NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 29 Oct - 18:25
Danger à la plage
Le trou faisait à presque un mètre cinquante, l’eau arrivait à mis-mollet du jeune homme. Il savait qu’elle devait lui arriver environ à la taille pour être utilisable mais en attendant, il leur fallait des pierres. Un tas a été formé à coté du trou mais il avait épuisé tout le sac de leur territoire. Nevrabriel doutait que ça serait suffisant. Il se pencha sur le tas, ramassa une pierre et joua avec en regardant le fond du puits.
Ce n’était clairement pas assez profond et les pierres n’étaient pas suffisante non plus.
Il avait déjà fait le tour de l’île pour voir s’il ne pouvait rien utiliser d’autre, Donatien refusant quoique ce soi tant qu’ils n’avaient pas épuisé toute leurs ressources. Seulement là … Ils avaient bien de quoi se nourrir mais les pierres ne poussaient dans la terre. Nevrabriel réfléchit encore un moment en examinant son travail, cherchant d’autre possibilité. Sans succès.
Comme Lucy avait émit le souhait de l’aider, le jeune homme demanda au patriarche du clan s’il pouvait se rendre à la plage avec Lucy, promettant d’être discret et de faire attention à elle. Ce qu’il y avait de plus précieux pour Donatien restait « ses filles », ses petites princesses, il savait que s’il arrivait quoique ce soit à Lucy, tout lui retomberait dessus. Mais il n’avait pas besoin de Donatien pour cela, il se sentirait rapidement et profondément fautif de lui-même.
C’est donc avec un sac à dos chacun que les jeunes se rendirent à la plage. Nevrabriel donna quelques indications à sa camarade durant le chemin :
_On va se rendre à la frontière du territoire des électrons libres. Comme c’est la frontière, je doute qu’ils apprécient qu’on rôde dans le coin. De ce que je sais personne n’est armée là-bas mais on va éviter de faire des vagues. On va faire sa discrètement et essayer de ne croiser personne, d’accord ?
Ce n’était clairement pas assez profond et les pierres n’étaient pas suffisante non plus.
Il avait déjà fait le tour de l’île pour voir s’il ne pouvait rien utiliser d’autre, Donatien refusant quoique ce soi tant qu’ils n’avaient pas épuisé toute leurs ressources. Seulement là … Ils avaient bien de quoi se nourrir mais les pierres ne poussaient dans la terre. Nevrabriel réfléchit encore un moment en examinant son travail, cherchant d’autre possibilité. Sans succès.
Comme Lucy avait émit le souhait de l’aider, le jeune homme demanda au patriarche du clan s’il pouvait se rendre à la plage avec Lucy, promettant d’être discret et de faire attention à elle. Ce qu’il y avait de plus précieux pour Donatien restait « ses filles », ses petites princesses, il savait que s’il arrivait quoique ce soit à Lucy, tout lui retomberait dessus. Mais il n’avait pas besoin de Donatien pour cela, il se sentirait rapidement et profondément fautif de lui-même.
C’est donc avec un sac à dos chacun que les jeunes se rendirent à la plage. Nevrabriel donna quelques indications à sa camarade durant le chemin :
_On va se rendre à la frontière du territoire des électrons libres. Comme c’est la frontière, je doute qu’ils apprécient qu’on rôde dans le coin. De ce que je sais personne n’est armée là-bas mais on va éviter de faire des vagues. On va faire sa discrètement et essayer de ne croiser personne, d’accord ?
Image : ![Danger à la plage [pv: Lucy & Aeden & Donatien] Sans_t30](https://i.servimg.com/u/f92/15/74/26/69/sans_t30.jpg)
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entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 29 Oct - 20:03
La vie suivait son chemin dans le bunker, un peu longue par moments. Des journées qui se ressemblaient. Je pensais rejoindre Béatrice et travailler un peu dans le potager quand Nev vint me trouver. Il semblait prêt à partir à l’extérieur des grillages avec son sac sur le dos. Alors que je m’attendais à ce qu’il me demande d’être sage en son absence, il me proposa une activité tout à fait inattendue.
Sortir de la limite du bunker et aller à la cueillette de pierre. Il n’eut pas besoin de me le redemander que je m’étais déjà changé pour la tâche. Les cheveux attachés bas sur ma nuque et le sac sur le dos.
Nev m’emmenait avec lui, c’était la première fois.
J’essayais de me montrer neutre, je ne voulais pas qu’il pense que j’étais une petite fille le matin de Noël. C’était un premier pas pour lui montrer qu’il pouvait compter sur moi !
Je le suivis dehors ne faisant qu’un détour pour prévenir Béa que je ne serais pas au potager avec elle aujourd’hui. Je le laissais ouvrir le portail sans essayer de regarder le code, on pouvait me faire confiance. Je ne savais pas exactement ce qui avait faits changer mon ami d’idée en me laissant l’accompagner, mais je ne souhaitais pas tout gâcher.
_On va se rendre à la frontière du territoire des électrons libres. Comme c’est la frontière, je doute qu’ils apprécient qu’on rôde dans le coin. De ce que je sais personne n’est armée là-bas mais on va éviter de faire des vagues. On va faire sa discrètement et essayer de ne croiser personne, d’accord ?
Je l’écoutais sérieusement, lui montrant que je comprenais ce qu’il me disait. Certes je ne partageais pas cette étrange angoisse à croiser les autres, mais après tout je n’avais plus revu d’autres que ceux vivant avec moi. Peut-être que ses craintes étaient fondées après tout.
Oui Nev, je te suis.
Je marchais à sa suite ne m’attardant pas à savourer cet espace vaste où l’on ne voyait pas de grillages. J’avais parcouru cette île sans peur en dormant, somnambule et seule, je l’avais moins exploré éveillée. Et encore moins depuis cet été.
Quel genre de pierre devons-nous trouver ?
La famille
La vie suivait son chemin dans le bunker, un peu longue par moments. Des journées qui se ressemblaient. Je pensais rejoindre Béatrice et travailler un peu dans le potager quand Nev vint me trouver. Il semblait prêt à partir à l’extérieur des grillages avec son sac sur le dos. Alors que je m’attendais à ce qu’il me demande d’être sage en son absence, il me proposa une activité tout à fait inattendue.
Sortir de la limite du bunker et aller à la cueillette de pierre. Il n’eut pas besoin de me le redemander que je m’étais déjà changé pour la tâche. Les cheveux attachés bas sur ma nuque et le sac sur le dos.
Nev m’emmenait avec lui, c’était la première fois.
J’essayais de me montrer neutre, je ne voulais pas qu’il pense que j’étais une petite fille le matin de Noël. C’était un premier pas pour lui montrer qu’il pouvait compter sur moi !
Je le suivis dehors ne faisant qu’un détour pour prévenir Béa que je ne serais pas au potager avec elle aujourd’hui. Je le laissais ouvrir le portail sans essayer de regarder le code, on pouvait me faire confiance. Je ne savais pas exactement ce qui avait faits changer mon ami d’idée en me laissant l’accompagner, mais je ne souhaitais pas tout gâcher.
_On va se rendre à la frontière du territoire des électrons libres. Comme c’est la frontière, je doute qu’ils apprécient qu’on rôde dans le coin. De ce que je sais personne n’est armée là-bas mais on va éviter de faire des vagues. On va faire sa discrètement et essayer de ne croiser personne, d’accord ?
Je l’écoutais sérieusement, lui montrant que je comprenais ce qu’il me disait. Certes je ne partageais pas cette étrange angoisse à croiser les autres, mais après tout je n’avais plus revu d’autres que ceux vivant avec moi. Peut-être que ses craintes étaient fondées après tout.
Oui Nev, je te suis.
Je marchais à sa suite ne m’attardant pas à savourer cet espace vaste où l’on ne voyait pas de grillages. J’avais parcouru cette île sans peur en dormant, somnambule et seule, je l’avais moins exploré éveillée. Et encore moins depuis cet été.
Quel genre de pierre devons-nous trouver ?
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Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 29 Oct - 20:48
Danger à la plage
_ Quel genre de pierre devons-nous trouver ?
Nevrabriel continuait de marcher, regardant aux alentours. Il ne craignait pas vraiment les électrons libres, il pouvait limite se balader dans leur territoire comme des touristes, mais si Lucy pensait que tout le monde était comme ça, elle ne ferait pas long feux. Le Village n’était pas réellement à craindre non plus, mise à part l’embrouiller l’esprit pour qu’elle leur donne des ressources ou le code pour entrer dans le bunker, ceux qui inquiétaient l’écossais était la milice de Graham. Ils étaient armés et stupides, et donner des armes à des personnes stupides était quelque chose de très dangereux.
_A peu près la taille de tes deux mains. Plus elles sont grosses, moins on en aura besoin.
Encore fallait-il les porter. Il aurait du demander à Béryl de venir avec lui mais Nevrabriel voulait faire plaisir à Lucy et lui montrer qu’il avait confiance en elle. Si elle se montrait sage alors peut-être l’emmenetait-il plus souvent avec lui. Ce qui lui faisait peut était l’inconscience de la jeune fille, elle pourrait poursuivre un papillon et se retrouver nez à nez avec une personne de type Reano, le serpent de Graham.
A cette idée, Nevrabriel s’arrêta et se retourna vers Lucy. Il la regardait de très haut de son presque deux mètres et n’avait nul intention de se baisser, lui montrant un visage des plus sérieux.
_Si on est amené à se séparer et que quelqu’un te semble menaçant tu lâches ton sac et tu cours jusqu’au bunker. Tu m’as bien compris ?
Nevrabriel doutait que Lucy le perde de vue. Il lui restait un œil tout de même. Mais il fallait mieux prévenir que guérir. Comme tout le monde pouvait se rendre chez les électrons libres comme dans un moulin, il ne serait pas étrange de voir une personne à la recherche de ressource et un sac à dos était toujours très attirant depuis la nuit des temps.
Nevrabriel continuait de marcher, regardant aux alentours. Il ne craignait pas vraiment les électrons libres, il pouvait limite se balader dans leur territoire comme des touristes, mais si Lucy pensait que tout le monde était comme ça, elle ne ferait pas long feux. Le Village n’était pas réellement à craindre non plus, mise à part l’embrouiller l’esprit pour qu’elle leur donne des ressources ou le code pour entrer dans le bunker, ceux qui inquiétaient l’écossais était la milice de Graham. Ils étaient armés et stupides, et donner des armes à des personnes stupides était quelque chose de très dangereux.
_A peu près la taille de tes deux mains. Plus elles sont grosses, moins on en aura besoin.
Encore fallait-il les porter. Il aurait du demander à Béryl de venir avec lui mais Nevrabriel voulait faire plaisir à Lucy et lui montrer qu’il avait confiance en elle. Si elle se montrait sage alors peut-être l’emmenetait-il plus souvent avec lui. Ce qui lui faisait peut était l’inconscience de la jeune fille, elle pourrait poursuivre un papillon et se retrouver nez à nez avec une personne de type Reano, le serpent de Graham.
A cette idée, Nevrabriel s’arrêta et se retourna vers Lucy. Il la regardait de très haut de son presque deux mètres et n’avait nul intention de se baisser, lui montrant un visage des plus sérieux.
_Si on est amené à se séparer et que quelqu’un te semble menaçant tu lâches ton sac et tu cours jusqu’au bunker. Tu m’as bien compris ?
Nevrabriel doutait que Lucy le perde de vue. Il lui restait un œil tout de même. Mais il fallait mieux prévenir que guérir. Comme tout le monde pouvait se rendre chez les électrons libres comme dans un moulin, il ne serait pas étrange de voir une personne à la recherche de ressource et un sac à dos était toujours très attirant depuis la nuit des temps.
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entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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Lucy VincentÉlectron libre
Jeu 29 Oct - 21:22
_A peu près la taille de tes deux mains. Plus elles sont grosses, moins on en aura besoin.
Je hochais la tête sans ralentir à la suite de mon ami. Pour l’instant il n’y avait personne en vue. Je ne savais pas exactement où vivaient les autres, mais ils n’étaient pas ici en ce moment. Puis mon attention se reportait sur notre tâche. La taille de mes deux mains, heureusement que j’avais pris un peu de muscle sinon je n’aurais encore servi à rien et je ne souhaitais pas le décevoir.
Je manquais de rentrer dans Nev quand sans prévenir il s’arrêta. Il se retournait face à moi l’aire sérieuse. Je me cassais la tête à essayer de le regarder, il avait vraiment beaucoup grandi...
Si on est amené à se séparer et que quelqu’un te semble menaçant tu lâches ton sac et tu cours jusqu’au bunker. Tu m’as bien compris ?
Je m’imaginais mal me sauver sans prendre le temps de le retrouver. Si c’était si dangereux, cela l’était aussi pour lui. Mais d’un autre côté un autre pourrait lui être d’un meilleur secours Béryl par exemple... Je savais qu’il ne voulait que mon bien, qu’il ne me disait pas ça pour que je me sente inutile, mais son ton avec moi ne m’était pas plaisant à entendre. Je laissais mon avis de côté affichant ce même air sérieux, m’obstiner ne me servirait qu’à me faire réexpédier au bunker en colis express...
J’ai bien compris, je lâche et je cours.
Je fis mine de regarder un peu autour de moi avant de poursuivre.
Nous devrions continuer.
J’allais reprendre la route, mais une pensée mien empêchait. J’avais promis de faire attention, de suivre Nev. Si cela le rassurait que je le suive pas à pas ce n’était pas cher payé. Je pouvais bien le faire. Et puis, nous ne devions plus être bien loin de la plage.
La famille
_A peu près la taille de tes deux mains. Plus elles sont grosses, moins on en aura besoin.
Je hochais la tête sans ralentir à la suite de mon ami. Pour l’instant il n’y avait personne en vue. Je ne savais pas exactement où vivaient les autres, mais ils n’étaient pas ici en ce moment. Puis mon attention se reportait sur notre tâche. La taille de mes deux mains, heureusement que j’avais pris un peu de muscle sinon je n’aurais encore servi à rien et je ne souhaitais pas le décevoir.
Je manquais de rentrer dans Nev quand sans prévenir il s’arrêta. Il se retournait face à moi l’aire sérieuse. Je me cassais la tête à essayer de le regarder, il avait vraiment beaucoup grandi...
Si on est amené à se séparer et que quelqu’un te semble menaçant tu lâches ton sac et tu cours jusqu’au bunker. Tu m’as bien compris ?
Je m’imaginais mal me sauver sans prendre le temps de le retrouver. Si c’était si dangereux, cela l’était aussi pour lui. Mais d’un autre côté un autre pourrait lui être d’un meilleur secours Béryl par exemple... Je savais qu’il ne voulait que mon bien, qu’il ne me disait pas ça pour que je me sente inutile, mais son ton avec moi ne m’était pas plaisant à entendre. Je laissais mon avis de côté affichant ce même air sérieux, m’obstiner ne me servirait qu’à me faire réexpédier au bunker en colis express...
J’ai bien compris, je lâche et je cours.
Je fis mine de regarder un peu autour de moi avant de poursuivre.
Nous devrions continuer.
J’allais reprendre la route, mais une pensée mien empêchait. J’avais promis de faire attention, de suivre Nev. Si cela le rassurait que je le suive pas à pas ce n’était pas cher payé. Je pouvais bien le faire. Et puis, nous ne devions plus être bien loin de la plage.
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Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Jeu 29 Oct - 22:53
Danger à la plage
_Nous devrions continuer.
Nevrabriel acquiesça simplement. Lucy le contourna pour reprendre la route, elle avait l’air déterminée, c’était bien. Il esquissa un sourire. Peut-être que la petite fille du couloir était devenue une vrai aventurière en somme.
Nevrabriel se remit en marche lorsqu’elle se mit à l’attendre. Finalement il avait tenu une de ses promesses … Peut-être qu’elle ne s’en souvenait pas dans son coma durant cette folle nuit mais il lui avait promis d’autres aventures si elle ne mourrait pas. Elle n’avait pas besoin de le savoir mais il espérait que cette escapade lui donne un peu de chaleur dans son cœur.
Sur le chemin, Nevrabriel regardait les feuilles des arbres prendre de jolis couleurs bruns. C’était beau mais cela annonçait l’automne. Un pommier était sur leur route, les pommes étaient très brunies mais c’était un fruit de saison. En général, cette couleur annonçait des pommes acides mais peut-être qu’il se trompait. Il avait grandit en campagne mais il n’était pas agriculteur, certaine notion lui échappait. Nevrabriel en prit deux grâce à sa taille, les autres ont du être cultivé avant leur venu par des passants. Mais il était difficile d’être plus grand que l’écossais, ce qui était un avantage pour les fruits en hauteur.
Il en donna une à Lucy.
_Je pense qu’elle doit être acide mais essayons tout de même.
Nevrabriel essuya le fruit sur sa veste et croqua dans la sienne. Mais contrairement à ce qu’il pensait, elle était plutôt bonne. Il croqua une nouvelle fois. Elle était définitivement mangeable.
_Elle est comment la tienne ? Si elles sont bonnes on devrait en prendre pour les autres.
Ce n’était pas grave si Lucy portait un sac de pommes et lui un sac de pierres, le puits n’allaient pas se finir demain, il aurait bien le temps de revenir tout seul à la plage pour en reprendre dans la journée.
Nevrabriel acquiesça simplement. Lucy le contourna pour reprendre la route, elle avait l’air déterminée, c’était bien. Il esquissa un sourire. Peut-être que la petite fille du couloir était devenue une vrai aventurière en somme.
Nevrabriel se remit en marche lorsqu’elle se mit à l’attendre. Finalement il avait tenu une de ses promesses … Peut-être qu’elle ne s’en souvenait pas dans son coma durant cette folle nuit mais il lui avait promis d’autres aventures si elle ne mourrait pas. Elle n’avait pas besoin de le savoir mais il espérait que cette escapade lui donne un peu de chaleur dans son cœur.
Sur le chemin, Nevrabriel regardait les feuilles des arbres prendre de jolis couleurs bruns. C’était beau mais cela annonçait l’automne. Un pommier était sur leur route, les pommes étaient très brunies mais c’était un fruit de saison. En général, cette couleur annonçait des pommes acides mais peut-être qu’il se trompait. Il avait grandit en campagne mais il n’était pas agriculteur, certaine notion lui échappait. Nevrabriel en prit deux grâce à sa taille, les autres ont du être cultivé avant leur venu par des passants. Mais il était difficile d’être plus grand que l’écossais, ce qui était un avantage pour les fruits en hauteur.
