contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

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Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Lun 6 Juil - 11:40

Faire la fête avant qu'on ne nous la fasse




20H15

Hyppolite était bien sous la couette, recroquevillé contre Agnès, à boire ses larmes. Il était tellement déprimé que ça en devenait fatiguant, et ces séances comédie romantique/glace avec sa meilleure amie était la plus efficace des thérapies. Ils étaient là tristement, comme deux victimes de Katou, à essayer de suivre les péripéties de Bridget Jones. Hyppolite connaissait cette histoire d'amour par cœur, et pourtant il était toujours énervé quand Bridget s'en allait pécho le mauvais mec.
Il plongea sa cuillère dans le pot de glace Ben and Jerry, et quand les deux héros s'embrassèrent, il ne put s'empêcher de penser à Aida. Il ne l'avait toujours pas embrassé. Il aurait tant aimé pouvoir la serrer comme ça sous la neige, passer sa main dans ses cheveux pour dégager son visage afin de mieux l'embrasser. Mais il n'était pas dans une comédie romantique, ou s'il devait l'être il serait sûrement le meilleur ami gay de l'héroïne.
Ainsi au dernier étage, ils étaient isolés du monde. Loin de tout. Loin de Katou. Loin des angoisses.

- Pourquoi on n'arrive pas à vivre des histoires d'amour ?

Il fourra dans sa bouche une poignée monstrueuse de chamallow qu'il peina à mâcher. Il crut entendre des bruits venant de l'extérieur mais c'était sûrement l'orage.




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Hyppolite Vodeni
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Mademoiselle DessangesNewbie
Mar 7 Juil - 18:43
Affalée contre Hyppolite, Agnès se nourrissait compulsivement de chamallows devant une comédie romantique. Ca aurait pu être une activité de couple mais non, c’était juste une séance ciné entre deux amis au cœur brisé. Par la même personne en plus.
Un mois. Un mois qu’elle avait fait sa déclaration à Katerina et qu’elle n’avait obtenu aucune réaction. Au début, elle avait cru qu’il lui fallait juste du temps. Elle avait espéré, elle avait attendu et… rien. Le néant.
Quand elle avait essayé de la croiser, elle l’avait soigneusement évitée ou ignorée si la fuite n’était pas possible. Elle devait se faire une raison. Katerina ne l’aimait pas. Peut-être même éprouvait-elle du dégoût à son égard. Des mois de remise en question, de tentative de s’accepter avec sa « déviance », d’introspection, de discussions avec Hyppolite pour se motiver à se lancer, et tout ça dans le vent.
Au début, elle en avait un peu voulu au photographe pour être honnête. Après tout, il était celui qui l’avait convaincue que Katerina éprouvait certainement les mêmes sentiments qu’elle. Il avait nourri son espoir en vain, lui faisant plus de mal qu’autre chose. Mais au fond, c’était Hyppolite et elle ne pouvait jamais lui en vouloir longtemps. Surtout qu’elle savait que ses intentions n’étaient jamais mauvaises et que pour l’heure, il souffrait autant qu’elle du rejet de Katerina. Alors leurs deux âmes en peine s’étaient tout naturellement retrouvées pour noyer leur chagrin dans la bouffe et les nuits blanches à regarder des films qu’ils avaient déjà tous les deux vu des milliers de fois.

- Pourquoi on n'arrive pas à vivre des histoires d'amour ?

Agnès haussa les épaules, une moue désabusée aux lèvres. Elle avala difficilement sa bouchée de chamallow avant de répondre.

- Je t’avais dit que la meilleure option pour nous, c’était la coloc et les chats. On peut toujours reprendre ce plan. Tu deviendras gros et je deviendrais fainéante.

Elle faisait évidemment référence à la conversation qu’ils avaient eue après la nomination d’Ange au poste de directeur. Au fond, elle ne savait pas si elle plaisantait ou si elle était sérieuse, comme ce jour-là. C’était comme si Katerina avait rejeté tout ce qui s’était passé entretemps et qu’elle avait fait un bond en arrière. Mais comme elle ne voulait pas paraître trop fataliste, elle donna une tape amicale mais peu énergique à Hyppolite en ajoutant.

- Mais t’as Aida toi. Vous pourrez vous marier, passer votre vie entre l’opéra et les musées de photographies et avoir plein de beaux bébés métisses.
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Mer 8 Juil - 18:37

Faire la fête avant qu'on ne nous la fasse




Même s'il était bien là, blotti contre Agnès, une part de lui ne se sentait pas à sa place. Il était celui qui avait tout lâché avec Katou, persuadé qu'elle et sa meilleure amie étaient amoureuses. Il les avait motivé, avait voulu les réunir ! Après tout elles s'étaient déjà embrassé, et câliné ! Elles avaient déjà fait plus que lui avec Aida. C'était de sa faute, finalement, si Agnès souffrait. Elle était bien gentille de le tolérer près de lui. Peut-être que Katou avait raison : peut-être qu'il était un mauvais ami, qu'il était toxique. Il devait sûrement s'éloigner d'Agnès aussi pour arrêter ce tourbillon de souffrance... Malgré ce qu'elle disait sur leur colocation et son sourire feint, il commençait à comprendre enfin pourquoi Katou l'avait accusé de tous les maux.

- Mais t’as Aida toi. Vous pourrez vous marier, passer votre vie entre l’opéra et les musées de photographies et avoir plein de beaux bébés métisses.

Il voulut prendre un chamallow mais stoppa son geste dans son élan. Agnès en avait bien plus besoin de que lui. Il remit sa main à sa place.

- C'est mort avec Aida. On n'est pas ensemble. Et on ne le sera jamais, je ne suis pas fait pour ça.

Il ramena ses genoux contre sa poitrine, recroquevillé sur lui-même. Devait-il dire au revoir à Agnès ? Mais il ne pouvait pas vivre sans elle, c'était bien la seule femme qu'il aimait autant sans en être amoureux. De ce fait dans leur relation il n'y avait rien de ce qui était mauvais dans un couple. Sa relation avec Agnès était si saine qu'elle pouvait guérir tous les patients de l'institut. Du moins c'était ce qu'il croyait, non ?
Il tourna son visage avachi sur ses genoux vers Agnès.

- Je ne veux vraiment pas te perdre Agnès mais ...

Il allait approfondir mais des voix dans le couloir le coupèrent dans son élan.


Codage par Libella sur Graphiorum
Hyppolite Vodeni
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
AngeCo-dirigeant
Jeu 9 Juil - 16:51
C'est le pas rapide que je monte les marches jusqu'à l'étage du dessus, écoutant ce que Lilith a à me dire alors que j'essaie d'ignorer les battements effrénés dans ma poitrine :

- Je comprends mieux… Et je suis d’accord, je refuse qu’on utilise la violence ! Mais quand tu dis « se révolter »… J’ai peur qu’il n’y ait un risque qu’ils s’en prennent à toi, Ange… Ils savent tous pour la Grande Sanction. Donatien m’a dit que c’était devant eux…  Je… ne les laisserais pas faire. Il faudra qu’on leur parle… Je suis sûre qu’on peut trouver un point d’entente !

Je tourne mon regard vers elle, n'ayant absolument pas pensé que j'aurais pu être la cible des patients. En ayant assoupli les règles instaurées par les Elpida, j'aurais au contraire pensé que les potentiels soulèvements se seraient tassés. Et puis, avec Ophelia, je me sentais un peu protégé aussi. Connaissant son caractère téméraire et franc, elle est très probablement une des têtes de ce mouvement et m'aurait rayé de la liste.
Mais je ne peux pas juste me fier à des "sans doute" ou des "peut-être", pas dans de telles circonstances. Surtout quand de l'autre côté je suis aussi une cible de Donatien et du Directeur.

En dehors de ça, Donatien en a dit des choses à Lilith. À croire qu'il n'a pas lésiné sur les détails. Il a intérêt à ne pas croiser mon chemin ce soir où je ne réponds plus de rien.

-   Merde ! Qu’est-ce que je fais s’ils s’attaquent à Donatien ? Je n’ai encore aucune info digne de ce nom sur la mort de Mia !

On arrive devant la porte de la chambre et je m'arrête, regardant Lilith un peu désespéré. Tellement de choses à accomplir en si peu de temps...
J'inspire un coup en regardant le sol, l'air de réfléchir. J'aurais adoré l'aider, surtout dans un moment aussi dangereux, mais elle n'a rien à craindre. Elle est ici depuis quatre mois, les patients l'aiment bien. Ils n'iraient pas lui faire du mal. C'est plutôt la réaction d'Elpida fils qui m'inquiète. Il a déjà pu séquestrer une patiente, comment espérer qu'il ne fasse pas de même avec Lilith?

Je fais glisser mon sac de mon épaule et l'ouvre pour en sortir le taser. Je serai plus rassuré si c'est Lilith qui l'ait. Je peux toujours me défendre physiquement, je n'en ai pas besoin. Ou alors moins qu'elle.

- Alors va voir Donatien mais prends ça avec toi. Je serai plus rassuré si tu as de quoi le mettre inconscient. Il n'est pas violent mais il est assez manipulateur.

Je m'approche ensuite d'elle, le cœur serré, et l'enlace, comme si ça allait changer quoi que ce soit à sa vulnérabilité une fois qu'on sera séparés. Je n'aime pas ça, surtout avec l'orage qui gronde dehors, mais j'imagine qu'on a pas le choix.
Puis je me détache et lui souhaite bonne chance en lui demandant de faire attention, avant de tambouriner à la porte et de demander :

- Agnès? C'est Ange, ouvre-moi c'est urgent!

J'ai une boule au ventre si énorme qu'elle a du remplacer tous les organes qui s'y trouvaient. Pitié Agnès, dis-moi que tu es là.
Ange
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Lilith O'BrienProfesseure des écoles
Jeu 9 Juil - 18:55
« J'ai jamais eu peur de te perdre tant que tu es prêt de moi »

Faire la fête avant qu'on ne nous la fasse


Je ne sais pas quoi faire… Je veux rester avec Ange… Je veux l’aider et le protéger si je peux le faire. Mais… Pour Mia… Il faut que je sois sûre qu’il n’arrive rien à Donation. Il ne doit pas être blessé, s’ils le blessent, je ne pourrais plus les aider. La seule manière pour qu’il paye, c’est de se retrouver face à la justice. Mais il faut que je trouve toutes les infos que je n’ai pas pu avoir sur Mia… Et j’ai l’impression que c’est le moment propice pour approfondir mes recherches.
Mais… Ange. Je suis tiraillée entre les deux. Entre mon cœur et ma mission… Entre mes sentiments et ma vengeance. Je vois qu’il réfléchit, il ne doit sûrement pas savoir ce qu’on peut faire. Au fond, je sais ce que je dois faire. Il faut que je lui fasse confiance, que je le laisse, et que je me focalise sur Mia mais… C’est si dur… Je me mords la lèvre inférieure, frustrée. Pourquoi c’est si difficile ?!
Il fait glisser son sac sur son épaule, et quand il l’ouvre, je me demande ce qu’il cherche à faire, ou plutôt, c’est qu’il cherche tout court. Quand il en sort un taser, je sursaute et le regarde surprise. Pourquoi avait-il ça ? Il me fait sérieusement peur. Est-ce que c’est beaucoup plus grave que je ne pensais ? Est-ce qu’il faut vraiment que je me méfie des patients, qu’il pourrait vraiment être en danger et que c’est pour ça qu’il en a un ?! Je n’arrive pas à croire que ça puisse être le cas ! Je ne comprends pas… Et… Et pourquoi me le donne-t-il ?

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▬ Alors va voir Donatien mais prends ça avec toi. Je serai plus rassuré si tu as de quoi le mettre inconscient. Il n'est pas violent mais il est assez manipulateur.

