Electron Libre
Surnom [facultatif): SolTrooper
Date de naissance : 10/07/2001 (19 ans)
Taille : 1m70
Poids : 59 kg
Origines : Suédoise et Japonaise
Nationalités : Double nationalité Japonaise et Suédoise
Langues parlées : Japonais, Suédois et niveau très moyen d'anglais.
Physique --------------------------------
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En revanche, son teint de porcelaine a une origine inconnue : est-ce là une trace de son sang suédois ou simplement la conséquence de ses enfermements répétés dans sa chambre à jouer aux jeux vidéo ? Nul ne le sait…
Le japon est venu s’infiltrer dans son physique sur ce qui est plutôt imperceptible. Le plus flagrant est la couleur de iris : un noisette clair, d’une couleur uniforme prenante. Le reste de gênes nippons est dans son attitude réservée. Comme si les coutumes étaient inhérentes à l’ADN, Solveig se tient souvent à distance des personnes quand elle leur parle, s’incline pour les politesses et est dans le respect profond de ses supérieurs - un “ senpai” peut lui échapper parfois .
Son corps, lui, aurait pu être caractéristique des normes japonaises au vu de sa minceur ; et ses formes le résultat de l’évolution suédoise des femmes. Après tout, Solveig a un potentiel de séduction naturel insupportable : une poitrine ferme, discrète sous les t-shirt mais bien présente dans un maillot de bain. La taille serrée, parfaite pour s’harmoniser avec n’importe quelle tenue, valorisant alors les courbes de ses hanches. Mais ce potentiel est anéanti par le style vestimentaire et de vie de Solveig.
Cette minceur est sûrement la suite logique de l’alimentation de la jeune femme. Solveig se nourrit de ce qu’elle trouve, ne respectant pas réellement le rituel des trois repas. Elle mange lorsqu’elle a faim, et comme est elle souvent trop absorbée par sa rêverie, elle oublie d’avoir faim.
De plus, les t-shirts aux effigies des groupes de Métal, trouvés dans le rayon homme, qu’elle aime porter avec un vulgaire jean, viennent détruire le rebondi de sa poitrine et la silhouette gracieuse dont la Nature lui a fait cadeau. Elle est également souvent en chaussons, c’est si confortable !
Solveig a une voix douce, soutenue par un accent suédois. Cela rend sa parole agréable, au détriment des drôles de phrases qu’elle peut prononcer.
Psychologie -------------------------------------------------------
On peut expliquer cette carence sociale par la sévérité de sa famille japonaise, renforcée par l’isolement dans des jeux vidéo et films d’horreur durant son adolescence - et sûrement de ses deux nationalités diamétralement opposées.
De ce trait de personnalité découle une grande naïveté. Solveig est extrêmement manipulable, et pourra croire n’importe qui sur n’importe quoi. Sa mère lui a déjà expliqué de faire attention, et la jeune femme a conscience de sa naïveté. Cependant, étant quelqu’un de solaire, de positif, qui croit en la bienveillance, elle veut faire confiance aux autres. Elle a de grandes difficultés à voir ce qui a de mauvais chez les autres, bien qu’elle s’essaie aujourd’hui à nuancer les personnalités de ses interlocuteurs - quand elle a des interlocuteurs.
Cette panoplie de défauts amène Solveig vers la solitude. N’ayant pas les mêmes passions que ceux de son âge, et comme il est trop épuisant de tenir une conversation avec elle ; Solveig s’est souvent retrouvée seule - ce qui est rare dans un pays où l’enfant est au centre des préoccupations.
Noyée dans des carences affectives amicales, Solveig est alors quelqu’un qui voudra toujours faire confiance aux autres, curieuse de discuter avec eux, avide d’une amitié. Persistante, audacieuse, elle n’abandonnera jamais un projet qu’elle a en tête et tant pis pour toi si elle t’as dans sa ligne de mire pour devenir son ami.
