Elle avait mis du temps à se décider sur la tenue qu'elle allait porter. Elle avait une jolie robe de cocktail dans sa garde-robe mais elle avait encore maigri ces derniers temps et elle ne la remplissait plus. Sans compter qu'elle allait mourir de froid. Alors, elle avait finalement opté après une heure d'hésitation pour une grosse robe pull noire, dont la matière épaisse semblait lui donner l'illusion d'une corpulence normale, avec une ceinture large dorée et un grand renfort de paillettes et d'highlighter dans son maquillage.
Arrivée devant le sapin, devant cette montagne de cadeaux encore emballés bien que la plupart des gens présents ait déjà le leur à la main, il lui sembla que finalement, son noël ne serait pas si nul que ça. Elle déchanta quand elle s'aperçut qu'il n'y en avait qu'un pour elle. Et même pas à son nom. Juste un numéro. Elle déballa un épais livre sur les secrets de tournage des films célèbres. Elle eut une moue mitigée. Elle connaissait certainement la plupart d'entre eux mieux que le livre lui-même. Elle leva les yeux à la recherche d'un indice sur la personne qui avait pu lui offrir ça. Tout ce qu'elle vit, c'était Mademoiselle Dessanges qui arborait avec fierté un pull d'une laideur sans nom qu'elle n'aurait même pas voulu utiliser comme serpillière. Cela lui fit relativiser. Au moins, elle n'avait pas reçu un de ces hideux cadeaux faits mains que la plupart des patients semblaient avoir trouvé de bon goût.
Elle s'installa sur une chaise et commença à consulter le sommaire. Peut-être y aurait-il quand même quelques infos intéressantes à glaner.
- Bonsoir mademoiselle Dessanges. C'est vraiment une très bonne idée, cette soirée. Noël promet d'être mémorable.
Agnès sourit.
- Joyeux noël, Ulysse ! C'est gentil de ta part.
Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas croisé le jeune homme ou prit le temps d'échanger quelques mots avec lui. Il fallait dire que beaucoup de choses avaient changées en peu de temps, et Ange et elle avaient mis tout leur coeur à la préparation de cet événement. Elle avait été très surprise de ne pas avoirs eu à tout préparer basiquement à elle toute seule, comme ça avait pu être le cas avec Donatien. D'ailleurs, celui-ci n'avait pas l'air d'avoir décidé de participer à la fête. Agnès ignorait si c'était une bonne ou une mauvaise chose. En tout cas, grâce à son nouveau patron, elle aurait certainement l'occasion de se mêler un plus aux patients désormais. Il lui offrait un temps dont elle n'avait jamais disposé jusqu'alors, à un point où elle se sentait un peu désoeuvrée. Alors pour fêter ça, elle avait préparé des petites surprises pour chaque habitant de l'île. Elle se décala, dévoilant derrière elle un grand panier, plein d'un tas d'autres petits paquets, pas plus grands que sa main, emballés dans des papiers aux motifs différents mais sans aucun nom de destinataire. Ils contenaient des bricoles de toutes sortes qu'elles avaient fabriquées elle-même. Des truffes, des portes-clés en crochet, des bonbons au miel, des bracelets brésiliens... Elle n'avait pas lésiné pour l'occasion.
- Je t'en prie, choisis-en un !
- HRP:
- Je te laisse choisir ce qu'Ulysse pioche : tu as le choix entre une sucrerie ou un petit objet au crochet confectionné par les soins d'Agnès ;)
-Merci, vraiment, finit-il par prononcer.
Elle voulut lui répondre que ce n'était rien mais, encore une fois, il la prit de court dans une des litanies dont il aait le secret.
