.
Elle essaie alors de redonner du volume à ses boucles blondes, maintenant devenues des mèches folles et trempées. La plupart sont collées à ses joues rouges et la Cannibale les écartent du bout des doigts. Il est tout de même étrange que cette fille dans une vieille tenue, le pantalon tâché, le visage trempé et la chevelure ruisselante, dégage encore autant de charme. Elle est comme ces filles dans les films que la pluie rend séduisante, grâce à la magie du cinéma. La caméra en moins. C'est peut-être cette sensualité qui émane d'elle naturellement, son manteau ouvert maintenant sur une poitrine avide de sortir de son sweat ou ce pantalon noir qui maintenant lui sert les fesses. Allez savoir...
Quoiqu'il en soit, elle allume sa lampe torche et commence à observer les alentours de la caverne. Le tableau des preuves, les diverses récompenses, et la glacière conservée précieusement par les clandestins de cette grotte secrète. Elle l'extrait de sa cachette et préfère attendre ses rendez-vous pour l'ouvrir. On ne sait jamais. Elle aurait que Zyra soit avec elle, mais elle ne semble pas concernée.
Alors la Cannibale finit par attendre, debout, montant la garde à l'entrée, et aussi sur ses précieux. Croisons les doigts pour ne pas être repérés.
Comme il y fait glacial, elle souffle sur le bout de ses doigts pour se réchauffer et sautille doucement sur place. Elle s'amuse à parier avec elle-même pour passer le temps. Si le prochain qui arrive est W133, alors elle s'autorise une petite pique de bienvenue. Si c'est Alexander, elle se promet de sourire. Si ce sont les deux en même temps, elle tirera la tronche.
Après la pluie ...
Ophelia & W133 & Chaton
La pluie tombe à verse sur l'île. Les quelques trous creusés dans la terre accueillent des trombes d'eau, les flaques se transformant en lacs marrons. La nuit est sombre, bouleversée par les pleurs des cieux. Dans le vent et la gadoue, se distingue une brave silhouette. La Cannibale, enveloppée dans une épaisse doudoune rose, capuche qu'elle tente de garder sur la tête en en tenant le bout, lutte contre la tempête pluvieuse pour enfin arriver à destination. Elle porte des affaires de sport (son jogging de footing et un sweat à capuche sous son manteau) et ses baskets blanches ne sont plus immaculées à force d'avoir marcher dans la terre humide. S'abritant enfin sous la grotte, ou plutôt à son lieu de rendez-vous, passant à travers les branches du saule pleureur, elle peut enfin souffler. Elle abaisse sa capuche et constate qu'elle est la première arrivée. Elle a donné rendez-vous dans la journée à Alexander et à son petit chien ici, à minuit, pour enfin comprendre ce qui se cache derrière les mystérieuses fioles.
Elle profite d'être la première pour se refaire une petite beauté. Malgré le chaos qu'est devenu sa relation avec le Génie, elle veut à tout prix continuer à lui plaire. Elle n'arrive pas à le sortir de sa tête, c'est plus fort qu'elle.
Elle essaie alors de redonner du volume à ses boucles blondes, maintenant devenues des mèches folles et trempées. La plupart sont collées à ses joues rouges et la Cannibale les écartent du bout des doigts. Il est tout de même étrange que cette fille dans une vieille tenue, le pantalon tâché, le visage trempé et la chevelure ruisselante, dégage encore autant de charme. Elle est comme ces filles dans les films que la pluie rend séduisante, grâce à la magie du cinéma. La caméra en moins. C'est peut-être cette sensualité qui émane d'elle naturellement, son manteau ouvert maintenant sur une poitrine avide de sortir de son sweat ou ce pantalon noir qui maintenant lui sert les fesses. Allez savoir...
Quoiqu'il en soit, elle allume sa lampe torche et commence à observer les alentours de la caverne. Le tableau des preuves, les diverses récompenses, et la glacière conservée précieusement par les clandestins de cette grotte secrète. Elle l'extrait de sa cachette et préfère attendre ses rendez-vous pour l'ouvrir. On ne sait jamais. Elle aurait que Zyra soit avec elle, mais elle ne semble pas concernée.
Alors la Cannibale finit par attendre, debout, montant la garde à l'entrée, et aussi sur ses précieux. Croisons les doigts pour ne pas être repérés.
Comme il y fait glacial, elle souffle sur le bout de ses doigts pour se réchauffer et sautille doucement sur place. Elle s'amuse à parier avec elle-même pour passer le temps. Si le prochain qui arrive est W133, alors elle s'autorise une petite pique de bienvenue. Si c'est Alexander, elle se promet de sourire. Si ce sont les deux en même temps, elle tirera la tronche.
made by black arrow
Image : 
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Lun 28 Oct - 17:30
Aeden avait la malchance de ne pas avoir été dispensé de jardinage malgré le temps. Il avait passé la journée sous la pluie, alors, lorsqu’il était enfin rentré et qu’il avait pu prendre une douche chaude et enfiler des vêtements propres, ça avait été le meilleur moment de sa journée. Il aurait pu passer une partie de la nuit à lire des bouquins bien installé dans ses couettes, mais en ce moment, les balades nocturnes devenaient presque son quotidien. Une chance que Nev lui ai filé son plan pour qu’il l’étudie, sinon il se serait fait chopper un sacré nombre de fois.
Cette fois ci, c’était Ophélia qui avait décidé qu’ils devaient se réunir avec Alexander. Bien sûr, il avait fallu qu’elle choisisse le jour le plus pluvieux de la semaine. Enfin, même s’il faisait semblant que c’était une mauvaise chose pour se plaindre d’elle, la pluie était le facteur idéal pour passer discrètement sans risquer d’être vu parce qu’elle rendait tout moins visible, et parce que les vigiles n’aimaient pas plus la pluie que lui.
Il renfila sa veste qui était encore humide et se glissa dehors, aussi discrètement que possible. Brrrr. Il faisait vraiment un froid de canard. Le garçon renifla. Il rejoignit la grotte clandestine, passant par les chemins les plus couverts pour éviter qu’on ne le remarque. Les rafales de vent faisait gonfler sa veste, et n’arrêtait pas de lui enlever sa capuche de la tête. Foutu temps. Si il continuait de pleuvoir dans les prochains jours, le surdoué était persuadé qu’il allait finir par lui pousser des branchies.
Il avait croisé les doigts pour ne pas se retrouver seul avec Ophélia, sinon il avait peur de dire quelque chose qu’il ne fallait pas. Evidemment, comme c’est ce qu’il ne souhaitait pas, c’est ce qui se produisit. Il repoussa ses cheveux trempés en arrière et salua la jeune femme. Avec ces cheveux plaqués en arrière et quelques mèches rebelles qui lui gouttent dans les yeux, il doit avoir l’air d’un parfait idiot. Elle aussi avait subi les affres de la pluie, ce qui rendait les choses plus gênantes encore pour Aeden, allez savoir pourquoi. Il détourna les yeux pour les fixer sur la glacière. Il a hâte de savoir ce qu’elle contient. Quel est ce sigle sur les fioles ? S’ils sauront le déchiffrer. Le surdoué n’ose pas retirer sa veste, parce qu’il fait sacrément froid et qu’il n’est pas sûr qu’il sera capable de remettre son vêtement trempé au moment de repartir.
Cette fois ci, c’était Ophélia qui avait décidé qu’ils devaient se réunir avec Alexander. Bien sûr, il avait fallu qu’elle choisisse le jour le plus pluvieux de la semaine. Enfin, même s’il faisait semblant que c’était une mauvaise chose pour se plaindre d’elle, la pluie était le facteur idéal pour passer discrètement sans risquer d’être vu parce qu’elle rendait tout moins visible, et parce que les vigiles n’aimaient pas plus la pluie que lui.
Il renfila sa veste qui était encore humide et se glissa dehors, aussi discrètement que possible. Brrrr. Il faisait vraiment un froid de canard. Le garçon renifla. Il rejoignit la grotte clandestine, passant par les chemins les plus couverts pour éviter qu’on ne le remarque. Les rafales de vent faisait gonfler sa veste, et n’arrêtait pas de lui enlever sa capuche de la tête. Foutu temps. Si il continuait de pleuvoir dans les prochains jours, le surdoué était persuadé qu’il allait finir par lui pousser des branchies.
Il avait croisé les doigts pour ne pas se retrouver seul avec Ophélia, sinon il avait peur de dire quelque chose qu’il ne fallait pas. Evidemment, comme c’est ce qu’il ne souhaitait pas, c’est ce qui se produisit. Il repoussa ses cheveux trempés en arrière et salua la jeune femme. Avec ces cheveux plaqués en arrière et quelques mèches rebelles qui lui gouttent dans les yeux, il doit avoir l’air d’un parfait idiot. Elle aussi avait subi les affres de la pluie, ce qui rendait les choses plus gênantes encore pour Aeden, allez savoir pourquoi. Il détourna les yeux pour les fixer sur la glacière. Il a hâte de savoir ce qu’elle contient. Quel est ce sigle sur les fioles ? S’ils sauront le déchiffrer. Le surdoué n’ose pas retirer sa veste, parce qu’il fait sacrément froid et qu’il n’est pas sûr qu’il sera capable de remettre son vêtement trempé au moment de repartir.
Image : 
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Alexander HexeÉlectron libre
Jeu 12 Déc - 13:51
Le Génie avait rendez-vous avec Ophelia. Il ne savait tellement plus comment se comporter avec elle depuis… Pourtant il savait que c’était inéluctable. Un jour ou l’autre, il fallait bien qu’elle rencontre Cap, il n’aurait pas voulu qu’il en fut autrement en réalité mais… Comme il le craignait, ça avait beaucoup compliqué les choses.
Il sentait que quelque chose avait changé chez elle à son égard depuis qu’il avait retrouvé le post-it mortifié de Cap lui racontant qu’il avait vu Ophelia. Les jours qui avaient suivi, il avait eu l’impression qu’elle évitait de croiser son regard. Et puis, timidement, elle avait recommencé à lui sourire mais… C’était différent. Il y avait quelque chose de différent dans ses yeux. Quelque chose de plus… méfiant.
Et comme si ça ne suffisait, il était en retard à leur rendez-vous. Enfin, leur rendez-vous… C’était plus une réunion de travail qu’un rendez-vous galant puisqu’Aeden était également de la partie.
Il était tombé sur un médecin qui lui avait demandé ce qu’il comptait faire dehors et il avait dû improviser une réponse comme quoi il avait perdu son stylo préféré qui était certainement tombé dans la cour. Il n’avait pas dû se montrer aussi convaincant qu’à l’accoutumée, trop à ses pensées pour Ophelia, car le médecin avait tenu à l’accompagner dans sa recherche. Il avait donc dû jouer sa petite mascarade pendant un bon quart d’heure sous la pluie, à faire semblant de chercher quelque chose qu’il savait pertinemment être dans sa trousse, jusqu’à ce que le médecin en question en ait assez d’être mouillé et le raccompagne dans sa chambre en lui disant qu’il chercherait le lendemain.
Maudits soient ces médecins trop zélés.
Enfin, il avait réussi à se glisser hors de l’aile X et il arrivait maintenant à son point de rendez-vous. Malgré le retard, il prit quand même le temps de vérifier qu’il n’y avait personne dans les alentours avant de soulever les branches du saule pleureur. Si quelqu’un découvrait cet endroit, les conséquences seraient catastrophiques pour les révolutionnaires.
Il laissa retomber les branches et frissonna, frigorifié par cette pluie qui avait depuis longtemps transpercé ses vêtements. Et ce n’était pas son passage forcé à sa chambre qui lui avait donné le temps de sécher un peu.
Evidemment, Ophelia et Aeden était déjà sur place.
- Désolé, j’ai eu un contretemps.
Il les observa discrètement. Dire qu’il avait pu croire qu’il se passait quelque chose entre ces deux-là. Il avait vraiment été aveugle. Maintenant qu’il y voyait plus clair, cela crevait les yeux qu’Aeden et Ophelia… Ne se supportaient pas. Ou très difficilement. Ils avaient l’air d’avoir passé le temps de son retard à s’observer en chiens de faïence. Finalement, cela ne lui faisait pas plus plaisir que d’avoir cru à une potentielle attirance entre eux.
En tout cas, Ophelia était à son habitude magnifique. Ses cheveux, qui commençaient à sécher après avoir pris la pluie frisotaient en mèches folles autour de son visage, lui donnant un adorable air farouche comme à un animal dont on ignore s’il va s’enfuir ou vous sauter dessus. Lui à côté devait avoir un pitoyable air de chien mouillé. Il tenta de corriger ça en passant une main dans ses cheveux trempés pour tenter de les discipliner. C’était ridicule.
Ne sachant comment se comporter avec elle, il préféra simplement suivre le regard d’Aeden et entrer dans le vif du sujet.
- La fameuse glacière j’imagine ?
Un ton factuel, professionnel même. Le ton qui lui donnait une impression de contrôle alors même que son cœur battait la chamade et que le malaise le faisait un peu transpirer. Heureusement qu’il pleuvait en fait. Personne ne saurait jamais que ce qui perlait sur ses tempes n’était pas uniquement dû aux intempéries.
Il sentait que quelque chose avait changé chez elle à son égard depuis qu’il avait retrouvé le post-it mortifié de Cap lui racontant qu’il avait vu Ophelia. Les jours qui avaient suivi, il avait eu l’impression qu’elle évitait de croiser son regard. Et puis, timidement, elle avait recommencé à lui sourire mais… C’était différent. Il y avait quelque chose de différent dans ses yeux. Quelque chose de plus… méfiant.
Et comme si ça ne suffisait, il était en retard à leur rendez-vous. Enfin, leur rendez-vous… C’était plus une réunion de travail qu’un rendez-vous galant puisqu’Aeden était également de la partie.
Il était tombé sur un médecin qui lui avait demandé ce qu’il comptait faire dehors et il avait dû improviser une réponse comme quoi il avait perdu son stylo préféré qui était certainement tombé dans la cour. Il n’avait pas dû se montrer aussi convaincant qu’à l’accoutumée, trop à ses pensées pour Ophelia, car le médecin avait tenu à l’accompagner dans sa recherche. Il avait donc dû jouer sa petite mascarade pendant un bon quart d’heure sous la pluie, à faire semblant de chercher quelque chose qu’il savait pertinemment être dans sa trousse, jusqu’à ce que le médecin en question en ait assez d’être mouillé et le raccompagne dans sa chambre en lui disant qu’il chercherait le lendemain.
Maudits soient ces médecins trop zélés.