O-oh. Je regarde l’arme qu’il me met entre les mains, un peu perdue. Donatien… est… si dangereux ? Enfin… Manipulateur… Avec ce qu’il m’a dit d’Adèlys… Je comprends… Mais… Je me souviens des moments avec le Dr. Elpida… La rose qu’il m’a mise dans les cheveux… Le moment où il m’a rendu les affaires de Mia… La discussion ensuite… S’il est si manipulateur… Est-ce qu’il y aurait un risque pour qu’il ait compris depuis le début ?

« C'est pour elle que tu es venue. »

Un frisson de peur me parcourt, mais il est rapidement chassé par des bras qui m’enlacent, et par une odeur apaisante. J’inspire profondément et ferme les yeux, profitant encore un peu de sa proximité. J’entends son cœur qui pulse à une vitesse considérable… Est-ce qu’il a peur, lui aussi ? Il faut qu’on soit fort, et j’avoue que savoir qu’il est là, et qu’il me soutient me donne plus de courage.
Il s’éloigne de moi et me souhaite bonne chance, me demandant aussi de faire attention à moi. Je lui souris, et me glisse sur la pointe des pieds pour l’embrasser brièvement.

 

▬ Tiens moi au courant de ce qu’il t’arrive. Je t’enverrais des messages de mon côté.

Je lui lance un dernier sourire rassurant et il se retourne pour tambouriner à la porte de son amie. Quant à moi, le cœur battant à la chamade, je trottine dans le couloir en direction de l’appartement de Donatien. Ça m’étonnerait qu’il y soit, mais on ne sait jamais.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia




Dernière édition par Lilith O'Brien le Lun 12 Oct - 23:49, édité 1 fois
Lilith O'Brien
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 2geyFiche personnage : Sa présentationEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 06/04/2020Age : 28
Mademoiselle DessangesNewbie
Ven 10 Juil - 17:16
- C'est mort avec Aida. On n'est pas ensemble. Et on ne le sera jamais, je ne suis pas fait pour ça.

Ah ! Hyppolite ! Toujours aussi dramatique. Au fond, Agnès était convaincue que son problème, ce n’était pas de se mettre en couple mais plutôt son cœur d’artichaut. Si ça se trouvait, il disait ça uniquement pour qu’elle ne se sente pas seule dans sa détresse. C’est vrai que ça craignait un peu d’avoir un ami qui se met en couple au moment où toi moi-même tu vis le chagrin d’amour de ta vie. Même David ne lui avait pas fait cet effet là.

- Je ne veux vraiment pas te perdre Agnès mais ...

Elle plongea son regard dans le visage triste que lui offrait son ami, sans comprendre. Pourquoi est-ce qu’il la perdrait ? Bon, ok, l’encourager à prendre une voie sans issue ça n’avait pas été la meilleure idée de sa vie mais elle lui avait pardonné alors… Ses yeux se troublèrent lorsqu’elle comprit, peut-être pour la première fois de sa vie, ce que voulait vraiment dire cet énergumène.
Il voulait mettre fin à leur amitié ? C’était une rupture amicale. Oh non. Oh non Hyppolite ! Pas question !
Des coups frappés à la porte l’empêchèrent heureusement d’aller plus loin.

- Agnès? C'est Ange, ouvre-moi c'est urgent!

Ange ? A cette heure ? Vu l’énervement dans ces coups, ça devait vraiment l’être. Elle soupira. Pourquoi fallait-il qu’il se passe quelque chose d’urgent précisément maintenant ? La vie ne pouvait pas lui foutre un peu la paix pour une fois ? Elle se leva et se dirigea vers la porte, mais avant d’ouvrir, elle se retourna vers Hyppolite.

- Par contre Hyppolite je te préviens, il est hors de question que tu me laisses tomber. J’ai déjà perdu une amie, je ne tiens pas à te perdre toi aussi. Donc ravale ton « mais » s’il te plait.

C’était violent mais la peur dans sa voix laissait comprendre qu’il s’agissait plus de détresse que de colère. D’ailleurs, ses yeux commençaient à devenir humides. Alors avant de lui laisser le temps de répliquer, elle se racla la gorge et se frotta vaguement les yeux avant d’ouvrir la porte à Ange. Elle s’enroula dans sa robe de chambre avant de s’effacer pour le laisser entrer.

- Les urgences deviennent habituelles ces temps-ci on dirait. Constata-t-elle d’un ton las. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Puis elle attrapa un nouveau chamallow, présentant que la réponse n’allait pas lui plaire et qu’il lui faudrait bien un peu de sucre pour la faire passer. Presque par réflexe, elle tendit le paquet à Ange avant de le rendre à Hyppolite.
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
AngeCo-dirigeant
Ven 10 Juil - 17:58
Si j'avais eu l'opportunité de faire les choses différemment, j'aurais saisi l'occasion sans hésiter. Laisser Lilith seule ne me rassure vraiment pas, mais il faut que je lui fasse confiance. Je sais que j'ai une tendance à me méfier des gens et surtout des femmes, mais j'espère ne pas me tromper quand je dis qu'elle ne me trahira pas combien même elle aurait toutes les raisons de la terre de le faire. Son baiser ne réussit pas à me détendre puisque dans la foulée elle me demande :

- Tiens moi au courant de ce qu’il t’arrive. Je t’enverrais des messages de mon côté.

J'opine en silence et frappe à la porte, avant de me retourner vers sa silhouette qui rétrécit à vue d'oeil avant de disparaitre derrière un mur. Les picotements dans mes doigts me préviennent de mon anxiété qui grandit dangereusement dans mon estomac et qui n'interrompt pas les battements irréguliers dans ma poitrine.
Après quelques secondes, c'est une Agnès fatiguée et emmitouflée dans une robe de chambre qui m'ouvre. Elle me laisse entrer et je constate Hyppolite dans son lit, enroulé sous des couvertures. Ils faisaient une pyjama party? Sans moi?

- Salut Hyppolite. Je vois qu'on m'invite pas pour mater Bridget Jones.

Je fais une grimace faussement contrariée et me tourne vers Agnès, conscient que cette situation ne demande pas à perdre du temps dans l'humour. Elle me demande, un peu fatiguée par les enchaînements des derniers événements et Dieu que je la comprends :

- Les urgences deviennent habituelles ces temps-ci on dirait. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Je prends une grande inspiration pour me préparer à comment lui annoncer ce qu'il est en train de se passer. J'aimerai faire court donc j'essaie de résumer :

- Le Journal Clandestin a été trouvé. Et la révolution étant vraie, si ça vient aux oreilles des patients, ils sont en train de la mettre en marche tout comme les Elpida vont faire de cet endroit une prison.

Je marque une pause, observant ses réactions, et sans perdre plus de temps je lui demande :

- Il est temps de trouver le directeur.
Ange
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Hyppolite VodeniDisparu de l'Île
Ven 10 Juil - 19:53

Faire la fête avant qu'on ne nous la fasse




On frappa à la porte, et Hyppolite identifia Ange - ce qui n'était pas compliqué, il avait annoncé son nom. Et Ange n'avait pas l'air de savoir qu'Hyppolite était là ... Ange n'était plus directeur et Agnès n'était plus sa secrétaire, alors pourquoi venait-il la réclamer à une heure pareille ? Et pour quelle genre d'urgence ? L'Hyppolite d'autrefois aurait tout de suite suspecté quelque chose de déplacé, mais étrangement, aujourd'hui, il ne se posa pas de question indiscrète.

- Par contre Hyppolite je te préviens, il est hors de question que tu me laisses tomber. J’ai déjà perdu une amie, je ne tiens pas à te perdre toi aussi. Donc ravale ton « mais » s’il te plait.

Hyppolite essaya de sourire mais n'y arriva pas vraiment. Katou aussi ne voulait pas le perdre à une époque, et pourtant... Il fallait arracher le pansement le plus vite possible, non ?

- Salut Hyppolite. Je vois qu'on m'invite pas pour mater Bridget Jones.

Ange, toujours aussi théâtral. Hyppolite lui répondit d'un haussement d'épaules et d'une moue faussement triste mais redevint vite sérieux lorsqu'Ange déblatéra la raison de sa venue. Hyppolite croyait en le danger que pouvait représenter les patients. Il avait vu, en tant qu'agent d'entretien, des horreurs qui pouvaient motiver les plus faibles. S'ils étaient vraiment révoltés, ils pouvaient blesser... Et peut-être qu'ils seraient manichéens, voulant faire du mal à tous les adultes.
Aida !
Elle était la cuisinière de Donatien ! Il devait la protéger !
Il ne pensa plus à aucun de ses dilemmes, un instinct protecteur avait pris le dessus sur le doute. Pour l'instant ce qui comptait c'était s'assurer que celle qu'il aimait soit en sécurité. Il se leva brusquement, renversant un tas de chamallow qu'il avait mieux dans le creux de ses jambes ainsi que le plaid qui était posé sur ses épaules. Il posa une main sur l'épaule d'Agnès, une autre sur l'épaule d'Ange et, dramatique, il dit :

- Agnès, tu es une des rares adultes qui pourrait les raisonner mais fais attention s'il te plaît. Et toi Ange...

Il était une cible. C'était certain. Il n'aurait jamais cru faire ça à un meurtrier mais Hyppolite le serra dans ses bras d'une accolade qu'il voulut virile en lui tapotant dans le dos. Puis il se détacha de lui, adressant un long regard à Agnès. De toute façon, ce n'était pas lui qui serait utile auprès du directeur. Il faisait confiance à sa meilleure amie. C'était une super-héroïne.

- Je vous laisse, je vais trouver Aida.

Et il s'en alla, tellement préoccupé qu'il ne remarqua pas le vigile tasé.



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Hyppolite Vodeni
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse UjzdFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 27/06/2013Age : 37
Mademoiselle DessangesNewbie
Ven 10 Juil - 21:52
Agnès espérait que les urgences auxquelles Ange faisait référence ne seraient que des urgences urgentes. Pas des urgences graves. Elle n’avait vraiment pas l’énergie pour ça.

- Salut Hyppolite. Je vois qu'on m'invite pas pour mater Bridget Jones.

Elle jeta un œil à l’écran qui laissait se dérouler un baiser fougueux entre les deux protagonistes avec un sourire aux lèvres. S’imaginer elle, entre Hyppolite et Ange le tombeur en train de regarder Pretty Woman, c’était assez cocasse. Malheureusement, elle n’eut pas le temps de rire longtemps.

- Le Journal Clandestin a été trouvé. Et la révolution étant vraie, si ça vient aux oreilles des patients, ils sont en train de la mettre en marche tout comme les Elpida vont faire de cet endroit une prison.

Le rire d’Agnès résonna encore quelques millièmes de seconde avant de s’éteindre. Le sourire se fana et tous les traits de son visage glissèrent vers le bas. Si c’était une blague, elle n’était pas drôle. Pas drôle du tout.

- Il est temps de trouver le directeur.

Ses poumons se remplirent d’un coup sec, produisant un petit bruit qu’elle étouffa de ses mains. Il ne rigolait pas. Oh mon Dieu. Oh mon Dieu. Elle n’eut pas le temps d’assimiler l’information qu’elle se retrouva dans les bras d’Hyppolite. Elle comprit à peine ce qu’il disait qu’il prenait Ange dans ses bras et s’en allait comme une tornade.

- Oh mon Dieu, Ange ! S’exclama-t-elle.

Il fallait qu’il se mette à l’abri. Les enfants… Est-ce qu’ils lui avaient pardonné ? Mon Dieu faites que les enfants lui aient pardonné. Sa respiration s’accélérait, le sang lui battait dans les temps, elle avait le vertige. Encore une fois, le monde tournait sur la tête.
Qu’est-ce qu’avait dit Hyppolite ? Les raisonner ? Il avait parlé de raisonner. Qu’elle pouvait le faire. Est-ce qu’elle en était capable ? Son cerveau tournait à mille à l’heure mais elle avait l’impression de patauger dans la semoule.

