Page 2 sur 2 • 
1, 2
1, 2Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 26 Juil - 20:58
Lorsqu’Ophélia attrape finalement le poignet d’Aeden, ce dernier s’arrête dans son élan, cherchant ces yeux dans l’obscurité sans les trouver. Même si les contacts physiques n’ont jamais été son fort, le fait que l’intrusion provienne de sa complice la rend moins désagréable.
« Non, tu n'es pas un appât Aeden. Tu fais parti des portes-paroles. Et on n'a pas le temps de prendre tous ces risques et surtout, pense à l'image qu'on va donner de nous. Si on leur donne de la violence, ils vont répondre par de la violence. C'est ce qui s'est passé avec Loreleï. »
Il se refit son plan dans la tête. Forcément, quand il y pensait, cela paraissait jouable mais… si quoi que ce soit ne fonctionnait pas comme prévu, la violence deviendrait inévitablement leurs derniers recours. Il sentit l’arme à sa hanche pesée plus lourd. Ce n’était pas anodin. Jusqu’où était-il prêt à aller ? Il avait toujours une imagination qui tournait à du mille à l’heure, tant et si bien que parfois, ces pensées dépassaient de loin la réalité. Une habitude qui l’avait parfois positionné dans des situations très embarrassantes. Heureusement, Ophélia était beaucoup plus terre à terre. Cette complémentarité fonctionnait plutôt bien.
« On n'attaque personne, on ne détourne rien, et si ça se passe mal, on a de quoi de se défendre. Faisons-nous confiance, faisons confiance au groupe. On trouve Alexander, et on y va. Il doit sûrement être un étage plus bas.»
Se défendre. Oui. Ils devaient se défendre, mais ils ne pouvaient pas attaquer. Sinon, les valeurs qu’il espérait faire passer n’aurait plus aucuns sens. Et si ça ne marchait pas… Et si ça ne marchait pas ? Que feraient-ils ? Que laisseraient-ils aux patients de l’institut ? Il doutait. Ophélia semblait sur d’elle, sur qu’ils pourraient y arriver tous ensemble… Alors pourquoi lui doutait autant ? Il aurait voulu croire fermement ce qu’elle lui disait, mais c’était trop beau.
Et alors qu’elle lâche son bras, il a presque l’impression d’avoir prit un temps de retard sur elle. Comme si ces paroles avaient fait bondir en avant la jeune femme, mais dans le même élan, elles auraient fait reculer le surdoué. Sauf qu’il n’avait pas le luxe de se poser la question de savoir s’ils avaient la moindre chance. Il s’était embarqué là-dedans, et il ne pouvait pas reculer.
« Et faisons hommage à la confiance qu'a Mademoiselles Dessanges en nous. Elle ne mérite pas qu'on lui dérobe quoique ce soit dans sa chambre. »
Il suit Ophélia dans le couloir et verrouille la porte et glisse ensuite sa poêle à sa ceinture. Elle lui fait moins peur que son arme. Elle lui ressemble plus. Puis il glisse les clés d’Agnès dans sa poche. Il eut une petite pensée pour le vigile qui était enfermé à l’intérieur, en caleçon, et sa réaction quand il se réveillerait. Le pauvre, ce n’était pas sa journée à lui non plus.
Alors qu’ils s’apprêtent à descendre les escaliers, Aeden se sent moins sur que jamais de l’issue de leur entreprise, mais il a appris un truc depuis qu’il est à l’institut. Un truc qui coute cher. Faire quelque chose sans savoir si c’est mieux, c’est toujours mieux que de ne rien faire. Et il a le sentiment que ce que lui propose Ophélia maintenant, c’est le genre de truc qu’aurait attendu Lorelei ou Adèlys de la révolution.
- Merci. On fait les bons choix Ophélia. J’en suis certain.
Mentir de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, quand c’était pour se donner du courage. Et puis, peut-être que c’était vraiment les bons choix. Peut-être que toutes leurs actions finiraient par donner quelque chose de bien. Il voulait croire qu’ils étaient capables d’attendre cette happy ending. Un dernier détail le dérangeait :
[b] - On dit quoi à Alexander pour… pour Ange ?
Il ne voulait pas mentir à son ami, mais il n’était pas certain que ce dernier accepte d’avorter leur mission de faire avouer Ange. Même si, ce qu’Ophélia proposait pouvait y mener de manière détournée. Il avait confiance en son ami et ne voulait pas lui cacher quoi que ce soit. C’était déjà raté vu qu’il savait pour la relation entre Ange et Ophélia, il n’avait pas trop envie d’en rajouter une couche.