Enfin, il avait réussi à se glisser hors de l’aile X et il arrivait maintenant à son point de rendez-vous. Malgré le retard, il prit quand même le temps de vérifier qu’il n’y avait personne dans les alentours avant de soulever les branches du saule pleureur. Si quelqu’un découvrait cet endroit, les conséquences seraient catastrophiques pour les révolutionnaires.
Il laissa retomber les branches et frissonna, frigorifié par cette pluie qui avait depuis longtemps transpercé ses vêtements. Et ce n’était pas son passage forcé à sa chambre qui lui avait donné le temps de sécher un peu.
Evidemment, Ophelia et Aeden était déjà sur place.
- Désolé, j’ai eu un contretemps.
Il les observa discrètement. Dire qu’il avait pu croire qu’il se passait quelque chose entre ces deux-là. Il avait vraiment été aveugle. Maintenant qu’il y voyait plus clair, cela crevait les yeux qu’Aeden et Ophelia… Ne se supportaient pas. Ou très difficilement. Ils avaient l’air d’avoir passé le temps de son retard à s’observer en chiens de faïence. Finalement, cela ne lui faisait pas plus plaisir que d’avoir cru à une potentielle attirance entre eux.
En tout cas, Ophelia était à son habitude magnifique. Ses cheveux, qui commençaient à sécher après avoir pris la pluie frisotaient en mèches folles autour de son visage, lui donnant un adorable air farouche comme à un animal dont on ignore s’il va s’enfuir ou vous sauter dessus. Lui à côté devait avoir un pitoyable air de chien mouillé. Il tenta de corriger ça en passant une main dans ses cheveux trempés pour tenter de les discipliner. C’était ridicule.
Ne sachant comment se comporter avec elle, il préféra simplement suivre le regard d’Aeden et entrer dans le vif du sujet.
- La fameuse glacière j’imagine ?
Un ton factuel, professionnel même. Le ton qui lui donnait une impression de contrôle alors même que son cœur battait la chamade et que le malaise le faisait un peu transpirer. Heureusement qu’il pleuvait en fait. Personne ne saurait jamais que ce qui perlait sur ses tempes n’était pas uniquement dû aux intempéries.
Image : 
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22La CannibaleCo-dirigeante
Sam 14 Déc - 17:23
Un bruit attire l'attention de la Cannibale qui, vigilante, se met par réflexe en position de défense. C'est ainsi qu'elle accueille W133, les bras levés et croisés devant son visage tels un bouclier, une jambe en arrière comme un appui et l'humeur d'une guerrière comme masque sur son visage. Ses muscles bandés se détendent lorsque ses yeux captent le visage trempé de W133. Elle reprend alors une position décontractée et le salue d'un mouvement de tête. Elle s'était pariée de lui réserver une pique pour le saluer, mais rien ne lui vient. Et elle est bien trop fatiguée pour entretenir de l'animosité cette nuit. Ce soir ils sont des alliés, pas des ennemis.
Heureusement, le silence entre eux n'a pas le temps de devenir gênant qu'apparaît Alexander. Il passe ses mains sous les branches du Saule Pleureur, les soulevant pour dévoiler son visage. Le coeur d'Ophelia rate un battement. C'est le Génie, elle en est certaine. Cette façon qu'il a de poser son regard, comme s'il sait exactement quoi regarder et comment le regarder... A nouveau, ce soir Alexander est un allié, pas un crush. Ce n'est donc pas le moment pour les émois.
" Désolé, j’ai eu un contretemps."
"Pas de problème, on vient seulement d'arriver."
Il la regarde et ça la déstabilise. Elle repousse une mèche blonde, dégageant son visage écrevisse. Il faut qu'elle se reprenne, qu'elle efface pendant un moment ce que son cœur lui supplie de faire. Mais les sentiments qu'elle éprouve sont si puissants qu'ils pourraient prendre possession d'elle. Il faut qu'elle s'éloigne un peu de lui, du moins physiquement, si elle veut se concentrer.
" La fameuse glacière j’imagine ? "
Elle hoche la tête. Heureusement que personne n'essaie de faire la conversation et qu'on entame directement ce qui les intéresse, cela lui permet de se reconcentrer. Ophelia s'approche alors de la glacière, l'air soudainement professionnelle. Ses motivations surgissent pour prendre le dessus sur les sentiments. Les objectifs avant les pulsions. Elle attache alors ses cheveux en queue de cheval pour améliorer sa vision et remonte ses manches. L'humidité ambiante est désagréable mais elle arrive à s'y accommoder.
Elle contourne la glacière, se positionnant derrière elle, et donc face aux deux garçons. Son sang palpite sous sa peau. Elle sait qu'ils vont découvrir quelque chose de crucial, qu'ils peuvent s'attribuer du pouvoir avec cette découverte. L'enjeu est trop grand, peut-être trop pour leurs trois frêles corps ? Ils ne sont que des adolescents, comment peuvent-ils imaginer pouvoir gérer une grande découverte ?
Elle s'accroupit et pose ses mains à plats sur le couvercle, cela lui permet de calmer sa tension.
" Je l'ai découverte avec Zyra, enfin la Walkyrie, il y a quelque mois. On voulait juste récupérer des armes d'une cargaison, et on a eu ça à la place. C'était enroulé dans du papier kraft quand on l'a vu, comme pour la dissimuler parmi les cartons. Il n'y a que Zyra, moi, et vous deux qui sommes au courant."
Elle fait une pause, non pas pour entretenir le suspens mais pour remettre les événements en place, comprendre le poids de ses mots, gérer les conséquences. Toujours en dévisageant sérieusement ses deux compères, elle poursuit ses explications.
" On n'a aucune idée de ce que c'est, si c'est dangereux, si c'est impactant, d'où ça vient précisément ... On n'a pas plus creusé que ça."
Elle inspire un grand coup et ouvre enfin le couvercle. Un papier est plié en deux au dessus, c'est celui qui accompagnait les fioles. Si on le déplie, on peut y lire Attention. Ne pas ouvrir les échantillons en dehors d'une atmosphère confinée. Il y a en tout dix fioles, toutes de substances différentes, avec des symboles qu'on peut rapporter au danger et à la toxicité dessus.
La blonde reste alors ainsi, laissant les garçons s'approprier la découverte.
Après la pluie ...
Ophelia & W133 & Chaton
Un bruit attire l'attention de la Cannibale qui, vigilante, se met par réflexe en position de défense. C'est ainsi qu'elle accueille W133, les bras levés et croisés devant son visage tels un bouclier, une jambe en arrière comme un appui et l'humeur d'une guerrière comme masque sur son visage. Ses muscles bandés se détendent lorsque ses yeux captent le visage trempé de W133. Elle reprend alors une position décontractée et le salue d'un mouvement de tête. Elle s'était pariée de lui réserver une pique pour le saluer, mais rien ne lui vient. Et elle est bien trop fatiguée pour entretenir de l'animosité cette nuit. Ce soir ils sont des alliés, pas des ennemis.
Heureusement, le silence entre eux n'a pas le temps de devenir gênant qu'apparaît Alexander. Il passe ses mains sous les branches du Saule Pleureur, les soulevant pour dévoiler son visage. Le coeur d'Ophelia rate un battement. C'est le Génie, elle en est certaine. Cette façon qu'il a de poser son regard, comme s'il sait exactement quoi regarder et comment le regarder... A nouveau, ce soir Alexander est un allié, pas un crush. Ce n'est donc pas le moment pour les émois.
" Désolé, j’ai eu un contretemps."
"Pas de problème, on vient seulement d'arriver."
Il la regarde et ça la déstabilise. Elle repousse une mèche blonde, dégageant son visage écrevisse. Il faut qu'elle se reprenne, qu'elle efface pendant un moment ce que son cœur lui supplie de faire. Mais les sentiments qu'elle éprouve sont si puissants qu'ils pourraient prendre possession d'elle. Il faut qu'elle s'éloigne un peu de lui, du moins physiquement, si elle veut se concentrer.
" La fameuse glacière j’imagine ? "
Elle hoche la tête. Heureusement que personne n'essaie de faire la conversation et qu'on entame directement ce qui les intéresse, cela lui permet de se reconcentrer. Ophelia s'approche alors de la glacière, l'air soudainement professionnelle. Ses motivations surgissent pour prendre le dessus sur les sentiments. Les objectifs avant les pulsions. Elle attache alors ses cheveux en queue de cheval pour améliorer sa vision et remonte ses manches. L'humidité ambiante est désagréable mais elle arrive à s'y accommoder.
Elle contourne la glacière, se positionnant derrière elle, et donc face aux deux garçons. Son sang palpite sous sa peau. Elle sait qu'ils vont découvrir quelque chose de crucial, qu'ils peuvent s'attribuer du pouvoir avec cette découverte. L'enjeu est trop grand, peut-être trop pour leurs trois frêles corps ? Ils ne sont que des adolescents, comment peuvent-ils imaginer pouvoir gérer une grande découverte ?
Elle s'accroupit et pose ses mains à plats sur le couvercle, cela lui permet de calmer sa tension.
" Je l'ai découverte avec Zyra, enfin la Walkyrie, il y a quelque mois. On voulait juste récupérer des armes d'une cargaison, et on a eu ça à la place. C'était enroulé dans du papier kraft quand on l'a vu, comme pour la dissimuler parmi les cartons. Il n'y a que Zyra, moi, et vous deux qui sommes au courant."
Elle fait une pause, non pas pour entretenir le suspens mais pour remettre les événements en place, comprendre le poids de ses mots, gérer les conséquences. Toujours en dévisageant sérieusement ses deux compères, elle poursuit ses explications.
" On n'a aucune idée de ce que c'est, si c'est dangereux, si c'est impactant, d'où ça vient précisément ... On n'a pas plus creusé que ça."
Elle inspire un grand coup et ouvre enfin le couvercle. Un papier est plié en deux au dessus, c'est celui qui accompagnait les fioles. Si on le déplie, on peut y lire Attention. Ne pas ouvrir les échantillons en dehors d'une atmosphère confinée. Il y a en tout dix fioles, toutes de substances différentes, avec des symboles qu'on peut rapporter au danger et à la toxicité dessus.
La blonde reste alors ainsi, laissant les garçons s'approprier la découverte.
made by black arrow
Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 18 Déc - 12:43
Le silence qui commençait à s’appesantir ne dura pas bien longtemps qu’Alexander apparaissait à son tour. Bien, plus vite ils auraient discutés, plus vite le garçon pourrait rentrer au sec et s’enrouler dans ses couettes. Une autre longue et insupportable journée de jardinage l’attendait. Et il n’avait même pas dû trouver un sujet de conversation pour s’occuper sans s’entretuer avec Ophélia en l’attendant.
- Désolé, j’ai eu un contretemps.
Le sudoué ne manque pas de remarquer les regards que s’échangeaient Alexander et Ophélia. Super, si en plus il devait tenir la chandelle… Enfin, ils n’avaient pas l’air d’avoir envie de se sauter dessus…pas trop…
"Pas de problème, on vient seulement d'arriver."
Le rouge qui montait aux joues de la jeune femme n’a rien à voir avec la froid. Il se demanda s’il avait un air aussi bête lorsqu’il regardait Elizabeth. D’ailleurs, il se posait beaucoup de questions sur sa relation avec la jeune femme. Il ne savait pas trop où se situer par rapport à elle. Ou quel genre de sentiment il avait pour elle. C’était clair en tout cas, que si lui était arrivé en retard, il n’aurait pas eu droit à un « pas de problème » et des battements de cils.
- La fameuse glacière j’imagine ?
Aeden hocha la tête, de concert avec Ophélia, se recentrant sur la situation, il n’allait pas se déconcentrer lui aussi. Il regarde la jeune femme s’approcher de la glacière, et décide de la suivre pour se rapprocher de la pièce à conviction. Il est impatient de découvrir son fameux contenu.
" Je l'ai découverte avec Zyra, enfin la Walkyrie, il y a quelque mois. On voulait juste récupérer des armes d'une cargaison, et on a eu ça à la place. C'était enroulé dans du papier kraft quand on l'a vu, comme pour la dissimuler parmi les cartons. Il n'y a que Zyra, moi, et vous deux qui sommes au courant."
Le sérieux l’a définitivement emporté sur le romanesque. Par contre, Aeden ne peut s’empêcher de tiquer : la Walkyrie, la Cannibale, est-ce que toutes les filles de l’institut s’était trouvé un surnom pour partir en mission ? Devait-il en trouver un aussi ? Du genre le gringalet ou le personnage secondaire. Devait-il se mettre à appeler Alexander la tête pensante ou le super cerveau ? Ça allait commencer à devenir ridicule ces histoires.
" On n'a aucune idée de ce que c'est, si c'est dangereux, si c'est impactant, d'où ça vient précisément ... On n'a pas plus creusé que ça."
Aeden regarde les fioles. Dix. Elles semblent comprendre des substances différentes, mais le garçon ne saurait pas l’identifier à l’œil nu. Il saisit le papier plié en deux sur le dessus et le lit : « Attention. Ne pas ouvrir les échantillons en dehors d'une atmosphère confinée. »
C’était étrange. En général, en chimie, on dissuadait plutôt d’ouvrir les choses potentiellement toxiques dans une atmosphère confinée qui comprenait un risque car il s’agissait de zone sans renouvellement de l’air. Ici, l’étiquette semblait vouloir dire le contraire. Pourquoi vouloir ouvrir des produits nocifs en atmosphère confinée ? Cela n’avait pas de sens. A moins qu’ils ne cherchent à empoisonner des patients. Il fit sa remarque à haute voix pour qu’Ophélia et Alexander puisse en profiter, bien qu’il soupçonne qu’ils soient déjà tous les deux capables d’arriver à ce genre de conclusion. Il ajouta, après avoir soulevé l’une des fioles pour en examiner le contenu :
- Est-ce que ces fioles pourraient contenir quelques choses que l’on voudrait transmettre à quelqu’un ? Ils étudient ce qui fait les particularités des patients. Est-ce qu’il pourrait vouloir essayer d’en reproduire ? Des genres d’agents pathogènes ou je ne sais pas trop quoi…
Honnêtement, ça devenait pratiquement de la science-fiction, mais avec l’institut, on pouvait s’attendre à tout et n’importe quoi. Il regarda autour de lui, la grotte, bien que partiellement ouverte, n’était pas loin d’être un espace confiné. Ophélia et « la Walkyrie » avaient bien fait de les amener ici et pas ailleurs, à l’air libre.
- Désolé, j’ai eu un contretemps.
Le sudoué ne manque pas de remarquer les regards que s’échangeaient Alexander et Ophélia. Super, si en plus il devait tenir la chandelle… Enfin, ils n’avaient pas l’air d’avoir envie de se sauter dessus…pas trop…
"Pas de problème, on vient seulement d'arriver."