- On devrait te mettre à l’abri, tu devrais te cacher, je ne sais pas, dans la chambre d’Hyppolite ? Personne ne penserait à t’y chercher, ou peut-être au poste de sécurité ?

Agnès continuait son flot de parole, seule façon qu’elle avait trouvée pour évacuer cette soudaine bouffée de stress, lorsque d’un coup, la lumière vacilla puis s’éteignit.
Oh non. Pas le coup de l’ascenceur.
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
AngeCo-dirigeant
Dim 12 Juil - 12:20
J'observe Agnès avec une telle intensité qu'à mes yeux, elle pourrait détenir la réponse à toute cette situation chaotique. Je sais que c'est faux, mais malgré tout j'ai le doux espoir qu'elle me réponde avec sang-froid. Ce que je sais d'avance improbable, elle va observer les patients se batailler avec le corps de direction et si elle est ne serait-ce qu'un peu comme moi, alors cette perspective l'effraie.
Ayant complètement effacé Hyppolite de la scène, il me rappelle être présent et pose une main sur mon épaule, l'air héroïque :

- Agnès, tu es une des rares adultes qui pourrait les raisonner mais fais attention s'il te plaît. Et toi Ange...

Je l'observe, immobile et les yeux ronds. Il a une lueur dans le regard qui poursuit la suite de sa phrase, mais je n'arrive pas à la comprendre. C'est seulement quand il m'enlace, tentant vainement de rendre l'accolade plus virile en tapant dans mon dos, que je saisis ce qu'il voulait dire. Pourquoi tout le monde agit comme si j'allais mourir?
Je lui rends son geste, tapant également dans son dos, avant qu'il ne rompe l'étreinte et regarde longuement Agnès qui semblait avoir fait un arrêt cardiaque. Manifestement, regarder Bridget Jones leur a fait un drôle d'effet à ces deux-là.

- Je vous laisse, je vais trouver Aida.

Je le regarde s'en aller comme un Diable, et à peine de retour vers Agnès qu'elle s'exclame :

- Oh mon Dieu, Ange !

Je suis tellement surpris que je sursaute. Entre Lilith qui m'embrasse comme si c'était la dernière fois, Hyppolite qui m'enlace et Agnès qui panique, je commence à croire qu'ils sont au courant d'une mise à mort à mon encontre et que c'est leur façon à eux de me prévenir.
Ça n'aide vraiment pas les battements de mon cœur à ralentir, ni la boule dans mon ventre à rétrécir.

- On devrait te mettre à l’abri, tu devrais te cacher, je ne sais pas, dans la chambre d’Hyppolite ? Personne ne penserait à t’y chercher, ou peut-être au poste de sécurité ?

Mes yeux s'écarquillent et mon pouls s'accélère encore plus. Me mettre à l'abri? Me cacher? Bon sang alors tout le monde me dit depuis le début que je suis traqué par je-ne-sais-qui pour m'assassiner?
Je commence à avoir du mal à respirer. J'essaie d'attraper de l'air en inspirant mais j'ai l'impression que ma trachée est bloquée. Mon cœur pulse tellement qu'il ne va pas tarder à exploser dans ma poitrine. Je sens des tremblements qui secouent mes mains et mes jambes.
Je n'arrive même plus à être rationnel, la seule chose que j'arrive à faire c'est de m'accroupir, les yeux humides et fermés, la main serrant avec force mon tee-shirt comme si ça allait ralentir mes battements.
Plus ça avance, plus j'ai l'impression d'être à bord d'un engin qui tourne à une vitesse fulgurante.

Ma journée se joue en boucle dans ma tête. Le levé à 3h, l'opération à 4h, la discussion avec Lilith, le Journal Clandestin trouvé, le directeur à rejoindre pour le faire plier, Agnès qui me dit que je dois me cacher... Et d'un coup, le noir.

Je n'arrive pas à respirer.
Au cas où : Ange ne meurt pas mais fait une crise d'angoisse x)
Ange
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Mademoiselle DessangesNewbie
Mer 15 Juil - 19:22
Dans le noir, Agnès ne pouvait pas voir Ange mais le bruit de sa respiration l’inquiétait. Elle était rauque, haletante… C’était comme s’il étouffait. La secrétaire, elle, s’était curieusement brutalement calmée. Cette coupure d’électricité, probablement à cause de l’orage, avait au moins le mérite de l’avoir fait redescendre de quelques degrés.

- Ange, je… je suis désolée, j’ai paniqué.

Ses doigts cherchaient les siens dans le noir sans les trouver. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de lui mettre la pression comme ça ? Le pauvre devait déjà être mort de terreur et elle n’avait fait qu’en rajouter une louche. Elle devait rattraper le coup. Elle avait besoin de lui en pleine possession de ses moyens.

- Tout va bien se passer, d’accord ? J’ai probablement dramatisé, tout va bien se passer.

En plus, elle lui devait bien ça. Il l’avait déjà aidé par le passé à se calmer dans des conditions similaires. C’était un juste retour des choses.

- Et même s’il devait se passer quelque chose, je te le promets : je ne laisserais rien t’arriver.

Les doigts de la secrétaire trouvèrent finalement ceux de son ancien – et préféré – patron. Comme ses yeux peinaient à s’habituer à l’obscurité, elle lui serra légèrement la main pour lui indiquer qu’elle était sérieuse. A ce jour, il lui avait prouvé qu’il était la personne la plus digne de sa protection. Les patients l’appréciaient. Elle pourrait peut-être les convaincre de laisser tomber leurs intentions belliqueuses s’ils en avaient comme elle le craignait.

- C’est toi qui avais raison. On va aller voir le Directeur d’accord ? On trouve un accord avec lui et ensuite on va voir les patients et on arrête toute cette folie.

Elle pouvait reprendre les choses en main. Hyppolite avait raison. Elle était complétement flippée mais elle était en position de force. Si elle jouait bien ses cartes, elle pourrait éviter les dégâts.
Après une prière silencieuse et rapide, elle tâtonna d’une main à la recherche de la poignée de porte, l’autre tenant toujours fermement celle d’Ange.
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
AngeCo-dirigeant
Mer 15 Juil - 23:22
C'est la première fois de ma.vie que je ressens pareilles sensations. C'est comme si tout mon corps savait ce qu'il l'attendait et qu'il me faisait comprendre dans des douleurs ici et là de prendre mes jambes à mon cou et ne jamais me retourner. Je commence même à croire que je deviens aveugle, je ne vois plus rien. Il fait tout noir.

Ma priorité c'est de retrouver une respiration normale, et surtout réussir à aspirer de l'air. J'ai l'impression d'avoir un bouchon dans la gorge.
C'est là qu'une vision me revient. Le manque de respiration, perdre soudainement le contrôle de son corps, des douleurs disparates... Ophelia qui a fait une crise de panique dans ma chambre et comment j'ai tenté de lui faire reprendre son calme.

Au même moment où j'ouvre les yeux, admirant la densité de la pénombre, j'entends Agnès :

- Ange, je… je suis désolée, j’ai paniqué.

Avec le contrôle de ma propre parole et de mes émotions, j'aurais ri en me montrant du doigt en m'exclamant que c'est à mon tour de paniquer, mais j'en suis incapable. Mes poumons qui refusent d'y faire entrer de l'oxygène ne me permettent pas de gaspiller de l'air dans des paroles.
Dans ma poche, je sens une vibration. À moins que ce ne soit ma jambe qui vibre toute seule?  Je suis tellement concentré à remplir mes poumons que je suis incapable d'analyser ce qu'il se passe autour.

Déformation professionnelle l'exige, je l'auto-diagnostique et tente de retrouver les techniques pour faire disparaitre une crise de panique. Mais j'arrive pas à plonger dans mes souvenirs. Même quand j'ai aidé Ophelia à se défaire de la sienne, je ne me souviens plus de mes gestes.

- Tout va bien se passer, d’accord ? J’ai probablement dramatisé, tout va bien se passer.

Entendre la voix d'Agnès me rassure alors que j'essaie de m'y raccrocher. Elle a le ton d'une mère qui dorlote son enfant qui a fait un cauchemar. Je décide de fermer à nouveau les yeux, me focalisant sur la voix d'Agnès.

-Et même s’il devait se passer quelque chose, je te le promets : je ne laisserais rien t’arriver.

Elle accompagne ses paroles en me serrant la main, geste que je ressens plein de tendresse et d'affection. Mes doigts se resserrent sur les siens, m'accrochant à elle comme si elle était ma barque de sauvetage dans une rivière sinueuse et torrentielle.
Une deuxième vibration dans ma poche. Ce n'est pas ma jambe qui tremble donc?

Le brouillard commence peu à peu à se dissiper et, reprenant contrôle de ma seconde main, je place mon index et mon majeur sur mon pouls près de ma gorge. Je ferme la bouche et entreprends de tenter la respiration par le nez. Les battements qui pulsaient doucement se calment. Toujours rapides et anormalement irréguliers, mais plus lents.
Le contact d'Agnès et sa voix aimante suffisent à m'apaiser petit à petit.

- C’est toi qui avais raison. On va aller voir le Directeur d’accord ? On trouve un accord avec lui et ensuite on va voir les patients et on arrête toute cette folie.

Mes doigts toujours sur mon pouls, je me sens reprendre possession de mon rythme cardiaque même si c'est pas encore ça. Et enfin, enfin, j'inspire. Je suis tellement surpris que j'ouvre les yeux, ronds comme des ballons.
Et après quelques minutes de reprise en main, mon corps décide enfin de me laisser tranquille. Je sens que tout est plus calme. Que la tempête qui tourbillonnait à l'intérieur a fini par se taire. Les battements cardiaques sont toujours un peu aléatoires et mes expirations légèrement bruyantes, mais je me sens capable d'au moins parler :

- Merci Agnès. C'était... Pas agréable.

Je balance ma tête en arrière, prenant une grande inspiration, profitant de ma gorge libre et totalement débouchée. Quel bonheur de savoir respirer correctement!
Et je remarque qu'il fait toujours noir. En fouillant dans ma poche l'objet à l'origine des vibrations, je remarque :

- Je suis devenu aveugle dans la foulée ou y'a une coupure de courant?

Mon téléphone glisse dans mes doigts et l'écran s'allume, m'indiquant deux messages. Un d'un inconnu et un de Lilith. Je fronce les yeux, la vue un peu floue. Je suis rassuré, je ne suis pas aveugle.
J'ouvre le premier message, qui serait d'Ophelia. Elle me demande où je suis.
C'est pas bon pour ma panique ça. Surtout que le second de message est de Lilith. Et s'il s'était passé quelque chose de grave?
Je m'appuie sur un meuble à côté pour m'aider à me relever et m'adosse au mur. Je leur répondrai sur la route. Il faut que j'évite de me poser trop de questions pour l'instant.

- Allons-y. Je pense que ça ira à partir de maintenant.

Savoir qu'on sera là l'un pour l'autre dans ce bordel, ça m'apaise bien plus que je ne l'aurais cru. Son visage éclairé faiblement par la lumière bleue de mon téléphone me rassure même un peu, même si on dirait qu'elle vient d'un film d'horreur avec la lumière venant du bas.
Ange
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Mademoiselle DessangesNewbie
Jeu 16 Juil - 20:43
Alors qu’elle trouvait finalement la poignée de porte, les doigts d’Ange crispés sur les siens achevaient de faire comprendre la situation émotionnelle dans laquelle celui-ci se trouvait. Agnès s’en voulait mais elle avait sincèrement peur pour lui. Si le Journal avait été découvert et que l’administration frappait, les patients répliqueraient probablement de façon violente et elle ne pouvait que le comprendre. Bien sûr, Ange avait fait de son mieux pour se rattraper. Il y avait eu le Père Noël surprise organisé par leurs soins bien sûr mais aussi toutes les actions de moindre envergure qu’ils avaient entrepris, pas toujours avec succès. Ils avaient tenté de réguler le comportement déplacé de certains médecins, d’alléger les règles trop sévères, les punitions avaient été moins dures le temps du mandat d’Ange. Malheureusement, celui-ci avait trop peu duré et la secrétaire craignait que toutes ces actions discrètes soient restées invisibles aux yeux de la plupart, faute d’avoir su les conserver avec le retour du directeur.
Mais elle leur ferait entendre raison. Elle devait s’en convaincre.

