Des cheveux naturellement noirs, épais et courts, toujours légèrement décoiffés, ondulés et brillants, entourent un beau visage ovale aux traits fins venant de sa mère, Bae est d’origine coréenne. Ses traits sont donc principalement asiatiques. Des yeux noirs, bridés aux paupières légèrement tombantes, avec des cils anormalement longs pour un homme, le tout caché par des lunettes de vue, témoignant de son astigmatie et sa myopie. Son regard transmet souvent de la sympathie et de la douceur, même si parfois, une lueur de malice peut pointer le bout de son nez.
Son nez, typiquement asiatique, est plat et légèrement en trompette. Sa bouche, elle, petite avec de fines lèvres, offre un doux sourire pour lequel des milliers se battraient.
Pour un coréen, à la voix douce et agréable, sa peau est assez blanche, mate et douce, bronzant extrêmement facilement au soleil, car n’y étant pas sensible. Il a une corpulence plutôt normale. Grand, mince et très légèrement musclé, il fait attention à sa forme et sa ligne en courant régulièrement. Vous pourriez, d’ailleurs, certainement le croiser sur l’île en train de faire son jogging avec un air concentré sur le visage. Si l’on regarde plus en détail, il a une tache de naissance à l’extérieur de la cuisse droite. Elle est brune et n’a pas de forme particulière, étant un peu abstraite, mais il l’aime bien. Sinon, il n’a pas vraiment d’imperfections de peau, pas de grain de beauté, ni de tatouage, cependant, il a quelques cicatrices qui content son enfance.
En plus de faire attention à sa ligne, il fait aussi attention à son hygiène. N’ayant pas énormément de pilosité, un rasage une fois par semaine suffit en général.

En terme de style, Bae s’habille principalement avec des vêtements confortables et décontractés. Psychologiquement et physiquement un éternel jeune, il aime les sweats à capuche, les vestes en jean, les cols roulés et les jeans dans la vie de tous les jours. Il lui arrive parfois d’avoir un look plutôt androgyne et excentrique, avec des ras de cos et autres accessoires qui lui donnent tout son style même si, depuis quelques temps, il s’est calmé. Il a cependant l’oreille gauche percée et l’aime particulièrement. Puis, quand il s’agit de son travail, il fait un effort minime en portant principalement des chemises, blanches en général.
Il donne généralement une impression de sympathie et il parait vraiment plus jeune que son âge, principalement dû à son style et sa manière d’être très décontractée et pas prise de tête qui le rend assez juvénile.

Bae, le beau coréen qui en a conscience, est un charmeur, un dragueur, qui aime manier les mots pour avoir ce qu’il veut. Il ne se donne pas de limites~ C’est un homme excentrique, ambitieux et confiant, qui tente tout, dans tous les domaines. Sa devise : « Qui ne tente rien n’a rien ». C’est donc avec cet état d’esprit, et sa persévérance, qu’il en est arrivé à devenir un gynécologue obstétricien, car oui, il a toujours aimé les femmes, au point de vouloir les étudier dans tous les détails et de s’occuper d’elles dans leurs épreuves de la vie quotidienne~
C’est un homme très intelligent et cultivé, malgré ses accès parfois puériles. Bae est un grand enfant. Il aime s’amuser. Il vit pour s’amuser. Audacieux, explorateur, et souvent impulsif, il lui arrive souvent de faire des choses irresponsables et d’aller vers l’adrénaline.
Cependant, ce Don Juan reste très attentif et bienveillant en général, et, malgré ses quelques défauts, il fait son travail correctement, réussissant sans trop de problèmes à séparer le travail de la vie personnelle, ce qui le rend assez charismatique d’ailleurs.
En tant qu’ami, Bae est très agréable à vivre. Amusant, usant parfois de cynisme et de taquineries pour amuser la galerie, c’est un homme enthousiaste et vraiment gentil, qui prend soin de ses proches. Il n’a aucun problème à communiquer avec les autres, tant qu’il ne s’agit pas de ses propres sentiments. Hors de cela, il est plutôt direct et n’a pas peur des confrontations et de dire ce qu’il pense, le rendant parfois impatient, sanguin et rancunier. Cependant, c’est une oreille à qui l’on peut se confier sans craindre que ses secrets soient révélés par la suite. Le fait qu’il ne parle pas de ses sentiments, le rend mystérieux et énigmatique, nous confirmant qu’il ne répètera jamais ce qu’il a entendu. On pense le connaitre car il est très ouvert, pour finalement se rendre compte qu’on ne sait pas grand-chose sur lui.
Dans l’amour, notre beau coréen est plutôt possessif et protecteur. Il est un grand amoureux de la gente féminine et aime particulièrement les protéger de tout. Peut-être que c’est le fait qu’il ait été élevé par sa mère, seule, qui lui a donné ce côté sensible et assez indépendant. Par contre… Attention, être amoureux de la gente féminine peut aussi vouloir dire qu’il a un petit côté pervers~