Le rouge qui montait aux joues de la jeune femme n’a rien à voir avec la froid. Il se demanda s’il avait un air aussi bête lorsqu’il regardait Elizabeth. D’ailleurs, il se posait beaucoup de questions sur sa relation avec la jeune femme. Il ne savait pas trop où se situer par rapport à elle. Ou quel genre de sentiment il avait pour elle. C’était clair en tout cas, que si lui était arrivé en retard, il n’aurait pas eu droit à un « pas de problème » et des battements de cils.
- La fameuse glacière j’imagine ?
Aeden hocha la tête, de concert avec Ophélia, se recentrant sur la situation, il n’allait pas se déconcentrer lui aussi. Il regarde la jeune femme s’approcher de la glacière, et décide de la suivre pour se rapprocher de la pièce à conviction. Il est impatient de découvrir son fameux contenu.
" Je l'ai découverte avec Zyra, enfin la Walkyrie, il y a quelque mois. On voulait juste récupérer des armes d'une cargaison, et on a eu ça à la place. C'était enroulé dans du papier kraft quand on l'a vu, comme pour la dissimuler parmi les cartons. Il n'y a que Zyra, moi, et vous deux qui sommes au courant."
Le sérieux l’a définitivement emporté sur le romanesque. Par contre, Aeden ne peut s’empêcher de tiquer : la Walkyrie, la Cannibale, est-ce que toutes les filles de l’institut s’était trouvé un surnom pour partir en mission ? Devait-il en trouver un aussi ? Du genre le gringalet ou le personnage secondaire. Devait-il se mettre à appeler Alexander la tête pensante ou le super cerveau ? Ça allait commencer à devenir ridicule ces histoires.
" On n'a aucune idée de ce que c'est, si c'est dangereux, si c'est impactant, d'où ça vient précisément ... On n'a pas plus creusé que ça."
Aeden regarde les fioles. Dix. Elles semblent comprendre des substances différentes, mais le garçon ne saurait pas l’identifier à l’œil nu. Il saisit le papier plié en deux sur le dessus et le lit : « Attention. Ne pas ouvrir les échantillons en dehors d'une atmosphère confinée. »
C’était étrange. En général, en chimie, on dissuadait plutôt d’ouvrir les choses potentiellement toxiques dans une atmosphère confinée qui comprenait un risque car il s’agissait de zone sans renouvellement de l’air. Ici, l’étiquette semblait vouloir dire le contraire. Pourquoi vouloir ouvrir des produits nocifs en atmosphère confinée ? Cela n’avait pas de sens. A moins qu’ils ne cherchent à empoisonner des patients. Il fit sa remarque à haute voix pour qu’Ophélia et Alexander puisse en profiter, bien qu’il soupçonne qu’ils soient déjà tous les deux capables d’arriver à ce genre de conclusion. Il ajouta, après avoir soulevé l’une des fioles pour en examiner le contenu :
- Est-ce que ces fioles pourraient contenir quelques choses que l’on voudrait transmettre à quelqu’un ? Ils étudient ce qui fait les particularités des patients. Est-ce qu’il pourrait vouloir essayer d’en reproduire ? Des genres d’agents pathogènes ou je ne sais pas trop quoi…
Honnêtement, ça devenait pratiquement de la science-fiction, mais avec l’institut, on pouvait s’attendre à tout et n’importe quoi. Il regarda autour de lui, la grotte, bien que partiellement ouverte, n’était pas loin d’être un espace confiné. Ophélia et « la Walkyrie » avaient bien fait de les amener ici et pas ailleurs, à l’air libre.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Alexander HexeÉlectron libre
Lun 23 Déc - 20:50
Une certaine tension flottait dans l’air. Tout le monde avait l’air nerveux et fatigué. En voyant Aeden et Ophelia hocher la tête face à sa question, il comprit qu’il avait bien fait d’entrer immédiatement dans le vif du sujet. Ils démêleraient leurs sentiments et leurs relations plus tard. Aujourd’hui, ce n’était ni l’objet, ni la situation idéale.
Ophelia se plaça de l’autre côté de la glacière, comme on s’installe de l’autre côté d’un comptoir. Le malaise qu’elle semblait éprouver avait l’air de dissiper, son attention détournée sur un autre sujet. Ca lui pinça le cœur de constater l’état dans lequel sa présence la mettait désormais. Elle aussi avait l’air de cacher ses véritables sentiments derrière cette allure professionnelle. Enfin. Mieux valait laisser les choses en l’état pour l’instant.
- Je l'ai découverte avec Zyra, enfin la Walkyrie, il y a quelque mois. On voulait juste récupérer des armes d'une cargaison, et on a eu ça à la place. C'était enroulé dans du papier kraft quand on l'a vu, comme pour la dissimuler parmi les cartons. Il n'y a que Zyra, moi, et vous deux qui sommes au courant.
Il pencha la tête sur le côté. Zyra, la fille au bras métallique ? Ce n’était pas elle qui avait eu des ennuis avec le chien de garde de Mme Dubois quelques temps auparavant ? Elle avait l’air d’avoir le goût des entreprises risquées. Ca ne lui plaisait pas trop de savoir qu’elle avait entraîné Ophelia dans des initiatives aussi dangereuses. Cette fois avait été couronnée de succès mais qui savait comment ça aurait pu tourner ? Son imagination cavalait et il se rembrunit à ces perspectives qui heureusement n’avaient pas eu lieu. Pas encore.
- On n'a aucune idée de ce que c'est, si c'est dangereux, si c'est impactant, d'où ça vient précisément ... On n'a pas plus creusé que ça
Il se pencha au-dessus du contenu de la glacière, de concert avec Aeden. Il y avait des fioles, entourées de différentes mises en garde. Ca ne lui disait rien qui vaille.
- Est-ce que ces fioles pourraient contenir quelques choses que l’on voudrait transmettre à quelqu’un ? Ils étudient ce qui fait les particularités des patients. Est-ce qu’il pourrait vouloir essayer d’en reproduire ? Des genres d’agents pathogènes ou je ne sais pas trop quoi…
Le Génie soupira et se frotta les tempes. C’était également la première pensée qu’il avait eu en lisant la mise en garde sur l’atmosphère confinée.
- Franchement, ça ne m’étonnerait pas plus que ça.
Certains médecins de l’Institut étaient suffisamment fous pour vouloir faire quelque chose de cet ordre. Mais ce projet, quelque puisse en être la nature, était-il connu et approuvé de l’administration ? Il leva la tête vers Ophelia.
- Tu dis qu’il était emballé de façon à passer inaperçu. Les employés qui déchargeaient avaient-ils l’air de savoir quoi que ce soit à propos de ce paquet ? Une idée de qui ne devait pas le découvrir ?
A priori, il ne pensait pas que le camouflage soit destiné à tromper des patients. Normalement, ils n’étaient pas censés avoir accès au port de toute manière. D’ailleurs, il se demandait comment Ophelia et Zyra avaient pu le récupérer.
Tout en écoutant la réponse d’Ophelia, il attrapa le seul morceau de papier craft que les filles avaient conservé. Il le retourna, dévoilant le symbole qu’il arborait.
Ophelia se plaça de l’autre côté de la glacière, comme on s’installe de l’autre côté d’un comptoir. Le malaise qu’elle semblait éprouver avait l’air de dissiper, son attention détournée sur un autre sujet. Ca lui pinça le cœur de constater l’état dans lequel sa présence la mettait désormais. Elle aussi avait l’air de cacher ses véritables sentiments derrière cette allure professionnelle. Enfin. Mieux valait laisser les choses en l’état pour l’instant.
- Je l'ai découverte avec Zyra, enfin la Walkyrie, il y a quelque mois. On voulait juste récupérer des armes d'une cargaison, et on a eu ça à la place. C'était enroulé dans du papier kraft quand on l'a vu, comme pour la dissimuler parmi les cartons. Il n'y a que Zyra, moi, et vous deux qui sommes au courant.
Il pencha la tête sur le côté. Zyra, la fille au bras métallique ? Ce n’était pas elle qui avait eu des ennuis avec le chien de garde de Mme Dubois quelques temps auparavant ? Elle avait l’air d’avoir le goût des entreprises risquées. Ca ne lui plaisait pas trop de savoir qu’elle avait entraîné Ophelia dans des initiatives aussi dangereuses. Cette fois avait été couronnée de succès mais qui savait comment ça aurait pu tourner ? Son imagination cavalait et il se rembrunit à ces perspectives qui heureusement n’avaient pas eu lieu. Pas encore.
- On n'a aucune idée de ce que c'est, si c'est dangereux, si c'est impactant, d'où ça vient précisément ... On n'a pas plus creusé que ça
Il se pencha au-dessus du contenu de la glacière, de concert avec Aeden. Il y avait des fioles, entourées de différentes mises en garde. Ca ne lui disait rien qui vaille.
- Est-ce que ces fioles pourraient contenir quelques choses que l’on voudrait transmettre à quelqu’un ? Ils étudient ce qui fait les particularités des patients. Est-ce qu’il pourrait vouloir essayer d’en reproduire ? Des genres d’agents pathogènes ou je ne sais pas trop quoi…
Le Génie soupira et se frotta les tempes. C’était également la première pensée qu’il avait eu en lisant la mise en garde sur l’atmosphère confinée.
- Franchement, ça ne m’étonnerait pas plus que ça.
Certains médecins de l’Institut étaient suffisamment fous pour vouloir faire quelque chose de cet ordre. Mais ce projet, quelque puisse en être la nature, était-il connu et approuvé de l’administration ? Il leva la tête vers Ophelia.
- Tu dis qu’il était emballé de façon à passer inaperçu. Les employés qui déchargeaient avaient-ils l’air de savoir quoi que ce soit à propos de ce paquet ? Une idée de qui ne devait pas le découvrir ?
A priori, il ne pensait pas que le camouflage soit destiné à tromper des patients. Normalement, ils n’étaient pas censés avoir accès au port de toute manière. D’ailleurs, il se demandait comment Ophelia et Zyra avaient pu le récupérer.
Tout en écoutant la réponse d’Ophelia, il attrapa le seul morceau de papier craft que les filles avaient conservé. Il le retourna, dévoilant le symbole qu’il arborait.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22La CannibaleCo-dirigeante
Sam 4 Jan - 19:52
La Cannibale laisse W133 découvrir les fioles, un peu gênée tout de même. C'était son secret, sa découverte, et possessive comme elle l'est, elle se sent toujours dérangée quand on touche ses affaires. Encore plus quand c'est un empoté comme W133. Elle détourne le regard pour se détacher de ce mauvais sentiment et celui-ci tombe sur le Génie. Elle ne le quitte pas des yeux, tout de même impatiente d'avoir son avis sur ces fioles.
« Est-ce que ces fioles pourraient contenir quelques choses que l’on voudrait transmettre à quelqu’un ? Ils étudient ce qui fait les particularités des patients. Est-ce qu’il pourrait vouloir essayer d’en reproduire ? Des genres d’agents pathogènes ou je ne sais pas trop quoi… », dit W133 comme un fond sonore.
« Franchement, ça ne m’étonnerait pas plus que ça. »
Elle se re-concentre, remarquant la pertinence des propos de son camarade. Elle n'a jamais fait attention à cette note, trop abasourdie par cette découverte. En effet, d'ordinaire on recommande l'inverse...
Un frisson lui hérisse la peau en imaginant ce qui est prévu avec ces fioles. On chercherait à recréer des maladies ? Les mêmes que celle d'Amalia, par exemple ? Et si on pousse le vice plus loin, et s'ils essaient de fabriquer des monstres ?
Elle bat plusieurs fois des paupières pour dissiper ces pensées. C'est ridicule, ils ne sont pas dans un roman de science-fiction. Et surtout, si elles sont d'une telle importance, pourquoi un signal d'alerte par rapport à leur disparation n'a toujours pas été donné ?
« Tu dis qu’il était emballé de façon à passer inaperçu. Les employés qui déchargeaient avaient-ils l’air de savoir quoi que ce soit à propos de ce paquet ? Une idée de qui ne devait pas le découvrir ? »
Elle plisse les paupières, se replongeant dans ses souvenirs. Elle a à nouveau la puanteur du jogging d'Ange et la terreur lorsqu'elle manque de se faire démasquer. Mais Zyra qui veille sur elle depuis son buisson la protège des pensées nuisibles. Rien de particulier ne lui vient en mémoire. Elle commence à secouer doucement la tête, répondant ainsi par la négative lorsqu'un souvenir, plus vif, stoppe son mouvement.
Hop hop ! Tu poses ça là tout de suite ! On a pas le droit de toucher les cartons avec ce symbole dessus.
Le visage de la blonde s'éclaire. Elle dégage les mèches qui s'y collent, puis elle pose sa lampe torche sur le couvercle de la glacière afin que les deux garçons soient dans le faisceau.
« C'était un carton parmi d'autres. Je me suis faite passée pour une petite nouvelle un peu cracra pour m'infiltrer. Puis quand j'ai pris ce carton, un gars m'a dit qu'il ne fallait pas que je prenne, je le cite, les cartons avec ce symbole. Ou quelque chose dans ce genre. »
Un sourire moqueur naît timidement sur ses lèvres.
« C'est justement ce qui m'a donné envie de m'en emparer. »
Elle voit qu'Alexander est intéressé par le papier alors elle se lève et vient éclairer sa lecture. Elle lève la lampe torche par dessus son épaule pour ne pas le gêner. Sa présence lui procure tellement de bien. Même s'ils sont dans une caverne humide et poisseuse, même s'il fait froid à se transformer en glaçon, la présence d'Alexander efface toute mauvaise onde.
« On dirait un truc de pharmacie... », commente-t'elle d'une voix basse, comme pour ne pas déranger la réflexion de son camarade.
Après la pluie ...
Ophelia & W133 & Chaton
La Cannibale laisse W133 découvrir les fioles, un peu gênée tout de même. C'était son secret, sa découverte, et possessive comme elle l'est, elle se sent toujours dérangée quand on touche ses affaires. Encore plus quand c'est un empoté comme W133. Elle détourne le regard pour se détacher de ce mauvais sentiment et celui-ci tombe sur le Génie. Elle ne le quitte pas des yeux, tout de même impatiente d'avoir son avis sur ces fioles.
« Est-ce que ces fioles pourraient contenir quelques choses que l’on voudrait transmettre à quelqu’un ? Ils étudient ce qui fait les particularités des patients. Est-ce qu’il pourrait vouloir essayer d’en reproduire ? Des genres d’agents pathogènes ou je ne sais pas trop quoi… », dit W133 comme un fond sonore.