- Merci Agnès. C'était... Pas agréable.

L’interpellée grimaça dans le noir. Les bouffées d’angoisse, c’était le lot quotidien des personnes avec son tempérament alors elle comprenait. Elle s’efforça donc de ne pas vaciller sous le coup de l’accusation. Elle était en tort mais la pression des doigts s’allégeait, la laissant deviner qu’elle avait en partie rattrapé son erreur.

- Je suis devenu aveugle dans la foulée ou y'a une coupure de courant?
- Non, tes yeux vont bien, je te rassure. Je ne peux pas en dire autant des miens, plaisanta-t-elle.

La brusque luminosité d’un écran lui avait fait porter la main aux yeux, dans un geste de protection un peu trop tardif.

- Allons-y. Je pense que ça ira à partir de maintenant.

Et pourtant, il restait là, les pieds désespérément plantés au sol. Agnès eut un sourire qui se voulait rassurant et fit le premier pas dans le couloir. Il ne restait plus qu’à trouver le directeur. Le plus logique était d’aller frapper à la porte de sa chambre pour commencer. Elle s’y dirigea donc, d’une démarche qu’elle espérait convaincue pour réinsuffler du courage à son associé de rétablissement de paix. Cependant dans la pénombre, elle remarqua trop tard une forme sombre dans laquelle elle trébucha.
C’était mou. C’était épais. C’était long. Et au bout, ça avait des doigts.
Agnès hurla.

HRP:
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 18 Juil - 15:30
Aeden et Ophélia se regardaient comme deux merlans frits, à essayer de se comprendre sans bruits. De l’extérieur, la scène devait être très drôle, mais là, cela rendait surtout le surdoué encore plus nerveux qu’il ne l’était déjà. En plus, il avait les doigts qui transpiraient sur l’ordinateur de Donatien si bien qu’il allait finir par l’endommager juste en le tenant comme un abruti.

Ophélia commença à chipoter dans son sac, qu’elle avait posé par terre. A quoi jouait-elle ? Ils n’allaient quand même pas camper devant la porte d’Ange, si ? Lorsqu’elle se rapprocha avec son sac vide Aeden comprit enfin. Quel idiot. Elle vidait son sac pour pouvoir y ranger l’ordinateur. Le surdoué s’exécuta puis se proposa pour tenir le sac qui avait prit un peu de poids. Une fois sur son dos, il suivit la jeune femme qui se dirigeait vers les escaliers.

Ils allaient descendre les escaliers pour voir si Ange se trouvait dans son bureau lorsqu’ils aperçurent dans l’obscurité un attroupement de médecins dans le bas de l’escalier… C’était surement lié à la coupure d’électricité. Aeden eu à peine le temps de se demander comment Alexander ferait pour les rejoindre qu’il se rendait aussi compte que s’il restait là, il allait se faire repérer. Lui et Ophélia montèrent donc au troisième, dans la précipitation mais en faisant le moins de bruit possible.

Ce serait l’occasion de voir si Mlle Dessanges était là, et si elle ne détenait pas des dossiers, que ce soit sur le directeur, Elpida ou Barrabil. Ils marchèrent dans le couloir silencieusement, Aeden en tête. C’est là que les choses prirent une tournure pour le moins inattendue…

Dans ce même couloir où il se mouvait sans bruit, un hurlement féminin les alerta. Aeden fit un bon en arrière, bousculant Ophélia, manquant de glisser. Il voulut se rattraper pour éviter de tomber sur le dos, ordinateur en premier mais sa manœuvre ne lui permit que de se casser la figure tête en avant, son menton cognant par terre.

Le souffle coupé, par la poêle sur laquelle il avait atterrit et qui avait provoqué un drôle de bruit de fonte, il attrapa sa lampe de poche tremblant. Il était plus inquiet par le hurlement qu’il avait entendu que par la possible présence de vigiles ou autre. Il glissa sur le flanc, pour ne pas écraser son sac à dos mais pouvoir brandir la lampe de poche et l’alluma aussitôt, trop peureux pour affronter le danger dans le noir. Il éclaira Ange, puis Mademoiselle Dessanges qui se tenait juste à côté.

Ainsi que le cadavre d’un homme a leurs pieds... Ils avaient tué un vigile ? Oh mon Dieu ! Il se passait quoi au juste ?
Aeden Zethar
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Sam 18 Juil - 21:20
And the only solution was to stand and fight
Event



Difficile d'accélérer l'allure tout en restant discrète. La Cannibale grimpe les escaliers en surveillant leurs arrières. Les discussions mouvementées des médecins s'éloignent au fur et à mesure que le duo s'aventure au dernier étage. Ophelia se fait la réflexion que c'est tout de même la deuxième fois qu'elle s'y dirige en compagnie d'Aeden. Le souvenir de cette fois passée se superpose à l'instant présent. A ce moment-là aussi ils étaient mis en danger par le personnel vivant dans ce bâtiment. Elle se revoit entrer dans cette pièce macabre, à la fois vivante et morte. Est-ce que Adèlys les regardait de ce lieu qui l'avait achevé ? Serait-elle témoin de cette Révolution ? Etait-elle fière ? Et celle à lunettes, Loreleï Hexe, était-elle là, elle aussi, auprès de son assassin ? Dire qu'Ophelia va défendre le meurtrier d'une des précurseurs de la Révolution, au nom de cette dite Révolution. Drôle de destin, drôle d'ironie.
A peine posent-ils les pieds à l'étage qu'un hurlement féminin coupe la Cannibale de sa rêverie. S'ensuit alors un effet boule de neige. Aeden, surprit certainement par le bruit, s'étale tout le long de son ventre dans une chute cartoonesque. Dans son élan, il bouscule la Cannibale qui s'emmêle dans ses propres pieds et tombe en arrière, en plein sur les fesses. Aeden devant, Ophelia derrière, leurs jambes sont imbriquées les unes dans les autres dans une position assez douloureuse. Et dans ce chaos, le faisceau de la lampe qui éclaire un corps inerte, ainsi que ceux bien vivants d'Ange et d'Agnès.
Un énorme soulagement lui fait oublier toutes les angoisses et les douleurs physiques. Ange est là, vivant, en présence d'une des personnes de confiance de l'Institut. Et le Génie n'est pas là. A part quelques couacs, le plan de la Cannibale se déroule conformément à ce qu'elle a en tête. Après l'émotion, elle grommelle quelque chose qui ressemble à un « pousse-toi Aeden », un peu comme une enfant se plaindrait de son copain qui avait gâché un jeu. Puis elle se relève encore un peu sonnée et a une soudaine pensée pour le vacarme, priant pour qu'il n'ait alerté personne.
Elle jette un coup d’œil au vigile allongé et, avant de tirer des conclusions hâtives (le mec ne semble pas saigner, et au vues des circonstances actuelles, ce ne serait pas surprenant qu'il ait perdu connaissance sous la pression, bien qu'il ait l'air costaud), elle se laisse aller et court se réfugier dans les bras de son médecin. Elle n'a pas été aussi démonstrative avec lui depuis qu'elle sort avec le Génie, mais cette étreinte, elle le sent, est importante pour eux. Ses bras la protège, la rassure, sont un rempart contre le monde. Et elle, elle veut être encore cette lumière bienveillante pour lui, qui continue de percevoir ce qu'il a de bon. Elle voulait se montrer forte, elle voulait se montrer brave, elle voulait se montrer à la hauteur du poste que les patients lui ont donné et pourtant, elle n'en reste pas moins encore une adolescente.

« J'avais tellement peur de ne jamais te revoir.»

Puis, sentant que le débordement d'émotions n'est peut-être pas approprié, elle se retire des bras de son médecin, se souvenant également de la présence d'Agnès. Elle se racle la gorge et tousse un peu.

« Vous aussi mademoiselle Dessanges, j'espère que vous allez bien. »

INVENTAIRE:
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La Cannibale
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Dim 19 Juil - 16:11
D'un geste assuré, elle ouvre la porte et amorce la marche vers le bureau ou la chambre du Directeur. Je quitte la chambre, encore légèrement dans le vague, et regarde le second message que j'ai reçu. Il est de Lilith. Elle m'avait dit qu'elle m'enverrait des nouvelles, mais je m'attendais surtout à de mauvaises.
La gorge serrée, j'ouvre son message, croisant les doigts pour que ce ne soit rien de grave :

"Comme promis, je te donne des nouvelles.
J’ai essayé de trouver des informations dans l’appartement de Donatien… Mais je n’ai pas réussi à entrer… Je descends pour voir dans son bureau. J’espère que ce sera ouvert.
Je sais, j’avais dit que je le trouverai lui. Mais c’est l’occasion ou jamais de savoir ce qu’il s’est passé avec Mia…
Fais attention à toi et tiens-moi au courant…
Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose…"

Si je compte, ça fait trois personnes qui s'inquiètent pour moi et une qui me cherche. J'inspire silencieusement, chassant mes inquiétudes qui tentent à nouveau de se faire une place dans mes pensées. Surtout qu'Agnès m'a assuré qu'elle serait présente pour moi, et je sais que je peux lui faire confiance.
Je commence une réponse, mais je lui dis quoi? "Désolé d'avoir pris du temps pour te répondre, j'ai fait une crise d'angoisse."? Bah oui, quoi de mieux pour rassurer quelqu'un finalement!
Je décide qu'elle n'a pas besoin d'être inquiète plus que ça, surtout que la confrontation qu'elle cherche avec Donatien ne doit pas être une mince affaire émotionnelle à gérer. Et puis, j'ai Agnès avec moi. Ce n'est pas utile de créer plus d'inquiétude qu'il n'en faut.

Bonne idée de tenter son appartement. Mais je pense pas que son bureau sera ouvert, et même s'il l'est je doute qu'il y laisse des informations confidentielles. Tente directement d'aller le voir. J'espère juste que le taser ne sera pas utile...
Je vais avec Agnès voir le directeur. Je t'en dis plus quand j'y serai.
Toi aussi, fais attention à toi.
Je t'embrasse.

Je lis les deux derniers mots que j'ai tapé, et hésite à les laisser. Mon doigt au dessus du bouton "Envoyer", flottant comme si c'était une décision très importante.
Et soudain, Agnès qui hurle. Mon coeur fait un bon dans ma poitrine quand je dirige la lumière de mon téléphone vers elle, la voyant sur le sol, à moitié sur un vigile visiblement assommé. Je tends ma main vers elle et lui demande :

- Est-ce que ça va?

J'ai à peine le temps de l'aider qu'un vacarme définit par de lourds objets s'écroulant au sol et quelques cris de surprise suit la chute d'Agnès. Je lève mon téléphone vers le bruit, mais avec juste la lumière de l'écran, je n'arrive pas à voir grand chose. Surtout avec la forte lumière qui m'aveugle et qui est dirigée vers nous.
Je râle, exaspéré de la situation, et ramène l'écran vers moi, et c'est avec effroi que je me rends compte avoir envoyé mon message dans le feu de l'action. Mon pouce a du glisser et je ne l'ai pas remarqué avec tous ces écroulements.
Mes joues prennent feu et je me dis qu'au final, c'est peut-être pas plus mal. Même si je m'inquiète de sa réaction.

D'une voix que je veux forte et assurée, mais malgré tout légèrement tremblante, je demande :

- Je peux savoir qui vous êtes?