Il en donna une à Lucy.
_Je pense qu’elle doit être acide mais essayons tout de même.
Nevrabriel essuya le fruit sur sa veste et croqua dans la sienne. Mais contrairement à ce qu’il pensait, elle était plutôt bonne. Il croqua une nouvelle fois. Elle était définitivement mangeable.
_Elle est comment la tienne ? Si elles sont bonnes on devrait en prendre pour les autres.
Ce n’était pas grave si Lucy portait un sac de pommes et lui un sac de pierres, le puits n’allaient pas se finir demain, il aurait bien le temps de revenir tout seul à la plage pour en reprendre dans la journée.
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entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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Lucy VincentÉlectron libre
Ven 30 Oct - 2:51
Le regard de mon ami se posait sur les arbres et les feuilles qui avaient déjà commencé à changer de teinte. Une fois de plus il cessait sa route, pas pour me donner une autre indication. Non, cette fois je le regardais cueillir deux pommes en hauteur dans un pommier. Il m’en tendit une.
Je pense qu’elle doit être acide mais essayons tout de même.
La peau brune de la pomme m’était familière, la texture était différente des pommes que l’on connaissait habituellement. Je ne me souvenais plus exactement du terme exact, mais il s’agissait de russet, était-ce cela? Une sorte de couverture qui couvrait la pomme pour plusieurs raisons. Une belle pomme pour cette île, normalement elle ne serait pas acide enfin, sauf si je me trompais complètement.
Elle est comment la tienne ? Si elles sont bonnes on devrait en prendre pour les autres.
Je croquais dans le fruit, je ne semblais pas m’être trompée. Les températures de l’île devaient être la source de cette peau brune.
Elle est bonne, je crois connaître ce genre de pomme, la couleur est normale, si je ne me trompe pas ça ressemble à des reinettes. Oui nous devrions en prendre.
Je fis donc le tour du pommier à la recherche d’un fruit à ma hauteur pour le récolter. Les cailloux n’allaient pas se sauver même si l’on faisait un petit arrêt après tout. Je ne trouvais au final que peu de pommes à ma hauteur mais je pus en indiquer à Nev pour qu’il les attrape avec ses grands bras. Je pourrais les mettre dans mon sac pour le moment et les transférer plus tard en faisant un baluchon avec ma veste. Tout en continuant cette petite pause je fredonnais dans ma tête une vieille comptine que je pensais avoir oubliée.
Je ne me souvenais que du refrain, mais c’était déjà ça... Nev avait été efficace pour dénicher les pommes.
Je disposais sa récolte dans mon sac.
Penses-tu que nous en avons suffisamment ? Je continuais à tourner autour de l’arbre. Si tu trouves des pommes tombées, dans les prochaines semaines, on pourrait en faire du jus. Et si on a du sucre on peut en faire de la gelée.
Bon sans citron ce n’était pas parfait, mais ça pouvait être bon quand même. Je ne sortais pas cueillir avec les autres enfants étant jeune, mais maman me permettait de les cuisiner avec elle.
La famille
Le regard de mon ami se posait sur les arbres et les feuilles qui avaient déjà commencé à changer de teinte. Une fois de plus il cessait sa route, pas pour me donner une autre indication. Non, cette fois je le regardais cueillir deux pommes en hauteur dans un pommier. Il m’en tendit une.
Je pense qu’elle doit être acide mais essayons tout de même.
La peau brune de la pomme m’était familière, la texture était différente des pommes que l’on connaissait habituellement. Je ne me souvenais plus exactement du terme exact, mais il s’agissait de russet, était-ce cela? Une sorte de couverture qui couvrait la pomme pour plusieurs raisons. Une belle pomme pour cette île, normalement elle ne serait pas acide enfin, sauf si je me trompais complètement.
Elle est comment la tienne ? Si elles sont bonnes on devrait en prendre pour les autres.
Je croquais dans le fruit, je ne semblais pas m’être trompée. Les températures de l’île devaient être la source de cette peau brune.
Elle est bonne, je crois connaître ce genre de pomme, la couleur est normale, si je ne me trompe pas ça ressemble à des reinettes. Oui nous devrions en prendre.
Je fis donc le tour du pommier à la recherche d’un fruit à ma hauteur pour le récolter. Les cailloux n’allaient pas se sauver même si l’on faisait un petit arrêt après tout. Je ne trouvais au final que peu de pommes à ma hauteur mais je pus en indiquer à Nev pour qu’il les attrape avec ses grands bras. Je pourrais les mettre dans mon sac pour le moment et les transférer plus tard en faisant un baluchon avec ma veste. Tout en continuant cette petite pause je fredonnais dans ma tête une vieille comptine que je pensais avoir oubliée.
Pomme de reinette et pomme d'api
D'api d'api rouge
Pomme de reinette et pomme d'api
D'api d'api gris.
D'api d'api rouge
Pomme de reinette et pomme d'api
D'api d'api gris.
Je ne me souvenais que du refrain, mais c’était déjà ça... Nev avait été efficace pour dénicher les pommes.
Je disposais sa récolte dans mon sac.
Penses-tu que nous en avons suffisamment ? Je continuais à tourner autour de l’arbre. Si tu trouves des pommes tombées, dans les prochaines semaines, on pourrait en faire du jus. Et si on a du sucre on peut en faire de la gelée.
Bon sans citron ce n’était pas parfait, mais ça pouvait être bon quand même. Je ne sortais pas cueillir avec les autres enfants étant jeune, mais maman me permettait de les cuisiner avec elle.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 30 Oct - 14:42
Danger à la plage
La cueillette de cailloux de transforma en cueillette de pommes.
Lucy attrapait celles à sa hauteur et Nevrabriel faisait de même. Il y en avait encore pas mal sur l’arbres, certainement que les habitants de cette l’île ne savait pas tous que c’était comestible, les pommes ne ressemblaient pas à ça dans les magasins, elles étaient soit d’un rouge écarlate, un jaune doré ou un vert feuille … Les citadins et les plus jeunes ne devaient certainement jamais avoir fait de cueillettes de quelconques aliments. Ça lui rappelait ses jeunes années … Il était loin le temps où sa grand-mère l’emmenait ceuillir les baies sauvages et les champignons. Il se demandait s’il pouvait encore les reconnaitre depuis le temps. D’ailleurs, savaient-ils encore grimper aux arbres ?
Curieux de ses propres capacités, Nevrabriel alla à la base de l’arbre et regarda un peu ses branches. Les pommiers n’étaient jamais haut et donc les branches les plus solides non plus. Le jeune homme utilisa ses longues jambes, et ce qui lui restait de souplesse, pour se hisser sur la branche la plus basse. Il en chercha une autre pour atteindre le sommet. Si l’arbre n’était pas aussi bas, il doutait réellement de pouvoir y grimper. Non c’était certain, il ne savait plus grimper.
Les pommes n’étaient pas les mets les plus convoités par les oiseaux et donc il en restait encore pas mal au sommet. Nevrabriel mis sont sac devant lui pour cueillir les pommes plus facilement. Ils allaient définitivement remplir un sac finalement … mais il ne savait pas lesquels étaient bonnes et lesquels ne l’était pas, simplement que si elles avaient un trou cela voulait dire qu’un ver avait déclaré sa maison et donc qu’il ne fallait mieux pas les cueillir, autrement tout se déterminerait en mangeant.
_Penses-tu que nous en avons suffisamment ? Si tu trouves des pommes tombées, dans les prochaines semaines, on pourrait en faire du jus. Et si on a du sucre on peut en faire de la gelée.
Nevrabriel entreprit de descendre de son perchoir pour répondre, son sac presque rempli de moitié. S’il avait eu un four et de la farine ça aurait fait une excellente tarte … ou des chaussons aux pommes … Des chaussons aux pommes … il allait en rêver la nuit …
_Je pense qu’on en a assez oui.
L’écossais ébouriffa les cheveux de son amie avec un sourire.
_Une vrai aventurière, hm ?
Nevrabriel prit le sac de Lucy pour y transférer toute ses pommes, remplissant quasiment le sac. Il en garda tout de même une par gourmandise, mit le sac sur son dos et donna le sien vide à son amie.
_Tu les porteras au retour et je prendrai les pierres.
Pour montrer le poids du sac de pomme, il le mit dans les bras de Lucy afin qu’elle réalise le poids de sa future tâche. Puis, il reprit la route. Ils avaient pas mal déviré de leur objectif principal mais ce n’était pas si mal, Lucy semblait avoir apprécié cette cueillette et cette pensée donna un peu de réconfort à l’écossais.
Lucy attrapait celles à sa hauteur et Nevrabriel faisait de même. Il y en avait encore pas mal sur l’arbres, certainement que les habitants de cette l’île ne savait pas tous que c’était comestible, les pommes ne ressemblaient pas à ça dans les magasins, elles étaient soit d’un rouge écarlate, un jaune doré ou un vert feuille … Les citadins et les plus jeunes ne devaient certainement jamais avoir fait de cueillettes de quelconques aliments. Ça lui rappelait ses jeunes années … Il était loin le temps où sa grand-mère l’emmenait ceuillir les baies sauvages et les champignons. Il se demandait s’il pouvait encore les reconnaitre depuis le temps. D’ailleurs, savaient-ils encore grimper aux arbres ?
Curieux de ses propres capacités, Nevrabriel alla à la base de l’arbre et regarda un peu ses branches. Les pommiers n’étaient jamais haut et donc les branches les plus solides non plus. Le jeune homme utilisa ses longues jambes, et ce qui lui restait de souplesse, pour se hisser sur la branche la plus basse. Il en chercha une autre pour atteindre le sommet. Si l’arbre n’était pas aussi bas, il doutait réellement de pouvoir y grimper. Non c’était certain, il ne savait plus grimper.
Les pommes n’étaient pas les mets les plus convoités par les oiseaux et donc il en restait encore pas mal au sommet. Nevrabriel mis sont sac devant lui pour cueillir les pommes plus facilement. Ils allaient définitivement remplir un sac finalement … mais il ne savait pas lesquels étaient bonnes et lesquels ne l’était pas, simplement que si elles avaient un trou cela voulait dire qu’un ver avait déclaré sa maison et donc qu’il ne fallait mieux pas les cueillir, autrement tout se déterminerait en mangeant.
_Penses-tu que nous en avons suffisamment ? Si tu trouves des pommes tombées, dans les prochaines semaines, on pourrait en faire du jus. Et si on a du sucre on peut en faire de la gelée.
Nevrabriel entreprit de descendre de son perchoir pour répondre, son sac presque rempli de moitié. S’il avait eu un four et de la farine ça aurait fait une excellente tarte … ou des chaussons aux pommes … Des chaussons aux pommes … il allait en rêver la nuit …
_Je pense qu’on en a assez oui.
L’écossais ébouriffa les cheveux de son amie avec un sourire.
_Une vrai aventurière, hm ?
Nevrabriel prit le sac de Lucy pour y transférer toute ses pommes, remplissant quasiment le sac. Il en garda tout de même une par gourmandise, mit le sac sur son dos et donna le sien vide à son amie.
_Tu les porteras au retour et je prendrai les pierres.
Pour montrer le poids du sac de pomme, il le mit dans les bras de Lucy afin qu’elle réalise le poids de sa future tâche. Puis, il reprit la route. Ils avaient pas mal déviré de leur objectif principal mais ce n’était pas si mal, Lucy semblait avoir apprécié cette cueillette et cette pensée donna un peu de réconfort à l’écossais.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Ven 30 Oct - 22:17
- Je pense qu’on en a assez oui.
Je le regardais en souriant alors qu’il m’ébouriffait la tête, oui, c’était une journée spéciale.
- Une vrai aventurière, hm ?
Toujours avec toi !
Lors de son ascension dans le pommier Nev avait fait main basse sur une bonne quantité de pommes. Aussi je fus plus que surprise quand la somme de toutes nos pommes combla presque tout un sac. Tampis l’idée de faire un baluchon, le volume était trop important à présent. Avec cette quantité Jessy aussi pourrait y goûter...
- Tu les porteras au retour et je prendrai les pierres.
Je hochais la tête, certes nous aurions moins de pierres, mais les pommes nous offriraient une bonne variété dans nos repas. Nev me fit peser le sac un moment avant de me passer le vide et de prendre le mien sur son dos.
D’accord !
Je ne sais pas si c’était la joie d’être sortie avec lui ou l’endroit mais l’air me semblait plus pur, la journée plus belle. Même Nev semblait plus détendu après cette pause.
L’expédition reprit vers son but. Je suivis pas à pas.
La plage était maintenant tout près. Ici le vent se voulait plus déterminé, il annonçait l’hiver qui ne tarderait pas. Je savais que cela pesait sur les épaules de Nev.
Je ne savais pas si j’avais la permission d’arpenter la plage de mon côté ou si je devais rester proche. Dans le doute je proposais une alternative qui selon moi conviendrait à son besoin de me protéger et à l’efficacité de la récolte.
Je pars regarder pour en trouver par là. Ne t’inquiète pas je vais faire en sorte à toujours que l’on soit à porter de voix !
Notre premier sac plein, je proposais une idée:
Je pense que je vais ramener les pierres ici, je te redonne ton sac.
J’entendais qu’il me rende le mien pour le camoufler dans un buisson qui bordait la plage.
Je partais vers mon objectif, il pouvait me faire confiance je respecterais ce que j’avais dit.
Appel-moi si tu veux qu’on change de secteur !
La famille
- Je pense qu’on en a assez oui.
Je le regardais en souriant alors qu’il m’ébouriffait la tête, oui, c’était une journée spéciale.
- Une vrai aventurière, hm ?
Toujours avec toi !
Lors de son ascension dans le pommier Nev avait fait main basse sur une bonne quantité de pommes. Aussi je fus plus que surprise quand la somme de toutes nos pommes combla presque tout un sac. Tampis l’idée de faire un baluchon, le volume était trop important à présent. Avec cette quantité Jessy aussi pourrait y goûter...
- Tu les porteras au retour et je prendrai les pierres.
Je hochais la tête, certes nous aurions moins de pierres, mais les pommes nous offriraient une bonne variété dans nos repas. Nev me fit peser le sac un moment avant de me passer le vide et de prendre le mien sur son dos.
D’accord !
Je ne sais pas si c’était la joie d’être sortie avec lui ou l’endroit mais l’air me semblait plus pur, la journée plus belle. Même Nev semblait plus détendu après cette pause.
L’expédition reprit vers son but. Je suivis pas à pas.
La plage était maintenant tout près. Ici le vent se voulait plus déterminé, il annonçait l’hiver qui ne tarderait pas. Je savais que cela pesait sur les épaules de Nev.
Je ne savais pas si j’avais la permission d’arpenter la plage de mon côté ou si je devais rester proche. Dans le doute je proposais une alternative qui selon moi conviendrait à son besoin de me protéger et à l’efficacité de la récolte.
Je pars regarder pour en trouver par là. Ne t’inquiète pas je vais faire en sorte à toujours que l’on soit à porter de voix !
Notre premier sac plein, je proposais une idée:
Je pense que je vais ramener les pierres ici, je te redonne ton sac.
J’entendais qu’il me rende le mien pour le camoufler dans un buisson qui bordait la plage.
Je partais vers mon objectif, il pouvait me faire confiance je respecterais ce que j’avais dit.
Appel-moi si tu veux qu’on change de secteur !
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 31 Oct - 0:06
Danger à la plage
_Je pars regarder pour en trouver par là. Ne t’inquiète pas je vais faire en sorte à toujours que l’on soit à porter de voix !
Nevrabriel hésita un moment. Il ne savait pas si c’était une bonne idée. Mais les électrons libres étaient vraiment des idiots inoffensifs. Il n’était même pas certains qu’ils se connaissent entre eux, ils étaient si dispersés, chacun semblait faire sa vie, peut-être que si elle croisait quelqu’un, il ne saurait même pas de Lucy ne faisait pas partie de son clan et passerait son chemin. Mais il n’était tout de même pas très rassuré.
_Je pense que je vais ramener les pierres ici, je te redonne ton sac.
Nevrabriel devait admettre que Lucy prenait les devants et que c’était une bonne chose. Elle essayait de lui prouver qu’elle pouvait lui faire confiance, ça serait dommage de la freiner en si bon chemin alors il accepta et échangèrent leur sac.
_Appel-moi si tu veux qu’on change de secteur !
Le jeune homme la regarda partir.
Donatien le tuerait s’il savait …
Mais il fallait laisser les enfants grandir, tant qu’elle n’était pas en danger …
Nevrabriel regarda autour de lui et vit non loin un amas de roche au pied des falaises. De là il pourrait voir Lucy tout en exécutant sa tache. Parfait. Il s’y rendit et regarda les pierres. Elles étaient trop grosses, mais celles en hauteur avait une taille convenable, très convenable même. L’écossais entreprit un petit moment d’escalade avec son sac pour attendre les hauteurs où les pierres convoitées l’attendaient. Il se retourna un moment et fut rassuré de voir Lucy et qu’il n’y avait personne autour.
Nevrabriel monta encore un peu et se mit à ramasser les pierres qui l’intéressait, allant de plus ne plus vers la mer et de plus en plus haut. Sa tache dura le temps de remplir son sac. Il songeait à revenir ici juste après pour prendre le tas que Lucy formait petit à petit de son coté. Nevrabriel lança le sac sur la plage pour ne pas être gêné durant la descente mais dans son élan, sa chaussure glissa sur une roche humide. Le jeune homme se retrouva se les fesses. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il venait de se passer, mais sans pouvoir crier gare, son corps se mit à basculer vers la mer. Nevrabriel réussit à se rattraper au dernier moment, mais la mer avait mouillé les roches, ses chaussures n’arrivaient pas à l’accrocher, tout était glissant. Le jeune homme ne se dégonfla pas et prit appuie sur les roches pour remonter. Un rocher, deux roches, un vrai grimpeur !
Mais la semelle de Nevrabriel glissa et il son corps alla épouser le rocher. Il sentait une coupure sur son mollet qui le picotait. L’écossais gémit un peu en essayant de retrouver une fente à laquelle se raccrocher. Les roches n’étaient pas si hautes que ça, la chute ne serait pas horrible si elle a lieu, n’est-ce pas ?