« Franchement, ça ne m’étonnerait pas plus que ça. »
Elle se re-concentre, remarquant la pertinence des propos de son camarade. Elle n'a jamais fait attention à cette note, trop abasourdie par cette découverte. En effet, d'ordinaire on recommande l'inverse...
Un frisson lui hérisse la peau en imaginant ce qui est prévu avec ces fioles. On chercherait à recréer des maladies ? Les mêmes que celle d'Amalia, par exemple ? Et si on pousse le vice plus loin, et s'ils essaient de fabriquer des monstres ?
Elle bat plusieurs fois des paupières pour dissiper ces pensées. C'est ridicule, ils ne sont pas dans un roman de science-fiction. Et surtout, si elles sont d'une telle importance, pourquoi un signal d'alerte par rapport à leur disparation n'a toujours pas été donné ?
« Tu dis qu’il était emballé de façon à passer inaperçu. Les employés qui déchargeaient avaient-ils l’air de savoir quoi que ce soit à propos de ce paquet ? Une idée de qui ne devait pas le découvrir ? »
Elle plisse les paupières, se replongeant dans ses souvenirs. Elle a à nouveau la puanteur du jogging d'Ange et la terreur lorsqu'elle manque de se faire démasquer. Mais Zyra qui veille sur elle depuis son buisson la protège des pensées nuisibles. Rien de particulier ne lui vient en mémoire. Elle commence à secouer doucement la tête, répondant ainsi par la négative lorsqu'un souvenir, plus vif, stoppe son mouvement.
Hop hop ! Tu poses ça là tout de suite ! On a pas le droit de toucher les cartons avec ce symbole dessus.
Le visage de la blonde s'éclaire. Elle dégage les mèches qui s'y collent, puis elle pose sa lampe torche sur le couvercle de la glacière afin que les deux garçons soient dans le faisceau.
« C'était un carton parmi d'autres. Je me suis faite passée pour une petite nouvelle un peu cracra pour m'infiltrer. Puis quand j'ai pris ce carton, un gars m'a dit qu'il ne fallait pas que je prenne, je le cite, les cartons avec ce symbole. Ou quelque chose dans ce genre. »
Un sourire moqueur naît timidement sur ses lèvres.
« C'est justement ce qui m'a donné envie de m'en emparer. »
Elle voit qu'Alexander est intéressé par le papier alors elle se lève et vient éclairer sa lecture. Elle lève la lampe torche par dessus son épaule pour ne pas le gêner. Sa présence lui procure tellement de bien. Même s'ils sont dans une caverne humide et poisseuse, même s'il fait froid à se transformer en glaçon, la présence d'Alexander efface toute mauvaise onde.
« On dirait un truc de pharmacie... », commente-t'elle d'une voix basse, comme pour ne pas déranger la réflexion de son camarade.
made by black arrow
Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Ven 24 Jan - 13:46
Alexander qui avait rejoint Aeden autour de la glacière observait lui aussi le contenu :
- Franchement, ça ne m’étonnerait pas plus que ça. Tu dis qu’il était emballé de façon à passer inaperçu. Les employés qui déchargeaient avaient-ils l’air de savoir quoi que ce soit à propos de ce paquet ? Une idée de qui ne devait pas le découvrir ?
Les questions d’Alexander étaient d’une pertinence sans équivoque. Comme d’habitude, le Génie était très consciencieux dans sa manière de réfléchir. Effectivement, aucunes raisons pour que ces caisses tombent entre les mains des patients, elles étaient donc camouflées pour les membres du personnel de l’institut. Qui donc faisait ce genre de petit trafic et dans quel but ? Aeden reposa la fiole qu’il avait pris en main, histoire de ne pas la faire malencontreusement tombé, maladroit comme il était. Il renifla, alors qu’une goutte logée dans ces cheveux dégoulinait sur son visage.
« C'était un carton parmi d'autres. Je me suis faite passée pour une petite nouvelle un peu cracra pour m'infiltrer. Puis quand j'ai pris ce carton, un gars m'a dit qu'il ne fallait pas que je prenne, je le cite, les cartons avec ce symbole. Ou quelque chose dans ce genre. C'est justement ce qui m'a donné envie de m'en emparer. »
Elle avait du cran. Et c’était mis en danger. Si quelqu’un l’avait surprise à fouiner dans ces cartons, elle serait allez à l’encontre de graves ennuis. Il ne se le serait avouer pour rien au monde, mais il s’inquiétait un peu pour elle. Elle devait être plus prudente. Alexander déplia le papier situé sur la boite, sous le regard amouraché d’Ophélia.
« On dirait un truc de pharmacie... »
Intrigué, le surdoué se releva, pour distinguer le symbole. En effet, il s’agissait sans aucun doute d’une coupe d’Hygie ou d’un bâton d'Asclépios à cause du symbole du serpent. Ce dernier était surmonté d’une étoile. Cela avait en tout cas un lien avec un environnement médical, sans le moindre doute. Il frotta ces mains entre elles, alors qu’il commençait à sentir le froid envahir le bout de ces doigts.
- Je me demande ce qu’il se passerait si l’ont ouvraient l’une de ces fioles…
Bien sûr, ils ne le feraient pas. C’était un trop gros risque, tant qu’ils ne saisissaient pas le contenu de cette caisse. Il s’écarta de la glacière, perdu dans ses pensées. Il avait parfois l’impression que chaque jour devenait un peu plus inquiétant à l’institut. Ces histoires de fioles « empoisonnées » c’était encore une raison de plus de partir d’ici. Ou de se battre pour que les choses changent. Mais plus le garçon en apprenait, plus il avait du mal à savoir comment il devait réagir. Il se sentait tout petit par rapport à la grosse machine de l’institut. Après, il y avait des gens comme Alexander ou Ophélia, qui était peut-être capable de changer les choses rien que par leur présence. Aeden était juste là pour leur filer un coup de main.
- Dites… tant qu’on est ici je voulais parler du journal avec vous…
Il avait beaucoup réfléchit à la question. Connaitre l’auteur du journal était essentiel s’ils voulaient tous les trois s’impliquer d’avantage. S’il voulait un support pour faire circuler des informations importantes. Ils devaient trouver son auteur. Il voulait aussi prouver à Ophélia qu’après leur petite conversation dans les toilettes, il était vraiment prêt à lui faire confiance. C’était surtout la conversation pénible qu’ils avaient eu avec Adèlys et le Génie, un peu plus d’un an auparavant sur laquelle il avait longtemps bloqué. Son ton de leader, son désir qu’ils lui révèlent leurs plans s’ils devaient encore en avoir. Et puis cette histoire d’avantage… Il n’avait pas osé en toucher un mot à Alexander, parce qu’il trouvait sa théorie un peu bancal, et peut-être aussi parce qu’avec Alexander, ils avaient eu pas mal de haut et de bas, mais là, c’était le moment ou jamais. D’autant plus que les changements récents dans la direction que prenait le journal lui avaient mis la puce à l’oreille. Clairement, il était passé dans de nouvelles mains. Cela avait renforcé ces soupçons. C’était d’ailleurs l’une des raisons qui l’avait poussé à enquêter sur le départ de la jeune femme.
- Plus j’y pense, et plus je suis persuadé qu’Adèlys en était l’auteur. Et que quelqu’un a repris la relève lorsqu’elle est partie.
Il jeta un coup d’œil à la réaction d’Alexander. Lui et elle était pas mal proche, surtout les derniers mois avant qu’elle ne parte. Le surdoué soupçonnait qu’il ne soit au courant qu’elle en soit l’auteur. Peut-être aurait-il même une idée de qui avait pu reprendre le Journal lors de son départ.
- Franchement, ça ne m’étonnerait pas plus que ça. Tu dis qu’il était emballé de façon à passer inaperçu. Les employés qui déchargeaient avaient-ils l’air de savoir quoi que ce soit à propos de ce paquet ? Une idée de qui ne devait pas le découvrir ?
Les questions d’Alexander étaient d’une pertinence sans équivoque. Comme d’habitude, le Génie était très consciencieux dans sa manière de réfléchir. Effectivement, aucunes raisons pour que ces caisses tombent entre les mains des patients, elles étaient donc camouflées pour les membres du personnel de l’institut. Qui donc faisait ce genre de petit trafic et dans quel but ? Aeden reposa la fiole qu’il avait pris en main, histoire de ne pas la faire malencontreusement tombé, maladroit comme il était. Il renifla, alors qu’une goutte logée dans ces cheveux dégoulinait sur son visage.
« C'était un carton parmi d'autres. Je me suis faite passée pour une petite nouvelle un peu cracra pour m'infiltrer. Puis quand j'ai pris ce carton, un gars m'a dit qu'il ne fallait pas que je prenne, je le cite, les cartons avec ce symbole. Ou quelque chose dans ce genre. C'est justement ce qui m'a donné envie de m'en emparer. »
Elle avait du cran. Et c’était mis en danger. Si quelqu’un l’avait surprise à fouiner dans ces cartons, elle serait allez à l’encontre de graves ennuis. Il ne se le serait avouer pour rien au monde, mais il s’inquiétait un peu pour elle. Elle devait être plus prudente. Alexander déplia le papier situé sur la boite, sous le regard amouraché d’Ophélia.
« On dirait un truc de pharmacie... »
Intrigué, le surdoué se releva, pour distinguer le symbole. En effet, il s’agissait sans aucun doute d’une coupe d’Hygie ou d’un bâton d'Asclépios à cause du symbole du serpent. Ce dernier était surmonté d’une étoile. Cela avait en tout cas un lien avec un environnement médical, sans le moindre doute. Il frotta ces mains entre elles, alors qu’il commençait à sentir le froid envahir le bout de ces doigts.
- Je me demande ce qu’il se passerait si l’ont ouvraient l’une de ces fioles…
Bien sûr, ils ne le feraient pas. C’était un trop gros risque, tant qu’ils ne saisissaient pas le contenu de cette caisse. Il s’écarta de la glacière, perdu dans ses pensées. Il avait parfois l’impression que chaque jour devenait un peu plus inquiétant à l’institut. Ces histoires de fioles « empoisonnées » c’était encore une raison de plus de partir d’ici. Ou de se battre pour que les choses changent. Mais plus le garçon en apprenait, plus il avait du mal à savoir comment il devait réagir. Il se sentait tout petit par rapport à la grosse machine de l’institut. Après, il y avait des gens comme Alexander ou Ophélia, qui était peut-être capable de changer les choses rien que par leur présence. Aeden était juste là pour leur filer un coup de main.
- Dites… tant qu’on est ici je voulais parler du journal avec vous…
Il avait beaucoup réfléchit à la question. Connaitre l’auteur du journal était essentiel s’ils voulaient tous les trois s’impliquer d’avantage. S’il voulait un support pour faire circuler des informations importantes. Ils devaient trouver son auteur. Il voulait aussi prouver à Ophélia qu’après leur petite conversation dans les toilettes, il était vraiment prêt à lui faire confiance. C’était surtout la conversation pénible qu’ils avaient eu avec Adèlys et le Génie, un peu plus d’un an auparavant sur laquelle il avait longtemps bloqué. Son ton de leader, son désir qu’ils lui révèlent leurs plans s’ils devaient encore en avoir. Et puis cette histoire d’avantage… Il n’avait pas osé en toucher un mot à Alexander, parce qu’il trouvait sa théorie un peu bancal, et peut-être aussi parce qu’avec Alexander, ils avaient eu pas mal de haut et de bas, mais là, c’était le moment ou jamais. D’autant plus que les changements récents dans la direction que prenait le journal lui avaient mis la puce à l’oreille. Clairement, il était passé dans de nouvelles mains. Cela avait renforcé ces soupçons. C’était d’ailleurs l’une des raisons qui l’avait poussé à enquêter sur le départ de la jeune femme.
- Plus j’y pense, et plus je suis persuadé qu’Adèlys en était l’auteur. Et que quelqu’un a repris la relève lorsqu’elle est partie.
Il jeta un coup d’œil à la réaction d’Alexander. Lui et elle était pas mal proche, surtout les derniers mois avant qu’elle ne parte. Le surdoué soupçonnait qu’il ne soit au courant qu’elle en soit l’auteur. Peut-être aurait-il même une idée de qui avait pu reprendre le Journal lors de son départ.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Alexander HexeÉlectron libre
Dim 23 Fév - 19:05
Ophelia sembla s’absenter un moment, replongeant dans ses souvenirs avant de répondre. Le Génie en profita pour détailler discrètement de nouveau le profil qu’elle lui présentait. Son cœur se serra. Mais il secoua la tête, chassant ses pensées parasites. Ce n’était pas le moment de se laisser aller.
- C'était un carton parmi d'autres. Je me suis faite passée pour une petite nouvelle un peu cracra pour m'infiltrer. Puis quand j'ai pris ce carton, un gars m'a dit qu'il ne fallait pas que je prenne, je le cite, les cartons avec ce symbole. Ou quelque chose dans ce genre.
Le Génie souleva un sourcils. « Les » cartons ? Il y en avait donc plusieurs ? Plus les indices s’enchainaient plus il détestait ce qu’il commençait à deviner… Si les porteurs n’avaient pas le droit de prendre ces cartons, alors qui les prenait ? Ils ne restaient certainement pas à quai. La bonne nouvelle, c’était que si les cartons étaient nombreux, alors d’autres arriveraient peut-être, leur donnant l’occasion d’apprendre ce qu’ils devenaient par espionnage. Et puis, le larcin était peut-être passé inaperçu, noyé dans la masse. Et puis, même s’il avait été constaté, l’Institut était tellement sûr de son fonctionnement qu’il ne soupçonnerait pas qu’un patient puisse l’avoir dérobé à leur insu. Du moins il l’espérait pour leur sécurité à tous. Pour la sécurité d’Ophelia.
Il la sentit se plaquer dans son dos, faisant taire ses réflexions et éveillant ses sens, soudain très conscient du moindre mouvement dans son dos. Pourtant, il ne se retourna pas.
- On dirait un truc de pharmacie...
- Il faudra faire quelques recherches mais je pense que tu as raison. Répondit-il sur le même ton. En apprendre plus sur lui nous apportera peut-être des éléments de réponse.
Il jeta un œil à Aeden et vit qu’il avait compris de quoi il s’agissait aussi. Il s’en occupera certainement lui-même cependant. De ce qu’il savait, la bibliothécaire avait pris Ophelia en grippe et Aeden prenait déjà des risques considérables tous les jours. Il était temps qu’il fasse sa part.