Ils n’avaient plus qu’à retrouver Alexander et quitter ce bâtiment aussi vite que possible. Une pensée insidieuse laissa un arrière-gout amer au garçon tout de même. Il avait reconnu la silhouette d’Elizabeth, se dirigeant vers le bâtiment des patients lorsqu’eux même se rendaient ici. Il espérait qu’elle était juste aller récupérée Wendy, qu’elle laissait parfois à la garde des infirmières, puis qu’elle était retournée à la conciergerie. Il voulait croire qu’elle ne se retrouverait pas mêlée à tout ça.
« Non, tu n'es pas un appât Aeden. Tu fais parti des portes-paroles. Et on n'a pas le temps de prendre tous ces risques et surtout, pense à l'image qu'on va donner de nous. Si on leur donne de la violence, ils vont répondre par de la violence. C'est ce qui s'est passé avec Loreleï. »
Il se refit son plan dans la tête. Forcément, quand il y pensait, cela paraissait jouable mais… si quoi que ce soit ne fonctionnait pas comme prévu, la violence deviendrait inévitablement leurs derniers recours. Il sentit l’arme à sa hanche pesée plus lourd. Ce n’était pas anodin. Jusqu’où était-il prêt à aller ? Il avait toujours une imagination qui tournait à du mille à l’heure, tant et si bien que parfois, ces pensées dépassaient de loin la réalité. Une habitude qui l’avait parfois positionné dans des situations très embarrassantes. Heureusement, Ophélia était beaucoup plus terre à terre. Cette complémentarité fonctionnait plutôt bien.
« On n'attaque personne, on ne détourne rien, et si ça se passe mal, on a de quoi de se défendre. Faisons-nous confiance, faisons confiance au groupe. On trouve Alexander, et on y va. Il doit sûrement être un étage plus bas.»
Se défendre. Oui. Ils devaient se défendre, mais ils ne pouvaient pas attaquer. Sinon, les valeurs qu’il espérait faire passer n’aurait plus aucuns sens. Et si ça ne marchait pas… Et si ça ne marchait pas ? Que feraient-ils ? Que laisseraient-ils aux patients de l’institut ? Il doutait. Ophélia semblait sur d’elle, sur qu’ils pourraient y arriver tous ensemble… Alors pourquoi lui doutait autant ? Il aurait voulu croire fermement ce qu’elle lui disait, mais c’était trop beau.
Et alors qu’elle lâche son bras, il a presque l’impression d’avoir prit un temps de retard sur elle. Comme si ces paroles avaient fait bondir en avant la jeune femme, mais dans le même élan, elles auraient fait reculer le surdoué. Sauf qu’il n’avait pas le luxe de se poser la question de savoir s’ils avaient la moindre chance. Il s’était embarqué là-dedans, et il ne pouvait pas reculer.
« Et faisons hommage à la confiance qu'a Mademoiselles Dessanges en nous. Elle ne mérite pas qu'on lui dérobe quoique ce soit dans sa chambre. »
Il suit Ophélia dans le couloir et verrouille la porte et glisse ensuite sa poêle à sa ceinture. Elle lui fait moins peur que son arme. Elle lui ressemble plus. Puis il glisse les clés d’Agnès dans sa poche. Il eut une petite pensée pour le vigile qui était enfermé à l’intérieur, en caleçon, et sa réaction quand il se réveillerait. Le pauvre, ce n’était pas sa journée à lui non plus.
Alors qu’ils s’apprêtent à descendre les escaliers, Aeden se sent moins sur que jamais de l’issue de leur entreprise, mais il a appris un truc depuis qu’il est à l’institut. Un truc qui coute cher. Faire quelque chose sans savoir si c’est mieux, c’est toujours mieux que de ne rien faire. Et il a le sentiment que ce que lui propose Ophélia maintenant, c’est le genre de truc qu’aurait attendu Lorelei ou Adèlys de la révolution.
- Merci. On fait les bons choix Ophélia. J’en suis certain.
Mentir de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, quand c’était pour se donner du courage. Et puis, peut-être que c’était vraiment les bons choix. Peut-être que toutes leurs actions finiraient par donner quelque chose de bien. Il voulait croire qu’ils étaient capables d’attendre cette happy ending. Un dernier détail le dérangeait :
[b] - On dit quoi à Alexander pour… pour Ange ?