Créative et originale, elle a trouvé une solution temporaire pour nouer des amitiés : se faire un nom sur les réseaux sociaux. Chaîne youtube pour poster ses lives Twitch, SolTrooper est une gameuse de nuit de jeux d’horreur. Seulement, elle n’a que 4 abonnés (sûrement des mecs qui la trouve giga bonne). Ce manque de succès n’est pas dû à ses qualités de joueuse puisqu’elle est très habile et très douée en ce domaine mais plutôt à sa façon d’interpeller ses viewers. Durant des heures de jeu, elle reste silencieuse, ne commente jamais ce qui se passe en jeu. Elle considère que cela ruinerait l’expérience. Néanmoins elle accepte de mettre sa tête pour faire comme tout le monde afin d’avoir des vues, et donc des amis.
Enfin, Solveig est quelqu’un de très instinctif. Elle écoute ce que lui dicte son instinct sans vraiment se poser de question. C’est un trait de caractère à double-tranchant car cela l’empêche de raisonner mais au moins, elle profite de ce que lui offre sa vie sans laisser des questions parasites la freiner.
Histoire ---------------------------------------------------------
Sans la minute de retard, Solveig ne serait pas là aujourd’hui.
On remercie cette fameuse minute, cette coïncidence temporelle, d’avoir existé.
Hokuto Sekai, jeune japonais venu étudier en Suède, lui qui était si régulier et ponctuel rata le métro à cause d’une minute. Minute pendant laquelle il a perdu du temps à déchiffrer l’emballage d’un biscuit, lui qui ne déjeune pourtant jamais le matin. Minute où il s’est perdu un instant, où il dû courir jusqu’à la rame, et louper le métro. Il était en retard pour ce premier jour.
Sauf que Ingrid était elle aussi en retard –mais ça, c’était habituel, elle ne savait pas être ponctuelle, aimant trop flâner dans les rues. Ils arrivèrent au même moment, et jurèrent le même « fait chier » dans leur langue respective, créant une harmonie sonore déroutante. Ils se dévisagèrent tous les deux, comprirent, et éclatèrent de rire – Hokuto eut un léger sourire, mais pour lui c’était comme un fou rire.
Ils firent le trajet ensemble et se retrouvèrent tous les jours devant la rame de métro, avec une minute de retard. Ils tombèrent amoureux.
Hokuto s’installa en Suède, et Ingird l’accompagnait dans tous ses voyages au Japon. Ils ouvrirent un restaurant japonais à Göteborg. Ils étaient la lune et le soleil, le Yin et le Yang.
Solveig naquit le 10 juillet 2001 dans cette bulle d’amour et de bienveillance. Jusqu’à ce que les différences de ses parents devinrent trop insupportables à gérer pour leur couple car il y avait un point sur lequel il n'arrivait pas à accorder leur violon : l’éducation.
Entre la Suède qui a tendance à laisser faire l’enfant, à le laisser s’étendre ; et le Japon bien plus cadré, l’éducation de Solveig a été source de disputes dans ce couple qui pourtant cultivait la différence. Assez jeune, Solveig entendait ses parents hurler l’un sur l’autre. Elle a vite fait le lien : éducation - Solveig et a cru qu’elle était le problème.
L’école n’étant pas obligatoire aussi jeune en Suède, alors elle se baladait souvent dans le restaurant de ses parents qui retenaient la tension face aux clients, tension que Solveig absorbait. C’était une petite fille au caractère ambivalent : quand il y avait plein de clients, elle s’éloignait de ses parents et s’amusaient à jouer à la serveuse, montrant sa peluche préférée, amenant une boisson l’air de rien à quelqu’un, mettant sa main dans le riz pour s’en empiffrer – elle pensait être discrète mais les grains de riz collés sur ses joues la rendait coupable aux yeux de tous ; et quand il y avait moins de monde, elle se mettait dans un coin avec ses jouets, n’adressant la parole qu’à eux et tournant le dos à ses parents.
C’est cette attitude qui un jour entraîna l’ultime dispute du couple. Hokuto répéta l’importance que sa fille soit scolarisée, qu’elle avait besoin d’un cadre ; et Ingrid soutenant mordicus que le bien-être de l’enfant était primordial et qu’elle n’avait pas à rentrer dans un moule. Comprenant qu’ils ne pouvaient plus faire semblant, même sur leur lieu de travail, ils prirent la décision de divorcer. Solveig avait quatre ans.