- Je me demande ce qu’il se passerait si l’on ouvrait l’une de ces fioles…
Le Génie se le demandait aussi. Mais il était à peu près sûr que rien de bon n’en ressortirait. C’était certainement le symbole d’Hygie qu’il avait vu plus tôt mais ces fioles lui faisaient vraiment l’effet d’une boîte de Pandore. Les ouvrir était aussi tentant qu’absolument imprudent.
- Dites… tant qu’on est ici je voulais parler du journal avec vous…
L’adolescent serra imperceptiblement les dents. Son ami l’avait-il démasqué ? Après tout, il avait pris l’initiative de le déménager avec son aide, ça avait largement de quoi éveiller ses soupçons. Avec de tels éléments en main, il n’était pas difficile de faire le lien, surtout pour quelqu’un d’aussi intelligent qu’Aeden. Pourtant, la conclusion de cette phrase n’était pas celle qu’il attendait.
- Plus j’y pense, et plus je suis persuadé qu’Adèlys en était l’auteur. Et que quelqu’un a repris la relève lorsqu’elle est partie.
Leurs regards se croisèrent, et il sut que quelque part au fond de lui, le précoce connaissait déjà la réponse à sa question implicite. Peut-être n’en avait-il pas conscience mais il le savait. La question était : est-ce que lui-même était prêt à lui en donner la confirmation ?
En réalité, son hésitation était surtout de le faire devant Ophelia. Ils étaient en assez mauvais termes, pour ce qu’il en savait, et bien qu’il puisse lui faire confiance pour garder le secret, il avait peur que cette révélation ruine toute tentative de réconciliation, mettant un terme définitif à leur embryon de relation.
Pourtant…
- Tu as raison. Adèlys était l’auteur du Journal.
Il prit une grande inspiration et lâcha comme on largue une bombe.
- Et c’est moi qui a pris relais.
Voilà, c’était dit. Maintenant, ce n’était plus possible de faire marche arrière. Il ne regardait ni l'un ni l'autre, les yeux obstinément fixés sur le morceau de kraft qu'il tenait encore dans les mains, retenant son souffle sans s'en rendre compte dans l'attente de leur réaction.
- C'était un carton parmi d'autres. Je me suis faite passée pour une petite nouvelle un peu cracra pour m'infiltrer. Puis quand j'ai pris ce carton, un gars m'a dit qu'il ne fallait pas que je prenne, je le cite, les cartons avec ce symbole. Ou quelque chose dans ce genre.
Le Génie souleva un sourcils. « Les » cartons ? Il y en avait donc plusieurs ? Plus les indices s’enchainaient plus il détestait ce qu’il commençait à deviner… Si les porteurs n’avaient pas le droit de prendre ces cartons, alors qui les prenait ? Ils ne restaient certainement pas à quai. La bonne nouvelle, c’était que si les cartons étaient nombreux, alors d’autres arriveraient peut-être, leur donnant l’occasion d’apprendre ce qu’ils devenaient par espionnage. Et puis, le larcin était peut-être passé inaperçu, noyé dans la masse. Et puis, même s’il avait été constaté, l’Institut était tellement sûr de son fonctionnement qu’il ne soupçonnerait pas qu’un patient puisse l’avoir dérobé à leur insu. Du moins il l’espérait pour leur sécurité à tous. Pour la sécurité d’Ophelia.
Il la sentit se plaquer dans son dos, faisant taire ses réflexions et éveillant ses sens, soudain très conscient du moindre mouvement dans son dos. Pourtant, il ne se retourna pas.
- On dirait un truc de pharmacie...
- Il faudra faire quelques recherches mais je pense que tu as raison. Répondit-il sur le même ton. En apprendre plus sur lui nous apportera peut-être des éléments de réponse.
Il jeta un œil à Aeden et vit qu’il avait compris de quoi il s’agissait aussi. Il s’en occupera certainement lui-même cependant. De ce qu’il savait, la bibliothécaire avait pris Ophelia en grippe et Aeden prenait déjà des risques considérables tous les jours. Il était temps qu’il fasse sa part.
- Je me demande ce qu’il se passerait si l’on ouvrait l’une de ces fioles…
Le Génie se le demandait aussi. Mais il était à peu près sûr que rien de bon n’en ressortirait. C’était certainement le symbole d’Hygie qu’il avait vu plus tôt mais ces fioles lui faisaient vraiment l’effet d’une boîte de Pandore. Les ouvrir était aussi tentant qu’absolument imprudent.
- Dites… tant qu’on est ici je voulais parler du journal avec vous…
L’adolescent serra imperceptiblement les dents. Son ami l’avait-il démasqué ? Après tout, il avait pris l’initiative de le déménager avec son aide, ça avait largement de quoi éveiller ses soupçons. Avec de tels éléments en main, il n’était pas difficile de faire le lien, surtout pour quelqu’un d’aussi intelligent qu’Aeden. Pourtant, la conclusion de cette phrase n’était pas celle qu’il attendait.
- Plus j’y pense, et plus je suis persuadé qu’Adèlys en était l’auteur. Et que quelqu’un a repris la relève lorsqu’elle est partie.
Leurs regards se croisèrent, et il sut que quelque part au fond de lui, le précoce connaissait déjà la réponse à sa question implicite. Peut-être n’en avait-il pas conscience mais il le savait. La question était : est-ce que lui-même était prêt à lui en donner la confirmation ?
En réalité, son hésitation était surtout de le faire devant Ophelia. Ils étaient en assez mauvais termes, pour ce qu’il en savait, et bien qu’il puisse lui faire confiance pour garder le secret, il avait peur que cette révélation ruine toute tentative de réconciliation, mettant un terme définitif à leur embryon de relation.
Pourtant…
- Tu as raison. Adèlys était l’auteur du Journal.
Il prit une grande inspiration et lâcha comme on largue une bombe.
- Et c’est moi qui a pris relais.
Voilà, c’était dit. Maintenant, ce n’était plus possible de faire marche arrière. Il ne regardait ni l'un ni l'autre, les yeux obstinément fixés sur le morceau de kraft qu'il tenait encore dans les mains, retenant son souffle sans s'en rendre compte dans l'attente de leur réaction.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22La CannibaleCo-dirigeante
Mer 4 Mar - 11:07
« Je me demande ce qu’il se passerait si l’ont ouvraient l’une de ces fioles… »
Ophelia lève les yeux vers W133, hautaine. A-t'il d'autres idées brillantes cet idiot ?
Elle ne prend pas la peine de lui répondre et se re-concentre sur le dessin, à la recherche d'un indice. Dans son dos, l'entrée de la grotte laisse passer un souffle glacé et humide. A ses côtés, la présence chaude du Génie joue au balancier avec cette brise gelée. Un frisson hérisse l'échine de la blonde qui, par réflexe, se serait bien rapprochée de son ami pour se réchauffer, mais un jenesaisquoi la retient. De la pudeur, peut-être ?
« Dites… tant qu’on est ici je voulais parler du journal avec vous… »
La lampe torche d'Ophelia éclaire alors W133. Il est vrai que certains aspects du journal ont attiré son attention dernièrement, mais elle ne sait jamais à qui en parler. Le Journal Clandestin est un peu tabou, comme les règles : tout le monde sait qu'il existe, mais personne n'en parle. Ou alors, avec des noms de code, comme tu as lu le dernier tusaiquoi ?. La lecture du Journal Clandestin est devenu un rituel pour la Cannibale qui, lorsqu'elle l'a découvert, s'est trouvée pleine d'espoir. Elle s'est habituée à la plume de l'auteur, sa façon de relater les choses. Elle a été déstabilisée quand, au fur et à mesure, il y a un temps, l'auteur semblait perdre de sa motivation. C'est justement à cette période que, contrairement à cette personne, Ophelia reprenait du poil de la bête. Peut-être, qu'inconsciemment, elle cherchait le courage que n'avait plus l'auteur ? Quoiqu'il en soit, depuis peu, le journal avait pris une autre écriture, et une autre forme. Les informations sont plus concrètes, moins évasives. On sent le désir de Révolution de l'auteur. Quelque chose s'est passé ... mais quoi ?
« Plus j’y pense, et plus je suis persuadé qu’Adèlys en était l’auteur. Et que quelqu’un a repris la relève lorsqu’elle est partie. »
La Cannibale, sans s'en rendre compte, hoche la tête imperceptiblement. Elle aussi, y avait pensé. Les dates concordent. Elle était la patiente du Docteur Elpida depuis des années, elle en savait des choses. Et, elle semblait tant se contenir. Le Journal était peut-être son exutoire ?
Ophelia comprend mieux pourquoi W133 a souhaité enquêté sur le sort d'Adèlys. Peut-être qu'elle devrait reconsidérer sa proposition et enquêter à son tour ?
« Tu as raison. Adèlys était l’auteur du Journal. »
La voix est proche d'elle. Ophelia tourne le visage vers le Génie, une mécanique mentale se mettant petit à petit en place dans son cerveau. Alexander était proche d'Adèlys ... Elle était l'auteur du Journal ... Il peut le confirmer car ...
« Et c’est moi qui a pris relais. »
Un milliards de questions envahissent l'esprit d'Ophelia. Comment fonctionne le Journal ? Comment s'y prend-t'il pour le gérer ? Que lui a confié Adèlys ? A-t'il des perspectives d'avenir sur le Journal ? Comment obtient-il ses informations ?
Et en dépit de ce chaos intérieur, les joues d'Ophelia (pourtant déjà rouges avec la pluie) prennent une teinte rosée. Une jolie couleur qui teinte son visage jusque sur le bout du nez. Un petit sourire naît également sur ses lèvres. C'est un sentiment inexplicable de fierté qui prend possession d'elle. Elle ne lui en veut même pas de lui avoir caché. Après tout, chacun prend le temps de révéler ce que bon lui semble.
On entend l'averse au dessus d'eux, tapant contre le toit de la caverne. Et ce temps d'écoute laisse à Ophelia un moment pour digérer l'information.
« Bon, l'affaire fut assez vite résolue. »
Elle s'approche de la glacière pour le refermer.
« Quitte à discuter, autant le faire au chaud, non ? Que fait-on de ces fioles du coup ? »
Elle attend une réponse, elle-même ignorant s'il faut les dissimuler ailleurs ou essayer dès ce soir de comprendre ce qu'elles signifient. Le Génie semble avoir les compétences nécessaires pour les aider, peut-être ?
« En tout cas, tu as intérêt à nous raconter un de ces quatre tout ce que tu peux nous dire sur le journal ... Chaton. »
Elle se tourne vers le Génie et lui tire la langue, malicieuse. Finalement, en parlant pour ne rien dire, W133 a su amener une discussion qui a permis, étonnement, à Ophelia de retrouver une connexion avec le Génie. Elle ignore comment expliquer cette soudaine confiance. Peut-être parce qu'il leur a confié quelque chose de lourd ? Peut-être parce que maintenant ils sont liés par le secret (cela implique de mettre W133 dans leur duo, tant pis) ? Quoiqu'il en soit, elle sent l'aube d'une nouvelle relation et suffit pour la faire sourire.
Après la pluie ...
Ophelia & W133 & Chaton
« Je me demande ce qu’il se passerait si l’ont ouvraient l’une de ces fioles… »
Ophelia lève les yeux vers W133, hautaine. A-t'il d'autres idées brillantes cet idiot ?
Elle ne prend pas la peine de lui répondre et se re-concentre sur le dessin, à la recherche d'un indice. Dans son dos, l'entrée de la grotte laisse passer un souffle glacé et humide. A ses côtés, la présence chaude du Génie joue au balancier avec cette brise gelée. Un frisson hérisse l'échine de la blonde qui, par réflexe, se serait bien rapprochée de son ami pour se réchauffer, mais un jenesaisquoi la retient. De la pudeur, peut-être ?
« Dites… tant qu’on est ici je voulais parler du journal avec vous… »
La lampe torche d'Ophelia éclaire alors W133. Il est vrai que certains aspects du journal ont attiré son attention dernièrement, mais elle ne sait jamais à qui en parler. Le Journal Clandestin est un peu tabou, comme les règles : tout le monde sait qu'il existe, mais personne n'en parle. Ou alors, avec des noms de code, comme tu as lu le dernier tusaiquoi ?. La lecture du Journal Clandestin est devenu un rituel pour la Cannibale qui, lorsqu'elle l'a découvert, s'est trouvée pleine d'espoir. Elle s'est habituée à la plume de l'auteur, sa façon de relater les choses. Elle a été déstabilisée quand, au fur et à mesure, il y a un temps, l'auteur semblait perdre de sa motivation. C'est justement à cette période que, contrairement à cette personne, Ophelia reprenait du poil de la bête. Peut-être, qu'inconsciemment, elle cherchait le courage que n'avait plus l'auteur ? Quoiqu'il en soit, depuis peu, le journal avait pris une autre écriture, et une autre forme. Les informations sont plus concrètes, moins évasives. On sent le désir de Révolution de l'auteur. Quelque chose s'est passé ... mais quoi ?
« Plus j’y pense, et plus je suis persuadé qu’Adèlys en était l’auteur. Et que quelqu’un a repris la relève lorsqu’elle est partie. »
La Cannibale, sans s'en rendre compte, hoche la tête imperceptiblement. Elle aussi, y avait pensé. Les dates concordent. Elle était la patiente du Docteur Elpida depuis des années, elle en savait des choses. Et, elle semblait tant se contenir. Le Journal était peut-être son exutoire ?
Ophelia comprend mieux pourquoi W133 a souhaité enquêté sur le sort d'Adèlys. Peut-être qu'elle devrait reconsidérer sa proposition et enquêter à son tour ?
« Tu as raison. Adèlys était l’auteur du Journal. »
La voix est proche d'elle. Ophelia tourne le visage vers le Génie, une mécanique mentale se mettant petit à petit en place dans son cerveau. Alexander était proche d'Adèlys ... Elle était l'auteur du Journal ... Il peut le confirmer car ...
« Et c’est moi qui a pris relais. »
Un milliards de questions envahissent l'esprit d'Ophelia. Comment fonctionne le Journal ? Comment s'y prend-t'il pour le gérer ? Que lui a confié Adèlys ? A-t'il des perspectives d'avenir sur le Journal ? Comment obtient-il ses informations ?
Et en dépit de ce chaos intérieur, les joues d'Ophelia (pourtant déjà rouges avec la pluie) prennent une teinte rosée. Une jolie couleur qui teinte son visage jusque sur le bout du nez. Un petit sourire naît également sur ses lèvres. C'est un sentiment inexplicable de fierté qui prend possession d'elle. Elle ne lui en veut même pas de lui avoir caché. Après tout, chacun prend le temps de révéler ce que bon lui semble.