Il ne voulait pas mentir à son ami, mais il n’était pas certain que ce dernier accepte d’avorter leur mission de faire avouer Ange. Même si, ce qu’Ophélia proposait pouvait y mener de manière détournée. Il avait confiance en son ami et ne voulait pas lui cacher quoi que ce soit. C’était déjà raté vu qu’il savait pour la relation entre Ange et Ophélia, il n’avait pas trop envie d’en rajouter une couche.
Ils n’avaient plus qu’à retrouver Alexander et quitter ce bâtiment aussi vite que possible. Une pensée insidieuse laissa un arrière-gout amer au garçon tout de même. Il avait reconnu la silhouette d’Elizabeth, se dirigeant vers le bâtiment des patients lorsqu’eux même se rendaient ici. Il espérait qu’elle était juste aller récupérée Wendy, qu’elle laissait parfois à la garde des infirmières, puis qu’elle était retournée à la conciergerie. Il voulait croire qu’elle ne se retrouverait pas mêlée à tout ça.
Image : ![[EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse - Page 2 220x1110](https://i.servimg.com/u/f62/17/43/15/92/220x1110.jpg)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23La CannibaleCo-dirigeante
Lun 27 Juil - 11:23
« Merci. On fait les bons choix Ophélia. J’en suis certain. »
Pas moi. Elle lui répond d'un sourire forcé. Elle dit des choses parce qu'elle ne veut plus rester inerte, mais a-t-elle vraiment les mots justes ? Prend-t-elle les bonnes décisions ? Aeden, avec son plan, proposait d'assurer leur sécurité alors qu'elle, en prétendant refouler la violence, elle les jette dans la gueule du loup. Mais Aeden a l'air de croire en elle, alors elle doit faire de même.
Elle commence à avancer dans le couloir, rasant le mur pour s'y retrouver dans l'obscurité. Heureusement, Aeden a eu raison de se changer. Ils seront tous les deux plus discrets, et si on les découvre il sera plus facile de mentir sur leur identité. Dommage pour le vigile qui repose dans la chambre de mademoiselle Dessanges. Heureusement qu'il fait chaud, sinon le pauvre aurait sûrement attrapé un coup de froid.
« On dit quoi à Alexander pour… pour Ange ? »
Alors qu'elle était sur le point de descendre les escaliers après avoir vérifié que la zone est sécure, elle s'arrête net. Aeden est derrière elle, attendant une réponse. Mais elle ne peut pas mentir à Alexander, ils s'en sont fait la promesse dans la bibliothèque.
« La vérité. Ange nous a échappé, furieux de notre comportement et est parti prévenir le directeur. En plus, on était embêté dans notre mission puisqu'il y avait Mademoiselle Dessanges. Et si Alexander pose des questions qui demande des précisions, laisse-moi répondre. Tu n'as pas à payé de mes erreurs. »
Tout dépendrait également de qui serait avec eux. Toujours Cap ou le Génie aura-t-il refait surface ?
Elle tourne son visage vers Aeden, déterminée, lui insufflant toute la confiance et la force possible. Mais, en même temps, elle pose sa main sur le bras de son ami afin de se rassurer. Seule, elle n'y arriverait jamais.
« Prêt ? »
Il est temps de reformer leur trio, et de provoquer le plus gros risque de leur vie.
And the only solution was to stand and fight
Event
« Merci. On fait les bons choix Ophélia. J’en suis certain. »
Pas moi. Elle lui répond d'un sourire forcé. Elle dit des choses parce qu'elle ne veut plus rester inerte, mais a-t-elle vraiment les mots justes ? Prend-t-elle les bonnes décisions ? Aeden, avec son plan, proposait d'assurer leur sécurité alors qu'elle, en prétendant refouler la violence, elle les jette dans la gueule du loup. Mais Aeden a l'air de croire en elle, alors elle doit faire de même.
Elle commence à avancer dans le couloir, rasant le mur pour s'y retrouver dans l'obscurité. Heureusement, Aeden a eu raison de se changer. Ils seront tous les deux plus discrets, et si on les découvre il sera plus facile de mentir sur leur identité. Dommage pour le vigile qui repose dans la chambre de mademoiselle Dessanges. Heureusement qu'il fait chaud, sinon le pauvre aurait sûrement attrapé un coup de froid.