Nevrabriel réussit à se raccrocher pour remonter, sa petite entaille à la jambe lui faisait mal mais ce n’était pas grave, il n’allait pas pleurer pour si peu. Mais la progression de l’écossais était mince, c’était trop glissant et il dérapa une nouvelle fois, cependant cette chute était plus violence que la précédence et Nevrabriel lâcha. Il pensait que ce n’était pas grave, qu’il tomberait gentiment dans l’eau, mais son corps rencontra les parois rugueuses des rochers, l’écorchant d’un peu partout. Un bout plus pointu, formé par le sel, vint se planter dans la cote de Nevrabriel avant qu’il ne finisse dans l’eau pour rencontrer d’autres rochers.
L’eau commençait à prendre une désagréable couleur rouge là où il se trouvait. Nevrabriel était sonné, il avait mal partout, comment était-ce arrivé ? Ça ne devait être qu’une petit balade et pourtant …
Une vague balaya le jeune homme dont le corps alla s’écraser sur les rochers une nouvelle fois. Sa tête n’était pas touchée mais il était tout de même désorienté, où était la surface ? Il allait mourir ? Il manquait d’air à cause de son cri étouffé dans l’eau. Il allait vraiment mourir comme ça ? Si Jessy ne l’avait pas étouffé ce jour là, était-ce la mer qui aurait raison de son souffle ?
Non. Non. Il ne pouvait pas mourir comme un idiot, il avait trop de promesse à tenir !
Nevrabriel ouvrit les yeux pour distinguer le fond de la surface et réussit à remonter. Il serra les dents pour éviter tous jurons et se traina autour du rocher comme il pouvait pour se rendre à la plage. Il marcha à quatre pattes jusqu’au sable avant de se laisser tomber au sol et se mit sur le dos en serrant les dents. Il remonta son t-shirt devenu rouge sang pour voir une grande entaille le long de sa cote. Elle était assez profonde pour demander des points de sutures. Nevrabriel gémissait de douleur entre ses dents. Ils avaient d’autres griffures un peu partout sur le corps mais superficiels en comparaison avec cette profonde entaille qui dégoulinait de sang. Le sel de la mer lui brulait ses plaies, renforçant sa douleur. Il sentait que sa cheville avait heurté quelque chose trop violemment durant sa chute, le faisant également souffrir. Son sang commençait à tacher doucement le sable où il était couché alors que l’écossais essayait tant bien que mal de se relever, sans succès. Il respirait forcement pour encaisser et ne pas crier.
_Ok ok calme toi … hm … c’est rien … si hmm ça fait mal … Gràisgealachd … c’est que t’es vivant …
Nevrabriel hésita un moment. Il ne savait pas si c’était une bonne idée. Mais les électrons libres étaient vraiment des idiots inoffensifs. Il n’était même pas certains qu’ils se connaissent entre eux, ils étaient si dispersés, chacun semblait faire sa vie, peut-être que si elle croisait quelqu’un, il ne saurait même pas de Lucy ne faisait pas partie de son clan et passerait son chemin. Mais il n’était tout de même pas très rassuré.
_Je pense que je vais ramener les pierres ici, je te redonne ton sac.
Nevrabriel devait admettre que Lucy prenait les devants et que c’était une bonne chose. Elle essayait de lui prouver qu’elle pouvait lui faire confiance, ça serait dommage de la freiner en si bon chemin alors il accepta et échangèrent leur sac.
_Appel-moi si tu veux qu’on change de secteur !
Le jeune homme la regarda partir.
Donatien le tuerait s’il savait …
Mais il fallait laisser les enfants grandir, tant qu’elle n’était pas en danger …
Nevrabriel regarda autour de lui et vit non loin un amas de roche au pied des falaises. De là il pourrait voir Lucy tout en exécutant sa tache. Parfait. Il s’y rendit et regarda les pierres. Elles étaient trop grosses, mais celles en hauteur avait une taille convenable, très convenable même. L’écossais entreprit un petit moment d’escalade avec son sac pour attendre les hauteurs où les pierres convoitées l’attendaient. Il se retourna un moment et fut rassuré de voir Lucy et qu’il n’y avait personne autour.
Nevrabriel monta encore un peu et se mit à ramasser les pierres qui l’intéressait, allant de plus ne plus vers la mer et de plus en plus haut. Sa tache dura le temps de remplir son sac. Il songeait à revenir ici juste après pour prendre le tas que Lucy formait petit à petit de son coté. Nevrabriel lança le sac sur la plage pour ne pas être gêné durant la descente mais dans son élan, sa chaussure glissa sur une roche humide. Le jeune homme se retrouva se les fesses. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il venait de se passer, mais sans pouvoir crier gare, son corps se mit à basculer vers la mer. Nevrabriel réussit à se rattraper au dernier moment, mais la mer avait mouillé les roches, ses chaussures n’arrivaient pas à l’accrocher, tout était glissant. Le jeune homme ne se dégonfla pas et prit appuie sur les roches pour remonter. Un rocher, deux roches, un vrai grimpeur !
Mais la semelle de Nevrabriel glissa et il son corps alla épouser le rocher. Il sentait une coupure sur son mollet qui le picotait. L’écossais gémit un peu en essayant de retrouver une fente à laquelle se raccrocher. Les roches n’étaient pas si hautes que ça, la chute ne serait pas horrible si elle a lieu, n’est-ce pas ?
Nevrabriel réussit à se raccrocher pour remonter, sa petite entaille à la jambe lui faisait mal mais ce n’était pas grave, il n’allait pas pleurer pour si peu. Mais la progression de l’écossais était mince, c’était trop glissant et il dérapa une nouvelle fois, cependant cette chute était plus violence que la précédence et Nevrabriel lâcha. Il pensait que ce n’était pas grave, qu’il tomberait gentiment dans l’eau, mais son corps rencontra les parois rugueuses des rochers, l’écorchant d’un peu partout. Un bout plus pointu, formé par le sel, vint se planter dans la cote de Nevrabriel avant qu’il ne finisse dans l’eau pour rencontrer d’autres rochers.
L’eau commençait à prendre une désagréable couleur rouge là où il se trouvait. Nevrabriel était sonné, il avait mal partout, comment était-ce arrivé ? Ça ne devait être qu’une petit balade et pourtant …
Une vague balaya le jeune homme dont le corps alla s’écraser sur les rochers une nouvelle fois. Sa tête n’était pas touchée mais il était tout de même désorienté, où était la surface ? Il allait mourir ? Il manquait d’air à cause de son cri étouffé dans l’eau. Il allait vraiment mourir comme ça ? Si Jessy ne l’avait pas étouffé ce jour là, était-ce la mer qui aurait raison de son souffle ?
Non. Non. Il ne pouvait pas mourir comme un idiot, il avait trop de promesse à tenir !
Nevrabriel ouvrit les yeux pour distinguer le fond de la surface et réussit à remonter. Il serra les dents pour éviter tous jurons et se traina autour du rocher comme il pouvait pour se rendre à la plage. Il marcha à quatre pattes jusqu’au sable avant de se laisser tomber au sol et se mit sur le dos en serrant les dents. Il remonta son t-shirt devenu rouge sang pour voir une grande entaille le long de sa cote. Elle était assez profonde pour demander des points de sutures. Nevrabriel gémissait de douleur entre ses dents. Ils avaient d’autres griffures un peu partout sur le corps mais superficiels en comparaison avec cette profonde entaille qui dégoulinait de sang. Le sel de la mer lui brulait ses plaies, renforçant sa douleur. Il sentait que sa cheville avait heurté quelque chose trop violemment durant sa chute, le faisant également souffrir. Son sang commençait à tacher doucement le sable où il était couché alors que l’écossais essayait tant bien que mal de se relever, sans succès. Il respirait forcement pour encaisser et ne pas crier.
_Ok ok calme toi … hm … c’est rien … si hmm ça fait mal … Gràisgealachd … c’est que t’es vivant …
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Sam 31 Oct - 1:14
Il ne me demandait pas de revenir ni de rester près de lui. J’abordais donc ma tâche avec le sourire. Je choisissais avec soin les pierres en suivant les indications que Nev m’avait données. Après avoir ramené quelques pierres convenables près du buisson je jetais un regard à mon coéquipier, il semblait vouloir se saisir de certaines roches près de la falaise. Je le regardais perplexe mais haussant les épaules je continuais ma récolte. Je détestais me faire materner, je n’allais pas dir à Nev de faire attention, encore un coup à le faire douter de son choix de me prendre avec lui.
Pourtant je n’aimais pas le voir près de cet endroit, j’avais un mauvais pressentiment avec cet endroit. Je regardais donc un peu plus souvent dans sa direction pour m’assurer que tout se passait bien. Puis je vis une pierre qui me semblait parfaite, je m’en approchais et pris un moment pour la dégager.
En me relevant et regardant vers la falaise Nev avait disparu de mon champ de vision. Je laissais retomber la pierre et couru en direction des rochers.
J’essayais de l’appeler
Nev!
Aucune réponse.
J’accélérais un peu trébuchant sur le sac abandonné en me relevant sans tarder. Je l’appelais en criant une fois de plus. Il m’avait dit de retourner au bunker si nous étions séparés, mais il n’y avait aucune menace pour moi je ne rebroussais donc pas chemin.
Puis je vis, un tache rouge, Nev. Je pouvais reconnaître sa chevelure entre mille. Je le vis allonger sur le sable, pourtant l’écarlate ne se restreignant pas à sa chevelure. Il était trempé et blessé. Je m’élançais pour le rejoindre, il ne semblait pas encore avoir perdu conscience.
Nev, restes avec moi, je...
Je ne savais pas trop quoi dire. Tout va bien aller ? Je n’en savais rien. Dans tous les cas, cette plaie ne devait pas rester ainsi sinon elle risquait de s’infecter et Nev de se vider de son sang. Je devais le ramener au bunker, Donatien saurait quoi faire.
N’essaie pas de bouger Nev.
Je passais mon chandail par-dessus ma tête. L’intérieur me semblait assez propre pour pouvoir m’en servir. Je fouillais mes poches de pantalon à la recherche du canif de Jessy. Je coupais le chandail pour pouvoir le déplier sur le long. En plus, je déchirais une partie de ma camisole.
Je suis désolée Nev, je sais que ça va faire mal...
Je déposais le morceau de camisole sur la plaie.
Pose ta main, dessus il faut que tu presses fort.
J’essayais de paraître convaincante dans ma tentative de soins. Il devait rester calme, ne pas accélérer son rythme cardiaque. Sa voix m’avait calmé cet été, je continuais donc à lui parler, expliquant ce que je faisais ou plutôt ce que j’essayais de faire.
Je vais tasser le sable sous toi pour passer mon chandail autour de toi, ne bouge pas, je vais faire attention.
Je creusais rapidement le sable comme je le pouvais, puis je passais mon bras sous mon ami avec le bandage improvisé. La camisole couvrant la plaie était déjà rougie. Je soulevais la main de Nev et rajoutais le bandage, puis je reposais sa main en place.
Je vais serrer, presse encore un moment, je vais nouer le... eu le bandage.
Je nouais comme je lui avais exprimé le tissu.
Son visage était pâle, je devais faire vite.
Je vais te trouver de l’aide d’accord, tu dois rester réveiller okaie ?
La famille
Il ne me demandait pas de revenir ni de rester près de lui. J’abordais donc ma tâche avec le sourire. Je choisissais avec soin les pierres en suivant les indications que Nev m’avait données. Après avoir ramené quelques pierres convenables près du buisson je jetais un regard à mon coéquipier, il semblait vouloir se saisir de certaines roches près de la falaise. Je le regardais perplexe mais haussant les épaules je continuais ma récolte. Je détestais me faire materner, je n’allais pas dir à Nev de faire attention, encore un coup à le faire douter de son choix de me prendre avec lui.
Pourtant je n’aimais pas le voir près de cet endroit, j’avais un mauvais pressentiment avec cet endroit. Je regardais donc un peu plus souvent dans sa direction pour m’assurer que tout se passait bien. Puis je vis une pierre qui me semblait parfaite, je m’en approchais et pris un moment pour la dégager.
En me relevant et regardant vers la falaise Nev avait disparu de mon champ de vision. Je laissais retomber la pierre et couru en direction des rochers.
J’essayais de l’appeler
Nev!
Aucune réponse.
J’accélérais un peu trébuchant sur le sac abandonné en me relevant sans tarder. Je l’appelais en criant une fois de plus. Il m’avait dit de retourner au bunker si nous étions séparés, mais il n’y avait aucune menace pour moi je ne rebroussais donc pas chemin.
Puis je vis, un tache rouge, Nev. Je pouvais reconnaître sa chevelure entre mille. Je le vis allonger sur le sable, pourtant l’écarlate ne se restreignant pas à sa chevelure. Il était trempé et blessé. Je m’élançais pour le rejoindre, il ne semblait pas encore avoir perdu conscience.
Nev, restes avec moi, je...
Je ne savais pas trop quoi dire. Tout va bien aller ? Je n’en savais rien. Dans tous les cas, cette plaie ne devait pas rester ainsi sinon elle risquait de s’infecter et Nev de se vider de son sang. Je devais le ramener au bunker, Donatien saurait quoi faire.
N’essaie pas de bouger Nev.
Je passais mon chandail par-dessus ma tête. L’intérieur me semblait assez propre pour pouvoir m’en servir. Je fouillais mes poches de pantalon à la recherche du canif de Jessy. Je coupais le chandail pour pouvoir le déplier sur le long. En plus, je déchirais une partie de ma camisole.
Je suis désolée Nev, je sais que ça va faire mal...
Je déposais le morceau de camisole sur la plaie.
Pose ta main, dessus il faut que tu presses fort.
J’essayais de paraître convaincante dans ma tentative de soins. Il devait rester calme, ne pas accélérer son rythme cardiaque. Sa voix m’avait calmé cet été, je continuais donc à lui parler, expliquant ce que je faisais ou plutôt ce que j’essayais de faire.
Je vais tasser le sable sous toi pour passer mon chandail autour de toi, ne bouge pas, je vais faire attention.
Je creusais rapidement le sable comme je le pouvais, puis je passais mon bras sous mon ami avec le bandage improvisé. La camisole couvrant la plaie était déjà rougie. Je soulevais la main de Nev et rajoutais le bandage, puis je reposais sa main en place.
Je vais serrer, presse encore un moment, je vais nouer le... eu le bandage.
Je nouais comme je lui avais exprimé le tissu.
Son visage était pâle, je devais faire vite.
Je vais te trouver de l’aide d’accord, tu dois rester réveiller okaie ?
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
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NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Sam 31 Oct - 13:44
Danger à la plage
L’écossais avait mal mais il ne savait pas si c’était la douleur ou sa jambe qui l’empêchait de se lever. Ce qu’il savait c’était que le sable brulait ses plaies et qu’il ne voulait pas hurler pour ne pas alerter toute l’île. Mais bon sang qu’est-ce que ça faisait mal !
Lucy s’occupa de lui comme une vrai infirmière, elle semblait avoir peur mais ne paniquait pas, la vu du sang, de sa plaie profonde, de ses vêtements blancs qui devenaient peu à peu rouge, il aurait pensé qu’elle perdrait ses moyens mais Lucy se montrait très courageuse et gardait son sang froid.
Nevrabriel obéit à tout ce qu’elle faisait, mettre sa main sur le bandage de fortune, ne pas bouger, il tentait de respirer plus tranquillement malgré la douleur, ce qui s’apparentait à des retenues de respiration et des inspirations prononcés comme s’il était constipé. Il aurait préféré d’ailleurs.
_Je vais te trouver de l’aide d’accord, tu dois rester réveiller okaie ?
_Lucy attend.
Nevrabriel lâcha son bandage pour prendre le bras de Lucy, tâchant cette dernière d’un rouge vif qui s’imprégnait sur tout cet amas de blanc. Sur toute cette île de fou il ne faisait confiance qu’à très peu de monde, Béryl avait assez de force pour porter le jeune homme mais il était loin, ici ils étaient sur le territoire des électrons libres et dans ce lot de boulets il y avait une seule personne qui sortait du lot, en qui l’écossais avait toute sa confiance et qu’il autoriserait à entrer dans le bunker …
_Lucy … Aeden … là bas … trouve Aeden …
Nevrabriel désigna la plage au loin, là où se trouvait la grotte et se mit à tousser à causes des quelques goutes d’eaux coincés dans les poumons lorsqu’il était plongé dans la mer, mais cet toux lui faisait mal partout.
Il ne savait pas si Lucy connaissait le brun mais elle était intelligente et débrouillarde, elle saurait le retrouver.
_Hmm… je vais t’attendre … Lucy… Sache que …. Que je suis fier de toi.
Il ne comptait pas mourir, même si sa plaie était profonde, il n’allait pas se vider de son sang, il en était persuadé, mais il ne savait que trop bien que la mort pouvait frapper à tout moment. Si c’était aujourd’hui qu’il devait y passer, autant dire ce qu’il avait à dire. Mais il serait triste de ne pas avoir parlé avec Agnès une dernière fois, ou à la charmante fée bleue, leurs conversations vont lui manquer. Il aurait du être plus gentille avec l’étrange fille blonde et la rouquine aussi, mais il ne regrettait pas ce qu’il avait pour le bunker. S’il devait mourir, il regretterait seulement de ne pas avoir fait plus.
Lucy s’occupa de lui comme une vrai infirmière, elle semblait avoir peur mais ne paniquait pas, la vu du sang, de sa plaie profonde, de ses vêtements blancs qui devenaient peu à peu rouge, il aurait pensé qu’elle perdrait ses moyens mais Lucy se montrait très courageuse et gardait son sang froid.
Nevrabriel obéit à tout ce qu’elle faisait, mettre sa main sur le bandage de fortune, ne pas bouger, il tentait de respirer plus tranquillement malgré la douleur, ce qui s’apparentait à des retenues de respiration et des inspirations prononcés comme s’il était constipé. Il aurait préféré d’ailleurs.
_Je vais te trouver de l’aide d’accord, tu dois rester réveiller okaie ?
_Lucy attend.
Nevrabriel lâcha son bandage pour prendre le bras de Lucy, tâchant cette dernière d’un rouge vif qui s’imprégnait sur tout cet amas de blanc. Sur toute cette île de fou il ne faisait confiance qu’à très peu de monde, Béryl avait assez de force pour porter le jeune homme mais il était loin, ici ils étaient sur le territoire des électrons libres et dans ce lot de boulets il y avait une seule personne qui sortait du lot, en qui l’écossais avait toute sa confiance et qu’il autoriserait à entrer dans le bunker …
_Lucy … Aeden … là bas … trouve Aeden …
Nevrabriel désigna la plage au loin, là où se trouvait la grotte et se mit à tousser à causes des quelques goutes d’eaux coincés dans les poumons lorsqu’il était plongé dans la mer, mais cet toux lui faisait mal partout.