On entend l'averse au dessus d'eux, tapant contre le toit de la caverne. Et ce temps d'écoute laisse à Ophelia un moment pour digérer l'information.
« Bon, l'affaire fut assez vite résolue. »
Elle s'approche de la glacière pour le refermer.
« Quitte à discuter, autant le faire au chaud, non ? Que fait-on de ces fioles du coup ? »
Elle attend une réponse, elle-même ignorant s'il faut les dissimuler ailleurs ou essayer dès ce soir de comprendre ce qu'elles signifient. Le Génie semble avoir les compétences nécessaires pour les aider, peut-être ?
« En tout cas, tu as intérêt à nous raconter un de ces quatre tout ce que tu peux nous dire sur le journal ... Chaton. »
Elle se tourne vers le Génie et lui tire la langue, malicieuse. Finalement, en parlant pour ne rien dire, W133 a su amener une discussion qui a permis, étonnement, à Ophelia de retrouver une connexion avec le Génie. Elle ignore comment expliquer cette soudaine confiance. Peut-être parce qu'il leur a confié quelque chose de lourd ? Peut-être parce que maintenant ils sont liés par le secret (cela implique de mettre W133 dans leur duo, tant pis) ? Quoiqu'il en soit, elle sent l'aube d'une nouvelle relation et suffit pour la faire sourire.
made by black arrow
Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 17 Mar - 17:03
- Tu as raison. Adèlys était l’auteur du Journal.
Il le savait. Depuis quand il le savait ? Aeden se sentait paradoxalement s’éloigner d’Alexander. Est-ce que s’il n’avait pas amorcé cette conversation, il aurait fini par le lui avouer ? Où s’était-il juste sentit forcé de répondre à cause de la question du surdoué ?
- Et c’est moi qui a pris relais.
Aeden accusa le coup. Pourquoi ça le mettait en colère qu’Alexander n’en ai pas parlé plus tôt ? Depuis combien de mois le savait-il ? Il se rendit compte pourtant, qu’il était aussi en colère contre lui-même. Cette distance qui s’était formé entre les deux garçons, il l’avait alimenté tout comme Alexander. Le fait d’apprendre quelque chose d’aussi capital aurait dû rétablir quelque chose dans leur relation mais Aeden avait le sentiment que ce n’était pas le cas.
A vrai dire, plusieurs fois, il avait pensé retrouver Alexander, et plusieurs fois, il s’était rendu compte qu’il se mentait à lui-même. Cette pauvre évolution dans leur relation le dépitait. Il savait que tout partait de lui. De sa réaction à la mort de Lore. Il ne pouvait reprocher à Alexander d’avoir gardé ce genre d’informations pour lui alors que lui-même l’avait abandonné au pire moment possible.
Peu importe le nombre de fois qu’il se le reprocherait, cela ne changeait rien au fait. Leur relation avait indubitablement changé, et il devait s’y faire.
« Bon, l'affaire fut assez vite résolue. »
Aeden resta silencieux, alors qu’Ophélia allait fermer la glacière. Elle l’avait tirée de ces pensées. Il inspira et jeta un coup d’œil presque gêné à Alexander, ne sachant pas trop comment réagir.
« Quitte à discuter, autant le faire au chaud, non ? Que fait-on de ces fioles du coup ? En tout cas, tu as intérêt à nous raconter un de ces quatre tout ce que tu peux nous dire sur le journal ... Chaton. »
Le surdoué hocha la tête, à vrai dire, il espérait même que leur conversation s’arrêterait là pour ce soir, et qu’il pourrait aller se réchauffer au fond de son lit. Il aurait plus de temps aussi pour digérer l’information qu’Alexander venait de leur livrer. Il en avait besoin. Il se força à effacer le journal de son esprit pour se concentrer sur les fioles. Il répondit à la question d’Ophélia, bien qu’il supposât qu’elle s’adressait plutôt au Génie vu le regard idiot qu’elle lui adressait :
- Les fioles… il faut qu’on se concentre dessus au plus vite, c’est dangereux de les garder sans savoir ce qu’elles contiennent. On devrait tenter notre chance à la bibliothèque et laisser une oreille trainer du côté des médecins, ce serait bien de trouver à qui était destiné cette boite.
Il continua, après avoir tousser bruyamment :
- Et il va falloir redoubler de prudence, si la personne qui les a ramenés à l’institut c’est rendu compte qu’il lui manquait une caisse, il pourrait bien se renseigner lui aussi sur les potentiels coupables du vol.
Il n’en doutait d’ailleurs pas. Une boite pareille, ça ne devait pas être difficile de se rendre compte de sa disparition. Ils devraient se montrer plus prudent à l’avenir. Ils manquaient déjà cruellement de discrétion, surtout quand on savait que l’existence du journal clandestin avait atteint les oreilles d’Elpida.
Il le savait. Depuis quand il le savait ? Aeden se sentait paradoxalement s’éloigner d’Alexander. Est-ce que s’il n’avait pas amorcé cette conversation, il aurait fini par le lui avouer ? Où s’était-il juste sentit forcé de répondre à cause de la question du surdoué ?
- Et c’est moi qui a pris relais.
Aeden accusa le coup. Pourquoi ça le mettait en colère qu’Alexander n’en ai pas parlé plus tôt ? Depuis combien de mois le savait-il ? Il se rendit compte pourtant, qu’il était aussi en colère contre lui-même. Cette distance qui s’était formé entre les deux garçons, il l’avait alimenté tout comme Alexander. Le fait d’apprendre quelque chose d’aussi capital aurait dû rétablir quelque chose dans leur relation mais Aeden avait le sentiment que ce n’était pas le cas.
A vrai dire, plusieurs fois, il avait pensé retrouver Alexander, et plusieurs fois, il s’était rendu compte qu’il se mentait à lui-même. Cette pauvre évolution dans leur relation le dépitait. Il savait que tout partait de lui. De sa réaction à la mort de Lore. Il ne pouvait reprocher à Alexander d’avoir gardé ce genre d’informations pour lui alors que lui-même l’avait abandonné au pire moment possible.
Peu importe le nombre de fois qu’il se le reprocherait, cela ne changeait rien au fait. Leur relation avait indubitablement changé, et il devait s’y faire.
« Bon, l'affaire fut assez vite résolue. »
Aeden resta silencieux, alors qu’Ophélia allait fermer la glacière. Elle l’avait tirée de ces pensées. Il inspira et jeta un coup d’œil presque gêné à Alexander, ne sachant pas trop comment réagir.
« Quitte à discuter, autant le faire au chaud, non ? Que fait-on de ces fioles du coup ? En tout cas, tu as intérêt à nous raconter un de ces quatre tout ce que tu peux nous dire sur le journal ... Chaton. »
Le surdoué hocha la tête, à vrai dire, il espérait même que leur conversation s’arrêterait là pour ce soir, et qu’il pourrait aller se réchauffer au fond de son lit. Il aurait plus de temps aussi pour digérer l’information qu’Alexander venait de leur livrer. Il en avait besoin. Il se força à effacer le journal de son esprit pour se concentrer sur les fioles. Il répondit à la question d’Ophélia, bien qu’il supposât qu’elle s’adressait plutôt au Génie vu le regard idiot qu’elle lui adressait :
- Les fioles… il faut qu’on se concentre dessus au plus vite, c’est dangereux de les garder sans savoir ce qu’elles contiennent. On devrait tenter notre chance à la bibliothèque et laisser une oreille trainer du côté des médecins, ce serait bien de trouver à qui était destiné cette boite.
Il continua, après avoir tousser bruyamment :
- Et il va falloir redoubler de prudence, si la personne qui les a ramenés à l’institut c’est rendu compte qu’il lui manquait une caisse, il pourrait bien se renseigner lui aussi sur les potentiels coupables du vol.
Il n’en doutait d’ailleurs pas. Une boite pareille, ça ne devait pas être difficile de se rendre compte de sa disparition. Ils devraient se montrer plus prudent à l’avenir. Ils manquaient déjà cruellement de discrétion, surtout quand on savait que l’existence du journal clandestin avait atteint les oreilles d’Elpida.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Alexander HexeÉlectron libre
Dim 22 Mar - 12:33
Le silence s’éternisait, seulement interrompu par la pluie battante qui martelait le plafond de grotte comme pour la faire s’écrouler. S’il n’avait pas senti le souffle d’Ophelia sur sa nuque, entendu la respiration sifflante d’Aeden, il aurait presque pu se croire seul.
Au moment où il commençait à se demander s’ils l’avaient bien entendu, ce fut Ophelia qui rompit le silence.
- Bon, l'affaire fut assez vite résolue.
Deux mains entrèrent dans son champ de vision pour rabattre le couvercle de la glacière. Le Génie n’osait toujours pas se retourner, incapable de déterminer l’effet qu’avait eu son annonce. Entre l’intervention lapidaire de la jeune fille et le silence obstiné de son ami, il eut brusquement peur de les perdre tous les deux.
Il avait merdé.
Puisqu’il s’était tu pendant si longtemps, il aurait mieux fait de continuer à garder le silence.
- Quitte à discuter, autant le faire au chaud, non ? Que fait-on de ces fioles du coup ?
Toujours factuelle, Ophelia essayait de faire avancer les choses. Lui ne savait plus se concentrer sur les fioles. La gorge sèche, il n’aurait de toute façon pas pu sortir un mot.
- En tout cas, tu as intérêt à nous raconter un de ces quatre tout ce que tu peux nous dire sur le journal ... Chaton.
Ce surnom, qu’il détestait pourtant, lui fit finalement lever les yeux. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas entendu ? Sa tension s’évapora un peu face à la grimace malicieuse d’Ophelia. Est-ce qu’il venait de gagner des points ? Avait-elle oublié son léger souci de double personnalité ? Sans nul doute qu’il passerait des heures à analyser la situation plus tard mais pour l’heure, un poids s’envola de sa poitrine. Il s’autorisa même un sourire. Un sourire assez particulier, puisque c’était celui du Génie. Un sourire asymétrique où seule une commissure, la droite, se soulevait légèrement. L’équivalent du soulagement et du bonheur absolu. Sourire qui s’effaça quand Aeden rappela soudainement sa présence. Le Génie s’en voulut de l’avoir oublié l’espace d’un instant.
- Les fioles… il faut qu’on se concentre dessus au plus vite, c’est dangereux de les garder sans savoir ce qu’elles contiennent. On devrait tenter notre chance à la bibliothèque et laisser une oreille trainer du côté des médecins, ce serait bien de trouver à qui était destiné cette boite.
Le Génie retrouva aussitôt son sérieux et acquiesça. Profitant de la quinte de toux, il examina discrètement son ami. Une tension anormale émanait de lui, qui dégageait d’ordinaire une énergie plus calme, presque molle pour être honnête. Son interprétation basculait entre deux pôles. Ou il avait aperçu quelque chose avec Ophelia et ça le mettait mal à l’aise, ou il était en colère.
- Et il va falloir redoubler de prudence, si la personne qui les a ramenés à l’institut c’est rendu compte qu’il lui manquait une caisse, il pourrait bien se renseigner lui aussi sur les potentiels coupables du vol.
Il acquiesça une seconde fois avant de se lever pour détendre ses jambes endolories par la position accroupie qu’il maintenait depuis trop longtemps déjà. Il faillit tendre la main à Aeden pour l’aider à se relever à son tour mais il se ravisa. S’il était effectivement en colère, mieux valait le laisser tranquille pour l’instant.
- Tu as raison. Confirma-t-il. Mais pour l’instant, je ne vois pas de meilleure cachette qu’ici.
Il observa les environs. Tout laisser ici, le Journal, les preuves à accomplir, les fioles… C’était prendre des risques. Mais pour l’heure ils n’avaient pas de meilleure solution, à moins de le rendre directement au directeur en personne.
- En tout cas, je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus aujourd’hui. Les meilleures options que l’on ait pour l’instant sont 1, faire des recherches à la bibliothèque, 2 surveiller le port pour voir s’il y a de nouveaux arrivages.
Il marqua une légère pause avant de reprendre.
- Je m’occupe de la bibliothèque, Joséphine t’a dans le collimateur Ophelia, et comme j’y passe beaucoup de temps en général, elle se méfiera moins de moi que d’Aeden. Quant au port…
Il soupira.
- Je ne peux pas y aller moi-même, les vigiles font trop attention à ma présence à cause de la lettre et de ce qu’a fait Lore. Hexe n’est pas un nom de famille qu’il fait bon à porter sur cette île. C’est trop risqué qu’Ophelia ou Zyra y retourne, elles risqueraient d’être reconnues mais…
Il se retourna vers Aeden.
- Je n’aime pas l’idée que ce soit toi qui y ailles. Tu prends déjà beaucoup trop de risques. Peut-être qu’il serait judicieux d’impliquer une personne supplémentaire ?
Cette solution ne lui plaisait pas plus que d’impliquer Aeden lui-même. Plus ils mettaient de personnes dans la confidence, plus grands étaient les risques de tomber sur quelqu’un qui pourrait les dénoncer. Mais il s’était construit un bon réseau ces derniers temps alors il s’en remettait à son jugement.
Au moment où il commençait à se demander s’ils l’avaient bien entendu, ce fut Ophelia qui rompit le silence.
- Bon, l'affaire fut assez vite résolue.
Deux mains entrèrent dans son champ de vision pour rabattre le couvercle de la glacière. Le Génie n’osait toujours pas se retourner, incapable de déterminer l’effet qu’avait eu son annonce. Entre l’intervention lapidaire de la jeune fille et le silence obstiné de son ami, il eut brusquement peur de les perdre tous les deux.
Il avait merdé.
Puisqu’il s’était tu pendant si longtemps, il aurait mieux fait de continuer à garder le silence.
- Quitte à discuter, autant le faire au chaud, non ? Que fait-on de ces fioles du coup ?
Toujours factuelle, Ophelia essayait de faire avancer les choses. Lui ne savait plus se concentrer sur les fioles. La gorge sèche, il n’aurait de toute façon pas pu sortir un mot.
- En tout cas, tu as intérêt à nous raconter un de ces quatre tout ce que tu peux nous dire sur le journal ... Chaton.
Ce surnom, qu’il détestait pourtant, lui fit finalement lever les yeux. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas entendu ? Sa tension s’évapora un peu face à la grimace malicieuse d’Ophelia. Est-ce qu’il venait de gagner des points ? Avait-elle oublié son léger souci de double personnalité ? Sans nul doute qu’il passerait des heures à analyser la situation plus tard mais pour l’heure, un poids s’envola de sa poitrine. Il s’autorisa même un sourire. Un sourire assez particulier, puisque c’était celui du Génie. Un sourire asymétrique où seule une commissure, la droite, se soulevait légèrement. L’équivalent du soulagement et du bonheur absolu. Sourire qui s’effaça quand Aeden rappela soudainement sa présence. Le Génie s’en voulut de l’avoir oublié l’espace d’un instant.