« On dit quoi à Alexander pour… pour Ange ? »
Alors qu'elle était sur le point de descendre les escaliers après avoir vérifié que la zone est sécure, elle s'arrête net. Aeden est derrière elle, attendant une réponse. Mais elle ne peut pas mentir à Alexander, ils s'en sont fait la promesse dans la bibliothèque.
« La vérité. Ange nous a échappé, furieux de notre comportement et est parti prévenir le directeur. En plus, on était embêté dans notre mission puisqu'il y avait Mademoiselle Dessanges. Et si Alexander pose des questions qui demande des précisions, laisse-moi répondre. Tu n'as pas à payé de mes erreurs. »
Tout dépendrait également de qui serait avec eux. Toujours Cap ou le Génie aura-t-il refait surface ?
Elle tourne son visage vers Aeden, déterminée, lui insufflant toute la confiance et la force possible. Mais, en même temps, elle pose sa main sur le bras de son ami afin de se rassurer. Seule, elle n'y arriverait jamais.
« Prêt ? »
Il est temps de reformer leur trio, et de provoquer le plus gros risque de leur vie.
- INVENTAIRE:
-Le mot d'Adèlys- Une carte maritime des alentours
- un plan des caméras de surveillance
- un revolver (6 balles)
- un téléphone
made by black arrow
Image : ![[EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse - Page 2 3dk1](https://zupimages.net/up/20/18/3dk1.jpg)
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Lun 27 Juil - 11:56
Aeden fait confiance à Ophélia. De toute manière, il sait qu’Alexander pensera à la suite des évènements et à avancer dans la bonne direction, avant de leur en vouloir d’avoir foirer leurs coups avec Ange Barrabil. Plus que jamais, le surdoué se rendait compte qu’ils devaient compter les uns sur les autres pour arriver au bout de cette histoire. Ils étaient prêts…
Les deux descendirent enfin au deuxième étage, retournant vers la porte de la chambre de l’ex-directeur. C’est là qu’une blouse blanche traversa le couloir. Les deux se collèrent rapidement au mur, espérant ne pas avoir été repéré, mais la blouse blanche les interpella. La voix d’Alex ? Ouf.
Ophélia et Aeden expliquèrent vaguement qu’ils avaient laissé échapper Ange Barrabil, mais qu’ils pouvaient inverser la vapeur s’ils se soulevaient ensemble, avec tous les patients qui devaient s’être agglutinés dans la cour. Alexander sembla approuver l’idée et ils ressortirent par la fenêtre du bureau de Donatien, ce n'était pas trop difficile de circuler dans le bâtiment avec une fille tout en noir vêtu, un gars en blouse de médecin et le dernier habillé comme un vigile.
Le surdoué aurait pu remarquer que son ami était différent, qu’il s’était passé quelque chose, s’il n’avait pas été aussi distrait par la possibilité de croiser Elizabeth en retournant sur leurs pas. Ils ne leur restaient plus qu’à retraverser la zone dans l’autre sens. Ils pourraient rejoindre le bâtiment des patients pour 21h30-40 s’ils ne trainaient pas trop.
Les deux descendirent enfin au deuxième étage, retournant vers la porte de la chambre de l’ex-directeur. C’est là qu’une blouse blanche traversa le couloir. Les deux se collèrent rapidement au mur, espérant ne pas avoir été repéré, mais la blouse blanche les interpella. La voix d’Alex ? Ouf.
Ophélia et Aeden expliquèrent vaguement qu’ils avaient laissé échapper Ange Barrabil, mais qu’ils pouvaient inverser la vapeur s’ils se soulevaient ensemble, avec tous les patients qui devaient s’être agglutinés dans la cour. Alexander sembla approuver l’idée et ils ressortirent par la fenêtre du bureau de Donatien, ce n'était pas trop difficile de circuler dans le bâtiment avec une fille tout en noir vêtu, un gars en blouse de médecin et le dernier habillé comme un vigile.
Le surdoué aurait pu remarquer que son ami était différent, qu’il s’était passé quelque chose, s’il n’avait pas été aussi distrait par la possibilité de croiser Elizabeth en retournant sur leurs pas. Ils ne leur restaient plus qu’à retraverser la zone dans l’autre sens. Ils pourraient rejoindre le bâtiment des patients pour 21h30-40 s’ils ne trainaient pas trop.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23AngeCo-dirigeant
Ven 28 Aoû - 3:28
Je suis là, impuissant, face à Agnès qui se vide petit à petit de son sang. Un chirurgien sans outils, c'est comme un photographe sans appareil : on est dans l'incapacité d'exercer notre métier. Pourtant j'essaie de trouver des astuces pour effectuer une opération pour lui retirer la balle avec ce qu'il se trouve dans ce bureau, mais qu'est-ce que j'espère y trouver? La panoplie du médecin? Des scalpels et de l'alcool? A part des armes, tout est normal ici. Je vois mal le Directeur s'encombrer d'outils dont il n'a pas l'utilité.