-Il n'y a que mes parents qui m'offre des cadeaux pendant les fêtes, et j'ai toujours le droit à un pull de Noël. Chaque année, le nouveau est encore plus laid que le précédent, haha. Alors, je suis content que tu aies pensé à moi. Enfin, pas que je voulais autre chose qu'un pull hein, je me fiche de l'aspect matériel du cadeau mais je veux dire, que toi ... enfin, que quelqu'un d'autre que mes parents ... Je suis pas un solitaire dépendant de ses parents non plus c'est juste que ... Bref. Laisse tomber. Merci beaucoup...
Il était attachant quand il essayait de se sortir d'un quiproquo qu'il imaginait. La tête légèrement penchée sur le coté et les yeux rieurs, Aida lui répondit par un nouveau sourire. S'il était content de son cadeau, alors cela lui suffisait.
-Alors, tu as trouvé ton Père Noël ?
-Je sais déjà qui c'est, dit-elle en lui montrant la boîte de maquillage, mais je ne l'ai pas encore vue. Et toi ?
C'est à ce moment-là qu'elle vit Jemma enfin arriver. Vrai retard ou attitude de diva ? Toujours était-il qu'Aida ne comptait pas aller la voir tout de suite, elle était bien plus à l'aise en compagnie de Hyppolite.
All I want for Christmas is ... you |
Quand Aida l'interrogea sur son Père Noël Secret, Hyppolite ouvrit la bouche ... pour ne rien répondre. Il n'avait même pas encore plongé sa tête dans les cadeaux ! Il s'infligea une gifle mentale et son visage se crispa grossièrement, comme si en effet il venait de recevoir une claque - à vrai dire, il grimaçait juste d'embarras.
- Je n'ai pas encore été voir !
Il s'apprêta à foncer vers le majestueux sapin - roi des forêts - mais n'avait pas envie de planter Aida Al-Deena. Mais, d'un autre côté, peut-être voulait-elle qu'il la laisse afin qu'elle aille saluer son Père Noël Secret ? Il lorgna d'une façon qu'il espérait discrète, mais difficile de l'être lorsqu'on a le nez dans une boîte de maquillage, sur le carton que tenait Aida. Il ne comprenait pas l'intérêt de la moitié des produits, plus précisément la crème anti-âge. Aida n'était pas vieille. Si ? Et même si elle l'était, ses rides seraient à conserver plutôt qu'à effacer, témoignages de sa beauté qui vainc le temps. Une beauté qui n'est pas éphémère, qui est sensuelle désormais mais qui sera mature dans quelques années.
Bref, il hésita, mais bredouilla quand même :
- Si tu veux, tu peux venir avec moi pour l'aider à le trouver ? Si tu veux ...
Il s'approcha de la pile et trouva son prénom. Il était un peu gêné de voir son prénom au milieu de numéros mais joua la carte du déni pour ce soir. Il déballa avec empressement et découvrit un kit de jardinage pour être aux petits soins de Boris. Qui pouvait lui avoir offert ça ? Katou ? Agnès ? N'importe qui connaissant l'existence de Boris ? - donc tout le monde, l'autre jour Boris semblait triste alors Hyppolite l'avait sorti de sa chambre et s'était posé avec au soleil à l'extérieur.
Il fit une moue et commença à examiner chaque chose, à la recherche d'un indice sur son Père Noël Secret.
Ayant réussit à s'emparer du sien, le jeune homme alla s'isoler près de la fenêtre pour l'ouvrir en presque toute intimité. Il ne connaissait pas son bienfaiteur mais ne voulait pas sembler choqué ou embarrassé si le cadeau n'était pas approprié pour être vu aux yeux de tous.
Le cadeau avait été emballé avec soin dans un joli papier glacé, possédant de jolis motifs de sucre d’orge et de petit pain d’épices qui se tenait la main. Il n’était pas bien gros en apparence, pas bien lourd non plus.
Nevrabriel était curieux mais également un peu joueur. Il s'amusa pendant un peu plus d'une minute à essayer de deviner le contenu. Cela avait une forme mais c'était également assez mou, comme un coussin. La taille ne correspondait pas vraiment ... Mais bon, l'écossais ne savait pas à quoi s'en tenir et ouvrit doucement le paquet que la personne avait prit le temps et le soin d'emballer.