Il ne savait pas si Lucy connaissait le brun mais elle était intelligente et débrouillarde, elle saurait le retrouver.
_Hmm… je vais t’attendre … Lucy… Sache que …. Que je suis fier de toi.
Il ne comptait pas mourir, même si sa plaie était profonde, il n’allait pas se vider de son sang, il en était persuadé, mais il ne savait que trop bien que la mort pouvait frapper à tout moment. Si c’était aujourd’hui qu’il devait y passer, autant dire ce qu’il avait à dire. Mais il serait triste de ne pas avoir parlé avec Agnès une dernière fois, ou à la charmante fée bleue, leurs conversations vont lui manquer. Il aurait du être plus gentille avec l’étrange fille blonde et la rouquine aussi, mais il ne regrettait pas ce qu’il avait pour le bunker. S’il devait mourir, il regretterait seulement de ne pas avoir fait plus.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Sam 31 Oct - 15:41
Lucy attend.
Nev m’attrapait le bras me tâchant du même coup, cela ne me dérangeait pas plus que cela. Je me souvenais d’une crise que Nev avait eu dans les couloirs longtemps avant, certes la situation était différente, mais avec de l’aide j’avais réussi à aider mon ami.
Lucy … Aeden … là bas … trouve Aeden …
Aeden... ce nom me disait quelque chose, c’était un ami de Nev à l’institut... enfin je crois. Il m’indiquait un lieu au loin. Comment savait-il que son ami serait là ? Non, je devais écouter Nev, les choses étaient différentes aujourd’hui, il n’avait pas une crise, c’était physiquement qu’il avait été blessé. Si je ne trouvais pas rapidement le garçon j’irais chercher Béryl au bunker.
Hmm… je vais t’attendre … Lucy… Sache que …. Que je suis fier de toi.
Étrange moment pour être ému, mais c’était plus fort que moi. Fier... personne n’était jamais fier de moi, aujourd’hui je devais être à la hauteur. Pour Nev... je l’embrassais sur le front et je partis à la recherche de cet Aeden.
Courir sur le sable était désagréable, cependant je n’y portais pas grand attention. Je trouvais rapidement un endroit indiqué par Nev.
Une grotte, je ne me souvenais pas être venue ici par le passé du moins pas éveillée.
L’endroit n’était pas très... habité. Je croisais une fille devant je ne sais quoi dans un coin. Ce n’était pas ce que je cherchais enfin pas qui je cherchais. En d’autres circonstances, les conditions de vie de ces personnes m’auraient inquiété. Ils ne devaient pas vivre bien avec si peu. Mais pour l’instant je n’en avais pas grand-chose à faire, je devais trouver vite le garçon et retourner près de mon ami.
Je demandais à la première personne où se trouvait Aeden, on m’indiquait sans grande conviction un jeune homme seul un peu plus loin.
J’étais déjà partie dans sa direction après un remerciement éclair.
Aeden, je suis Lucy, vient avec moi Nev est tombé il a besoin d’aide.
Les politesses seraient pour plus tard.
La famille
Lucy attend.
Nev m’attrapait le bras me tâchant du même coup, cela ne me dérangeait pas plus que cela. Je me souvenais d’une crise que Nev avait eu dans les couloirs longtemps avant, certes la situation était différente, mais avec de l’aide j’avais réussi à aider mon ami.
Lucy … Aeden … là bas … trouve Aeden …
Aeden... ce nom me disait quelque chose, c’était un ami de Nev à l’institut... enfin je crois. Il m’indiquait un lieu au loin. Comment savait-il que son ami serait là ? Non, je devais écouter Nev, les choses étaient différentes aujourd’hui, il n’avait pas une crise, c’était physiquement qu’il avait été blessé. Si je ne trouvais pas rapidement le garçon j’irais chercher Béryl au bunker.
Hmm… je vais t’attendre … Lucy… Sache que …. Que je suis fier de toi.
Étrange moment pour être ému, mais c’était plus fort que moi. Fier... personne n’était jamais fier de moi, aujourd’hui je devais être à la hauteur. Pour Nev... je l’embrassais sur le front et je partis à la recherche de cet Aeden.
Courir sur le sable était désagréable, cependant je n’y portais pas grand attention. Je trouvais rapidement un endroit indiqué par Nev.
Une grotte, je ne me souvenais pas être venue ici par le passé du moins pas éveillée.
L’endroit n’était pas très... habité. Je croisais une fille devant je ne sais quoi dans un coin. Ce n’était pas ce que je cherchais enfin pas qui je cherchais. En d’autres circonstances, les conditions de vie de ces personnes m’auraient inquiété. Ils ne devaient pas vivre bien avec si peu. Mais pour l’instant je n’en avais pas grand-chose à faire, je devais trouver vite le garçon et retourner près de mon ami.
Je demandais à la première personne où se trouvait Aeden, on m’indiquait sans grande conviction un jeune homme seul un peu plus loin.
J’étais déjà partie dans sa direction après un remerciement éclair.
Aeden, je suis Lucy, vient avec moi Nev est tombé il a besoin d’aide.
Les politesses seraient pour plus tard.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
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Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 1 Nov - 22:31
Aeden était prêt du feu. Il avait fait sécher ces affaires et profitait maintenant de la chaleur du brasier emmitouflé dans son pull et sa veste, à moitié endormis. Dans la grotte, il n’y avait pas grand monde à cette heure de la journée. Le surdoué aimait bien la solitude de l’endroit. Le soir, il y avait encore beaucoup trop de monde au gout du jeune homme. Il s’inquiétait de savoir autant de patients encore réfractaires au Village. Il n’y pensait pas, là. Il se sentait surtout bercé par la chaleur. Il aurait rêvé d’un morceau de poulet à faire cuire dans le feu, juste pour sentir l’odeur de la volaille qui cuit. Ou des pommes de terre, qui pourrait lui caler l’estomac.
Mais alors qu’il rêve de nourriture, c’est une jeune femme qui déboule devant lui. Elle est en t-shirt et la première réflexion de l’homme est de se dire qu’elle doit avoir bien froid. Qu’est-ce qui passe par la tête de tous ces gens qui se promènent sans pull ou veste par un temps pareil ?
- Aeden, je suis Lucy, vient avec moi Nev est tombé il a besoin d’aide.
Il fronce les sourcils une seconde, le temps d’assimiler ce qu’elle lui disait. Puis réactif, il bondit sur ces pieds. S’il était tombé au point d’avoir besoin de son aide, il ne s’était pas juste casser la figure en s’emmêlant les pieds…
- Montre-moi le chemin.
A peine a-t-il le temps de s’adresser à elle qu’elle se dirige vers la sortie de la grotte. Il lui emboite le pas, inquiet. De plus en plus inquiet au fur et à mesure qu’ils marchaient dans le sable d’ailleurs. Cette zone n’était pas sûre. Pleins de rochers glissants et escarpés… Evidemment qu’il y allait finir par avoir un accident ici. Aeden jura, si Nev avait escaladé les parois rocheuses, ça pouvait être très grave... Qu’est-ce qui avait pris son ami de se rendre là-bas ?
Puis il aperçut la silhouette de Nev par terre. Il courut à sa rencontre, dépassant Lucy, se jeta à ces côtés, ces genoux s’enfonçant dans le sable. Essoufflé, il s’assura que le garçon était toujours conscient :
- Tu-tu t’appelles comment ? Rappelle-moi ta date de naissance.
Il examina le bandage sommaire que Lucy semblait lui avoir fait et qui se teintait de rouge et qui teintait la main de Nev de rouge par la même occasion. Certainement la raison pour laquelle elle se promenait dans le froid accoutré de la sorte. Le sable autour de lui été parsemés de sang et d’empreintes de doigts. Les mains de Nev étaient froides. Rien d’étonnant, il était trempé et blessé. Le surdoué retira sa veste et la posa sur le garçon pour le protéger du vent froid de la côte.
- Tu te sens capable de marcher ?
Il avait l’air mal en point. Son bras était râpé, ces genoux aussi, son pantalon déchiré par endroit. Il lança un regard inquiet à Lucy. Il n’était pas capable de porter son ami tout seul, encore moins depuis qu’il vivait ici. Tout ce sang lui donnait la nausée. Il sentait son cœur battre la chamade. Il avait l’impression de vivre un nouveau cauchemar. Quand est-ce que tout cela prendrait fin ? Se ressaisissant, il posa une main sur le torse de Nev, comme pour l’empêcher d’essayer de se redresser. Il devait garder son sang-froid.
- Non laisse tomber… Vaudrait mieux que tu te tiennes tranquille.
Bien sur que non, il ne devait pas marcher. Surtout pas pour aller jusqu’au bunker qui était tout de même pas mal loin pour quelqu’un de blessé. Il risquait d’empirer sa blessure au flanc. Il fallait pourtant qu’il rentre au bunker. Là-bas, il devait être équipé pour soigner les blessures. Puis il y aurait le docteur Elpida. Il s’adressa donc à Lucy :
- Je vais avoir besoin de ton aide…
Mais alors qu’il rêve de nourriture, c’est une jeune femme qui déboule devant lui. Elle est en t-shirt et la première réflexion de l’homme est de se dire qu’elle doit avoir bien froid. Qu’est-ce qui passe par la tête de tous ces gens qui se promènent sans pull ou veste par un temps pareil ?
- Aeden, je suis Lucy, vient avec moi Nev est tombé il a besoin d’aide.
Il fronce les sourcils une seconde, le temps d’assimiler ce qu’elle lui disait. Puis réactif, il bondit sur ces pieds. S’il était tombé au point d’avoir besoin de son aide, il ne s’était pas juste casser la figure en s’emmêlant les pieds…
- Montre-moi le chemin.
A peine a-t-il le temps de s’adresser à elle qu’elle se dirige vers la sortie de la grotte. Il lui emboite le pas, inquiet. De plus en plus inquiet au fur et à mesure qu’ils marchaient dans le sable d’ailleurs. Cette zone n’était pas sûre. Pleins de rochers glissants et escarpés… Evidemment qu’il y allait finir par avoir un accident ici. Aeden jura, si Nev avait escaladé les parois rocheuses, ça pouvait être très grave... Qu’est-ce qui avait pris son ami de se rendre là-bas ?
Puis il aperçut la silhouette de Nev par terre. Il courut à sa rencontre, dépassant Lucy, se jeta à ces côtés, ces genoux s’enfonçant dans le sable. Essoufflé, il s’assura que le garçon était toujours conscient :
- Tu-tu t’appelles comment ? Rappelle-moi ta date de naissance.
Il examina le bandage sommaire que Lucy semblait lui avoir fait et qui se teintait de rouge et qui teintait la main de Nev de rouge par la même occasion. Certainement la raison pour laquelle elle se promenait dans le froid accoutré de la sorte. Le sable autour de lui été parsemés de sang et d’empreintes de doigts. Les mains de Nev étaient froides. Rien d’étonnant, il était trempé et blessé. Le surdoué retira sa veste et la posa sur le garçon pour le protéger du vent froid de la côte.
- Tu te sens capable de marcher ?
Il avait l’air mal en point. Son bras était râpé, ces genoux aussi, son pantalon déchiré par endroit. Il lança un regard inquiet à Lucy. Il n’était pas capable de porter son ami tout seul, encore moins depuis qu’il vivait ici. Tout ce sang lui donnait la nausée. Il sentait son cœur battre la chamade. Il avait l’impression de vivre un nouveau cauchemar. Quand est-ce que tout cela prendrait fin ? Se ressaisissant, il posa une main sur le torse de Nev, comme pour l’empêcher d’essayer de se redresser. Il devait garder son sang-froid.
- Non laisse tomber… Vaudrait mieux que tu te tiennes tranquille.
Bien sur que non, il ne devait pas marcher. Surtout pas pour aller jusqu’au bunker qui était tout de même pas mal loin pour quelqu’un de blessé. Il risquait d’empirer sa blessure au flanc. Il fallait pourtant qu’il rentre au bunker. Là-bas, il devait être équipé pour soigner les blessures. Puis il y aurait le docteur Elpida. Il s’adressa donc à Lucy :
- Je vais avoir besoin de ton aide…
Image : ![Danger à la plage [pv: Lucy & Aeden & Donatien] 220x1110](https://i.servimg.com/u/f62/17/43/15/92/220x1110.jpg)
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Lun 2 Nov - 13:32
Danger à la plage
Lucy était partie, le vent soufflait, les vagues s’échouaient doucement sur ses pieds, la marée baissait, le laissant seul sur le sable.
Les douleurs de Nevrabriel s’atténuaient au fur et à mesure qu’il respirait doucement. Il essaya de ne pas bouger, de respirer faiblement. Le sable ne le brulait plus. Du moins, il ne semblait plus souffrir de cela. Il commençait doucement à ne plus rien sentir à part le froid. Les yeux fixé sur le ciel, il chantonnait doucement pour ne pas s’endormir :
Puis, lorsqu’il eut fini, il ferma faiblement les yeux. Il était tellement fatigué. Il n’avait plus la force ni de bouger ni de chanter, ni même de penser.
Puis, faiblement, il semblait entendre quelque chose. C’était infime, c’était doux, ça semblait lui murmurer dans l’oreille. Nevrabriel ouvrit doucement les yeux et semblait voir des ailes bleues d’une grande beauté. Simplement des ailes de papillon. Elles se mouvaient avec grâce et douceur, dansant avec le vent. Les yeux de Nevrabriel devinrent doucement plus clair, reprenant leur jolis couleurs d’or et de saphir alors qu’il admirait ce ballait aérien. Il sourit faiblement et timidement.
Il n’allait pas mourir … mais s’il mourrait, qui l’enterrerait ? A qui manquerait-il ? Les personnes les plus importantes se sont révélées si peu nombreuses. Il serait remplacé et oublié. C’était si simple la mort finalement, il fallait juste cesser de respirer et se laisser aller.
Est-ce que ce si beau papillon serait triste s’il partait ?
Nevrabriel ferma doucement les yeux, respirant faiblement, il voulait s’endormir, il avait froid, la seule chose qui le réchauffait était son sang et la vivacité de ses blessures. Il avait sommeil. Il pouvait juste fermer les yeux, un petit moment. Il n’allait pas mourir, il pouvait fermer les yeux … mais s’il mourrait, est-ce qu’il laisserait un vide dans le cœur de quelqu’un ?
Soudain, le souffle apaisé de Nevrabriel changea soudainement, il sursauta en sentant une présence à ses cotés. C’état Aeden. La présence de son ami le réveilla vivement et réveilla tout son corps qui lui fit de nouveau mal.
_Tu-tu t’appelles comment ? Rappelle-moi ta date de naissance.
Pour lui montrer qu’il était conscient, Nevrabriel répondit, mais affaiblit, sa voix paraissait être un murmure :
_Nevrabriel Erskine, je suis né le 12 avril 1998 en Ecosse.
Nevrabriel sourit faiblement. Lucy l’avait trouvé. Le visage d’Aeden était amaigris, paniqué et pourtant rassurant. L’écossais avait confiance en son ami, il pouvait l’aider, il pouvait le sauver. Lorsqu’Aeden déposa sa veste sur lui, il se sentit un peu mieux. Il avait si froid mais la fatigue l’empêchait de grelotter. Il ne savait pas pourquoi est-ce qu’il était si fatigué.
_Tu te sens capable de marcher ?
Nevrabriel ne répondit pas tout de suite, clignant doucement des yeux. Il devait rester éveillé. Est-ce qu’il pouvait marcher ? Il ne savait pas, il avait tellement mal à la cheville, mais il pouvait la bouger, alors elle n’était pas cassée.
Il murmura d’une voix tellement basse qu’il était presque impossible de l’entendre « Je pense … »
Mais avant même la fin de sa phrase, Aeden posa sa main sur lui.
_Non laisse tomber… Vaudrait mieux que tu te tiennes tranquille.
Nevrabriel sourit faiblement. Il savait qu’il pouvait compter sur Aeden. Il posa sa main libre sur sa plaie pour que l’autre, même si elle était tachée de sang, aille chercher la main de son ami.
Il aurait adoré présenter Lucy et Aeden dans des meilleurs circonstances, ils se seraient beaucoup plus, ils auraient rapidement sympathisé.
Il aurait du le faire avant … Qu’il a été sot …
_Je vais avoir besoin de ton aide…
_Aeden …
Nevrabriel resserra doucement sa main sur celle de son ami pour attirer son attention. Nevrabriel respira profondément pour parler de manière plus distinct, mais cela réveilla sa douleur sur le coté. Il grimaça avant de dire :
_J’ai juste besoin de Lucy et toi. Juste de toi …
Nevrabriel ravala sa salive. Il avait soif soudainement. Il entendait le battement des ailes du papillon. C’était enchantée, délicat et apaisant. Mais il ne pouvait pas rester comme ça. S’il ne se levait pas maintenant il ne reverrait jamais le lac le soir.
Lucy était là. Aeden était là. Il avait confiance en eux. Il n’avait besoin que d’eux. Il pouvait le faire. Il pouvait se lever. Il devait ravaler sa douleur et marcher, pour eux, pour pouvoir retourner au lac le soir.
Il respira profondément avant de prendre un air déterminé malgré la pâleur de son visage et affirma :
_Je peux marcher si tu m’aides. Si vous m’aidez tous les deux.
Les douleurs de Nevrabriel s’atténuaient au fur et à mesure qu’il respirait doucement. Il essaya de ne pas bouger, de respirer faiblement. Le sable ne le brulait plus. Du moins, il ne semblait plus souffrir de cela. Il commençait doucement à ne plus rien sentir à part le froid. Les yeux fixé sur le ciel, il chantonnait doucement pour ne pas s’endormir :
Puis, lorsqu’il eut fini, il ferma faiblement les yeux. Il était tellement fatigué. Il n’avait plus la force ni de bouger ni de chanter, ni même de penser.