Mais si elle reste là, ça n'ira pas en s'arrangeant non plus. Putain mais je fais quoi? En plus, dans la panique, j'ai dit à Lilith que je serai au bureau du Directeur et dans la chambre d'Agnès. Comment elle va faire pour me retrouver?
- Ca va aller.
Je regarde Agnès qui essaie de me rassurer alors que c'est elle qui est dans un état mortel. Une balle dans le ventre... Je n'ose même pas imaginer la douleur qu'elle doit ressentir. Et plus elle respire, plus les muscles font bouger la balle et elle risque de s'enfoncer toujours un peu plus profondément dans sa chair.
Tout ce que j'espère, c'est qu'elle n'aura pas de séquelles.
- Ange ?
- Qu'est-ce qu'il y a?
Je me penche vers elle et l'oblige à s'allonger à nouveau. Elle ne devrait pas se redresser. Non seulement ça doit lui faire un mal de chien, mais en plus elle enfonce encore plus la balle. Mais je vois bien dans son visage que quelque chose ne va pas. Je déglutis, tentant de garder mon sang-froid mais je suis à deux doigts de péter un câble.
- Ange ? Je ne sens plus mes jambes.
Je plisse les yeux, voyant qu'elle panique. La douleur est tellement virulente qu'elle a du la traumatiser quelques secondes voire minutes, l'empêchant de contrôler ses jambes. Ou du moins, lui en donner l'impression. Les chances que la balle ait atteint sa colonne vertébrale sont très faibles, de part la distance du tir et de la force de tir du revolver. J'en sais quelque chose puisque c'était probablement le même qui a servi pour Loreleï et la balle n'était pas allée plus loin que ses organes.
Et surtout : c'est à son tour de faire une crise de panique, et ça altère le jugement. Dans le pire des cas ses jambes sont engourdies, un peu comme le matin quand on se réveille et qu'on contrôle plus notre bras quelques secondes.
- Agnès...
- Je ne sens plus mes jambes.
Je prends une grande inspiration et plante mon regard dans le sien :
- D'abord, n'essaie pas de te relever, ça va faire bouger la balle. Ensuite, prends une grande inspiration, pose-toi quelques instants, tout va bien se passer, d'accord? Je vais t'amener dans ta chambre.
Sur ces mots, je glisse mes bras sous ses omoplates et ses genoux, puis me lève tout en la portant. Un être humain, ce n'est jamais léger, alors il faut vite que j'atteigne sa chambre. Mais sans trop la faire bouger, sinon la balle va s'enfoncer un peu plus.
Je suis bien content d'avoir repris le sport il y a quelques semaines, parce que sinon je ne tiendrais même pas dix secondes. Ce n'est pas qu'Agnès est en surpoids : c'est moi qui suis trop faible.
En atteignant sa chambre, j'essaie de faire marcher la poignée mais la porte reste fermée. Putain je suis con, Agnès a du la refermer après qu'on soit partis. Je regarde le couloir et décide donc d'aller dans ma chambre. Une fois à l'intérieur, je dépose Agnès sur mon lit et souffle un coup. C'est que c'est physique de porter quelqu'un et de monter plusieurs étages.
Le souffle court et les bras engourdis, je me penche sur sa blessure et lui explique la situation ;
-Si tu penses que tu as perdu l'usage de tes jambes, je doute que ce soit irréversible. Et honnêtement, je ne pense pas que la balle ait eu suffisamment de puissance pour atteindre ta colonne vertébrale. Ce doit juste être une conséquence post-traumatique de ta blessure. Crois-moi, le plus grand de tes soucis, ce n'est pas tes jambes actuellement.
C'est plutôt sa vie. Je n'ai rien pour calmer l'hémorragie et mon bandage de fortune commence à s'imbiber de sang. J'envoie un message à Lilith, lui signalant que je suis finalement dans ma chambre.
Je n'ose pas défaire son bandage, mais je dois bien le faire pour évaluer les dégâts...
Je dois attendre Lilith et mes outils. Je n'ai pas le choix.