Ma question s'étouffe dans l'embrassade que m'offre une des deux personnes cachées dans l'ombre. Je reconnais cette chevelure blonde imposante, comment ne pas la reconnaître?
Rassuré de la savoir en sécurité et non pas surpris de la voir dans le bâtiment du personnage, je lui rends son étreinte et la serre contre moi, heureux de savoir qu'elle n'est pas blessée. Depuis qu'elle m'a avoué faire partie de cette organisation révolutionnaire, je n'arrête pas de m'inquiéter pour elle. Avec les vigiles qui sont sur leur garde et probablement avec des ordres punitifs, venir jusqu'ici n'a pas du être de la tarte.

« J'avais tellement peur de ne jamais te revoir.»

Combien de signaux d'alarme j'ai reçu depuis moins d'une heure? Combien de fois les gens m'ont fait comprendre que j'étais en grand danger? J'espère qu'à force, je m'y ferai parce que j'en ai un peu marre d'angoisser, j'avoue.

Elle se détache de moi, probablement consciente qu'elle ne devrait pas se laisser dicter par son amitié devant des spectateurs, et observe Agnès :

« Vous aussi mademoiselle Dessanges, j'espère que vous allez bien. »

J'acquiesce et demande à Ophelia :

- Je suis content de te revoir aussi, mais tu m'expliques comment tu as eu un portable et ce que tu fais ici avec...

Je tends mon cou pour observer l'énergumène qui m'aveugle depuis tout à l'heure et qui est affalé sur le sol, mais j'arrive à peine à distinguer son ombre. J'espère juste que ce n'est pas le frère de la jeune Hexe, je ne suis pas prêt de revenir sur ce sujet trente minutes après l'avoir abordé avec quelqu'un d'autre.

- La lampe de Pixar, manifestement.
Ange
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Mademoiselle DessangesNewbie
Lun 20 Juil - 12:42
C’était un corps ! Oh mon Dieu ! C’était un corps ! Agnès se força à retrouver le silence, même si sa respiration saccadée témoignait de sa panique intérieure.
Un bruit de casserole succéda à son cri, lui faisant se relever avec précipitation. Est-ce que le coupable était encore dans les parages ? Est-ce qu’il comptait s’en prendre à eux maintenant ? Elle avait fait une promesse. Malgré la terreur qui l’habitait, elle se rapprocha d’Ange, prête à le défendre même si elle ignorait comment.

- Je peux savoir qui vous êtes?

La suite ne tarda pas à répondre à sa question, même si personne ne daigna décliner son identité.

- Pousse-toi Aeden.

A ce nom, la secrétaire se détendit. Aeden. C’était un gentil garçon. Pas le genre à chercher à agresser des gens. Aussi, quand une silhouette se profila en contre-jour de la lampe torche qui l’aveuglait, elle ne vit aucune objection à ce que celle-ci s’approche de celui qu’elle considérait encore en quelque sorte comme son véritable patron. Elle resta tout de même à proximité, prête à intervenir si les choses tournaient mal. Elle faillit d’ailleurs les séparer lorsque la silhouette se jeta dans ses bras mais se retint juste à temps en réalisant qu’il s’agissait d’une embrassade et non d’une agression. Cependant, elle ne reconnut la patiente que lorsqu’elle se détacha de lui. Ophelia.

- J'avais tellement peur de ne jamais te revoir.

Peur de ne pas le revoir ? Mais pourquoi ? Il était son médecin, il était chargé d’elle et ils se voyaient souvent. Est-ce que sa suspicion de complot était fondée ? Contrariée, elle prêta à peine attention à la phrase qui lui était destinée, ne répondant que d’un hochement de tête un peu mou.

- Je suis content de te revoir aussi, mais tu m'expliques comment tu as eu un portable et ce que tu fais ici avec... La lampe de Pixar, manifestement.

Ange. Toujours le mot pour rire dans les pires situations. Agnès commençait à penser qu’il s’agissait d’un mécanisme de défense chez lui. Elle se dirigea vers la source lumineuse malgré l’aveuglement et aida le patient à se redresser. C’était bel et bien Aeden. Elle se retourna vers Ange.

- C’est Aeden, je le connais bien, ce n’est pas un patient à problème.

Son regard descendit vers le corps au sol. Maintenant qu’elle était du bon côté de la lumière, elle pouvait voir qu’il s’agissait d’un vigile qu’elle connaissait de vue. Sa poitrine se soulevait régulièrement. Il respirait. Il n’était pas mort. Un certain poids s’envola de sa poitrine. Néanmoins, elle aurait aimé savoir ce qu’il s’était passé pour qu’il soit dans un état pareil.
Elle se massa l’arrête du nez, essayant d’évacuer toute la tension qui menaçait de la faire craquer. Pourtant, ce fut d’un ton calme, tellement calme qu’il en semblait surnaturel, qu’elle demanda.

- Les enfants, dites-moi que vous n’y êtes pour rien pour ce pauvre Virgil.

Elle voulait croire qu’ils n’y étaient pour rien mais elle avait besoin d’avoir la confirmation. Après tout, ils étaient entrés dans le Bâtiment du personnel, lieu qui leur était interdit, et probablement pas de façon très légale étant donné que personne ne les aurait laissé entrer sans au moins les escorter. Sans compter qu’avec cette rumeur de Révolution et de Journal Clandestin qui s’avérait de plus en plus être une réalité, et avec les accusations d’Aeden comme quoi elle ne faisait rien pour aider les patients la dernière fois qu’elle l’avait eu dans son bureau, elle n’aurait pas été surprise d’apprendre qu’il faisait partie du mouvement. Alors elle espérait qu’ils avaient tous les deux de très bonnes raisons d’être ici à un moment pareil.
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
Aeden ZetharÉlectron libre
Lun 20 Juil - 15:00
Il n’a pas le temps de s’interroger que déjà, Ophélia se dégage pour fondre dans les bras de Ange. Il se rend compte seulement à ce moment-là, à quel point la jeune femme à pu s’inquiéter pour l’ex-directeur. Il connaissait la nature de leur relation pourtant, mais il n’avait jamais été doué pour comprendre toutes les facettes des sentiments humains.
Lui reste là, comme un idiot, à éclairer la scène. A vrai dire, il n’a jamais vu le médecin que dans les pires circonstances. Il le revoit tirer sur Lorelei. Puis à cette fois où Ophélia l’a amené dans sa chambre au milieu de la nuit pour échapper aux vigiles juste après qu’ils aient trouvés la chambre secrète de Elpida. Bref… Il a du mal à ne pas paniquer. Son cœur cogne fort dans sa poitrine. Et il a mal au menton à cause de sa chute.

Mais il s’était préparé à ça. A ce moment précis. Il s’était même préparé à pire, puisque le Génie aurait de l’être là avec eux. Il se rendait compte maintenant, à quel point la situation aurait pu être mille fois plus compliquée. Il s’inquiète cependant un peu de n’avoir toujours aucune nouvelle de ce dernier. Le surdoué espère qu’il n’a eu aucuns problèmes sur le chemin.

Le commentaire sur la lampe Pixar et le fait qu’Aeden allait probablement finir par les rendre aveugles à force de braquer sa lampe sur eux mis du temps à monter à son cerveau. Il avait dû mal à imaginer le docteur Barrabil sortir un truc comme ça, alors l’entendre le faire était presque irréel. Il fallut qu’Agnès vienne l’aider à se relever pour qu’il descendre le faisceau lumineux vers le sol.

Revoir Agnès l’aider à se relever faisait remonter d’autres souvenirs. C’était si vertigineux qu’il en avait le souffle coupé. Mais il ne devait pas penser à ça maintenant. Il ne devait pas se laisser parasiter par ces souvenirs, il ne devait pas se laisser parasiter par… Lorelei, par la colère ou par la peur.

- Les enfants, dites-moi que vous n’y êtes pour rien pour ce pauvre Virgil.


Ces yeux retournent au corps inerte du vigile. Il avait l’air d’encore respirer, ce qui était pas mal rassurant… Semblant enfin se réveiller et reprendre ces esprits, Aeden se décide enfin à répondre, conscient que vu le boucan qu'ils ont fait, il vaudrait mieux aller à l'essentiel :

- Non, on vient de débarquer… la révolution est en marche. Et on va avoir besoin de votre aide si on veut révéler ce qui se passe ici au grand jour… Lorelei, Adèlys... on ne peut plus rien faire pour elles, mais il n'est pas trop tard pour tous les autres.


Il ne pensait pas qu'il aurait encore autant de mal à prononcer le nom de ces deux camarades. Il ne pouvait pas croire qu'il avait pu les côtoyer, qu'il aurait pu faire quelque chose pour elles, qu'un seul geste aurait pu tout changer mais que cela n'avait pas été le cas. Il savait que c'était idiot de penser ça, mais il ne parvenait pas à effacer le sentiment de culpabilité qu'il ressentait. Finalement, c'était cela qui l'avait coincé à l'Institut, qui l'avait forcer à avancer et qui l'avait décidé à prendre partie pour la révolution.

Maintenant, ils devaient trouver des preuves. Toutes informations seraient bonnes à prendre. Il était temps que les silences et les non-dits de l’institut éclatent. Ange Barrabil pouvait précipiter Donatien Elpida dans sa chute. Justice pouvait être rendue pour tous ceux qui avaient souffert.

Et le plus important aux yeux du jeune homme : Plus personne n’aurait à souffrir ici.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Mer 22 Juil - 15:22
And the only solution was to stand and fight
Event



Ophelia se pince les lèvres, mimique d'une enfant boudeuse, réprimandée par son père. A-t-on vraiment le temps d'expliquer comment elle a su récupérer un téléphone ? A-t-il envie de connaître les détails des preuves, de la grotte clandestine, des réunions ? Elle se contente d'être brève, la situation n'étant pas vraiment aux longues explications.

« Je te dirai tout à l'heure. »
« Les enfants, dites-moi que vous n’y êtes pour rien pour ce pauvre Virgil. »

La Cannibale ne peut s'empêcher de tiquer à l'expression employée par Agnès. Sont-ils vraiment des enfants ou est-ce que c'est ainsi qu'Agnès les voit ?
Quant à Virgil, c'est sûrement le nom de l'homme inerte. La Cannibale s'approche de lui pour mieux constater son état et le soulèvement régulier de sa poitrine prouve à la jeune femme qu'il est bel et bien endormi. Par contre, du peu qu'elle distingue, il ne porte pas de coups et ne semble pas blessé. Comment s'est-il retrouvé ainsi ? Perte de connaissance ? Dans cette position ?

« Non, on vient de débarquer… la révolution est en marche. Et on va avoir besoin de votre aide si on veut révéler ce qui se passe ici au grand jour… Lorelei, Adèlys... on ne peut plus rien faire pour elles, mais il n'est pas trop tard pour tous les autres. »

S'étant rapprochée de Virgil, elle est désormais également de nouveau près d'Aeden. Tandis qu'il répond, elle se positionne à ses côtés. Elle le sent fébrile lorsqu'il prononce les prénoms de Loreleï et d'Adèlys. Même elle ne peut réprimer un frisson. Entendre le prénom d'une défunte qui a perdu la vie à l'autre bout de ce couloir ...
Elle hésite un peu sur les informations à balancer. Visiblement, ils sont dans l'urgence puisque n'importe qui peut arriver à cet étage et les surprendre, mettant un terme à leur mission. Cependant ils ne peuvent pas quitter leur poste puisque Cap doit encore les rejoindre ...
Elle a tellement angoissé à l'idée de confronter Ange et le Génie qu'elle ne sait pas comment réagir une fois que la mission se déroule correctement. Doit-elle dire à Ange de fuir ? Mais cela lui demanderait de revenir sans preuves auprès des Révolutionnaires qui comptent sur elle. Elle ne peut pas juste sauver Ange, elle doit également sauver les patients.
Elle sert le poing en se répétant qu'elle peut le faire, qu'elle doit croire en elle. Elle se martèle de se faire confiance. Ange lui a sauvé la vie, et désormais elle peut faire des choix qui auront un impact sur le long terme. Elle peut car elle sait qu'elle va vivre longtemps désormais. Si on lui a accordé ce temps de vie supplémentaire, c'est parce qu'elle est capable de le gérer.