Bae est né en Corée du Sud, à Séoul, le 27 Octobre 1992, mais il n’y est pas resté très longtemps, car à l’âge de 3 ans, ses parents et lui ont déménagé en France, à Paris, suite à la mutation de son père pour le travail. Malgré cet événement atypique pour un enfant en si bas âge, il eut une enfance relativement normale et saine. Ses parents lui donnèrent beaucoup d’amour, même si son père avait tendance à être relativement absent de l’éducation, celle-ci étant exclusivement donnée par sa mère. Mais, sa petite vie fut chamboulée à ses 6 ans, car son père quitta le foyer familial, le laissant lui et sa mère, seuls. À cette époque, il n'avait pas encore compris l'ampleur de ce que ça signifierait pour lui. C’est donc, à partir de là, qu’elle l’a élevé seule, tout en cherchant du travail, passant de petits boulots à petits boulots sans cesse, pour payer les factures et le loyer.
Pour elle, la vie n’a pas toujours été simple, et son jeune garçon avait un caractère plutôt fort qui ne lui faisant pas toujours de cadeau. Et même si, en terme de notes, c’était satisfaisant, tout juste satisfaisant, il lui arrivait souvent de sortir, de faire le mur pour aller s’amuser avec ses amis, et de rentrer tard, sans vraiment prévenir sa mère, enchainant les disputes et les punitions, et tout ça, alors qu'il n'était qu'au collège.
Bae grandit, entra au lycée, continua ses bêtises, commença à sortir sérieusement avec des filles, fut ingrat avec sa mère… C’était sa crise d’adolescence. Il remettait en question l’autorité de sa mère, lui disait des choses injustes et atroces, lui reprochait le départ de son père, car il manquait de cette figure paternelle… Mais sa mère n’avait pas l’intention de se trouver quelqu’un. Elle avait trouvé son équilibre. Son travail était assez correct, tout comme son salaire, pour qu’ils puissent vivre sans craintes, et, malgré le caractère difficile de son fils, elle était vraiment heureuse avec lui.

C’est après une longue discussion que Bae s’est calmé. Elle lui avait dit tout ce qu’il voulait savoir, et le cœur adolescent meurtri par l’absence d’un père s’était apaisé, se rendant compte de tout ce que faisait sa mère jusqu’à maintenant, pour qu’il ait une vie correcte. Après ça, il n’a plus jamais cherché à remettre en question ses décisions, il n’a plus fait le mur, et l’a aidé dans la vie quotidienne. C’est à partir de là, qu’il a commencé à développer une grande admiration pour elle et pour la gente féminine en général. Il apprit la notion de respect, de consentement, et devint un parfait gentleman, allant à la rescousse de celles qui en ont besoin. Et, ne cherchant plus non plus à revoir son père… Il ne le revit plus.
En terminale, il trouva sa vocation. Il voulait rester utile aux femmes, et quelle meilleure manière qu’en devenant gynécologue ? Il se concentra donc sur ses études, motivé par ses amis et sa mère, et le bonheur d’avoir trouvé ce qu’il veut faire. Parce qu’à cet âge-là, ce n’est pas toujours le cas. Il eut du mal à améliorer ses notes, passant de tout juste la moyenne à des notes assez satisfaisantes, car, grâce à sa nouvelle motivation sans faille, il finit par réussir à avoir son dernier trimestre avec les compliments.