Puis, faiblement, il semblait entendre quelque chose. C’était infime, c’était doux, ça semblait lui murmurer dans l’oreille. Nevrabriel ouvrit doucement les yeux et semblait voir des ailes bleues d’une grande beauté. Simplement des ailes de papillon. Elles se mouvaient avec grâce et douceur, dansant avec le vent. Les yeux de Nevrabriel devinrent doucement plus clair, reprenant leur jolis couleurs d’or et de saphir alors qu’il admirait ce ballait aérien. Il sourit faiblement et timidement.
Il n’allait pas mourir … mais s’il mourrait, qui l’enterrerait ? A qui manquerait-il ? Les personnes les plus importantes se sont révélées si peu nombreuses. Il serait remplacé et oublié. C’était si simple la mort finalement, il fallait juste cesser de respirer et se laisser aller.
Est-ce que ce si beau papillon serait triste s’il partait ?
Nevrabriel ferma doucement les yeux, respirant faiblement, il voulait s’endormir, il avait froid, la seule chose qui le réchauffait était son sang et la vivacité de ses blessures. Il avait sommeil. Il pouvait juste fermer les yeux, un petit moment. Il n’allait pas mourir, il pouvait fermer les yeux … mais s’il mourrait, est-ce qu’il laisserait un vide dans le cœur de quelqu’un ?
Soudain, le souffle apaisé de Nevrabriel changea soudainement, il sursauta en sentant une présence à ses cotés. C’état Aeden. La présence de son ami le réveilla vivement et réveilla tout son corps qui lui fit de nouveau mal.
_Tu-tu t’appelles comment ? Rappelle-moi ta date de naissance.
Pour lui montrer qu’il était conscient, Nevrabriel répondit, mais affaiblit, sa voix paraissait être un murmure :
_Nevrabriel Erskine, je suis né le 12 avril 1998 en Ecosse.
Nevrabriel sourit faiblement. Lucy l’avait trouvé. Le visage d’Aeden était amaigris, paniqué et pourtant rassurant. L’écossais avait confiance en son ami, il pouvait l’aider, il pouvait le sauver. Lorsqu’Aeden déposa sa veste sur lui, il se sentit un peu mieux. Il avait si froid mais la fatigue l’empêchait de grelotter. Il ne savait pas pourquoi est-ce qu’il était si fatigué.
_Tu te sens capable de marcher ?
Nevrabriel ne répondit pas tout de suite, clignant doucement des yeux. Il devait rester éveillé. Est-ce qu’il pouvait marcher ? Il ne savait pas, il avait tellement mal à la cheville, mais il pouvait la bouger, alors elle n’était pas cassée.
Il murmura d’une voix tellement basse qu’il était presque impossible de l’entendre « Je pense … »
Mais avant même la fin de sa phrase, Aeden posa sa main sur lui.
_Non laisse tomber… Vaudrait mieux que tu te tiennes tranquille.
Nevrabriel sourit faiblement. Il savait qu’il pouvait compter sur Aeden. Il posa sa main libre sur sa plaie pour que l’autre, même si elle était tachée de sang, aille chercher la main de son ami.
Il aurait adoré présenter Lucy et Aeden dans des meilleurs circonstances, ils se seraient beaucoup plus, ils auraient rapidement sympathisé.
Il aurait du le faire avant … Qu’il a été sot …
_Je vais avoir besoin de ton aide…
_Aeden …
Nevrabriel resserra doucement sa main sur celle de son ami pour attirer son attention. Nevrabriel respira profondément pour parler de manière plus distinct, mais cela réveilla sa douleur sur le coté. Il grimaça avant de dire :
_J’ai juste besoin de Lucy et toi. Juste de toi …
Nevrabriel ravala sa salive. Il avait soif soudainement. Il entendait le battement des ailes du papillon. C’était enchantée, délicat et apaisant. Mais il ne pouvait pas rester comme ça. S’il ne se levait pas maintenant il ne reverrait jamais le lac le soir.
Lucy était là. Aeden était là. Il avait confiance en eux. Il n’avait besoin que d’eux. Il pouvait le faire. Il pouvait se lever. Il devait ravaler sa douleur et marcher, pour eux, pour pouvoir retourner au lac le soir.
Il respira profondément avant de prendre un air déterminé malgré la pâleur de son visage et affirma :
_Je peux marcher si tu m’aides. Si vous m’aidez tous les deux.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Lucy VincentÉlectron libre
Mar 3 Nov - 2:23
Heureusement le garçon de la grotte était le bon et ne discuta pas mille ans. Il me talonnait puis apercevant Nev me dépassait en courant. J’étais soulagée quand Nev répondit aux questions d’Aeden. Mais ce dernier avait raison il ne pouvait pas ramener Nev seul. Alors que mon ami assurait qu’avec notre aide il pourrait marcher. Je n’étais pas certaine, j’avais peu que cela empire son état. D’un autre côté si on échappait Nev en essayant de le porter cela n’aiderait pas.
Je regardais le brun indécise. Puis je me mis à genoux près de mon ami.
Nev, on peut essayer de te porter, mais si tu préfères marcher on peut te soutenir de chaque côté.
Je me retournais encore une fois vers l’autre...
Hors rp : pardon j’ai séché ôo
La famille
Heureusement le garçon de la grotte était le bon et ne discuta pas mille ans. Il me talonnait puis apercevant Nev me dépassait en courant. J’étais soulagée quand Nev répondit aux questions d’Aeden. Mais ce dernier avait raison il ne pouvait pas ramener Nev seul. Alors que mon ami assurait qu’avec notre aide il pourrait marcher. Je n’étais pas certaine, j’avais peu que cela empire son état. D’un autre côté si on échappait Nev en essayant de le porter cela n’aiderait pas.
Je regardais le brun indécise. Puis je me mis à genoux près de mon ami.
Nev, on peut essayer de te porter, mais si tu préfères marcher on peut te soutenir de chaque côté.
Je me retournais encore une fois vers l’autre...
Hors rp : pardon j’ai séché ôo
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Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Aeden ZetharÉlectron libre
Ven 6 Nov - 0:43
Il avait l’air mal en point. Ce n’était pas le moment de réfléchir des plombes à une solution.
- Est-ce que tu as très mal au cou ? Ou dans le dos ?
S’il s’était blessé sur ces zones-là, c’était trop dangereux de le déplacer. Lui et Lucy pourrait faire pire que mieux. Rendre Nev tétraplégique aurait rendu Aeden malade… Apparemment ça allait. La main de Nev se glissa dans celle d’Aeden. Du sang. Cela lui donnait la nausée. Il revoyait Lorelei. Il… ne se sentait pas très bien… Il…
_Je vais avoir besoin de ton aide… Aeden …
Il hocha la tête, essayant de garder son calme. Il n’avait pas le droit de paniquer. Il eut un sourire rassurant envers son camarade. Il ne maitrisait rien du tout, mais il ne devait pas le laisser transparaitre.
_J’ai juste besoin de Lucy et toi. Juste de toi …
Lucy… Il releva les yeux vers elle. Ils allaient y arriver, pas vrai ?
_Je peux marcher si tu m’aides. Si vous m’aidez tous les deux.
Lucy intervient pour rassurer son ami :
- Nev, on peut essayer de te porter, mais si tu préfères marcher on peut te soutenir de chaque côté.
Ils pouvaient le porter si Aeden prenait Nev sous les aisselles et Lucy au niveau des jambes… Complexe mais envisageable. Il irait beaucoup plus vite cela dit, si Nev se sentait capable de marcher… Plus rapide mais plus risqué…
- Ok… Alors… Je vais t’aider à te relever Nev… Puis Lucy et moi on va te servir de béquilles… Surtout, il faut que tu t’appuies bien sur nous…
Il jeta un regard à son flanc blessé. Il allait devoir garder ça compresser du mieux qu’ils pourraient. Il ferait bien de se mettre du côté opposé de la blessure pour avoir plus facile à maintenir une main appuyée dessus une fois debout. Il l’aida à se redresser en position assise, ils restèrent comme ça encore quelques minutes, le temps que Nev s’y habitue. Il en profita pour l’aider à enfiler sa veste. Ensuite, lui et Lucy l’aidèrent à se relever.
Aeden plaça instinctivement sa main autour de la taille du garçon, et rencontra la zone humide de sang de la blessure de son camarade. Il appuya dessus, faisant tressaillir son ami. Ils avaient posé les bras de Nev sur leurs épaules respectives. Une fois totalement mis sur pieds, ils avancèrent en direction du bunker. Ce fut un long calvaire. A chaque pas, Aeden sentait son ami souffrir. Il continuait de maintenir sa main sur la blessure du garçon, n’aidant probablement pas à obtenir un résultat moins douloureux, mais au moins, cela lui évitait de se vider de son sang. Une fois la première moitié du trajet parcouru, Aeden encourageait régulièrement son ami, lui affirmant qu’ils étaient tout prêt, qu’ils étaient bientôt arrivés.
Ni lui, ni Lucy n’était taillée pour supporter le poids d’un gaillard d’1m91. Aeden était fortement affaibli depuis qu’il vivait dans la nature. Moins de nourriture, plus de froid et d’énergie dépensées inutilement, un sommeil inconfortable, rien qui ne pouvait l’aider dans sa tâche actuelle. D’ici l’hiver, il deviendrait probablement un ermite famélique qui ferait flipper les gosses. En attendant, il puisait dans ces ressources sans un bruit, des ressources insoupçonnées qu’il ne pensait pas du tout possédée. Dans sa tête, il se refaisait le film de ces échecs. Son incapacité à aider Lorelei. Il l’avait laissé mourir sans réagir. Il ne ferait plus jamais ça. Il jetait temps en temps des œillades à Nev pour s’assurer que ce dernier ne s’évanouissait pas sous le coup de la douleur. Il comptait amener Nev jusqu’à ce foutu bunker… Les trois atteignirent enfin l’endroit… Aeden espérait que le docteur Elpida soit réactif.
- Est-ce que tu as très mal au cou ? Ou dans le dos ?
S’il s’était blessé sur ces zones-là, c’était trop dangereux de le déplacer. Lui et Lucy pourrait faire pire que mieux. Rendre Nev tétraplégique aurait rendu Aeden malade… Apparemment ça allait. La main de Nev se glissa dans celle d’Aeden. Du sang. Cela lui donnait la nausée. Il revoyait Lorelei. Il… ne se sentait pas très bien… Il…
_Je vais avoir besoin de ton aide… Aeden …
Il hocha la tête, essayant de garder son calme. Il n’avait pas le droit de paniquer. Il eut un sourire rassurant envers son camarade. Il ne maitrisait rien du tout, mais il ne devait pas le laisser transparaitre.
_J’ai juste besoin de Lucy et toi. Juste de toi …
Lucy… Il releva les yeux vers elle. Ils allaient y arriver, pas vrai ?
_Je peux marcher si tu m’aides. Si vous m’aidez tous les deux.
Lucy intervient pour rassurer son ami :
- Nev, on peut essayer de te porter, mais si tu préfères marcher on peut te soutenir de chaque côté.
Ils pouvaient le porter si Aeden prenait Nev sous les aisselles et Lucy au niveau des jambes… Complexe mais envisageable. Il irait beaucoup plus vite cela dit, si Nev se sentait capable de marcher… Plus rapide mais plus risqué…
- Ok… Alors… Je vais t’aider à te relever Nev… Puis Lucy et moi on va te servir de béquilles… Surtout, il faut que tu t’appuies bien sur nous…
Il jeta un regard à son flanc blessé. Il allait devoir garder ça compresser du mieux qu’ils pourraient. Il ferait bien de se mettre du côté opposé de la blessure pour avoir plus facile à maintenir une main appuyée dessus une fois debout. Il l’aida à se redresser en position assise, ils restèrent comme ça encore quelques minutes, le temps que Nev s’y habitue. Il en profita pour l’aider à enfiler sa veste. Ensuite, lui et Lucy l’aidèrent à se relever.
Aeden plaça instinctivement sa main autour de la taille du garçon, et rencontra la zone humide de sang de la blessure de son camarade. Il appuya dessus, faisant tressaillir son ami. Ils avaient posé les bras de Nev sur leurs épaules respectives. Une fois totalement mis sur pieds, ils avancèrent en direction du bunker. Ce fut un long calvaire. A chaque pas, Aeden sentait son ami souffrir. Il continuait de maintenir sa main sur la blessure du garçon, n’aidant probablement pas à obtenir un résultat moins douloureux, mais au moins, cela lui évitait de se vider de son sang. Une fois la première moitié du trajet parcouru, Aeden encourageait régulièrement son ami, lui affirmant qu’ils étaient tout prêt, qu’ils étaient bientôt arrivés.
Ni lui, ni Lucy n’était taillée pour supporter le poids d’un gaillard d’1m91. Aeden était fortement affaibli depuis qu’il vivait dans la nature. Moins de nourriture, plus de froid et d’énergie dépensées inutilement, un sommeil inconfortable, rien qui ne pouvait l’aider dans sa tâche actuelle. D’ici l’hiver, il deviendrait probablement un ermite famélique qui ferait flipper les gosses. En attendant, il puisait dans ces ressources sans un bruit, des ressources insoupçonnées qu’il ne pensait pas du tout possédée. Dans sa tête, il se refaisait le film de ces échecs. Son incapacité à aider Lorelei. Il l’avait laissé mourir sans réagir. Il ne ferait plus jamais ça. Il jetait temps en temps des œillades à Nev pour s’assurer que ce dernier ne s’évanouissait pas sous le coup de la douleur. Il comptait amener Nev jusqu’à ce foutu bunker… Les trois atteignirent enfin l’endroit… Aeden espérait que le docteur Elpida soit réactif.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Ven 6 Nov - 23:29
Danger à la plage
_Je peux marcher si tu m’aides. Si vous m’aidez tous les deux.
_Nev, on peut essayer de te porter, mais si tu préfères marcher on peut te soutenir de chaque côté.
Nevrabriel sourit faiblement à son amie avant de prendre également la main de Lucy. Il avait confiance en eux. Ils étaient sa famille et se révélaient lorsqu’il en avait le plus besoin.
_Ok… Alors… Je vais t’aider à te relever Nev… Puis Lucy et moi on va te servir de béquilles… Surtout, il faut que tu t’appuies bien sur nous…
Nevrabriel acquiesça comme il le pu avant que ses amis ne l’aident à se redresser. Il avait mal partout, ses égratignures se réveillaient et imbibaient son corps d’un rouge vif. Le jeune homme posa sa main sur sa plaie pour appuyer fermement dessus, serrant les dents et les yeux. Ses cheveux se confondaient avec son sang. L’écossais en profita pour jeter un regard à sa cheville qui le faisait souffrir. A première vue elle ne semblait rien avoir mais il fallait mieux l’examiner. Lorsque la douleur était moins violente, Lucy et Aeden aidèrent Nevrabriel à se mettre sur ses jambes et commençaient à marcher.
La marche était lente, mais beaucoup moins que si les deux jeunes adultes l’avaient trainés de la plage jusqu’au bunker. Malgré toute leur bonne volonté ils n’avaient pas assez de force pour le grand gabarit de Nevrabriel.
Il pouvait marcher, il marcherait.
Il ne pouvait pas mourir comme un idiot.
Il laissait des trainés de sang derrière lui.
C’était si rouge …
Le bleu était plus beau …
Comme les ailes du papillon …
Si envoutant, si beau …
Je veux revoir ces ailes …
Je peux le faire.
Marcher pour ça, marcher vers ce doux rêve.
Les premiers pas étaient douloureux, mais la suite était pire. Nevrabriel avait de plus en plus mal à la cheville. Il avait mal mais il marchait, ses amis l’encourageaient. Lorsque la douleur était trop forte, il s’appuyait plus sur eux mais il ne voulait pas s’arrêter. S’il s’arrêtait il ne pourrait plus avancer. C’était comme une course, s’il s’arrêtait, il ne pourrait plus repartir. C’était la course pour sa vie. Il ne devait pas se laisser rattraper.
Il avait mal.
Il voulait s’allonger.
Il voulait tellement s’arrêter. Arrêter de marcher, d’appuyer sur sa cheville. Arrêter de souffrir.
Encore un peu …
Encore quelque pas …
Pour ce papillon.
Pour le reflet de la lune sur le lac.
Pour la douce chaleur qui émergeait dans son cœur.
Pour tout ça, il ne pouvait pas s’arrêter.
Mais lorsqu’il commençait à arriver vers le bunker, un obstacle de taille les rattrapa : le code.
Le code … Il fallait le code … Le code … Il n’aurait pas la force de le taper … Il voyait déjà trouble, il ne pourrait pas le composer. Il n’avait pas la force de parler, toutes ses forces étaient concentrées sur sa marche. Il ne pouvait plus rien donné.
Nevrabriel se rendait compte qu’il perdait trop de sang. Il sombrait doucement en choc hémorragique. Il ne savait pas lui-même comment il pouvait encore marcher …
Heureusement, Lucy se mit à hurler pour que quelqu’un ouvre cette foutu porte. Elle fut entendue et ils purent continuer leur avancé.
Nevrabriel ne savait pas qui avait ouvert, il se laissait emmener, vaguement conscient de ce qu’il faisait.
C’était à ligne droite …
Les quelques marches pour atteindre la porte était une torture pour Nevrabriel qui ne pu échapper un râle lâche, trop faible pour donner de la voix. Il avait plus de mal à monter ces marches que de traverser l’île en se noyant dans son propre sang. Pour préserver sa cheville douloureuse, il ne s’appuya que d’une jambe, mais malheureusement cette jambe tirait sur son flanc où se trouvait sa blessure et le faisait souffrir dans tout les cas. Il sentait qu’Aeden appuyait comme il pouvait pour éviter que plus de sang ne sorte et amoindrir la douleur de l’écossais. Mais le trio ne pouvait pas y échapper, ils étaient tous taché du même sang ; celui de Nevrabriel.
L’écossais se trainer plus qu’autre chose.
L’intérieur. La libération.
Il était arrivé ? Il avait réussit ?
Nevrabriel n’en pouvait plus. Il ne pouvait pas faire un pas de plus et se laissa tomber misérablement sur le sol du bunker. Il sentit ses amis l’aider à s’allonger. S’il devait se faire soigner, ça serait ici, il n’en pouvait plus.
Le plafond du bunker lui semblait salvateur. Il semblait qu’il entendait le monde s’agiter non loin. Le sol froid apaisait les multiples griffures et ecchymose sur son dos. C’était salvateur. Nevrabriel soupira faiblement.
Il n’avait plus aucune force.
Un silence étrange commença à l’envahir, comme s’il plongeait doucement sous l’eau. Seul de faibles échos parvenaient à ses oreilles. Puis, doucement, les battements d'ailes d'un papillon ...