« Pour la faire courte, énonce-t-elle d'une voix claire mais contrôlée pour qu'elle ne soit pas trop entendue par les curieux, nous sommes deux expéditions. Une est partie forcer des aveux à Donatien Elpida. L'autre, c'est nous, qui devons te faire avouer ta culpabilité. Alexander Hexe aurait dû être avec nous mais on a dû se séparer. Tu te doutes bien, Ange, qu'on ne va rien te faire. En revanche, nous tenions à vous informer de la situation. Et surtout, nous allons sûrement avoir besoin de votre aide. »

Elle marque pour réfléchir à ce qu'elle va dire. Il faut que ce soit cohérent avec les désirs de tout le monde.

« Savez-vous où est le Directeur ? Nous allons lui soutirer des aveux. »

Elle jette un rapide coup d'oeil à Aeden. Que pense-t-il de cette alternative ?



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La Cannibale
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
AngeCo-dirigeant
Jeu 23 Juil - 15:06
Je détourne le regard du flux lumineux, ne souhaitant pas perdre la vue à force de m'obliger à comprendre qui le dirige vers nous, et regarde Agnès qui me répond en clignant plusieurs fois des yeux, tentant de chasser ce point lumineux qui obstrue ma vision :

- C’est Aeden, je le connais bien, ce n’est pas un patient à problème.

J'acquiesce et me rappelle d'un garçon qui était avec Ophelia le jour où je les ai tiré d'affaire quand ils se sont introduits dans la chambre de... L'horreur. Est-ce que c'est le même garçon que cette nuit-là?
Ophelia, quant à elle, m'assure qu'elle répondra à mes questions en temps et en heure. Mais tout de même, obtenir un portable : comment a-t-elle fait cette prouesse? Jusqu'où cette révolution peut aller dans le don d'objets?
J'ai vraiment du mal avec cette nouvelle Ophelia, prête à en découdre et à défier les autorités. J'ai tellement l'habitude, en tant que médecin et ami, de la soutenir et de la tenir à l'écart du danger que le simple fait qu'elle le cherche me fait poser des questions. À aucun moment ce n'est son rôle d'assurer la sécurité des patients.
Mais je n'ai pas envie de repartir sur ce sujet avec elle. Je vais garder mes doutes et craintes pour l'instant. Ce qui semble être une excellente idée vu ma crise de panique toute récente.

Agnès se penche pour vérifier l'état du corps allongé et questionne les enfants sur ce sujet. Je ne pense pas que deux adolescents chétifs aient pu mettre Virgil hors d'état fe nuire, lui qui est une véritable armoire à glace. Je me demande même si Lilith n'aurait pas des informations quant à ce problème puisqu'elle était dans cet étage pour la chambre de Donatien, et il est juste à côté de sa porte.
Mon sang se glace dans mes veines. J'espère sincèrement qu'elle va bien et que ce message n'est pas une sorte de leurre créée par Donatien. Maintenant que je le sais capable de séquestrer une patiente, je ne sais pas quelles sont véritablement ses limites.

- Non, on vient de débarquer… la révolution est en marche. Et on va avoir besoin de votre aide si on veut révéler ce qui se passe ici au grand jour… Lorelei, Adèlys... on ne peut plus rien faire pour elles, mais il n'est pas trop tard pour tous les autres.

Je plisse les yeux et croise les bras, perplexe. Comment comptent-ils révéler ce qu'il se passe sur l'île au juste? Des équipes de télévision sont déjà venues ici et jamais les abus ont été mentionné. Seuls les "exploits" comme l'Asile ont été célébré, sans parler de l'arrivée de Jemma qui a fait une excellente publicité à l'Institut.
Je baisse les yeux vers le sac d'Ophelia, me demandant ce qu'elle a bien pu emporter. Maintenant qu'elle a un téléphone, je me méfie de tout ce qu'elle pourrait avoir sur elle et comment.

« Pour la faire courte, nous sommes deux expéditions. Une est partie forcer des aveux à Donatien Elpida. L'autre, c'est nous, qui devons te faire avouer ta culpabilité. Alexander Hexe aurait dû être avec nous mais on a dû se séparer. Tu te doutes bien, Ange, qu'on ne va rien te faire. En revanche, nous tenions à vous informer de la situation. Et surtout, nous allons sûrement avoir besoin de votre aide. »

Je ferme les yeux, ayant envie de tout envoyer chier tellement cette dernière heure me tape sur le système. Lilith, le journal qui est trouvé, la révolution qui a commencé, les inquiétudes incompréhensibles et angoissantes, Lilith potentiellement en danger, puis maintenant eux... J'ai pas les épaules pour intérioriser autant d'émotions, et je n'ai aucune envie de refaire une putain de crise d'angoisse, sachant que le tremblement léger de ma jambe qui me fait doucement taper du pied m'annonce que je perds patience.

Jamais je n'approuverai, et je suis entièrement contre l'Institut et ses solutions barbares, mais ça ne veut en aucun cas dire que j'accepte que les patients fassent justice eux-mêmes. Surtout quand Ophelia a reçu il y a peu une transplantation et qu'elle est également une source de mes angoisses car à tout moment elle peut créer des complications. Jamais un cœur bionique n'est une sûreté de vie entière et totale, et se mettre à ce point en danger m'irrite en tant que médecin et en tant qu'ami.

Ensuite... Ils ont à ce point prévu les choses? Des expéditions pour me trouver moi et Donatien pour me faire avouer ma culpabilité? Et comment au juste ils comptent faire pour Donatien? Et même pour moi? Je vais déjà me rendre, je n'ai pas besoin de patients pour me dire comment je dois agir par rapport à mes propres actes que je dénonce moi-même. Je n'ai pas besoin de personnes supplémentaires pour m'obliger à me rendre à la Justice. Je n'ai pas besoin de personnes pour m'apprendre que ce que j'ai fait est intolérable. Ma conscience ne sera jamais tranquille, même si je vais expier ma peine, et je n'ai vraiment pas besoin qu'on me le rappelle sans cesse.
Je suis tellement en colère que je n'arrive même plus à contrôler mon poing qui se referme doucement. Ce n'est en aucun cas un signe de violence, plus de tentative de me contenir.

La meilleure dans tout ça, c'est qu'ils ont "besoin de notre aide".

« Savez-vous où est le Directeur ? Nous allons lui soutirer des aveux. »

Si le culot avait une phrase dans un contexte, ce serait celle-ci. En général, je suis l'ami d'Ophelia. De temps en temps, je suis son amant. Mais dans ce genre de situation, je suis surtout son père qui pointe un doigt vers elle, la main secouée légèrement par la colère, la voix forte et autoritaire :

- Tu veux soutirer des aveux au Directeur? Parce que tu penses qu'à vous deux vous en serez capable? Parce que vous êtes tellement au courant de tout à force de vous balader dans ce bâtiment que vous pensez sérieusement être en position de demander ce genre de chose?

Je prends une grande respiration, et range ma main dans ma poche, leur lançant un grand regard désapprobateur :

- Je n'ai rien dit pour la chambre, et c'est déjà un immense cadeau que je vous ai fait. Ce n'est pas parce que je vous ai protégé jusque là que vous devez agir en super héros qui vont libérer tout le monde, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Vous ne chercherez pas le Directeur, vous allez retourner dans vos chambres où ton cœur ne sera pas susceptible de lâcher à force de courir partout parce qu'il s'agit avant tout de votre santé. Ce n'est pas votre role de protéger les patients, c'est le notre, nous les membres du personnel. On a déjà assez à se battre avec du personnel et la direction, alors si en plus les patients y rajoutent leur grain de sel, on ne s'en sortira pas. Vous n'êtes pas des super héros.

Furieux, j'avance vers les escaliers et prends mon téléphone pour demander aux vigiles de ramener des patients dans leur chambre suite à un soucis médical les concernant, les ayant obligé à venir me rejoindre à une heure si tardive. Maintenant, je me fiche de savoir si Agnès me suit, je me fiche de savoir si Ophelia sera en colère parce que je l'ai traitée comme une enfant parce qu'elle agit en tant que tel, je me fiche de tout ce qui peut arriver.
J'en ai juste tellement assez, tellement marre, que je suis à deux doigts de pleurer comme une merde tellement mes nerfs sont mis à rude épreuve.

J'en ai plus rien à foutre. Je vais trouver le Directeur seul ou accompagné pour tirer cette affaire au clair et arrêter toutes ces conneries, et si je croise quelqu'un qui m'en empêche, je jure que le poing partira tout seul.
Alors j'ai beaucoup parlé donc si c'est trop dîtes-moi :( et je tiens à préciser que Ange n'a fait que taper le message, il ne l'a pas encore envoyé! Si jamais x)
Ange
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse Goh3Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2015Age : 30
Mademoiselle DessangesNewbie
Sam 25 Juil - 14:16
- Non, on vient de débarquer…

Agnès soupira de soulagement. Elle aurait eu du mal à croire les deux enfants capables de s’en prendre à quelqu’un – encore plus quelqu’un comme Virgil – mais en avoir la confirmation lui ôtait un poids.

- la révolution est en marche. Et on va avoir besoin de votre aide si on veut révéler ce qui se passe ici au grand jour…

Donc c’était bien vrai. Ils en avaient la confirmation par les protagonistes. Ah bon sang. Ils n’auraient pas pu plutôt leur faire confiance ? Ange et elle faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour faire changer les choses, mais ce genre de projet prenait du temps. Ils ne pouvaient pas se contenter de tout raser sur leur passage, il fallait prendre en compte les patients qui avaient absolument besoin de soin comme… Elle n’osa même pas prononcer son nom dans sa tête. Ca faisait trop mal.

- Lorelei, Adèlys... on ne peut plus rien faire pour elles, mais il n'est pas trop tard pour tous les autres.

Adèlys ? Qu’est-ce qu’elle venait faire dans cette liste ? Elle jeta un regard à Ange qui n’avait pas l’air de relever. Est-ce qu’il était au courant de quelque chose qu’elle ignorait ? Elle était rentrée chez elle, n’est-ce pas ? Certes, Donatien lui avait fait subir des horreurs mais désormais, tout allait bien pour elle, elle était retournée dans sa famille comme elle en avait fait le choix et… Une bouffée d’angoisse la saisit à la gorge. Elle était rentrée chez elle. Elle était forcément rentrée chez elle.
Agnès suivit à peine l’échange entre Ophelia et son médecin, si ce n’était qu’ils étaient en pleine altercation. Donatien n’avait pas pu… Oh bon Dieu. Bien sûr que si, il en était capable. Est-ce qu’elle était encore sur l’île ? Est-ce qu’elle était encore vivante ?
Elle ne reprit ses esprits que lorsqu’Ange partit furieusement vers les escaliers. Elle avait promis de le protéger. Elle devait le suivre.
Elle s’approcha d’Aeden et lui mit des clés dans la main.

- Bon, écoutez-moi. Ce sont les clés de ma chambre. Vous allez tous les deux vous y enfermer et attendre que je revienne vous chercher d’accord ?

Elle ferma la main d’Aeden sur ses clés et le regardait de manière intense. Elle devait être sûre qu’ils obéiraient.

- Le Journal Clandestin a été trouvé et ça a mis le feu aux poudres. Si on vous trouve ici, ça va chauffer pour vous et je ne veux pas que ça arrive. Vos vies sont trop précieuses.

Elle prit une petite pause pour observer Aeden et Ophelia. Elle espérait que malgré l’obscurité, ils y verraient tout l’amour qu’elle leur portait.