- Les fioles… il faut qu’on se concentre dessus au plus vite, c’est dangereux de les garder sans savoir ce qu’elles contiennent. On devrait tenter notre chance à la bibliothèque et laisser une oreille trainer du côté des médecins, ce serait bien de trouver à qui était destiné cette boite.
Le Génie retrouva aussitôt son sérieux et acquiesça. Profitant de la quinte de toux, il examina discrètement son ami. Une tension anormale émanait de lui, qui dégageait d’ordinaire une énergie plus calme, presque molle pour être honnête. Son interprétation basculait entre deux pôles. Ou il avait aperçu quelque chose avec Ophelia et ça le mettait mal à l’aise, ou il était en colère.
- Et il va falloir redoubler de prudence, si la personne qui les a ramenés à l’institut c’est rendu compte qu’il lui manquait une caisse, il pourrait bien se renseigner lui aussi sur les potentiels coupables du vol.
Il acquiesça une seconde fois avant de se lever pour détendre ses jambes endolories par la position accroupie qu’il maintenait depuis trop longtemps déjà. Il faillit tendre la main à Aeden pour l’aider à se relever à son tour mais il se ravisa. S’il était effectivement en colère, mieux valait le laisser tranquille pour l’instant.
- Tu as raison. Confirma-t-il. Mais pour l’instant, je ne vois pas de meilleure cachette qu’ici.
Il observa les environs. Tout laisser ici, le Journal, les preuves à accomplir, les fioles… C’était prendre des risques. Mais pour l’heure ils n’avaient pas de meilleure solution, à moins de le rendre directement au directeur en personne.
- En tout cas, je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus aujourd’hui. Les meilleures options que l’on ait pour l’instant sont 1, faire des recherches à la bibliothèque, 2 surveiller le port pour voir s’il y a de nouveaux arrivages.
Il marqua une légère pause avant de reprendre.
- Je m’occupe de la bibliothèque, Joséphine t’a dans le collimateur Ophelia, et comme j’y passe beaucoup de temps en général, elle se méfiera moins de moi que d’Aeden. Quant au port…
Il soupira.
- Je ne peux pas y aller moi-même, les vigiles font trop attention à ma présence à cause de la lettre et de ce qu’a fait Lore. Hexe n’est pas un nom de famille qu’il fait bon à porter sur cette île. C’est trop risqué qu’Ophelia ou Zyra y retourne, elles risqueraient d’être reconnues mais…
Il se retourna vers Aeden.
- Je n’aime pas l’idée que ce soit toi qui y ailles. Tu prends déjà beaucoup trop de risques. Peut-être qu’il serait judicieux d’impliquer une personne supplémentaire ?
Cette solution ne lui plaisait pas plus que d’impliquer Aeden lui-même. Plus ils mettaient de personnes dans la confidence, plus grands étaient les risques de tomber sur quelqu’un qui pourrait les dénoncer. Mais il s’était construit un bon réseau ces derniers temps alors il s’en remettait à son jugement.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22Aeden ZetharÉlectron libre
Jeu 9 Avr - 0:12
- Tu as raison. Mais pour l’instant, je ne vois pas de meilleure cachette qu’ici.
Raisonnable. Malheureusement, l’île ne regorgeait pas de bonne planque où se retrouver dans le dos de la direction. Cette grotte était déjà une aubaine. Il devrait continuer de s’en contenter. Il ne parvenait pas à regarder Alexander dans les yeux, se contenta de les garder rivés sur ces chaussures. Il sentait comme un poids s’ajouter sur ces épaules. Et Ophélia avec ces regards en coin et ces « chatons » l’avait quelque peu irrité. Aeden se releva à son tour.
- En tout cas, je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus aujourd’hui. Les meilleures options que l’on ait pour l’instant sont 1, faire des recherches à la bibliothèque, 2 surveiller le port pour voir s’il y a de nouveaux arrivages.
Aeden hocha la tête en signe d’accord. Il jeta un regard timide en direction du Génie, alors que ce dernier semblait prendre le temps de la réflexion avant d’enchainer :
- Je m’occupe de la bibliothèque, Joséphine t’a dans le collimateur Ophelia, et comme j’y passe beaucoup de temps en général, elle se méfiera moins de moi que d’Aeden. Quant au port…
Est-ce que son attitude froide était lié aux faites qu’il était en colère qu’Aeden l’ai « forcé » à parler du Journal ? Est-ce qu’il lui en voulait ? Ou la présence d’Ophélia avait peut-être un lien avec tout ça. Il l’avait toujours un peu considérer coupable d’avoir achever de les éloigner tous les deux.
- Je ne peux pas y aller moi-même, les vigiles font trop attention à ma présence à cause de la lettre et de ce qu’a fait Lore. Hexe n’est pas un nom de famille qu’il fait bon à porter sur cette île. C’est trop risqué qu’Ophelia ou Zyra y retourne, elles risqueraient d’être reconnues mais…
Il ne restait que lui...et c’était dans ces cordes. De toute manière, qui faisait encore attention à lui ici ? Il pourrait se débrouiller pour aller fuiner du côté du port.
- Je n’aime pas l’idée que ce soit toi qui y ailles. Tu prends déjà beaucoup trop de risques. Peut-être qu’il serait judicieux d’impliquer une personne supplémentaire ?
Le surdoué pensa aussitôt à Sheila. Après l’avoir coaché pendant deux mois, avoir pas mal discuté avec elle et avoir vu de quoi elle était capable, il était sur qu’elle pouvait endosser ce rôle, s’il continuait de la superviser un peu. Il avait une grande confiance en elle. Et si jusqu’ici, il avait essayé de l’impliquer le moins possible, il était évident qu’elle en voulait plus. Elle était volontaire et cherchait à faire le bien sur cette île. Elle était peut-être le chiffre qui manquait à leur équation.
- Et bien… je dois avouer que cela fait deux mois et demi environ, que je suis aidé de quelqu’un pour recruter de nouveaux membres pour la révolution. C’est une patiente qui est atteinte de synesthésie, et qui peut en quelques sortes voir les humeurs et les émotions des personnes qui l’entourent. Ça aide à cerner les gens. Je ne lui avais encore rien délégué, parce que je considérais que cela méritait ton accord Alex… et à toi aussi Ophélia…. Et puis parce que je ne voulais pas l’impliquer plus que nécessaire…mais elle se débrouille très bien et elle est fiable. Je prendrais alors beaucoup moins de risques…
Il avait donné l’indice de sa pathologie, qui était déjà un très grand indice mais il ne cita ni son nom, ni son matricule. Tant qu’il ne décidait pas d’agir, ils devaient continuer tous les trois à éviter de partager trop d’informations sensibles. Cela rendait les opérations plus difficiles, mais c’était un mal nécessaire pour protéger ceux qu’ils impliquaient. Le jour où ils décideraient de prendre des décisions plus définitives, là, ils pourraient parler avec des noms. Mais Aeden sentait qu’il n’était pas encore prêt. Et de loin. Il jeta un oeil tour à tour à Alexander et Ophélia, comme pour chercher un accord dans leurs regards. Finit par garder les yeux posés sur Ophélia. Après tout, elle avait son mot à dire.
Raisonnable. Malheureusement, l’île ne regorgeait pas de bonne planque où se retrouver dans le dos de la direction. Cette grotte était déjà une aubaine. Il devrait continuer de s’en contenter. Il ne parvenait pas à regarder Alexander dans les yeux, se contenta de les garder rivés sur ces chaussures. Il sentait comme un poids s’ajouter sur ces épaules. Et Ophélia avec ces regards en coin et ces « chatons » l’avait quelque peu irrité. Aeden se releva à son tour.
- En tout cas, je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus aujourd’hui. Les meilleures options que l’on ait pour l’instant sont 1, faire des recherches à la bibliothèque, 2 surveiller le port pour voir s’il y a de nouveaux arrivages.
Aeden hocha la tête en signe d’accord. Il jeta un regard timide en direction du Génie, alors que ce dernier semblait prendre le temps de la réflexion avant d’enchainer :
- Je m’occupe de la bibliothèque, Joséphine t’a dans le collimateur Ophelia, et comme j’y passe beaucoup de temps en général, elle se méfiera moins de moi que d’Aeden. Quant au port…
Est-ce que son attitude froide était lié aux faites qu’il était en colère qu’Aeden l’ai « forcé » à parler du Journal ? Est-ce qu’il lui en voulait ? Ou la présence d’Ophélia avait peut-être un lien avec tout ça. Il l’avait toujours un peu considérer coupable d’avoir achever de les éloigner tous les deux.
- Je ne peux pas y aller moi-même, les vigiles font trop attention à ma présence à cause de la lettre et de ce qu’a fait Lore. Hexe n’est pas un nom de famille qu’il fait bon à porter sur cette île. C’est trop risqué qu’Ophelia ou Zyra y retourne, elles risqueraient d’être reconnues mais…
Il ne restait que lui...et c’était dans ces cordes. De toute manière, qui faisait encore attention à lui ici ? Il pourrait se débrouiller pour aller fuiner du côté du port.
- Je n’aime pas l’idée que ce soit toi qui y ailles. Tu prends déjà beaucoup trop de risques. Peut-être qu’il serait judicieux d’impliquer une personne supplémentaire ?
Le surdoué pensa aussitôt à Sheila. Après l’avoir coaché pendant deux mois, avoir pas mal discuté avec elle et avoir vu de quoi elle était capable, il était sur qu’elle pouvait endosser ce rôle, s’il continuait de la superviser un peu. Il avait une grande confiance en elle. Et si jusqu’ici, il avait essayé de l’impliquer le moins possible, il était évident qu’elle en voulait plus. Elle était volontaire et cherchait à faire le bien sur cette île. Elle était peut-être le chiffre qui manquait à leur équation.
- Et bien… je dois avouer que cela fait deux mois et demi environ, que je suis aidé de quelqu’un pour recruter de nouveaux membres pour la révolution. C’est une patiente qui est atteinte de synesthésie, et qui peut en quelques sortes voir les humeurs et les émotions des personnes qui l’entourent. Ça aide à cerner les gens. Je ne lui avais encore rien délégué, parce que je considérais que cela méritait ton accord Alex… et à toi aussi Ophélia…. Et puis parce que je ne voulais pas l’impliquer plus que nécessaire…mais elle se débrouille très bien et elle est fiable. Je prendrais alors beaucoup moins de risques…
Il avait donné l’indice de sa pathologie, qui était déjà un très grand indice mais il ne cita ni son nom, ni son matricule. Tant qu’il ne décidait pas d’agir, ils devaient continuer tous les trois à éviter de partager trop d’informations sensibles. Cela rendait les opérations plus difficiles, mais c’était un mal nécessaire pour protéger ceux qu’ils impliquaient. Le jour où ils décideraient de prendre des décisions plus définitives, là, ils pourraient parler avec des noms. Mais Aeden sentait qu’il n’était pas encore prêt. Et de loin. Il jeta un oeil tour à tour à Alexander et Ophélia, comme pour chercher un accord dans leurs regards. Finit par garder les yeux posés sur Ophélia. Après tout, elle avait son mot à dire.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23La CannibaleCo-dirigeante
Dim 12 Avr - 12:06
« Les fioles… il faut qu’on se concentre dessus au plus vite, c’est dangereux de les garder sans savoir ce qu’elles contiennent. On devrait tenter notre chance à la bibliothèque et laisser une oreille trainer du côté des médecins, ce serait bien de trouver à qui était destiné cette boite. Et il va falloir redoubler de prudence, si la personne qui les a ramenés à l’institut c’est rendu compte qu’il lui manquait une caisse, il pourrait bien se renseigner lui aussi sur les potentiels coupables du vol. » dit W133 après avoir toussé si fort qu'Ophelia eut l'impression qu'il le faisait exprès.
Elle lève les yeux au ciel pour la forme mais son cerveau, lui, continue d'anticiper les prochaines questions. Questions que W133 soulève en même temps qu'elle les pense. Pour ce qui est de traîner du côté des médecins, elle peut s'en charger facilement. Par contre, elle est l'ennemie numéro 1 de Joséphine, la bibliothécaire. Finalement, elle se rend compte que leur trio peut bien fonctionner, chacun complétant les lacunes de l'autre. Ça lui fait mal de l'admettre, mais W133 pourrait bien s'avérer indispensable dans cette affaire.
Alexander exprime son avis à son tour, captivant Ophelia qui tente de se concentrer sur un plan plutôt que sur le charisme aveuglant du Génie (quand il parle ainsi, tel un chef, on ne peut nier que son aura gagne en charisme).
« - Je m’occupe de la bibliothèque, Joséphine t’a dans le collimateur Ophelia, et comme j’y passe beaucoup de temps en général, elle se méfiera moins de moi que d’Aeden. Quant au port… »
Elle hoche la tête. Il connaît les faiblesses de la Cannibale, sait établir une stratégie en fonction des forces de chacun. Elle pourrait l'écouter des heures.
« Je ne peux pas y aller moi-même, les vigiles font trop attention à ma présence à cause de la lettre et de ce qu’a fait Lore. Hexe n’est pas un nom de famille qu’il fait bon à porter sur cette île. C’est trop risqué qu’Ophelia ou Zyra y retourne, elles risqueraient d’être reconnues mais… »
La Cannibale ne peut pas s'empêcher de pouffer tout bas. Vue l'allure négligée qu'elle avait ce jour-là, elle serait bien étonnée qu'on la reconnaisse, surtout si elle se grime différemment. D'ailleurs, ça lui fait penser qu'elle devrait rendre le sac de sport d'Ange un jour, il doit se demander où il est passé depuis le temps ...
« Je n’aime pas l’idée que ce soit toi qui y ailles. Tu prends déjà beaucoup trop de risques. Peut-être qu’il serait judicieux d’impliquer une personne supplémentaire ? »
Elle aurait voulu le retenir, mais Ophelia pousse un soupir. Pourquoi le Génie tient-il tant à protéger W133 ? En plus, cet idiot avait déjà soufflé à la Cannibale qu'il était prêt à se sacrifier si besoin. Certes, il est peut-être un pion plus important qu'il n'en a l'air, mais il n'en reste pas moins un lâche.