Il ferma doucement les yeux, prêt à perdre connaissance.
_Nev, on peut essayer de te porter, mais si tu préfères marcher on peut te soutenir de chaque côté.
Nevrabriel sourit faiblement à son amie avant de prendre également la main de Lucy. Il avait confiance en eux. Ils étaient sa famille et se révélaient lorsqu’il en avait le plus besoin.
_Ok… Alors… Je vais t’aider à te relever Nev… Puis Lucy et moi on va te servir de béquilles… Surtout, il faut que tu t’appuies bien sur nous…
Nevrabriel acquiesça comme il le pu avant que ses amis ne l’aident à se redresser. Il avait mal partout, ses égratignures se réveillaient et imbibaient son corps d’un rouge vif. Le jeune homme posa sa main sur sa plaie pour appuyer fermement dessus, serrant les dents et les yeux. Ses cheveux se confondaient avec son sang. L’écossais en profita pour jeter un regard à sa cheville qui le faisait souffrir. A première vue elle ne semblait rien avoir mais il fallait mieux l’examiner. Lorsque la douleur était moins violente, Lucy et Aeden aidèrent Nevrabriel à se mettre sur ses jambes et commençaient à marcher.
La marche était lente, mais beaucoup moins que si les deux jeunes adultes l’avaient trainés de la plage jusqu’au bunker. Malgré toute leur bonne volonté ils n’avaient pas assez de force pour le grand gabarit de Nevrabriel.
Il pouvait marcher, il marcherait.
Il ne pouvait pas mourir comme un idiot.
Il laissait des trainés de sang derrière lui.
C’était si rouge …
Le bleu était plus beau …
Comme les ailes du papillon …
Si envoutant, si beau …
Je veux revoir ces ailes …
Je peux le faire.
Marcher pour ça, marcher vers ce doux rêve.
Les premiers pas étaient douloureux, mais la suite était pire. Nevrabriel avait de plus en plus mal à la cheville. Il avait mal mais il marchait, ses amis l’encourageaient. Lorsque la douleur était trop forte, il s’appuyait plus sur eux mais il ne voulait pas s’arrêter. S’il s’arrêtait il ne pourrait plus avancer. C’était comme une course, s’il s’arrêtait, il ne pourrait plus repartir. C’était la course pour sa vie. Il ne devait pas se laisser rattraper.
Il avait mal.
Il voulait s’allonger.
Il voulait tellement s’arrêter. Arrêter de marcher, d’appuyer sur sa cheville. Arrêter de souffrir.
Encore un peu …
Encore quelque pas …
Pour ce papillon.
Pour le reflet de la lune sur le lac.
Pour la douce chaleur qui émergeait dans son cœur.
Pour tout ça, il ne pouvait pas s’arrêter.
Mais lorsqu’il commençait à arriver vers le bunker, un obstacle de taille les rattrapa : le code.
Le code … Il fallait le code … Le code … Il n’aurait pas la force de le taper … Il voyait déjà trouble, il ne pourrait pas le composer. Il n’avait pas la force de parler, toutes ses forces étaient concentrées sur sa marche. Il ne pouvait plus rien donné.
Nevrabriel se rendait compte qu’il perdait trop de sang. Il sombrait doucement en choc hémorragique. Il ne savait pas lui-même comment il pouvait encore marcher …
Heureusement, Lucy se mit à hurler pour que quelqu’un ouvre cette foutu porte. Elle fut entendue et ils purent continuer leur avancé.
Nevrabriel ne savait pas qui avait ouvert, il se laissait emmener, vaguement conscient de ce qu’il faisait.
C’était à ligne droite …
Les quelques marches pour atteindre la porte était une torture pour Nevrabriel qui ne pu échapper un râle lâche, trop faible pour donner de la voix. Il avait plus de mal à monter ces marches que de traverser l’île en se noyant dans son propre sang. Pour préserver sa cheville douloureuse, il ne s’appuya que d’une jambe, mais malheureusement cette jambe tirait sur son flanc où se trouvait sa blessure et le faisait souffrir dans tout les cas. Il sentait qu’Aeden appuyait comme il pouvait pour éviter que plus de sang ne sorte et amoindrir la douleur de l’écossais. Mais le trio ne pouvait pas y échapper, ils étaient tous taché du même sang ; celui de Nevrabriel.
L’écossais se trainer plus qu’autre chose.
L’intérieur. La libération.
Il était arrivé ? Il avait réussit ?
Nevrabriel n’en pouvait plus. Il ne pouvait pas faire un pas de plus et se laissa tomber misérablement sur le sol du bunker. Il sentit ses amis l’aider à s’allonger. S’il devait se faire soigner, ça serait ici, il n’en pouvait plus.
Le plafond du bunker lui semblait salvateur. Il semblait qu’il entendait le monde s’agiter non loin. Le sol froid apaisait les multiples griffures et ecchymose sur son dos. C’était salvateur. Nevrabriel soupira faiblement.
Il n’avait plus aucune force.
Un silence étrange commença à l’envahir, comme s’il plongeait doucement sous l’eau. Seul de faibles échos parvenaient à ses oreilles. Puis, doucement, les battements d'ailes d'un papillon ...
Il ferma doucement les yeux, prêt à perdre connaissance.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Docteur ElpidaChef de la Famille
Dim 8 Nov - 11:40
Donatien, qui prenait son thé à l'extérieur, pieds nus dans l'herbe gelée, avait entendu la porte de la grille s'ouvrir.
Il ne fut pas étonné d'apercevoir Nevrabriel. La présence d'Edelweiss, ainsi que celle d'un intrus, estomaqua Donatien. Que faisait Nevrabriel ? Le trahissait-il ? Pourquoi avait-il emmené sa précieuse Edelweiss à l'extérieur alors qu'il lui était strictement interdit ?
Il se souvint d'une conversation où ce dernier lui avait demandé si "on" pouvait l'accompagner dans sa quête sur la plage, qu'il se ferait discret ... Donatien n'aurait jamais pensé que le "on" concernait sa fragile fleur ! Il n'avait jamais pensé que Nevrabriel puisse à ce point être inconscient ! Il avait accepté en pensant que le "on" concernait leur pêcheur/psychologue attitré. Nevrabriel était assez bête pour amener avec lui une personne malade et fragile ?!
Donatien serra la tasse entre ses mains, si fort que la chaleur rougit ses paumes. Il les observa monter les marches, espérant jusqu'au bout que tout ceci n'était qu'un plan machiavélique de son second. Mais en même temps, ce garçon brun, Donatien n'avait pas beaucoup de souvenir de lui. De sa position, il ne pouvait pas distinguer ses traits mais ce n'était pas quelqu'un d'important. Si ça avait été les seconds des autres factions, pourquoi pas, Donatien aurait compris mais là ...
Donatien finissait tranquillement sa boisson chaude tout en réfléchissant à ce qu'il venait de voir. Une courte scène comme celle-ci avait transgressé de multiples règles : Edelweiss était sortie - dans un pseudo-accord de Donatien -, un intrus était actuellement dans le bunker, bunker qui doit être un lieu secret ...
Donatien se leva de son siège et gravit les marches avec un calme alarmant. Et lorsqu'il franchit la porte, arrivant à son tour à l'intérieur, il avait retrouvé l'aura de ses premiers jours en tant que directeur de l'Institut. Il n'était plus aussi relâché et tranquille, comme aurait pu l'être un père ; mais il était droit, et silencieux, tel un chef trahi.
Il laissa la porte se refermer derrière lui, le bruit attirant l'attention de ce fait vers Donatien. Après être sûr d'avoir imposé le silence et que l'attention soit fixée sur lui, Donatien descendit les rejoindre sans même leur accorder un regard. Il posa sa tasse vide dans l'évier qu'il rinça - il faisait ça de plus en plus souvent, nettoyer ses propres affaires. Il devint maître du temps, étirant les secondes dans un mutisme général. Seule l'eau coulant dans l'évier donnait de la profondeur au silence.
Puis il s'approcha du groupe. D'abord, il toisa l'intrus. Son visage lui était familier. N'était-ce pas l'abruti qui avait un lien avec le journal clandestin ? Nevrabriel amenait au sein du bunker un ancien révolutionnaire ?
Donatien, au lieu de s'énerver et de partir dans de grands discours, se contenta de toiser avec mépris le brun. Il resta un moment à le fixer dans les yeux, créant ainsi du malaise. Il ne pouvait pas lui ordonner de repartir, puisque personne ne pourrait le surveiller pour être certain de son départ. Donatien devait s'assurer de le raccompagner lui-même.
Mais bon, au vu de son allure, ça ne devait être qu'un vulgaire électron libre. Il ne manquerait à personne si Donatien devait déraper ...
- Je t'interdis de bouger, de parler, de respirer, articula-t-il froidement. Existe le moins possible.
Il inspecta la pièce afin d'essayer de voir avec des yeux neufs le bunker, se mettant à la place de cet intrus et des potentielles informations qu'il pourrait récolter.
Heureusement pour lui, tout ce qu'il y avait de confidentiel était dans des armoires cadenassées. En revanche il y avait Jessy dans sa prison improvisée. Et la petite de Elizabeth, sûrement celle qui leur avait ouvert la porte.
Donatien tourna autour du corps de Nevrabriel sans même regarder Edelweiss. Elle ne méritait pas son attention. Il savait que ne pas s'intéresser à elle la ferait souffrir. Tant mieux. Il avait en bouche le goût amer qu'avait laissé Ange et Agnès. Il connaissait par cœur cette sensation de voir la confiance qu'on accorde piétinée.
Son second sembla perdre connaissance mais Donatien le voulait éveiller. Alors il appuya avec son pied sur la blessure de son conseiller, avec un visage sculpté dans la glace. Il ne montrait aucune expression. Il regarda simplement Nevrabriel souffrir sous la pression. Et anticipant la réaction bienveillante d'Edelweiss, Donatien l'interpella, toujours sans lui adresser un seul regard :
- Si tu m'empêches de faire quoi que ce soit, Lucy, je serai contraint à sévir ta punition.
Puis, quand il put enfin croiser ses yeux avec ceux du blessé, il put s'adresser à lui :
- J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Danger au bunker
Donatien, qui prenait son thé à l'extérieur, pieds nus dans l'herbe gelée, avait entendu la porte de la grille s'ouvrir.
Il ne fut pas étonné d'apercevoir Nevrabriel. La présence d'Edelweiss, ainsi que celle d'un intrus, estomaqua Donatien. Que faisait Nevrabriel ? Le trahissait-il ? Pourquoi avait-il emmené sa précieuse Edelweiss à l'extérieur alors qu'il lui était strictement interdit ?
Il se souvint d'une conversation où ce dernier lui avait demandé si "on" pouvait l'accompagner dans sa quête sur la plage, qu'il se ferait discret ... Donatien n'aurait jamais pensé que le "on" concernait sa fragile fleur ! Il n'avait jamais pensé que Nevrabriel puisse à ce point être inconscient ! Il avait accepté en pensant que le "on" concernait leur pêcheur/psychologue attitré. Nevrabriel était assez bête pour amener avec lui une personne malade et fragile ?!
Donatien serra la tasse entre ses mains, si fort que la chaleur rougit ses paumes. Il les observa monter les marches, espérant jusqu'au bout que tout ceci n'était qu'un plan machiavélique de son second. Mais en même temps, ce garçon brun, Donatien n'avait pas beaucoup de souvenir de lui. De sa position, il ne pouvait pas distinguer ses traits mais ce n'était pas quelqu'un d'important. Si ça avait été les seconds des autres factions, pourquoi pas, Donatien aurait compris mais là ...
Donatien finissait tranquillement sa boisson chaude tout en réfléchissant à ce qu'il venait de voir. Une courte scène comme celle-ci avait transgressé de multiples règles : Edelweiss était sortie - dans un pseudo-accord de Donatien -, un intrus était actuellement dans le bunker, bunker qui doit être un lieu secret ...
Donatien se leva de son siège et gravit les marches avec un calme alarmant. Et lorsqu'il franchit la porte, arrivant à son tour à l'intérieur, il avait retrouvé l'aura de ses premiers jours en tant que directeur de l'Institut. Il n'était plus aussi relâché et tranquille, comme aurait pu l'être un père ; mais il était droit, et silencieux, tel un chef trahi.
Il laissa la porte se refermer derrière lui, le bruit attirant l'attention de ce fait vers Donatien. Après être sûr d'avoir imposé le silence et que l'attention soit fixée sur lui, Donatien descendit les rejoindre sans même leur accorder un regard. Il posa sa tasse vide dans l'évier qu'il rinça - il faisait ça de plus en plus souvent, nettoyer ses propres affaires. Il devint maître du temps, étirant les secondes dans un mutisme général. Seule l'eau coulant dans l'évier donnait de la profondeur au silence.
Puis il s'approcha du groupe. D'abord, il toisa l'intrus. Son visage lui était familier. N'était-ce pas l'abruti qui avait un lien avec le journal clandestin ? Nevrabriel amenait au sein du bunker un ancien révolutionnaire ?
Donatien, au lieu de s'énerver et de partir dans de grands discours, se contenta de toiser avec mépris le brun. Il resta un moment à le fixer dans les yeux, créant ainsi du malaise. Il ne pouvait pas lui ordonner de repartir, puisque personne ne pourrait le surveiller pour être certain de son départ. Donatien devait s'assurer de le raccompagner lui-même.
Mais bon, au vu de son allure, ça ne devait être qu'un vulgaire électron libre. Il ne manquerait à personne si Donatien devait déraper ...
- Je t'interdis de bouger, de parler, de respirer, articula-t-il froidement. Existe le moins possible.
Il inspecta la pièce afin d'essayer de voir avec des yeux neufs le bunker, se mettant à la place de cet intrus et des potentielles informations qu'il pourrait récolter.
Heureusement pour lui, tout ce qu'il y avait de confidentiel était dans des armoires cadenassées. En revanche il y avait Jessy dans sa prison improvisée. Et la petite de Elizabeth, sûrement celle qui leur avait ouvert la porte.
Donatien tourna autour du corps de Nevrabriel sans même regarder Edelweiss. Elle ne méritait pas son attention. Il savait que ne pas s'intéresser à elle la ferait souffrir. Tant mieux. Il avait en bouche le goût amer qu'avait laissé Ange et Agnès. Il connaissait par cœur cette sensation de voir la confiance qu'on accorde piétinée.
Son second sembla perdre connaissance mais Donatien le voulait éveiller. Alors il appuya avec son pied sur la blessure de son conseiller, avec un visage sculpté dans la glace. Il ne montrait aucune expression. Il regarda simplement Nevrabriel souffrir sous la pression. Et anticipant la réaction bienveillante d'Edelweiss, Donatien l'interpella, toujours sans lui adresser un seul regard :
- Si tu m'empêches de faire quoi que ce soit, Lucy, je serai contraint à sévir ta punition.
Puis, quand il put enfin croiser ses yeux avec ceux du blessé, il put s'adresser à lui :
- J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Image : ![Danger à la plage [pv: Lucy & Aeden & Donatien] Vyth](https://zupimages.net/up/21/08/vyth.jpg)
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Lucy VincentÉlectron libre
Dim 8 Nov - 15:01
Le trajet m’avait semblé durer des heures, sentir mon ami souffrir me glaçait plus que le sang qui nous tachait tous les trois à présent. Jamais ce matin je n’aurais pensé être aussi heureuse d’être enfin de retour au bunker. Nous avions traîné Nev à moitié évanouie jusque dans la salle commune, enfin.
La table ou un lit aurait été plus approprié, malheureusement aucun d’entre-nous, Nev encore moins n’avait la force de le relever.
La porte se refermait, Donatien venait d’arriver. Mais il ne courait pas pour venir en aide à notre ami, il semblait même parfaitement à l’aise de prendre son temps. Je le regardais sans comprendre. Il ne portait attention ni à Nev, ni à moi... il ne faisait que toiser Aeden du regard.
Je t'interdis de bouger, de parler, de respirer. Existe le moins possible.
Le ton était froid, le Donatien de l’institut. Je ne remarquais que maintenant à quel point notre médecin s’était transformé dans les derniers mois. Il sembla finalement s’intéresser au cas de Nev, ce dernier ayant perdu connaissance. Pourtant le docteur ne se mit pas en position pour travailler, il ne posait aucune question. Je ne comprenais pas ce qu’il attendait quand finalement il appuya sur la plaie de son pied. Mon geste fut interrompu avant d’avoir commencé.
Si tu m'empêches de faire quoi que ce soit, Lucy, je serai contraint à sévir ta punition.
Mon prénom, jamais Donatien ne l’utilisait, sa mise en garde était sans équivoque. Pourquoi cette colère contre nous ? Pourquoi ses yeux avaient évité de me croiser ?
J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Nev semblait avoir reprit conscience sous la douleur. Je ne savais pas trop quoi faire, si j’intervenais Donatien pourrait tarder encore plus à aider Nev, mais en même temps pourquoi diable le faisait-il souffrir ainsi. Alors que nous avions tout fait pour le ramener.
Je jetais un regard au brun qui nous avait aidés, je lui fis un petit non de la tête. Ne fais rien, surtout ne bouge pas. Je reculais de quelques pas du duo médecin-blessé. Puis, le plus silencieusement possible je ramenais la trousse de soins. De quoi d’autres pouvait-on avoir besoin... de l’eau chaude? Une bassine? Non c’était pour les naissances ça... enfin j’imagine.
Je n’avais pas suivis si Nev avait répondu au docteur, cependant je trouvais que le temps c’était déjà trop écoulé depuis la chute de Nev. J’étais tellement absorbée par la situation que je n’avais même pas remarqué Jessy...
Je n’aimais pas faire cela, désobéir, décevoir Donatien, d’un autre côté je ne pouvais pas le laisser faire attendre Nevrabriel plus longtemps. Je me rapprochais de notre médecin silencieusement, le plus délicatement possible. J’étais couverte de sang et de sable, ce n’était certainement pas l’idéal, mais rien ne semblait l’être aujourd’hui. Je passais mes doigts entre ceux long et froid de l’homme en blanc. Posant ma tête contre son bras.
Monsieur s’il vous plaît, je vais accepter ma punition, il faut aider Nev, je vous en supplie. Nous avons besoin de votre aide.