Son père était reparti au Japon et elle vivait avec sa mère. Elle allait chaque moitié de vacances au Japon. Et depuis ce divorce, Solveig s’est retrouvée apaisée. Elle a finalement été à l’école où elle eut le même comportement, ce qui déroutaient les autres enfants ainsi que son maître. Soit Solveig sur-sollicitait les adultes et les enfants, soit elle s’isolait sans adresser la parole à qui que ce soit. Sa mère, lors d’un entretien avec l’enseignant qui s’inquiétait que Solveig n’ait pas réussi à se faire des amis et qu’elle ne pouvait pas développer de compétences particulières car elle changeait d’activités du jour au lendemain, sa mère ne s’en inquiéta pas. C’était son caractère, point.
Pour autant, Hokuto était mort d’inquiétude. Dès qu’il était avec sa fille au Japon, il l’emmenait faire des tests, craignant que sa fille ait des traits autistiques. Les docteurs étaient catégoriques : Solveig ne présentait aucune faille intellectuelle.
Solveig grandissait, la vie continuait, et son caractère ne fit que se renforcer.
Et un jour, un miracle. Sa mère se remaria avec un homme dit “baba cool” qui lui correspondait mieux. Un cliché suédois : blond, baraqué, et une barbe de père Noël. Solveig l’appréciait parce qu’il lui jouait de la guitare le soir autour d’un feu de camp dans le jardin. Ils ont eu un fils ensemble : Jorge. Il avait dix ans de moins que Solveig et il fut son premier ami. Comme c’était un enfant, il prenait tout ce que Solveig lui donnait sans la juger. Elle adorait s’occuper de lui, être une de ses figures d’attachement.
Mais sa mère continuait à cracher sur son père ; et son père d’insulter sa mère. En la présence de Solveig.
Puis Solveig tomba amoureuse. Elle avait 14 ans, et lui il était trop beau. Un jour, elle avait fait tombé sa gomme, il la lui avait ramassé et lui avait dit « tiens ». C’était un signe du destin. Obligé.
Sauf qu’une semaine plus tard, il avait mis un pantalon taille basse. Elle n’était plus amoureuse.
Durant cette semaine d’émoi, elle appris à aimer les mêmes goûts que lui pour se rapprocher. Elle se rendit compte qu’il aimait les jeux vidéos. Alors elle demanda une console à Noël et piocha dans les jeux vidéos de son beau-père. C’était des jeux d’horreur. Et un monstre fut créée. Plus le temps passait, plus elle s’enfermait dans sa chambre pour jouer. Et quand on l’interdisait, elle continuait en regardant des films d’horreur.
Plus elle grandissait, plus elle se sentait à part. Par exemple, alors qu’elle essayait de devenir amie avec une bande de filles : elles discutaient maquillage et Solveig partit dans un monologue sur comment cacher ses sourcils pour pouvoir se maquiller comme un zombie, croyant avoir un sujet de discussion raccord avec le leur. En plus de cela, elle n’arrivait pas à approcher les garçons : elle est sûrement tombée amoureuse de tous les garçons de sa classe. Généralement ça durait quelques jours jusqu’à ce qu’elle soit déçue. Sauf les bad boy, ça durait plutôt un mois.
Impossible dans l’adolescence d’être amie avec les filles parce qu’elles parlaient une autre langue ; impossible avec les garçons parce qu’elle était toujours amoureuse de l’un d’entre eux. De plus, à force de s’éparpiller, elle n’avait pas le niveau d’anglais bilingue de ses camarades. Tout le pays parle parfaitement l’anglais. Tout le pays sauf Solveig qui rêvasse trop en cours pour pouvoir apprendre convenablement.
La fin de sa scolarité approchait, elle avait 19 ans. Sa mère la laissait devenir ce qu’elle voulait et son père lui rabachait de trouver un métier. Jorge, entre temps, avait 9 ans, et lui demandait de jouer avec lui.