Mais quelle journée de merde, sérieux...
Mais si elle reste là, ça n'ira pas en s'arrangeant non plus. Putain mais je fais quoi? En plus, dans la panique, j'ai dit à Lilith que je serai au bureau du Directeur et dans la chambre d'Agnès. Comment elle va faire pour me retrouver?
- Ca va aller.
Je regarde Agnès qui essaie de me rassurer alors que c'est elle qui est dans un état mortel. Une balle dans le ventre... Je n'ose même pas imaginer la douleur qu'elle doit ressentir. Et plus elle respire, plus les muscles font bouger la balle et elle risque de s'enfoncer toujours un peu plus profondément dans sa chair.
Tout ce que j'espère, c'est qu'elle n'aura pas de séquelles.
- Ange ?
- Qu'est-ce qu'il y a?
Je me penche vers elle et l'oblige à s'allonger à nouveau. Elle ne devrait pas se redresser. Non seulement ça doit lui faire un mal de chien, mais en plus elle enfonce encore plus la balle. Mais je vois bien dans son visage que quelque chose ne va pas. Je déglutis, tentant de garder mon sang-froid mais je suis à deux doigts de péter un câble.
- Ange ? Je ne sens plus mes jambes.
Je plisse les yeux, voyant qu'elle panique. La douleur est tellement virulente qu'elle a du la traumatiser quelques secondes voire minutes, l'empêchant de contrôler ses jambes. Ou du moins, lui en donner l'impression. Les chances que la balle ait atteint sa colonne vertébrale sont très faibles, de part la distance du tir et de la force de tir du revolver. J'en sais quelque chose puisque c'était probablement le même qui a servi pour Loreleï et la balle n'était pas allée plus loin que ses organes.
Et surtout : c'est à son tour de faire une crise de panique, et ça altère le jugement. Dans le pire des cas ses jambes sont engourdies, un peu comme le matin quand on se réveille et qu'on contrôle plus notre bras quelques secondes.
- Agnès...
- Je ne sens plus mes jambes.
Je prends une grande inspiration et plante mon regard dans le sien :
- D'abord, n'essaie pas de te relever, ça va faire bouger la balle. Ensuite, prends une grande inspiration, pose-toi quelques instants, tout va bien se passer, d'accord? Je vais t'amener dans ta chambre.
Sur ces mots, je glisse mes bras sous ses omoplates et ses genoux, puis me lève tout en la portant. Un être humain, ce n'est jamais léger, alors il faut vite que j'atteigne sa chambre. Mais sans trop la faire bouger, sinon la balle va s'enfoncer un peu plus.
Je suis bien content d'avoir repris le sport il y a quelques semaines, parce que sinon je ne tiendrais même pas dix secondes. Ce n'est pas qu'Agnès est en surpoids : c'est moi qui suis trop faible.
En atteignant sa chambre, j'essaie de faire marcher la poignée mais la porte reste fermée. Putain je suis con, Agnès a du la refermer après qu'on soit partis. Je regarde le couloir et décide donc d'aller dans ma chambre. Une fois à l'intérieur, je dépose Agnès sur mon lit et souffle un coup. C'est que c'est physique de porter quelqu'un et de monter plusieurs étages.
Le souffle court et les bras engourdis, je me penche sur sa blessure et lui explique la situation ;
-Si tu penses que tu as perdu l'usage de tes jambes, je doute que ce soit irréversible. Et honnêtement, je ne pense pas que la balle ait eu suffisamment de puissance pour atteindre ta colonne vertébrale. Ce doit juste être une conséquence post-traumatique de ta blessure. Crois-moi, le plus grand de tes soucis, ce n'est pas tes jambes actuellement.
C'est plutôt sa vie. Je n'ai rien pour calmer l'hémorragie et mon bandage de fortune commence à s'imbiber de sang. J'envoie un message à Lilith, lui signalant que je suis finalement dans ma chambre.
Je n'ose pas défaire son bandage, mais je dois bien le faire pour évaluer les dégâts...
Je dois attendre Lilith et mes outils. Je n'ai pas le choix.
Mais quelle journée de merde, sérieux...
J'ai mis beaucoup de temps à répondre, je suis vraiment désolé :( D'ailleurs je t'ai envoyé un mp Agnès, je sais pas si tu l'as lu?
Image : ![[EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse - Page 2 Goh3](https://zupimages.net/up/20/42/goh3.png)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Page 2 sur 2 • 1, 2
1, 2Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|