La famille
Le trajet m’avait semblé durer des heures, sentir mon ami souffrir me glaçait plus que le sang qui nous tachait tous les trois à présent. Jamais ce matin je n’aurais pensé être aussi heureuse d’être enfin de retour au bunker. Nous avions traîné Nev à moitié évanouie jusque dans la salle commune, enfin.
La table ou un lit aurait été plus approprié, malheureusement aucun d’entre-nous, Nev encore moins n’avait la force de le relever.
La porte se refermait, Donatien venait d’arriver. Mais il ne courait pas pour venir en aide à notre ami, il semblait même parfaitement à l’aise de prendre son temps. Je le regardais sans comprendre. Il ne portait attention ni à Nev, ni à moi... il ne faisait que toiser Aeden du regard.
Je t'interdis de bouger, de parler, de respirer. Existe le moins possible.
Le ton était froid, le Donatien de l’institut. Je ne remarquais que maintenant à quel point notre médecin s’était transformé dans les derniers mois. Il sembla finalement s’intéresser au cas de Nev, ce dernier ayant perdu connaissance. Pourtant le docteur ne se mit pas en position pour travailler, il ne posait aucune question. Je ne comprenais pas ce qu’il attendait quand finalement il appuya sur la plaie de son pied. Mon geste fut interrompu avant d’avoir commencé.
Si tu m'empêches de faire quoi que ce soit, Lucy, je serai contraint à sévir ta punition.
Mon prénom, jamais Donatien ne l’utilisait, sa mise en garde était sans équivoque. Pourquoi cette colère contre nous ? Pourquoi ses yeux avaient évité de me croiser ?
J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Nev semblait avoir reprit conscience sous la douleur. Je ne savais pas trop quoi faire, si j’intervenais Donatien pourrait tarder encore plus à aider Nev, mais en même temps pourquoi diable le faisait-il souffrir ainsi. Alors que nous avions tout fait pour le ramener.
Je jetais un regard au brun qui nous avait aidés, je lui fis un petit non de la tête. Ne fais rien, surtout ne bouge pas. Je reculais de quelques pas du duo médecin-blessé. Puis, le plus silencieusement possible je ramenais la trousse de soins. De quoi d’autres pouvait-on avoir besoin... de l’eau chaude? Une bassine? Non c’était pour les naissances ça... enfin j’imagine.
Je n’avais pas suivis si Nev avait répondu au docteur, cependant je trouvais que le temps c’était déjà trop écoulé depuis la chute de Nev. J’étais tellement absorbée par la situation que je n’avais même pas remarqué Jessy...
Je n’aimais pas faire cela, désobéir, décevoir Donatien, d’un autre côté je ne pouvais pas le laisser faire attendre Nevrabriel plus longtemps. Je me rapprochais de notre médecin silencieusement, le plus délicatement possible. J’étais couverte de sang et de sable, ce n’était certainement pas l’idéal, mais rien ne semblait l’être aujourd’hui. Je passais mes doigts entre ceux long et froid de l’homme en blanc. Posant ma tête contre son bras.
Monsieur s’il vous plaît, je vais accepter ma punition, il faut aider Nev, je vous en supplie. Nous avons besoin de votre aide.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 8 Nov - 16:58
Danger à la plage
Les bruits sourds empêchaient l’écossais de perdre totalement connaissance mais il était bien trop faible pour ouvrir les yeux ou parler. Il n’arrivait pas à distinguer quoique ce soit à part de brefs échos intraduisibles.
Puis, alors qu’il allait s’endormir, il sentit quelque chose appuyer sur sa blessure, ce qui le réveilla et il se mit à gémir de douleur, tentant d’ouvrir les yeux pour savoir ce qu’il se passait. Si tout était blanc et flou au début, ses yeux commencèrent à apercevoir des choses. Donatien appuyait sur sa plaie. Il le regardait de sa hauteur, appuyait sur lui comme une domination malsaine. Il l’écrasait. Il lui marchait dessus. Pourquoi est-ce qu’il faisait cela ? Pourquoi est-ce qu’il était en colère ?
_J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Il regarda un peu partout à la limite de ce que ses yeux lui permettaient. Aeden et Lucy ne semblaient pas du tout rassurés ni à l’aise.
La venue d’Aeden avait donc plus d’importance que sa blessure pour le patriarche du bunker ? L’écossais était déçu. Lui qui pensait que Donatien avait changé depuis ces quelques mois, qu’il était plus humain, finalement, il était toujours le même fou qui lui avait fait ces cicatrices au dos pour le punir. Il voyait bien que Nevrabriel se vidait de son sang, que sa plaie pouvait s’infecter, qu’il pouvait mourir, mais il préférait faire sa diva et les punir d’avoir fait entrer Aeden qui avait sauvé la vie de l’écossais.
Il aurait préféré que je meure … ?
Les yeux Nevrabriel retournèrent sur son ainé. Il prit un visage de marbre, quoique peu fatigué, la peau presque cadavérique. Il sentait qu’il ne lui restait que peu de temps avant de tomber dans l’inconscience. Si Donatien était assez fou pour le laisser mourir, il ne voulait pas lui donner le plaisir d’un visage de peur, de douleur ou de pardon. Il était trop fatigué pour jouer les bons soldats et trop fier pour se laisser marcher dessus. Il avait la gorges sèche, il ouvrait la bouche, mais ses paroles semblaient être des murmures tant il n’avait plus aucunes forces :
_Sàbhail mi no leig leam ..., il avala faiblement sa salive pour terminer, bàsachadh
Nevrabriel ne savait plus parler anglais. A cet instant seul sa langue maternelle lui revenait, il avait les paupières si lourdes, le corps si froid. La flaque de sang qui se formait doucement sous son corps lui tenait chaud. Cela faisait comme un bain. Il aimerait bien se plonger dans ce bain pour se réchauffer, mais il était trop faible pour bouger. Le froid lui donnait sommeil. Ses sens le quittaient peut à peu, il se sentait tomber en arrière. L’écossais soupira en laissant ses yeux se fermer et plonger dans le sommeil.
Puis, alors qu’il allait s’endormir, il sentit quelque chose appuyer sur sa blessure, ce qui le réveilla et il se mit à gémir de douleur, tentant d’ouvrir les yeux pour savoir ce qu’il se passait. Si tout était blanc et flou au début, ses yeux commencèrent à apercevoir des choses. Donatien appuyait sur sa plaie. Il le regardait de sa hauteur, appuyait sur lui comme une domination malsaine. Il l’écrasait. Il lui marchait dessus. Pourquoi est-ce qu’il faisait cela ? Pourquoi est-ce qu’il était en colère ?
_J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Il regarda un peu partout à la limite de ce que ses yeux lui permettaient. Aeden et Lucy ne semblaient pas du tout rassurés ni à l’aise.
La venue d’Aeden avait donc plus d’importance que sa blessure pour le patriarche du bunker ? L’écossais était déçu. Lui qui pensait que Donatien avait changé depuis ces quelques mois, qu’il était plus humain, finalement, il était toujours le même fou qui lui avait fait ces cicatrices au dos pour le punir. Il voyait bien que Nevrabriel se vidait de son sang, que sa plaie pouvait s’infecter, qu’il pouvait mourir, mais il préférait faire sa diva et les punir d’avoir fait entrer Aeden qui avait sauvé la vie de l’écossais.
Il aurait préféré que je meure … ?
Les yeux Nevrabriel retournèrent sur son ainé. Il prit un visage de marbre, quoique peu fatigué, la peau presque cadavérique. Il sentait qu’il ne lui restait que peu de temps avant de tomber dans l’inconscience. Si Donatien était assez fou pour le laisser mourir, il ne voulait pas lui donner le plaisir d’un visage de peur, de douleur ou de pardon. Il était trop fatigué pour jouer les bons soldats et trop fier pour se laisser marcher dessus. Il avait la gorges sèche, il ouvrait la bouche, mais ses paroles semblaient être des murmures tant il n’avait plus aucunes forces :
_Sàbhail mi no leig leam ..., il avala faiblement sa salive pour terminer, bàsachadh
Nevrabriel ne savait plus parler anglais. A cet instant seul sa langue maternelle lui revenait, il avait les paupières si lourdes, le corps si froid. La flaque de sang qui se formait doucement sous son corps lui tenait chaud. Cela faisait comme un bain. Il aimerait bien se plonger dans ce bain pour se réchauffer, mais il était trop faible pour bouger. Le froid lui donnait sommeil. Ses sens le quittaient peut à peu, il se sentait tomber en arrière. L’écossais soupira en laissant ses yeux se fermer et plonger dans le sommeil.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 8 Nov - 17:47
Ils parvinrent péniblement à l’intérieur du bunker. Aeden avait déjà oublié à quoi ressemblait l’endroit. Ces murs gris lui étaient à la fois familier mais il les trouvait aussi étrangement oppressants. Le souvenir d’avoir passé une partie de leur confinement forcé, appuyé sur la porte de sortie du bunker lui revient. Son équilibre fragile avait volé en éclat ce jour où il avait mis les pieds ici pour la première fois.
Il n’avait pas le temps de s’y attarder cependant. Nev se faisait de plus en plus lourd. Dès qu’ils furent à l’intérieur, il se laissa complètement aller. Lucy et lui n’eurent pas d’autres choix que de l’aider à s’allonger au sol. Impossible de l’amener jusqu’à un lit. Aeden se sentait épuisé. Vidé de ces forces. L’adrénaline commençait déjà à retomber. Il se laissa glisser sur le sol, à genou au chevet de Nev.
C’est là que le docteur Elpida pénétra dans le bunker. Il avait mis du temps à rentrer, mais en même temps, il avait peut-être eu besoin d’alerter d’autres membres situés à l’extérieur du bunker pour venir l’aider… Le docteur marchait calmement, l’air froid et détaché. Que lui avait dit Nev déjà ? Qu’il avait changé… Oui, Nev lui avait dit que le médecin avait changé. Son air froid était peut-être juste une façade. Il voulait rester calme pour ne pas inquiéter son second…
Sa manière de fermer la porte du bunker avait quelque chose d’inquiétant cela dit, Aeden s’écarta pour lui laisser de la place afin qu’il ausculte son ami. Mais au lieu de ça, il passa devant eux, les ignorant superbement pour aller déposer sa tasse et la nettoyer dans l’évier. Aeden entrouvrit la bouche, abasourdi. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il se contenta de retourner vers le rouquin pour compresser sa plaie. Le sang avait traversé le pansement improvisé, la veste du garçon. Il y avait du sang partout…
Son regard qui avait suivi le médecin tomba sur Wendy. Ces petites bouclettes brunes avaient bien poussé sur sa tête, elle avait l’air en bonne santé, et semblait se ficher de ce qui se passait à quelques mètres d’elle. Il la couva du regard, un peu stressé qu’elle ne se tourne vers lui. Il avait peur qu’elle ne le reconnaisse pas. Elle ne le reconnaitrait pas forcément. Ça faisait si longtemps… Il appréhendait aussi de croiser le regard d’Elizabeth. Cette dernière vivait au bunker, elle ne devait pas être bien loin…
Il s’écarta une nouvelle fois alors que le docteur revenait enfin vers eux. Sauf qu’au lieu de s’occuper du malade, il fixait Aeden. Ce dernier qui ne savait déjà plus où se mettre depuis qu’il était entré baissa les yeux, totalement intimidés. Il avait déjà du mal à regarder les autres du coin de l’œil ces derniers mois, alors Donatien Elpida… Son regard froid lui donnait des frissons. Impossible de relever la tête. Il n’était plus le même garçon que celui qui était capable d’affronter son regard. Celui qui lui avait fait croire connaitre l’auteur du journal clandestin.
- Je t'interdis de bouger, de parler, de respirer. Existe le moins possible.
Il n’osa même pas hocher la tête, les yeux toujours rivés sur le sol du bunker. Et sur le sang qui poissait sur ces mains. Il se sentait comme un gosse qui a fait une grosse bêtise. Les pas et les mouvements du médecin de Nevrabriel le rendait nerveux. Il jeta un regard à Lucy. Elle ne semblait pas en mener large elle non plus. Il osait à peine respirer par le nez de peur de faire trop de bruit. Il fallait que le docteur Elpida se concentre sur Nev… Le pied du docteur sur la plaie du garçon… Le médecin qui tançait déjà Lucy avant qu’elle ne réagisse… Il avait changé… ? Il devait faire confiance à Nev mais… le docteur Elpida avait-il réellement changé ? Lucy s’éclipsa discrètement, laissant Aeden seul spectateur de la scène.
- J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Aeden revoyait Donatien Elpida avec son outil de torture prêt à s’attaquer à Amalia. Puis le mur et le sang, la chaise roulante renversée. Nauséeux, le visage pâle, il s’apprêtait à réagir quand Lucy lui fit signe de ne rien faire. Il appuya ces mains sur ces cuisses pour se retenir. Il n’était pas en territoire connu. Et il avait peur de mettre cet homme en colère. Il était le seul à pouvoir soigner Nevrabriel.
Aeden avait appris le gaélique. « Sauvez-moi, ou laissez-moi mourir ». La phrase de Nevrabriel le perturba. Il mettait sa vie entre les mains de Donatien Elpida. Il semblait presque accepter que ce dernier semble vouloir refuser de le soigner… Lui ne l’accepterait pas… Il ne pouvait pas voir encore un ami mourir sous ses yeux… Lucy revenait avec une trousse de soin. Elle s’approcha du médecin, trop prêt pour que cela semble naturel aux yeux du surdoué puis le supplia :
- Monsieur s’il vous plaît, je vais accepter ma punition, il faut aider Nev, je vous en supplie. Nous avons besoin de votre aide.
Sa punition ? Le surdoué sentit une boule d’anxiété se former dans sa gorge. Si jusqu’ici il avait toujours été rassuré de savoir Elizabeth et Wendy ici, il commençait à douter que cet endroit soit réellement sur. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait pas quoi dire. Il était sensé se taire mais… Il n’avait pas trainé son ami jusqu’ici pour le voir mourir à ces pieds. Nev ne pouvait plus fournir d’explication, Aeden devait en trouver une. Il dut prendre son courage à deux mains pour parler d’une voix blanche :
- On a le même groupe sanguin.
Ils étaient receveurs universels… ça devait lui faire une belle jambe au médecin de Nev de savoir qu’ils étaient du même groupe sanguin. Mais c’était tout ce qu’il pouvait faire. Pas moyen de garder du sang sans frigo. Il n’avait pas de stock, personne n’en avait. Donatien pouvait transfuser quelqu’un d’autre que lui, mais il lui proposait là de se racheter pour son entrée apparemment très malvenue dans le bunker. Il donnait une raison à sa présence ici. Il fallait que cela suffise… Il regarda avec appréhension le sol du bunker, incapable de relever les yeux vers l’homme, lui aussi suppliant. Il était prêt à tout pour venir en aide à son ami. Il ne supporterait pas de voir tout ce sang… Il ne pouvait pas perdre encore quelqu’un…
Il n’avait pas le temps de s’y attarder cependant. Nev se faisait de plus en plus lourd. Dès qu’ils furent à l’intérieur, il se laissa complètement aller. Lucy et lui n’eurent pas d’autres choix que de l’aider à s’allonger au sol. Impossible de l’amener jusqu’à un lit. Aeden se sentait épuisé. Vidé de ces forces. L’adrénaline commençait déjà à retomber. Il se laissa glisser sur le sol, à genou au chevet de Nev.
C’est là que le docteur Elpida pénétra dans le bunker. Il avait mis du temps à rentrer, mais en même temps, il avait peut-être eu besoin d’alerter d’autres membres situés à l’extérieur du bunker pour venir l’aider… Le docteur marchait calmement, l’air froid et détaché. Que lui avait dit Nev déjà ? Qu’il avait changé… Oui, Nev lui avait dit que le médecin avait changé. Son air froid était peut-être juste une façade. Il voulait rester calme pour ne pas inquiéter son second…
Sa manière de fermer la porte du bunker avait quelque chose d’inquiétant cela dit, Aeden s’écarta pour lui laisser de la place afin qu’il ausculte son ami. Mais au lieu de ça, il passa devant eux, les ignorant superbement pour aller déposer sa tasse et la nettoyer dans l’évier. Aeden entrouvrit la bouche, abasourdi. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il se contenta de retourner vers le rouquin pour compresser sa plaie. Le sang avait traversé le pansement improvisé, la veste du garçon. Il y avait du sang partout…
Son regard qui avait suivi le médecin tomba sur Wendy. Ces petites bouclettes brunes avaient bien poussé sur sa tête, elle avait l’air en bonne santé, et semblait se ficher de ce qui se passait à quelques mètres d’elle. Il la couva du regard, un peu stressé qu’elle ne se tourne vers lui. Il avait peur qu’elle ne le reconnaisse pas. Elle ne le reconnaitrait pas forcément. Ça faisait si longtemps… Il appréhendait aussi de croiser le regard d’Elizabeth. Cette dernière vivait au bunker, elle ne devait pas être bien loin…
Il s’écarta une nouvelle fois alors que le docteur revenait enfin vers eux. Sauf qu’au lieu de s’occuper du malade, il fixait Aeden. Ce dernier qui ne savait déjà plus où se mettre depuis qu’il était entré baissa les yeux, totalement intimidés. Il avait déjà du mal à regarder les autres du coin de l’œil ces derniers mois, alors Donatien Elpida… Son regard froid lui donnait des frissons. Impossible de relever la tête. Il n’était plus le même garçon que celui qui était capable d’affronter son regard. Celui qui lui avait fait croire connaitre l’auteur du journal clandestin.
- Je t'interdis de bouger, de parler, de respirer. Existe le moins possible.
Il n’osa même pas hocher la tête, les yeux toujours rivés sur le sol du bunker. Et sur le sang qui poissait sur ces mains. Il se sentait comme un gosse qui a fait une grosse bêtise. Les pas et les mouvements du médecin de Nevrabriel le rendait nerveux. Il jeta un regard à Lucy. Elle ne semblait pas en mener large elle non plus. Il osait à peine respirer par le nez de peur de faire trop de bruit. Il fallait que le docteur Elpida se concentre sur Nev… Le pied du docteur sur la plaie du garçon… Le médecin qui tançait déjà Lucy avant qu’elle ne réagisse… Il avait changé… ? Il devait faire confiance à Nev mais… le docteur Elpida avait-il réellement changé ? Lucy s’éclipsa discrètement, laissant Aeden seul spectateur de la scène.
- J'espère que tu as une bonne explication à me fournir.