Mais Solveig ne voulait pas travailler .C’était possible de bosser dans sa chambre et de vivre de Twitch ? A force de traîner la nuit sur son ordinateur, se nourrissant de gore virtuel, elle tomba sur l’Institut Espoir. Ca s’appelait Espoir alors pourquoi pas ? En plus, elle serait obligée de parler anglais, et si elle maîtrisait mieux cette langue elle pourra facilement se rapprocher des autres.
Elle répondit à une candidature de stage auprès d’EJE, afin de les assister au quotidien. Jouer avec son petit frère, c’était tout ce qu’elle savait faire. C’était tout de même un apprentissage de métier - donc ça plaisait à son père - mais ça restait dans les compétences de Solveig - ce qui plaisait à sa mère.
Sur le papier, la candidature de Solveig n’était pas brillante : des notes moyennes et un anglais approximatif. C’est lors de l’entretien en Suède qu’elle sut les convaincre. Étant elle-même une grande enfant, elle n’eut pas besoin de parler la même langue que le petit garçon avec lequel elle jouait pour passer un bon moment.
Elle reçut une réponse positive. Son stage démarrait le 1er septembre 2020, mais elle était invitée la semaine du 29 juin au 5 juillet 2020 à faire une semaine d’immersion pour confirmer son projet.
Cela faisait 4 jours qu’elle était là, ayant à peine pris ses marques qu’il y eut cette scène digne des plus beaux films post-apocalyptique. Heureusement, Solveig avait préparée un sac en cas d’invasion de zombies - c’était plutôt une énorme valise mais soit. Puis elle avait suivi la foule, ne comprenant rien à la situation. Elle avait observé la danse des flammes avec fascination et peur. Il y avait cette blonde qui s’était pris une balle dans l’épaule, et en passant dans la forêt, une autre blonde décédée. Comme dans les films d’horreur, c’était toujours la blondasse qui prenait cher. Mais attendez … Solveig est blonde !
Elle avait caché ses cheveux sous une capuche et heureusement que le mouvement de foule l’empêchait de s’attarder sur le cadavre, sinon elle aurait vomi. Une fois dans le bunker, elle était perdue. Il n’y avait plus internet, impossible de streamer.
Elle est sortie du bunker sans suivre de mouvement particulier. Elle ne connaissait pas vraiment les gens. Elle avait retenu Monsieur Barrabil parce qu’il avait été sur la brochure en tant que directeur à un moment, ainsi que Monsieur Elpida de par son nom de famille. Mais, bien qu’elle soit tombée amoureuse d’Ange pendant deux jours –puis découvrit qu’il avait l’air en couple … avec une blonde ! Celle-ci avait survécu, ouf – elle n’arrivait pas à faire confiance. Alors elle a planté son sac près d’un arbre. Comprenant qu’ils étaient bloqués pour un moment, elle prit un temps pour se construire une cabane dans les hauteurs. Puis elle comprit avec les passages de certains qu’au vu de son emplacement, elle faisait partie des électrons libres. Un type, qui était autrefois Y15, lui expliqua les enjeux, les divers territoires et le fonctionnement de leur faction. Elle le remercia – fut amoureuse pendant 15 jours – et au fur et à mesure, s’habitua à ce mode de vie. Internet lui manquait, sa famille lui manquait, mais elle avait appris à pêcher avec une jeune fille qui s’appelait Rose et qui avait l’air gentille quoique timide, et elle avait fini de construire sa cabane.
La survie en pleine Nature forçait à la communication. Dire qu’il aura fallu des morts et un décor post-apocalyptique pour que Solveig commence à se faire des amis.
B'soir
Dîtes nous ce qui est nécessaire de savoir sur vous :hearts: J'aime toujours les yaourts. J'ai l'impression avec Solveig d'avoir fait Hyppolite mais x1000.
Comment vous nous avez trouvé : Par hasard.
Avez-vous bien lu le règlement ? Si oui, de quelle taille doit être l'avatar ?
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25