C'était .... un bien étrange cadeau .... Presque malsain en fait ....
C'était une petite poupée faite main, que le roux trouvait presque glauque. Elle avait des cheveux blancs, avec des yeux de fils dorés. Les vêtements semblaient avoir été acheté contrairement au reste : un pantalon sombre et un t-shirt clair avec une blouse blanche comme ceux des médecins.
Nevrabriel n'eut que quelques millièmes de secondes pour reconnaître une sorte d'effigie de Donatien. Etait-ce son (ex)médecin son père Noel secret ? Le roux ne voyait personne d'autre lui offrir une poupée représentant Donatien Elpida. Egalement, si c'était une blague la personne n'aurait pas mis autant d'énergie à réaliser la poupée et l'emballer avec soin. Nevrabriel ne pouvait pas dire qu'il était enchanté par son cadeau. Avoir une poupée à l'image de Donatien traîner dans sa chambre alors qu'il aidait par moment à la révolution le faisait culpabiliser et en même temps le dégoûtait un peu. Il trouvait ça très malsain.
L'écossais se tourna alors vers la pièce et commença à chercher Donatien des yeux, voulant être sûr et certain que c'était lui son Père Noel secret. Et aussi savoir d'une manière détourner, pourquoi un tel cadeau ? ....... Est-ce qu'il avait fait le même genre de cadeau à Adèlys, autrefois ?
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
-Malheureusement, avoua-t-elle, je ne peux pas t'aider là-dessus. Mais la qualité du produit peut déjà être un bon indice de son auteur. Je peux toucher ?
Jessy eut un sourire en coin. Une jeune détective hein ? Il lui affirma quel pouvait toucher l’écharpe sans aucuns soucis, cela lui donnait quant à lui l’information que cette jeune femme ne devait pas apprécier que l’on veuille s’immiscer dans sa bulle sans son accord. Il avait bien fait de ne pas attraper son bras et le secouer comme il l’avait fait lors de sa rencontre avec Lucy. Il se demandait si c’était l’instinct qui lui avait évité l’incident diplomatique ou si c’était juste la situation. Alors qu’elle tenait sa canne du main et l’écharpe de Jessy de l’autre, elle s’adressa à Lucy :
- Quelqu'un m'a offert du sirop d'érable, je suppose donc qu'il est canadien, ce serait alors un souvenir qu'il aurait apporté avec lui. Mon autre théorie est que c'est une référence au fait que j'ai grandi en Alaska, mais j'ignore qui aurait eu accès à cette information...C'est peut-être même un hasard.
Le rouquin haussa un sourcil, curieux. Il était rare de rencontré quelqu’un qui ai pu vivre en Alaska. Il se retient cependant de la mitraillé de questions, conscient qu’ils étaient en pleine chasse, non pas au trésor mais aux pirates qui les auraient cachés au pied du sapin.
- Quant à ton écharpe, je suppose que c'est une patiente pas trop jeune qui l'a tricotée, et tu ne la connais probablement pas. Cela réduit déjà les pistes.
Il hocha la tête. Hélas, cela ne lui donnait pas énormément d’idées de qui pouvait se cacher derrière cette écharpe, mais c’était déjà un début. Que l’enquête commence ! Et avec l’inspecteur Béatrice, ils seraient démasqués les donneurs de cadeaux. Il regarda autour de lui d’un air décidé, et s’adressa aux deux filles :
- Bon, je vais enquêter par là-bas, si j’obtiens des informations, je vous préviens les filles !
Il avait repérer une personne à la chevelure verte, qui se tenait à quelques mètres d’eux et qui semblait plutôt seule. Au-delà du fait qu’il était curieux de trouver l’auteur de son cadeau, il était aussi avide de faire de nouvelle connaissance, et surtout de se faire connaitre. Franchement, qui ne serait pas enchanté de discuter avec lui ? Et alors qu’il allait partir comme une flèche, il prit tout de même la peine de rajouter, à l’adresse de Lucy :
- Oh, et tu me réserves une danse !