Aeden revoyait Donatien Elpida avec son outil de torture prêt à s’attaquer à Amalia. Puis le mur et le sang, la chaise roulante renversée. Nauséeux, le visage pâle, il s’apprêtait à réagir quand Lucy lui fit signe de ne rien faire. Il appuya ces mains sur ces cuisses pour se retenir. Il n’était pas en territoire connu. Et il avait peur de mettre cet homme en colère. Il était le seul à pouvoir soigner Nevrabriel.
Aeden avait appris le gaélique. « Sauvez-moi, ou laissez-moi mourir ». La phrase de Nevrabriel le perturba. Il mettait sa vie entre les mains de Donatien Elpida. Il semblait presque accepter que ce dernier semble vouloir refuser de le soigner… Lui ne l’accepterait pas… Il ne pouvait pas voir encore un ami mourir sous ses yeux… Lucy revenait avec une trousse de soin. Elle s’approcha du médecin, trop prêt pour que cela semble naturel aux yeux du surdoué puis le supplia :
- Monsieur s’il vous plaît, je vais accepter ma punition, il faut aider Nev, je vous en supplie. Nous avons besoin de votre aide.
Sa punition ? Le surdoué sentit une boule d’anxiété se former dans sa gorge. Si jusqu’ici il avait toujours été rassuré de savoir Elizabeth et Wendy ici, il commençait à douter que cet endroit soit réellement sur. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait pas quoi dire. Il était sensé se taire mais… Il n’avait pas trainé son ami jusqu’ici pour le voir mourir à ces pieds. Nev ne pouvait plus fournir d’explication, Aeden devait en trouver une. Il dut prendre son courage à deux mains pour parler d’une voix blanche :
- On a le même groupe sanguin.
Ils étaient receveurs universels… ça devait lui faire une belle jambe au médecin de Nev de savoir qu’ils étaient du même groupe sanguin. Mais c’était tout ce qu’il pouvait faire. Pas moyen de garder du sang sans frigo. Il n’avait pas de stock, personne n’en avait. Donatien pouvait transfuser quelqu’un d’autre que lui, mais il lui proposait là de se racheter pour son entrée apparemment très malvenue dans le bunker. Il donnait une raison à sa présence ici. Il fallait que cela suffise… Il regarda avec appréhension le sol du bunker, incapable de relever les yeux vers l’homme, lui aussi suppliant. Il était prêt à tout pour venir en aide à son ami. Il ne supporterait pas de voir tout ce sang… Il ne pouvait pas perdre encore quelqu’un…
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Docteur ElpidaChef de la Famille
Dim 8 Nov - 18:46
Donatien appuya plus fort sur la blessure de Nevrabriel, encore plus lorsque celui-ci se mit à s'exprimer dans sa langue natale. Son chef détestait l'entendre parler le Gaélique puisque c'était un langage qu'il ne comprenait pas. Donatien ne supportait pas de ne pas avoir le contrôle, et ne pas maîtriser la communication en faisait partie. Nevrabriel le provoquait-il ou succombait-il simplement, tant et si bien qu'il en perdait son anglais ?
La plante de pied de Donatien se teinta de rouge. Il détestait se salir les mains, mais tout allait bien puisque c'était son pied qui était touché.
Jamais il n'avait accordé un tel regard de haine et de mépris envers quelqu'un depuis aussi longtemps. La trahison de Ange et d'Agnès le rongeait encore, et c'était ce qui le motivait à appuyer de plus belle sur la plaie de son second. Il ne s'en rendait même plus compte.
Une présence lui agrippa le bras, effleura ses doigts, mais Donatien ne distinguait plus rien n'y personne. Il crut reconnaître le parfum de Lucy.
- Monsieur s’il vous plaît, je vais accepter ma punition, il faut aider Nev, je vous en supplie. Nous avons besoin de votre aide.
C'était elle, en effet.
Et elle savait que Donatien détestait le contact. Il aurait voulu la repousser mais son attachement envers sa patiente l'empêcha de lui faire du mal. Tiraillé entre deux émotions opposées, il appuya encore et encore sur la blessure sanguinolente.
Ca aurait pu être Edelweiss à la place de Nevrabriel. Donatien s'en voulait de s'être autant relâché ces derniers mois. Il en voulait à son conseiller, mais il surtout, il s'en voulait à lui-même. Il avait perdu sa place de chef en devenant un drôle d'énergumène qui essayait de contrôlait un petit groupe. Mais il avait été trop tranquille. Voilà où ça le menait.
- On a le même groupe sanguin.
Donatien, furieux, tourna son regard vers l'intrus. A chaque fois que quelqu'un lui désobéissait, il enfonçait encore plus son pied. Il avait trouvé un moyen de les faire taire, et de se faire obéir.
- Si vous continuez tous à me désobéir, je ne le soignerai pas. Au contraire, je le laisserai se vider de son sang, articula-t-il très lentement, en décomposant chaque syllabe.
Puis il regarda Edelweiss pour qu'elle le lâche. Il était incapable de la rejeter, mais il avait besoin qu'on arrête de le toucher.
Danger au bunker
Donatien appuya plus fort sur la blessure de Nevrabriel, encore plus lorsque celui-ci se mit à s'exprimer dans sa langue natale. Son chef détestait l'entendre parler le Gaélique puisque c'était un langage qu'il ne comprenait pas. Donatien ne supportait pas de ne pas avoir le contrôle, et ne pas maîtriser la communication en faisait partie. Nevrabriel le provoquait-il ou succombait-il simplement, tant et si bien qu'il en perdait son anglais ?
La plante de pied de Donatien se teinta de rouge. Il détestait se salir les mains, mais tout allait bien puisque c'était son pied qui était touché.
Jamais il n'avait accordé un tel regard de haine et de mépris envers quelqu'un depuis aussi longtemps. La trahison de Ange et d'Agnès le rongeait encore, et c'était ce qui le motivait à appuyer de plus belle sur la plaie de son second. Il ne s'en rendait même plus compte.
Une présence lui agrippa le bras, effleura ses doigts, mais Donatien ne distinguait plus rien n'y personne. Il crut reconnaître le parfum de Lucy.
- Monsieur s’il vous plaît, je vais accepter ma punition, il faut aider Nev, je vous en supplie. Nous avons besoin de votre aide.
C'était elle, en effet.
Et elle savait que Donatien détestait le contact. Il aurait voulu la repousser mais son attachement envers sa patiente l'empêcha de lui faire du mal. Tiraillé entre deux émotions opposées, il appuya encore et encore sur la blessure sanguinolente.
Ca aurait pu être Edelweiss à la place de Nevrabriel. Donatien s'en voulait de s'être autant relâché ces derniers mois. Il en voulait à son conseiller, mais il surtout, il s'en voulait à lui-même. Il avait perdu sa place de chef en devenant un drôle d'énergumène qui essayait de contrôlait un petit groupe. Mais il avait été trop tranquille. Voilà où ça le menait.
- On a le même groupe sanguin.
Donatien, furieux, tourna son regard vers l'intrus. A chaque fois que quelqu'un lui désobéissait, il enfonçait encore plus son pied. Il avait trouvé un moyen de les faire taire, et de se faire obéir.
- Si vous continuez tous à me désobéir, je ne le soignerai pas. Au contraire, je le laisserai se vider de son sang, articula-t-il très lentement, en décomposant chaque syllabe.
Puis il regarda Edelweiss pour qu'elle le lâche. Il était incapable de la rejeter, mais il avait besoin qu'on arrête de le toucher.
Image : Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34Aeden ZetharÉlectron libre
Lun 9 Nov - 16:32
- Si vous continuez tous à me désobéir, je ne le soignerai pas. Au contraire, je le laisserai se vider de son sang.
La menace eut un effet immédiat. Lucy s’écarta, s’éloignant vers le lavabo. Au soulagement d’Aeden, elle entraina Wendy un peu plus loin. Lui n’osait plus bouger. Il ne savait pas quoi faire de lui-même. Il ne savait pas quoi faire du tout. Il avait l’impression que les parois du bunker se rapprochait sur lui. Qu’elles allaient le broyer. Il sentit monter une anxiété qu’il était parvenu à garder éloignée, à contenir ces derniers mois. Devenait-il fou ? Il avait chaud, il ne se sentait pas bien.
Il ferma les yeux pour essayer de garder son calme, les mains toujours serrées sur son pantalon, recroquevillé sur lui-même. Il ressentait des difficultés à respirer, comme si on essayait de l’étouffer. Mais il devait se taire. Il devait disparaitre. Il savait faire ça. Il était doué pour ça. Se taire et disparaitre. Si pour une fois ça pouvait lui servir… Il ferait ce que Donatien lui demanderait si cela sauvait la vie de son ami. Il avait froid. Comment pouvait-il avoir froid alors qu’il avait chaud ? Il n’en savait rien. Ca n’avait aucun sens.
En franchissant la porte tout à l’heure, il avait eu l’impression d’avoir réussi un truc. Il se disait qu’il était probablement arrivé à temps, que Nev allait s’en sortir et qu’il était parvenu enfin à faire un truc correctement. Il commençait à en douter. Il se sentait perdu, comme un enfant. C’était peut-être ça son souci. Au fond, il n’avait jamais su grandir correctement. Les autres avaient évolués, ils avaient grandi. Ils avaient trouvé leurs places après les évènements de cet été. Même avant, dans la Révolution. Ou était sa place à lui ?
Il n’osait pas rouvrir les yeux. Après tout, cligner des yeux c’était bouger. S’il fallait qu’il n’existe plus, autant faire en sorte que ce qui l’entoure n’existe plus non plus. Il voulait juste que le docteur Elpida soigne Nev. Il voulait juste que le docteur Elpida soigne Nev… Un rire moqueur au creux de son oreille. Adèlys ? Il restait immobile, se faisant violence pour ne pas respirer plus fort. Pas de bruit… Elle lui chuchote à l’oreille que le docteur Elpida ne soigne pas. Que le docteur Elpida ne soigne jamais…
Derrière ces paupières closes se redessine une scène qu’il n’est toujours pas parvenu à oublier. Le mur. Le sang. Il sert les dents si fort qu’il a l’impression qu’ils pourraient les faire exploser ou qu’elles ne lui rentrent dans la gencive. Il rouvre les yeux, au bord de l’implosion. Il rouvre les yeux sur du sang. Du sang sur le sol…
S’il sentait un florilège d’émotions tenter de le déstabiliser depuis tout à l’heure, il eut comme l’impression de s’en déconnecter soudainement. Comme si après avoir dévalé les étages dans un ascenseur sans câble, il atteignait finalement le fond. Le regard fixé sur le sang, il se sentait vide. Était-il condamné à ça ? Voir mourir ceux qu’il côtoyait ? Condamné à cette impuissance.
La menace eut un effet immédiat. Lucy s’écarta, s’éloignant vers le lavabo. Au soulagement d’Aeden, elle entraina Wendy un peu plus loin. Lui n’osait plus bouger. Il ne savait pas quoi faire de lui-même. Il ne savait pas quoi faire du tout. Il avait l’impression que les parois du bunker se rapprochait sur lui. Qu’elles allaient le broyer. Il sentit monter une anxiété qu’il était parvenu à garder éloignée, à contenir ces derniers mois. Devenait-il fou ? Il avait chaud, il ne se sentait pas bien.
Il ferma les yeux pour essayer de garder son calme, les mains toujours serrées sur son pantalon, recroquevillé sur lui-même. Il ressentait des difficultés à respirer, comme si on essayait de l’étouffer. Mais il devait se taire. Il devait disparaitre. Il savait faire ça. Il était doué pour ça. Se taire et disparaitre. Si pour une fois ça pouvait lui servir… Il ferait ce que Donatien lui demanderait si cela sauvait la vie de son ami. Il avait froid. Comment pouvait-il avoir froid alors qu’il avait chaud ? Il n’en savait rien. Ca n’avait aucun sens.
En franchissant la porte tout à l’heure, il avait eu l’impression d’avoir réussi un truc. Il se disait qu’il était probablement arrivé à temps, que Nev allait s’en sortir et qu’il était parvenu enfin à faire un truc correctement. Il commençait à en douter. Il se sentait perdu, comme un enfant. C’était peut-être ça son souci. Au fond, il n’avait jamais su grandir correctement. Les autres avaient évolués, ils avaient grandi. Ils avaient trouvé leurs places après les évènements de cet été. Même avant, dans la Révolution. Ou était sa place à lui ?
Il n’osait pas rouvrir les yeux. Après tout, cligner des yeux c’était bouger. S’il fallait qu’il n’existe plus, autant faire en sorte que ce qui l’entoure n’existe plus non plus. Il voulait juste que le docteur Elpida soigne Nev. Il voulait juste que le docteur Elpida soigne Nev… Un rire moqueur au creux de son oreille. Adèlys ? Il restait immobile, se faisant violence pour ne pas respirer plus fort. Pas de bruit… Elle lui chuchote à l’oreille que le docteur Elpida ne soigne pas. Que le docteur Elpida ne soigne jamais…
Derrière ces paupières closes se redessine une scène qu’il n’est toujours pas parvenu à oublier. Le mur. Le sang. Il sert les dents si fort qu’il a l’impression qu’ils pourraient les faire exploser ou qu’elles ne lui rentrent dans la gencive. Il rouvre les yeux, au bord de l’implosion. Il rouvre les yeux sur du sang. Du sang sur le sol…
S’il sentait un florilège d’émotions tenter de le déstabiliser depuis tout à l’heure, il eut comme l’impression de s’en déconnecter soudainement. Comme si après avoir dévalé les étages dans un ascenseur sans câble, il atteignait finalement le fond. Le regard fixé sur le sang, il se sentait vide. Était-il condamné à ça ? Voir mourir ceux qu’il côtoyait ? Condamné à cette impuissance.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Docteur ElpidaChef de la Famille
Dim 15 Nov - 12:44
Constatant qu'on lui obéissait enfin, Donatien s'approcha du coin médical du bunker. Il enfila sa blouse, des gants et un masque. Il s'équipa de matériel, avec minutie et expertise. Il savait exactement quoi faire et comment le faire. On pouvait dire beaucoup de mal de Donatien Elpida, notamment au sujet de ses relations et de son leadership, mais il était un excellent médecin. Son regard habitée par la haine s'était métamorphosée en une fraction de secondes. Il évitait soigneusement son demi-frère et était, au fond de lui, soulagé que la petite de mademoiselle McKinough soit dehors à jouer avec sa mère.
- Va dehors Edelweiss, je m'en occupe.
Il lui tapota le haut du crâne. Il ne voulait pas qu'elle assiste à une opération, il voulait continuer de la préserver. Elle devait rester pure, ne pas voir de sang. Elle devait cueillir des fleurs et apprécier la vie, pas se mettre en danger.
Puis il vint vers l'intrus. Bien qu'il refusait sa présence dans le bunker, il allait être précieux. Donatien lui fit signe de le suivre vers le corps inerte de son second. Il inspecta la blessure, puis tâta le pouls de l'endormi. Choc hémorragique. Il fallait agir vite. Donatien fut vidé de ses émotions, annihilant toute amertume et colère pour pouvoir se concentrer sur les soins. Il nettoya la plaie, la désinfecta et constata l'ampleur des dégâts. Il le recousu dans un silence morbide. Il aurait apprécié la présence d'un assistant pour qu'il puisse prendre le sang de l'intrus, mais malheureusement il était seul et son travail ne serait pas aussi efficace qu'espéré.
Il lui fallut presque une heure pour soigner la blessure de son second.
Puis il prit la tension du donneur de sang avant de procéder à une prise de sang. Stérilisation. Seringue. Tube dans la veine du creux du coude. Poche. Puis il jeta presque au visage du jeune homme un pansement et lui indiqua d'un signe de tête un verre d'eau qu'il avait préparé. Il n'avait pas envie de s'occuper d'un intrus qui tombait dans les pommes. Et il s'occupa de la transfusion de sang.
Après plus d'une heure de travail, il put retirer ses gants et s'essuyer le front où coulait une larme de transpiration. Il ne disait rien mais son attitude laissait transparaître l'état du patient : il était sauvé.
Danger au bunker
Constatant qu'on lui obéissait enfin, Donatien s'approcha du coin médical du bunker. Il enfila sa blouse, des gants et un masque. Il s'équipa de matériel, avec minutie et expertise. Il savait exactement quoi faire et comment le faire. On pouvait dire beaucoup de mal de Donatien Elpida, notamment au sujet de ses relations et de son leadership, mais il était un excellent médecin. Son regard habitée par la haine s'était métamorphosée en une fraction de secondes. Il évitait soigneusement son demi-frère et était, au fond de lui, soulagé que la petite de mademoiselle McKinough soit dehors à jouer avec sa mère.
- Va dehors Edelweiss, je m'en occupe.
Il lui tapota le haut du crâne. Il ne voulait pas qu'elle assiste à une opération, il voulait continuer de la préserver. Elle devait rester pure, ne pas voir de sang. Elle devait cueillir des fleurs et apprécier la vie, pas se mettre en danger.
Puis il vint vers l'intrus. Bien qu'il refusait sa présence dans le bunker, il allait être précieux. Donatien lui fit signe de le suivre vers le corps inerte de son second. Il inspecta la blessure, puis tâta le pouls de l'endormi. Choc hémorragique. Il fallait agir vite. Donatien fut vidé de ses émotions, annihilant toute amertume et colère pour pouvoir se concentrer sur les soins. Il nettoya la plaie, la désinfecta et constata l'ampleur des dégâts. Il le recousu dans un silence morbide. Il aurait apprécié la présence d'un assistant pour qu'il puisse prendre le sang de l'intrus, mais malheureusement il était seul et son travail ne serait pas aussi efficace qu'espéré.
Il lui fallut presque une heure pour soigner la blessure de son second.
Puis il prit la tension du donneur de sang avant de procéder à une prise de sang. Stérilisation. Seringue. Tube dans la veine du creux du coude. Poche. Puis il jeta presque au visage du jeune homme un pansement et lui indiqua d'un signe de tête un verre d'eau qu'il avait préparé. Il n'avait pas envie de s'occuper d'un intrus qui tombait dans les pommes. Et il s'occupa de la transfusion de sang.
Après plus d'une heure de travail, il put retirer ses gants et s'essuyer le front où coulait une larme de transpiration. Il ne disait rien mais son attitude laissait transparaître l'état du patient : il était sauvé.
Image : Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Fiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
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