« Et bien… je dois avouer que cela fait deux mois et demi environ, que je suis aidé de quelqu’un pour recruter de nouveaux membres pour la révolution. C’est une patiente qui est atteinte de synesthésie, et qui peut en quelques sortes voir les humeurs et les émotions des personnes qui l’entourent. Ça aide à cerner les gens. Je ne lui avais encore rien délégué, parce que je considérais que cela méritait ton accord Alex… et à toi aussi Ophélia…. Et puis parce que je ne voulais pas l’impliquer plus que nécessaire…mais elle se débrouille très bien et elle est fiable. Je prendrais alors beaucoup moins de risques… »
Pourquoi il regarde Ophelia avec tant d'insistance ? Ce n'est pas à elle de décider, et s'il pense l'amadouer en tentant de la mettre sur un piedestal, il se met le doigt dans l'oeil.
Les mains sur les hanches, elle regarde la pluie tomber à l'entrée de la grotte. La nuit est toujours aussi noire et pourtant ils doivent être ici depuis plus longtemps qu'elle ne le pense. Et elle est déjà si fatiguée ... Comment penses-t-elle vouloir tenir une Révolution si son corps se fatigue autant ? Ce n'est pas en étant faiblarde qu'elle réchauffera le coeur du Génie ou qu'elle écrasera W133. Il faut qu'elle se montre forte, mais si cela demande de puiser dans ses dernières énergies.
« Si tu lui fais confiance ... Après tout, tu sais recruter les bonnes personnes. »
Il était venu la recruter elle.
« Je m'entends très bien avec mon médecin, qui est Ange Barrabil. En plus, il est le directeur actuel. Je m'occupe d'être l'oreille traînante. Ch... Alexander, tu es de bibliothèque alors ? Et W133, continue le recrutement. On fait comme ça ? Et dès que quelqu'un en sait plus sur ces fioles, on se regroupe ? Il nous faudrait un nom de code pour parler des fioles afin qu'on ait pas l'air suspect et qu'on puisse tout de même en parler librement... De toute façon l'Institut nous flique. »
Elle penche la tête sur le côté, réfléchissant à un mot codé. Il faudrait quelque chose qui soit à l'opposé des mots de fioles mais qui ait un sens pour eux. Un mot pas trop quotidien mais pas hors du commun. Elle leur laisse le soin de le trouver avant de s'approcher de la sortie, la boule au ventre. Beaucoup de bouleversements vont arriver, elle en a le pressentiment. Elle espère simplement être prête pour ça.
Après la pluie ...
Ophelia & W133 & Chaton
« Les fioles… il faut qu’on se concentre dessus au plus vite, c’est dangereux de les garder sans savoir ce qu’elles contiennent. On devrait tenter notre chance à la bibliothèque et laisser une oreille trainer du côté des médecins, ce serait bien de trouver à qui était destiné cette boite. Et il va falloir redoubler de prudence, si la personne qui les a ramenés à l’institut c’est rendu compte qu’il lui manquait une caisse, il pourrait bien se renseigner lui aussi sur les potentiels coupables du vol. » dit W133 après avoir toussé si fort qu'Ophelia eut l'impression qu'il le faisait exprès.
Elle lève les yeux au ciel pour la forme mais son cerveau, lui, continue d'anticiper les prochaines questions. Questions que W133 soulève en même temps qu'elle les pense. Pour ce qui est de traîner du côté des médecins, elle peut s'en charger facilement. Par contre, elle est l'ennemie numéro 1 de Joséphine, la bibliothécaire. Finalement, elle se rend compte que leur trio peut bien fonctionner, chacun complétant les lacunes de l'autre. Ça lui fait mal de l'admettre, mais W133 pourrait bien s'avérer indispensable dans cette affaire.
Alexander exprime son avis à son tour, captivant Ophelia qui tente de se concentrer sur un plan plutôt que sur le charisme aveuglant du Génie (quand il parle ainsi, tel un chef, on ne peut nier que son aura gagne en charisme).
« - Je m’occupe de la bibliothèque, Joséphine t’a dans le collimateur Ophelia, et comme j’y passe beaucoup de temps en général, elle se méfiera moins de moi que d’Aeden. Quant au port… »
Elle hoche la tête. Il connaît les faiblesses de la Cannibale, sait établir une stratégie en fonction des forces de chacun. Elle pourrait l'écouter des heures.
« Je ne peux pas y aller moi-même, les vigiles font trop attention à ma présence à cause de la lettre et de ce qu’a fait Lore. Hexe n’est pas un nom de famille qu’il fait bon à porter sur cette île. C’est trop risqué qu’Ophelia ou Zyra y retourne, elles risqueraient d’être reconnues mais… »
La Cannibale ne peut pas s'empêcher de pouffer tout bas. Vue l'allure négligée qu'elle avait ce jour-là, elle serait bien étonnée qu'on la reconnaisse, surtout si elle se grime différemment. D'ailleurs, ça lui fait penser qu'elle devrait rendre le sac de sport d'Ange un jour, il doit se demander où il est passé depuis le temps ...
« Je n’aime pas l’idée que ce soit toi qui y ailles. Tu prends déjà beaucoup trop de risques. Peut-être qu’il serait judicieux d’impliquer une personne supplémentaire ? »
Elle aurait voulu le retenir, mais Ophelia pousse un soupir. Pourquoi le Génie tient-il tant à protéger W133 ? En plus, cet idiot avait déjà soufflé à la Cannibale qu'il était prêt à se sacrifier si besoin. Certes, il est peut-être un pion plus important qu'il n'en a l'air, mais il n'en reste pas moins un lâche.
« Et bien… je dois avouer que cela fait deux mois et demi environ, que je suis aidé de quelqu’un pour recruter de nouveaux membres pour la révolution. C’est une patiente qui est atteinte de synesthésie, et qui peut en quelques sortes voir les humeurs et les émotions des personnes qui l’entourent. Ça aide à cerner les gens. Je ne lui avais encore rien délégué, parce que je considérais que cela méritait ton accord Alex… et à toi aussi Ophélia…. Et puis parce que je ne voulais pas l’impliquer plus que nécessaire…mais elle se débrouille très bien et elle est fiable. Je prendrais alors beaucoup moins de risques… »
Pourquoi il regarde Ophelia avec tant d'insistance ? Ce n'est pas à elle de décider, et s'il pense l'amadouer en tentant de la mettre sur un piedestal, il se met le doigt dans l'oeil.
Les mains sur les hanches, elle regarde la pluie tomber à l'entrée de la grotte. La nuit est toujours aussi noire et pourtant ils doivent être ici depuis plus longtemps qu'elle ne le pense. Et elle est déjà si fatiguée ... Comment penses-t-elle vouloir tenir une Révolution si son corps se fatigue autant ? Ce n'est pas en étant faiblarde qu'elle réchauffera le coeur du Génie ou qu'elle écrasera W133. Il faut qu'elle se montre forte, mais si cela demande de puiser dans ses dernières énergies.
« Si tu lui fais confiance ... Après tout, tu sais recruter les bonnes personnes. »
Il était venu la recruter elle.
« Je m'entends très bien avec mon médecin, qui est Ange Barrabil. En plus, il est le directeur actuel. Je m'occupe d'être l'oreille traînante. Ch... Alexander, tu es de bibliothèque alors ? Et W133, continue le recrutement. On fait comme ça ? Et dès que quelqu'un en sait plus sur ces fioles, on se regroupe ? Il nous faudrait un nom de code pour parler des fioles afin qu'on ait pas l'air suspect et qu'on puisse tout de même en parler librement... De toute façon l'Institut nous flique. »
Elle penche la tête sur le côté, réfléchissant à un mot codé. Il faudrait quelque chose qui soit à l'opposé des mots de fioles mais qui ait un sens pour eux. Un mot pas trop quotidien mais pas hors du commun. Elle leur laisse le soin de le trouver avant de s'approcher de la sortie, la boule au ventre. Beaucoup de bouleversements vont arriver, elle en a le pressentiment. Elle espère simplement être prête pour ça.
made by black arrow
Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Alexander HexeÉlectron libre
Ven 8 Mai - 18:42
- Et bien… je dois avouer que cela fait deux mois et demi environ, que je suis aidé de quelqu’un pour recruter de nouveaux membres pour la révolution. C’est une patiente qui est atteinte de synesthésie, et qui peut en quelques sortes voir les humeurs et les émotions des personnes qui l’entourent. Ça aide à cerner les gens. Je ne lui avais encore rien délégué, parce que je considérais que cela méritait ton accord Alex… et à toi aussi Ophélia…. Et puis parce que je ne voulais pas l’impliquer plus que nécessaire…mais elle se débrouille très bien et elle est fiable. Je prendrais alors beaucoup moins de risques…
Malgré la colère qu’il sentait vibrer en lui, Aeden arrivait à rester professionnel. Le Génie, lui, eut une grimace intérieure en comprenant qu’il n’avait pas l’intention de laisser filtrer le nom de sa recrue. Il ne lui en voulait pas, lui-même avait fait de la rétention d’informations et il était plus prudent qu’aucun d’entre eux ne sache tout. Malgré tout, ça lui faisait quelque chose. Ca et le fait qu’il ait l’air de chercher l’approbation d’Ophelia plus que la sienne.
Il avait fini par éliminer l’idée que quelque chose puisse se passer entre ces deux-là, néanmoins, il ne comprenait pas la nature de leur relation. Un coup ils semblaient se détester, et l’instant d’après ils cherchaient une confirmation dans le regard de l’autre. Était-ce à cause de cette ambiguïté qu’il avait l’impression que son lien avec Aeden s’effilochait ?
Il passa une main sur son front. Sa fraîcheur lui faisait du bien, un mal de tête sourd commençait à lui enserrer le crâne.
- Si tu lui fais confiance ... Après tout, tu sais recruter les bonnes personnes. Je m'entends très bien avec mon médecin, qui est Ange Barrabil. En plus, il est le directeur actuel. Je m'occupe d'être l'oreille traînante. Ch... Alexander, tu es de bibliothèque alors ? Et W133, continue le recrutement. On fait comme ça ? Et dès que quelqu'un en sait plus sur ces fioles, on se regroupe ? Il nous faudrait un nom de code pour parler des fioles afin qu'on ait pas l'air suspect et qu'on puisse tout de même en parler librement... De toute façon l'Institut nous flique.
Le Génie hocha la tête. Les rôles étaient donc distribués. Les noms de code, ce n’était pas son truc, ils pourraient voir plus tard. Cap, à coup sûr, aurait une idée mais il n’était pas sûr de lui en parler. C’était trop dangereux.
Juste avant qu’Ophelia ne s’en aille, il l’interpela.
- Eh. Si je vous ai parlé du Journal, ce n’est pas pour rien. Je sais que c’est Aeden qui a lancé le sujet mais le fait est que j’y réfléchis depuis un moment.
Il prit une grande inspiration et se lança.
- J’aimerais que vous m’aidiez à le tenir. Et à le reconfigurer. Adèlys l’écrivait seule et sa passivité se sentait dans son écriture. Si on veut vraiment faire changer les choses, il va falloir être un peu plus… proactif.
Il ne voulait pas critiquer le travail de son amie bien sûr. Simplement l’ancienne formule ne correspondait plus aux besoins de leur situation actuelle. La découverte de ces fioles le prouvait.
Il ajouta immédiatement :
- Ne me répondez pas tout de suite. Prenez le temps d’y réfléchir. On aura tout le temps d’en reparler.
Et il s’assit au fond de la grotte, attendant que ses deux comparses s’en aillent. Il fallait qu’ils rentrent en décalé, ça aurait été trop louche et trop visible s’ils étaient retournés à trois.
Le plan d’action était prêt. La nuit porterait conseil, et demain, il serait temps de commencer à placer leurs pions.
Malgré la colère qu’il sentait vibrer en lui, Aeden arrivait à rester professionnel. Le Génie, lui, eut une grimace intérieure en comprenant qu’il n’avait pas l’intention de laisser filtrer le nom de sa recrue. Il ne lui en voulait pas, lui-même avait fait de la rétention d’informations et il était plus prudent qu’aucun d’entre eux ne sache tout. Malgré tout, ça lui faisait quelque chose. Ca et le fait qu’il ait l’air de chercher l’approbation d’Ophelia plus que la sienne.
Il avait fini par éliminer l’idée que quelque chose puisse se passer entre ces deux-là, néanmoins, il ne comprenait pas la nature de leur relation. Un coup ils semblaient se détester, et l’instant d’après ils cherchaient une confirmation dans le regard de l’autre. Était-ce à cause de cette ambiguïté qu’il avait l’impression que son lien avec Aeden s’effilochait ?
Il passa une main sur son front. Sa fraîcheur lui faisait du bien, un mal de tête sourd commençait à lui enserrer le crâne.
- Si tu lui fais confiance ... Après tout, tu sais recruter les bonnes personnes. Je m'entends très bien avec mon médecin, qui est Ange Barrabil. En plus, il est le directeur actuel. Je m'occupe d'être l'oreille traînante. Ch... Alexander, tu es de bibliothèque alors ? Et W133, continue le recrutement. On fait comme ça ? Et dès que quelqu'un en sait plus sur ces fioles, on se regroupe ? Il nous faudrait un nom de code pour parler des fioles afin qu'on ait pas l'air suspect et qu'on puisse tout de même en parler librement... De toute façon l'Institut nous flique.
Le Génie hocha la tête. Les rôles étaient donc distribués. Les noms de code, ce n’était pas son truc, ils pourraient voir plus tard. Cap, à coup sûr, aurait une idée mais il n’était pas sûr de lui en parler. C’était trop dangereux.
Juste avant qu’Ophelia ne s’en aille, il l’interpela.
- Eh. Si je vous ai parlé du Journal, ce n’est pas pour rien. Je sais que c’est Aeden qui a lancé le sujet mais le fait est que j’y réfléchis depuis un moment.
Il prit une grande inspiration et se lança.
- J’aimerais que vous m’aidiez à le tenir. Et à le reconfigurer. Adèlys l’écrivait seule et sa passivité se sentait dans son écriture. Si on veut vraiment faire changer les choses, il va falloir être un peu plus… proactif.
Il ne voulait pas critiquer le travail de son amie bien sûr. Simplement l’ancienne formule ne correspondait plus aux besoins de leur situation actuelle. La découverte de ces fioles le prouvait.
Il ajouta immédiatement :
- Ne me répondez pas tout de suite. Prenez le temps d’y réfléchir. On aura tout le temps d’en reparler.
Et il s’assit au fond de la grotte, attendant que ses deux comparses s’en aillent. Il fallait qu’ils rentrent en décalé, ça aurait été trop louche et trop visible s’ils étaient retournés à trois.
Le plan d’action était prêt. La nuit porterait conseil, et demain, il serait temps de commencer à placer leurs pions.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|