Après avoir obtenu son Bac S avec mention, il commença donc des études supérieures dans la santé. Ces études demandant énormément de travail, il fit une croix sur sa vie sociale, se contentant des interactions avec ses collègues et camarades de promo, n’ayant plus de temps pour sortir et fréquenter des filles. Cette période de sa vie fut difficile pour lui, mais il s’accrocha, motivé et passionné, et réussit haut la main le concours de sélection pour passer en deuxième année.
Cette deuxième année, lui plut beaucoup plus, car il avait la possibilité d’exercer un minimum grâce à un stage qu’il choisit de faire dans le département de gynécologie de l’Hôpital Saint-Joseph à Paris. Ses études se poursuivirent dans les meilleures conditions et après trois années intenses, remplies d’apprentissage théorique et de stages dans tous les départements, il se spécialisa enfin en gynécologie-obstétrique, et fit sa sixième année d’études en internat pour préparer son concours national, qu’il réussit avec un très bon classement, lui permettant de continuer sur sa lancée et de se spécialiser dans le domaine de son choix. Après quatre autres années d’études, il obtint facilement son diplôme d’études spécialisées de gynécologie obstétrique à 27 ans.

C’était fait. Il n’avait plus à faire d’études. Il n’avait plus qu’à se jeter à l’eau, confiant, et de commencer à travailler. Mais la nouvelle question, c’était où. Il n’avait pas envie de rester en France. Il voulait voir le monde. Il avait dû faire un sacrifice considérable vis-à-vis de sa vie sociale, et s’était contenté de temps en temps de relations sans lendemain, dans l’incapacité de s’engager. Et maintenant, il avait à nouveau ce désir de vivre et de découvrir. Alors, même si cela peinait sa mère, même si elle était triste de le voir partir, il choisit de trouver du travail à l’étranger. Il aurait pu en chercher en Corée du Sud, son pays de naissance, car après tout, il parle la langue couramment grâce à sa mère qui le lui a enseigné, mais il n’avait pas le sentiment que c’était chez lui, et il n’était pas si intéressé que ça.
C’est alors qu’il vît une annonce d’un institut sur une île au milieu de l’Océan Atlantique, il fit quelques recherches avant de finalement postuler en tant que gynécologue obstétricien, pour être engagé en juillet 2018, après sa remise des diplômes.

Avant la révolution, pendant une année, il découvrit son travail grâce à la formation de trois mois, prit doucement ses marques et l’effectua avec plaisir et passion. Il s’entendait relativement bien avec ses collègues, particulièrement les femmes, s'attelant de nouveau à ce jeu de drague qu'il appréciait tout particulièrement, et sa relation avec ses patientes le confortait dans sa décision de faire ce qu’il faisait. Il n’avait aucun regrets. Il s’éclatait. Il se sentait à sa place. Cependant, les choses se dégradèrent… Les patients montrèrent un ras le bol général et il se sentit perturbé. Il pensait que ça se passait bien, qu’il n’y avait pas de problèmes. Mais il y eut cette réunion… Cette histoire de Journal Clandestin… Et de révolution. Il ne comprenait pas… Il ne comprenait même rien. Dans quoi c’était-il embarqué finalement. Est-ce qu’il n’allait pas pouvoir exercer son métier correctement ? Après seulement un an de pratique ?

Il n’avait pas signé pour ça. Il n’avait pas fait le serment d’Hippocrate pour se retrouver dans une guerre avec ses propres patientes. Non. Hors de question qu’il suive toute cette histoire. Mais il ne pouvait pas faire grand-chose. Mais surtout, il ne pouvait tout simplement pas partir. Qui sait ce qui leur arriverait. Alors il était resté, essayant de ne pas s’impliquer plus que ça dans la révolution. La seule chose qu’il fit, tel le gentleman et super-héros qui a toujours été aux yeux de sa mère, c’est aidé les patients à sortir du bâtiment enflammé.
C’était vraiment une journée de merde, et encore plus quand ils se retrouvèrent tous enfermés dans le bunker. Bae était un peu paumé, comme tout le monde, mais il remettait beaucoup en question sa décision de venir dans cet institut… Institut Espoir… Tu parles… Institut désespoir plutôt…
Après ça, à la création des quatre groupes, aucun ne lui convenait réellement. Il n’avait que deux choix devant lui. L’institut de Victor Graham pour qu’il ait son matériel pour continuer à exercer, ou les Electrons libres qui lui permettaient d’avoir cette liberté qu’il recherchait depuis qu’il avait vu les actions sombres de certains membres du personnel… Dont Victor Graham… Il aime son travail, mais il était tout simplement hors de question de travailler sous ses ordres. Le choix fut finalement assez simple.