Il lui avait pris la main quelques secondes comme pour appuyer ces paroles avant de la lâcher et de s’avancer vers l’inconnue.
- Hé, salut ! Tu t’appelles comment ? Tu es le Père Noel secret de qui ?
Parfois, la méthode la plus directe était la plus efficace.
La soirée passe doucement, les gens semblent heureux. Je parcours une fois de plus l’assistance des yeux qui est mon père noël… hum ? Une tête rousse vint me rejoindre sans prévenir. À voir sa bouille adorable, il est trop jeune pour être autre chose qu’un patient. Peu m’importe, je ne dois pas être bien plus vieille que lui.
Il s’adresse sans détour.
- Hé, salut ! Tu t’appelles comment ? Tu es le Père Noel secret de qui ?
La question me fait sourire, c’est une façon comme une autre de découvrir ce que l’on recherche.
Je suis Charlie,
Avant de poursuivre, je lui adresse un sourire malicieux.
Si cette écharpe est ton cadeau et bien, je peux t’assurer que je ne suis pas le tien. Et toi, tu es celui de qui? Je cherche quelqu’un qui ne sait pas s’y prendre avec l’emballage, tu as une petite idée?
Enchanté Béatrice et Joyeux Noël ! Et malheureusement, je ne suis pas là depuis assez longtemps pour avoir rencontré un canadien. Enfin, hormis Lucy.
Je souris, le jeune homme venait d’apprendre mon origine, mais il sonnait comme s’il l’avait su depuis toujours.
L’une de vous sait si quelqu’un est capable de tricoter à l’institut ? Ou qui a suivi les ateliers de tricot proposé par l’institut ?
J’avais en mémoire quelques patients qui à mon souvenir avait fait l’atelier de tricot, mais je ne connaissais pas leur nom, sur ce point, je préférais donc garder un silence joyeux. Et pour mon salut, mon silence ne fut pas visible, car Béatrice prit à son tour la parole.
-Quelqu'un m'a offert du sirop d'érable, je suppose donc qu'il est canadien, ce serait alors un souvenir qu'il aurait apporté avec lui. Mon autre théorie est que c'est une référence au fait que j'ai grandi en Alaska, mais j'ignore qui aurait eu accès à cette information...C'est peut-être même un hasard.
-Quant à ton écharpe, je suppose que c'est une patiente pas trop jeune qui l'a tricotée, et tu ne la connais probablement pas. Cela réduit déjà les pistes.
Ses deux-là semblaient faits pour jouer les détectives, puisqu’ils y allaient de leurs suppositions sans sourciller. La conviction de Béatrice sur le bienfaiteur de Jessy me faisait sourire. Pas vraiment plus avancé, Jessy semblait prêt à partir sur la piste des indices. Et c’est avec détermination qu’il le fit s’avoir.
- Bon, je vais enquêter par là-bas, si j’obtiens des informations, je vous préviens les filles !
Amusée par mon nouvel ami, je l’encourageais d’un grand sourire. Puis contre toute attente, il ajouta :
- Oh, et tu me réserves une danse !
Bouche bée quelques secondes, je lui promis une danse. Une soirée ravissante… ouf il faisait chaud non? Puis il nous planta là, moi le visage un peu plus rouge qu’avant.
Replaçant une mèche, je retournais mon attention vers Béa qui me regardait intensément sans sembler sans rendre compte. Avais-je un aire bizarre ou étais-je soupçonnée de trafic de sirop d’érable?
Alors détective Béatrice, aviez-vous une préférence pour débuter nos recherches?
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Il entendait les éclats de rire et les sursauts de joie. Il sentait la chaleur dégagée par les guirlandes et les sourires. Il s'imaginait ces êtres s'échanger du bonheur en boîte mais ne bougea pas.