- Ange et moi, on va s’occuper du directeur. Je ne laisserai personne vous faire de mal, ni à qui que ce soit, d’accord ? Quoi qu’il soit arrivé à Adèlys et pour ce qui est arrivé à Loreleï, je vous promets qu’on réglera ça.

Elle les serra tous les deux brièvement dans ses bras et s’éloigna pour rattraper Ange. Cependant, juste avant de disparaitre dans la cage d’escalier, elle se retourna.

- Aeden, tu m’as souvent reproché de ne rien faire pour vous. C’est faux mais tu avais raison sur un point. Il est temps de passer à la vitesse supérieure.

HRP:
Mademoiselle Dessanges
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse KecgFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/01/2015Age : 34
Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 25 Juil - 16:15
Aeden regarde du coin de l’œil Ophélia prendre le pouls du vigil. C’était rassurant, il semblait aller mieux que le jeune homme ne l’aurait imaginé au premier coup d’œil. Il se crispa un peu en pensant à l’autre expédition. Il était toujours aussi nerveux à l’idée d’imaginer Sheila et Eden se confronter, seules, à Donatien Elpida. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment.

« Savez-vous où est le Directeur ? Nous allons lui soutirer des aveux. »

Aeden hocha la tête, soutenant la décision d’Ophélia. C’était ce qu’ils avaient de mieux à faire. Le directeur était la tête pensante de tout ça. Il n’imaginait pas comment ils pourraient s’y prendre pour parvenir à faire parler quelqu’un comme le directeur, mais ils devaient au moins essayer. Il était la clé.

Ange Barrabil se mis à déblatérer un long discours moralisateur. Si jusqu’ici, le surdoué s’était sentit plus troublé et fébrile qu’en colère, cette dernière était en train de montée en bouffée d’air chaud sur son visage. Que croyait le médecin ? Qu’il ne savait pas à quel point ce qu’ils étaient en train de faire étaient inconscients ? Qu’ils n’avaient pas tous pesé le pour et le contre avant de se lancer là-dedans ? Le surdoué avait si peur qu’il arrive du mal aux autres patients à cause de tout ce remue-ménage qu’il aurait pu en pleurer.

Que ce soit pour Alexander, Ophélia, Sheila, Eden, Naito, Nevrabriel, Ulysse, Elizabeth, Wendy…, il était mort de trouille. Mais avait-il eu le choix ? Cela faisait des années que tout cela durait. Cela faisait deux ans qu’il avait découvert que la justice ne voulait rien dire sur cette ile. Il ne pouvait pas rester là, les bras croisés à attendre d’ajouter un nouveau prénom à côté de celui de Lorelei et Adèlys. C’était un poids trop lourd à porter. Cela l’avait presque totalement détruit.

Alors, lorsqu’Ange Barrabil s’avança vers les escaliers, téléphone à la main, Aeden se voyait le rejoindre, intercepter son bras. Il se voyait le regarder dans les yeux, lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Il pouvait entendre cette voix martelée dans sa tête :

« Vous avez raison. C’est votre rôle, oui. De protéger les patients. Sauf que vous ne pouvez pas nous protéger. Vous n’en êtes pas capable. C’était votre rôle de protéger Lorelei, il y a deux ans. C’était votre rôle d’agir lorsqu’Ophélia et moi avons découvert les traces de sang d’Adèlys sur le mur de la pièce où Donatien la séquestrait. C’était votre rôle qu’on n’ait jamais à découvrir cette pièce. »

Il avait le poing fermé, il entendait à peine Agnès Dessanges qui lui glissait ces clés dans son autre main. Il se voyait juste tenir le bras du médecin trop fort. Il était en colère. En colère d’avoir eu à découvrir que la justice, ça n’existait pas. En colère d’avoir vu Lorelei mourir. En colère d’avoir imaginé cents scènes où Adèlys mourrait sans jamais savoir ce qui s’était réellement passé. Imaginer, seulement essayer d’imaginer le calvaire qu’elle avait vécu. Ça avait tourné dans sa tête tellement longtemps… Il n’avait fallu que deux mois pour que cela devienne suffisamment insupportable pour qu’il n’essaye d’en finir définitivement. Qu’il tente de faire taire les voix qui lui susurraient qu’il était responsable puisqu’il n’avait rien fait. Deux fois. Il était en colère de savoir les autres patients en danger. Tellement en colère…

Agnès s’éloigna finalement, et il resta là dans le couloir, avec Ophélia à ces côtés. Il sentait qu’il pleurait, mais il n’aurait su dire si c’était des larmes de rage, de peur ou de tristesse. Ce n’était peut-être que de l’eau salée finalement… il s’imaginait continuer de parler à Ange Barrabil, l’homme qui avait tué Lorelei et qui pensait pouvoir leur donner une leçon aujourd’hui.

« Mais maintenant, c’est trop tard. On a tout vu, et on ne pourra jamais l’effacer. Vous avez perdu tout droit de nous renvoyez dans nos chambres ou de nous traitez comme si on n’était pas capable de comprendre les risques qu’on prend ou qu’on fait prendre aux autres. Vous avez perdu tout droit sur nous le jour où vous avez tiré sur Lorelei Hexe. »

Le souffle court, Aeden aurait fini par relâcher le bras du médecin. Il ne s’était jamais sentit vraiment en colère. Celle-ci avait été si forte qu’elle aurait pu l’engloutir tout entier. Il sentait son cœur qui battait à du mille à l’heure dans sa poitrine.

S’il avait eu la force de le faire, de se bouger, de parler, de s’opposer ouvertement et librement à l’opinion de quelqu’un, ce serait-il senti plus libre ? Se serait-il senti vivant ? Il n’en savait rien, parce qu’il était là, planté dans un couloir avec des stupides clés dans les mains. Il était une nouvelle fois hors de son corps, à subir ce qu’on lui imposait. Il était toujours le pantin. Celui qui se laissait manipuler par ces parents, par les médecins, par les autres. Il n’était toujours pas là. Toujours pas présent. Et c’était effrayant.

Aeden voulait avancer pourtant. Il voulait penser que tous ceux qui avaient perdus injustement un être cher dans cet institut auraient droit à la vérité. Il aurait voulu savoir que ce qui se produisait ici depuis trop longtemps n’arriverait plus jamais. Il voulait croire que le monde pouvait être juste. Et il voulait y contribuer. Il n’allait pas s’enfermer dans une chambre comme un imbécile à attendre que les choses se passent. Et Ange Barrabil ne se mettrait pas en travers de sa route. Il ne laisserait plus rien se mettre entre lui et ses objectifs. Il se mettrait entre les deux Elpida et leurs prochaines victimes, comme il avait essayé de le faire pour Amalia. Il aurait dû agir plus tôt. La mort de Lore aurait dû suffire à le faire réagir. Elle n’aurait même pas dû mourir. A cause de son inertie, de leurs inerties à tous, Adèlys s’était retrouvée enfermée dans une pièce sans ciel. Dans une pièce sans poésie. Dans une pièce vide de sens. Et elle était morte. Sans ciel, sans poésie. Sans un bruit. Loin des regards. Et aux yeux d’Aeden, toutes ses morts étaient vides de sens.

Il essuya les larmes sur ses joues d’un mouvement maladroit du bras, un peu gêné de se mettre à pleurer comme un idiot au milieu du couloir pour aucunes putains de raison. Il s’agenouilla ensuite prêt du garde du corps, le fouillant fébrilement. Sa main trouva l’arme du vigile. Il l’observa hésitant, puis se décida à la glisser dans son pantalon. Il n’était pas obligé de tirer. Il pouvait juste s’en servir comme moyen d’intimidation.

Il leva les yeux vers Ophélia, s’adressant à elle, décidé :

- Si on ne veut pas les perdre de vue, vaudrait mieux ne pas trainer pour les suivre… De nous même, on aura du mal à trouver le directeur. Va falloir être discrets…


Il aurait voulu avoir le temps de déposer l’ordinateur de Donatien dans la chambre d’Agnès avant de partir, mais il perdrait la trace d’Ange et Agnès en moins de temps qu’il ne faut pour dire ouf. Il trimballerait cet ordinateur encore un peu de temps.

Il ne comptait pas lâcher l'affaire aussi facilement.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Sam 25 Juil - 22:12
And the only solution was to stand and fight
Event



« Vous ne chercherez pas le Directeur, vous allez retourner dans vos chambres où ton cœur ne sera pas susceptible de lâcher à force de courir partout parce qu'il s'agit avant tout de votre santé. Ce n'est pas votre role de protéger les patients, c'est le notre, nous les membres du personnel. On a déjà assez à se battre avec du personnel et la direction, alors si en plus les patients y rajoutent leur grain de sel, on ne s'en sortira pas. Vous n'êtes pas des super héros. »

Toi non plus, Ange, tu n'en es pas un.
Elle s'abstient de tout commentaire, ne voulant pas rouvrir la plaie de leur dernière dispute. Ce débat est un serpent qui se mord la queue, jamais ils ne tomberont d'accord. Surtout qu'ils sont aussi têtus, c'est parce qu'ils tiennent l'un à l'autre.
Elle se fait violence pour le laisser partir sans l'interpeller, sans lui répondre. Elle a vingt-et-un ans, Aeden est majeur aussi. Et pourtant Agnès et Ange continuent de les voir comme s'ils étaient des enfants. Non, l'Institut n'est pas une cour de récréation pour eux, non la Révolution n'est pas un jeu. Ils n'ont pas dix ans d'écart avec le duo de membre de personnels, pourquoi continuent-ils à les traiter comme des êtres inférieurs ? Ophelia se fait la réflexion que si elle n'était plus prisonnière de sa maladie (pour l'instant), elle l'est du regard des adultes.
Agnès s'approche d'eux et fourre ses clés dans les mains d'Aeden, leur disant de les attendre au chaud dans sa chambre. Ophelia a un discret sourire cynique. Agnès ne fait que confirmer à Ophelia la façon dont elle voit les événements. Actuellement, la Cannibale a une arme sur elle, les derniers mots d'une défunte, elle est déjà rentrée par effraction dans ce bâtiment, elle s'est hissée à la tête d'un mouvement dont elle n'est pas sûre d'avoir le contrôle et de le mériter ; Aeden a voulu mettre fin à ses jours et a compris plus que n'importe qui certainement la valeur de la vie, lui aussi impliqué qu'Ophelia et dont l'importance dans le Soulèvement est peut-être plus cruciale que la sienne. Aeden avait connu Loreleï, est le meilleur ami d'Alexander, est un surdoué ... Ophelia se dit que parfois il serait un très bon leader sans elle.

« Le Journal Clandestin a été trouvé et ça a mis le feu aux poudres. Si on vous trouve ici, ça va chauffer pour vous et je ne veux pas que ça arrive. Vos vies sont trop précieuses. - Ange et moi, on va s’occuper du directeur. Je ne laisserai personne vous faire de mal, ni à qui que ce soit, d’accord ? Quoi qu’il soit arrivé à Adèlys et pour ce qui est arrivé à Loreleï, je vous promets qu’on réglera ça. »

Elle conclut en disant qu'elle va passer à la vitesse supérieure et Ophelia se dit qu'encore une fois, on n'a pas cherché à les écouter. C'est peut-être pour ça que la Révolution existe aujourd'hui : les adultes n'ont jamais voulu écouter les enfants, et ces enfants ont grandi.
Quoiqu'il soit arrivé à Adèlys. Le sourire prétentieux de la Cannibale s'élargit. Il suffit qu'elle dise à Agnès d'ouvrir une porte qui se trouve proche d'eux pour qu'elle comprenne.
Les adultes disparaissent dans l'escalier. Des reniflements dans ce silence interpellent la Cannibale. Aeden pleure, et c'est tout à fait normal. Elle, elle est du genre à craquer après, à déborder lorsque tout est fini. Aeden arrive à se soulager sur le moment, elle lui envie ça. Elle prend sa main dans la sienne dans l'espoir que ça le rassure avant de la lâcher parce qu'Aeden avait pris l'arme du vigile. A son tour, elle sort le flingue de sa cachette, montrant ainsi à Aeden qu'elle n'est vraiment pas venue les mains vides.

« Si on ne veut pas les perdre de vue, vaudrait mieux ne pas trainer pour les suivre… De nous même, on aura du mal à trouver le directeur. Va falloir être discrets… »

Elle approuve d'un hochement de tête mais ne part pas immédiatement. Suivre Agnès et Ange c'est prendre le risque de se faire prendre (non seulement par eux, mais également par des médecins dont le bâtiment est infesté). Sont-ils vraiment assez performants pour ce genre de coup ? Et s'ils se font attraper, avec leurs armes en plus, il en serait fini de leur mission. Mais Ange et Agnès savent mieux qu'eux où est le directeur. Mais même une fois sur place, avec Ange et Agnès, arriveront-ils à faire parler le directeur ?
Prendre le risque ou trouver une alternative ?
Elle s'accorde dix secondes de réflexion pour ne pas perdre la trace en effet du binôme. Réfléchis, réfléchis, réfléchis. Dans quoi ont-ils toujours été doué ? Aeden a toujours su réunir du monde, et c'est le nombre qui fait leur force. Alexander brille par son intelligence qui permet de les sauver des pires situations. Et elle ... Elle a en sa possession plusieurs preuves et elle imagine qu'elle s'en sort en manipulation.

« Aeden, chuchote-t-elle vivement,. je ne vois que deux solutions pour l'instant Soit on les suit, mais on ne sait pas quand le courant va revenir. On trouvera le directeur rapidement mais le risque est élevé. Ou alors on retrouve le groupe, parce qu'on est avant tout un groupe avant d'être une expédition, et on fait un coup d'état. On va les forcer à nous écouter, pour une fois.»

Le problème ? Ça peut tout autant rater. Ils peuvent se faire attraper aussi.
Elle regarde leur arme. Sauf que maintenant ils peuvent se battre. Sur le plan des forces, les armes compensent leurs handicaps.

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La Cannibale
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 26 Juil - 10:49
Le fait qu’Ophélia possède elle-même une arme ne surprend étrangement pas Aeden. Il n’a jamais pu s’empêcher de l’imaginer comme une super héroïne style Iron Woman, qui serait prête à tous pour défendre la veuve et l’orphelin.

« Aeden, je ne vois que deux solutions pour l'instant Soit on les suit, mais on ne sait pas quand le courant va revenir. On trouvera le directeur rapidement mais le risque est élevé. Ou alors on retrouve le groupe, parce qu'on est avant tout un groupe avant d'être une expédition, et on fait un coup d'état. On va les forcer à nous écouter, pour une fois.»


Il hocha la tête, réfléchissant rapidement. Effectivement, sous le coup de la colère, il s’apprêtait à suivre Ange et Agnès juste pour ne pas leur donner raison. Mais maintenant qu’ils étaient partis à la recherche du directeur, ça ne valait pas vraiment le coup de les suivre. Il devait se montrer plus intelligent que ça.  Après tout, ils leur faisaient gagner du temps d’une certaine manière. Eux s’occupait du directeur… maintenant cela laissa à Ophélia, Alexander et Aeden de se concentrer sur le plus important. Être enfin écouté. Et inverser la tendance entre les patients et les membres du personnel. Il hocha la tête :

- Ok, tu as raison… Ils font le boulot à notre place avec le directeur, nous on s’occupe du reste…


Il enjamba le vigile pour ouvrir la porte d’Agnès et ensuite, attrapa les épaules du vigile, demandant à Ophélia de lui filer un coup de main en s’occupant de ces jambes. Une fois dans la chambre d’Agnès, il prit une seconde pour souffler, et doucement, le fil du coup d’état se tissait sous son regard. Ils avaient toutes leurs chances… cela faisait deux ans qu’ils s’y préparaient.

Il ôta son sac et le tendit à Ophélia :

- Tu peux trouver une place dans la chambre où mettre l’ordinateur ? Faut qu’on libère ce sac. Et puis, cherche si tu ne trouves rien d’utile ici. Un téléphone, un badge, n’importe quoi…


Il devait trouver des vêtements plus discrets, ces yeux se mirent à parcourir la pièce du regard. Emprunter un pull à Agnès ? Son regard tomba sur le vigile. Mais oui ! Ça faisait très cliché de film, mais Aeden avait la chance d’avoir une taille tout à fait classique. Il serait capable de porter ces vêtements… Il entreprit donc de les enlever au vigile, tout en exposant ces idées à Ophélia :

- Faut qu’on remette la main sur Alexander… Ensuite… Si on veut faire les choses bien, il nous faut du monde, des armes et un porte-parole.


Il éteignit sa lampe torche pour l’économiser et éviter qu’on ne les aperçoive de l’extérieur et aussi parce qu’il était gêné de devoir se changer juste à côté d’Ophélia. Il déposa sa poêle et son arme le temps d’enfiler les fringues du vigile. Elles lui allaient relativement bien… Il continuait de réfléchir à la suite, s’adressant toujours à Ophélia, concentré :

- Les patients se réunissent probablement à l’instant même dans la cour… Pour le porte-parole… je compte sur toi ou même Alexander. Et finalement… il faut qu’on neutralise le poste de sécurité… L’endroit le plus dangereux mais aussi le mieux équipé en armes. Si on arrive à faire ça, on a gagné.


C’était osé, mais il n’était plus temps de se contenter de ce qu’ils avaient. Ils avaient besoin de retourner définitivement la situation en leurs faveurs. Il fallait faire basculer la tendance.

- Si je parviens à faire diversion et que j’entraine un maximum de vigiles dehors, toi et Alexander, vous pourriez rentrer, choppez un maximum d’armes dans ton sac, et saboter les vidéos surveillance. Et ressortir par le bureau de Donatien.

Aeden glissa son arme dans l’étui du vigile, puis tendis la poêle à Ophélia, il ne pouvait pas continuer de se trimballer avec s’il voulait se faire passer pour un vigile. Elle servirait mieux à la jeune femme, c'était plus discret que de devoir tirer une balle s'il restait un vigile au poste de sécurité après son petit manège. Il avait déjà une idée de la manière dont il pouvait amener les vigiles dehors. Et vu ces nouvelles fringues, il devrait s’en sortir plutôt bien. Il fouilla dans ses poches à la recherche de quelques choses qui pourrait lui servir. Le vigile avait peut-être un badge, des recharges, une oreillette, un talkie ou n’importe quoi qui aurait pu le rendre plus crédible. Il vérifia même les oreilles de sa pauvre victime, qui n'avait plus qu'un caleçon pour lui tenir chaud.

- On se retrouverait tous les trois du côté du bâtiment des patients.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 26 Juil - 14:16
And the only solution was to stand and fight
Event



Elle range l'arme dans l'élastique de sa culotte après avoir vérifié que le cran de sûreté était toujours mis. Elle ne veut pas que la première image qu'on ait de la Cannibale soit celle de la violence. Mais au moins, Aeden est au courant.
Elle l'aide à bouger le corps du vigile tout en réfléchissant à ses paroles. Non, Agnès et Ange ne font pas le boulot à leur place. Parce que, de ce qu'elle comprend, ils vont plutôt lui révéler ce qui se passe, si ce dernier n'est toujours pas au courant. Mais, si tout se passe bien, le Directeur les retrouverait devant le bâtiment des patients, face à ce groupe qui aimerait se faire entendre. Elle essaie de se visualiser les différents embranchements des événements. Comment cela pourrait-il mieux finir ? Le directeur confesse, quelqu'un d'autre prend la direction de l'institut, et désormais les soins seront exécutés dans des conditions saines. Le pire scénario ? Le directeur n'a pas de pitié et les tue tous les trois.
Elle se trouve une porte de sortie : elle peut toujours s'en aller avec Ange. Mais elle ne saurait abandonner Alexander et Aeden. Elle pourrait les convaincre de venir avec eux...

- Tu peux trouver une place dans la chambre où mettre l’ordinateur ? Faut qu’on libère ce sac. Et puis, cherche si tu ne trouves rien d’utile ici. Un téléphone, un badge, n’importe quoi…

Elle regarde Aeden se changer, troublée. Que vient-il de dire ? Elle observe autour d'elle. Ils sont dans la chambre d'Agnès. Elle n'a pas le temps de regarder plus longtemps ou même de fouiller puisque cet imbécile a éteint la lampe torche. Il est pudique ? Parce qu'honnêtement, Ophelia n'aurait pas de problème à se changer devant Aeden (tant qu'elle est en sous-vêtement). Mais, bizarrement, se dénuder devant le Génie lui fait rougir le visage. Elle grommelle à l'intention de son ami « comment veux-tu que je fouille si tu nous plonges dans le noir ? »
Elle écoute son plan d'une oreille distraite, se disant qu'il réfléchit à voix haute plutôt qu'énoncer un plan. Ce n'est pas trop bancal et, de toute façon, ils sont pressés par le temps. Ils doivent arriver sur place avant le directeur, si au moins il daigne de se montrer.

« Si je parviens à faire diversion et que j’entraine un maximum de vigiles dehors, toi et Alexander, vous pourriez rentrer, choppez un maximum d’armes dans ton sac, et saboter les vidéos surveillance. Et ressortir par le bureau de Donatien. »

Il lui tend la poêle qu'elle pose aussitôt. Non merci, elle ne compte pas faire la cuisine.
Puis, elle prend Aeden par le poignet alors qu'il commençait à fouiller le vigile, le stoppant dans son élan. Il s'emballe et bien que ses intentions soit louables et que ses idées prennent une bonne direction, il faut éviter de laisser s'envoler. Il doit garder les pieds sur Terre.

« Non, tu n'es pas un appât Aeden. Tu fais parti des portes-paroles. Et on n'a pas le temps de prendre tout ces risques et surtout, pense à l'image qu'on va donner de nous. Si on leur donne de la violence, ils vont répondre par de la violence. C'est ce qui s'est passé avec Loreleï. »

Elle sait que évoquer son nom pincerait le coeur de son ami, mais ce serait peut-être aussi un électrochoc.

« On n'attaque personne, on ne détourne rien, et si ça se passe mal, on a de quoi de se défendre. Faisons-nous confiance, faisons confiance au groupe. On trouve Alexander, et on y va. Il doit sûrement être un étage plus bas.»

Sa voix est ferme, ses mains ne tremblent pas. Elle se rend compte qu'elle a vraiment grandi. Ou alors l'adrénaline lui permet de tenir. Il y a quelques années, elle n'aurait certainement pas agi ainsi. Elle aurait fait parti des fantômes, des moutons, elle aurait suivi sans oser lever la main pour s'exprimer. Est-ce qu'elle est fière d'elle ? Est-elle déçue de la tournure qu'elle prend ? Elle n'a jamais voulu qu'Ange soit déçu d'elle ...
Elle relâche la pression sur Aeden et se dirige vers la sortie.

« Et faisons hommage à la confiance qu'a Mademoiselles Dessanges en nous. Elle ne mérite pas qu'on lui dérobe quoique ce soit dans sa chambre. »

Elle garde le sac à dos contenant l'ordinateur sur son dos et prend soin de déplacer la poêle hors de la chambre. Ils vont devoir verrouiller cette chambre et espérer pouvoir rendre à la secrétaire sa clé.
Elle jette un regard là où est la dernière pièce où a vécu Adèlys ? Est-ce qu'on fait ce que tu attends de nous, Adèlys ? Et toi Loreleï ? Qu'auriez-vous fait à notre place ?

INVENTAIRE:
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La Cannibale
Image : [EVENT]Faire la fête avant qu'on nous ne la fasse 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
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