Immobile derrière une porte fermée, seul dans un couloir vide et froid, il n'arrivait pas à bouger. Il avait fait des efforts. Il portait par dessus une énième chemise blanche une veste d'un joli bleu roi, dont la couleur se mariait avec le doré de ses yeux. Il avait lissé sa chevelure pour qu'elle tienne en queue basse et affichait un visage globalement éveillé. Il tenait dans ses mains deux paquets qui se voulaient emballés mais l'habillage était si gauche qu'on voyait le carton en dessous du papier cadeau. Il y avait une carte pour chaque paquet avec écrit sobrement "Joyeux Noël". Le premier était pour Agnès avec à l'intérieur un pull col roulé dans une laine blanche, la version féminine du pull qu'Agnès avait gratifié d'un compliment son ancien patron. Le deuxième était étrangement pour Ange. Paradoxalement, Donatien voulait le détruire ... mais il restait Ange. C'était pour cela qu'il y avait un agenda professionnel à l'intérieur, avec écrit à la date de sa rencontre avec Ange les annotations suivantes "anniversaire d'une rencontre importante".
Mais il les imagina heureux sans lui. Il était là, dans la bâtisse qu'il avait dirigé, que sa famille avait fondée, mais il ne se sentait pas à sa place. Lui, il n'était pas fait pour les zones comme les salles de fêtes, mais plutôt pour les estrades de bourreaux.
Il jeta ses cadeaux dans la poubelle la plus proche et s'en alla. Dans quelque jours il aurait trente ans. Il était trop tard pour essayer de trouver sa place. Il l'avait déjà, et elle était en Enfer.
- Je suis Charlie, Si cette écharpe est ton cadeau et bien, je peux t’assurer que je ne suis pas le tien. Et toi, tu es celui de qui? Je cherche quelqu’un qui ne sait pas s’y prendre avec l’emballage, tu as une petite idée?
Jessy haussa un sourcil. Quelqu’un qui ne sache pas se servir de ces mains… il repensa automatiquement à Béatrice qu’il venait de rencontrer. Cela pouvait être un jeune patient aussi, ou juste un maladroit. Ou quelqu’un d’autres qui possédaient comme elle une maladie handicapante. Soit plus de la moitié des patients.
- Je ne suis pas le tien non plus. Je me débrouille plutôt bien en emballage cadeaux.
Il jeta un coup d’œil au cadeau de Charlie, jouant du bout des doigts avec son écharpe. Bizarre… Etait-elle l’une des aides ménagères de l’institut ? Il l’avait tout d’abord un peu prise pour une patiente. Il l’apostropha, espérant déclencher à l’aide de sa phrase des réponses à ces questions :
- C’est un drôle de cadeau…
Il y a vraiment une fête de Noël ? Ici ? Et j’ai reçu quoi du coup ? Mais en même temps…il va y avoir du monde, non ? Je ne sais pas trop.
Au bout d’un certain temps d’hésitation, je me décide enfin à sortir de ma chambre pour aller au réfectoire. Je reste derrière la porte alors que je perçois un brouhaha ambiant de l’autre côté. J’inspire profondément, et finis par ouvrir la porte et jeter un œil dans la pièce.
C’est étonnamment bien décoré… Et…Je ne connais effectivement personne. Enfin, sauf quelques têtes d’adultes que j’ai déjà croisées. Et Jessy aussi. Mais sinon… Personne à qui j’ai vraiment parlé.
Je prends mon courage à deux mains et pénètre dans la grande salle pour me diriger vers le sapin. Je trouve un paquet avec mon numéro écrit dessus et l’ouvre, un peu intriguée. J’ai vraiment reçu quelque chose… C’est fou… Et quand je vois les couleurs rouges et bleues, puis le logo de Nitendo Switch, je clique des yeux, surprise.
UNE SWITCH ?!
|
|