Surnom [facultatif): Leilei
Date de naissance : 03/03/1995 (26 ans)
Taille : 1m69
Poids : 60 kg
Origine : Canada
Nationalité : Canadienne
Langues parlées : Anglais, Français, quelques mots dans la langue algonquienne.
Physique --------------------------------
Ses cheveux sont longs et ne laissent aucun doute sur leur couleur, ils sont noirs. D’un noir pur qui la rendrait étrange si elle possédait un teint laiteux. Heureusement sa peau est mate et l’ensemble forme un tout plutôt cohérent. Elle dompte d’ailleurs sa chevelure en deux tresses pour le côté pratique. Ou bien, elle la laisse librement couler sur ses épaules.
Sinon que dire du visage de Léna? Une multitude de taches de son recouvrent son nez et ses pommettes témoignes de son métissage. Sinon, on peut également trouver trois grains de beautés parant sa peau.
En fait, on peut dire que la jeune femme cultive un style qui lui est propre. Un défi de jeunesse lui a fait se percer au-dessus de son sourcil gauche. Peut-être n’est-ce plus trop à la mode, mais depuis le temps elle considère ce piercing comme faisant partie de son visage et se fiche bien que les autres puissent la trouver ringarde. Comme elle ne ce garde pas de dire se qu’elle pense des autres. Elle considère de bonne guerre si les gens se moquent de son physique. Si elle souhaite porter un pull mauve à froufrou les autres peuvent bien se bouffer le bras cela ne la fera par sourciller. Heureusement pour le style en général, elle n’est pas particulièrement attirée par les pulls à froufrou!
Leilei n’est pas contre le fait de prendre soin de soi ou de s’habiller élégamment, mais la situation sur l’île ne l’encourage pas à s’y attarder.
Côté morphologie qu’on se le dise, Léna n’a pas la finesse d’un mannequin. Cela ne la complexe pas, car pour effectuer divers mouvements en pratiquant sa profession, cela nécessite une certaine force.
Sa féminité elle en est bien aise. Elle s’est développée sans contrainte lui formant de jolies courbes. Avant la révolution Léna aurait pu être considérée comme un peu plus ronde que la moyenne, mais le nouveau régime « île déserte » lui a fait perdre quelques kilos. On peut donc dire qu’elle a maintenant un poids santé pour sa taille. Une chose est certaine ne chercher pas d’espace entre ses cuisses ou des côtes saillantes sous sa peau, car vous ne trouverez pas.
Au final, son héritage amérindien ressort sur son visage. Certains préfèreront sans doute un regard plus doux, un teint plus clair et de belles boucles. Mais, celui qui s’arrêtera à de telles banalités risquerait de rater une beauté bien différente qui pourrait surprendre. Car la beauté existe bel et bien dans la différence.
Psychologie --------------------------------
Elle est d’une franchise plutôt brutale et n’hésite pas à faire connaître ses avis... ses jugements à voix haute. Heureusement, elle a conscience de l’importance des rapports hiérarchiques et sait tenir sa langue. Toutefois, ne vous attendez pas à des courbettes ou bien à des faux-semblants. Le mensonge l’exècre au plus au point tout comme l’hypocrisie.
Dans cette ligne de pensée, elle ne vous adressera aucun sourire si elle n’en a pas l’envie. Après tout, sa mission est de replacer le corps des gens. Qu’elle vous fasse la gueule ou vous bave un sourire mielleux ne changera pas ses compétences!
Léna n’est pas du genre à se vexer à la première pique. C’est en effet de bonne guerre d’accepter les critiques quand on se permet soi-mêmes d’en lancer.
Elle peut vous sembler rude ou même blasé de la vie, ce n’est pas tout à fait faux. Elle a appris très vite que les humains peuvent être des créatures perfides. Elle ne se souhaite donc plus se laisser contaminer par autrui et répond par un certain flegme qui frôle parfois le cynisme. Les seuls êtres à contourner cette méfiance sont les enfants. Leur franchise est rafraîchissante et pour eux elle peut faire l’effort d’un petit sourire.
Il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Son côté parfois irrévérencieux n’est pas au goût de tout le monde, mais une chose doit être mise au claire. Jamais ses remarques ne proviennent d’une méchanceté pure. Elle laisse les mesquineries aux gens mals dans leur peau. Si elle s’exprime crûment cela ne sera jamais dans le but de blesser, elle ne fait que dire sa vérité. Une vérité que la jeune femme base sur sa vision qu’elle a de la vie et des gens. Une vision qui ne découle cependant pas d’une vérité divine. Des pensées humaines face à la connerie humaine, voilà comme Léna les décrirait.
Ne vous sauvez pas, il n’y a pas que du négatif chez cette jeune personne. Non, Léna a aussi de belles qualités pour ceux qui s’intéressent assez à elle pour les découvrir. Elle aime son travail et le fait bien. Si vous vous retrouvez sur sa table de traitement, que vous soyez un patient lambda, un directeur ou même le pape, elle fera de son mieux pour vous aider.
Si nous décidions de parler d’une autre de ses qualités se serait la loyauté. Ici pas de promesse idiote de conte de fée, la vie n’est pas un Disney. Elle se méfie des gens si parfait qu’ils en deviennent suspects. Mais, si vous arrivez à gagner son estime et sa confiance elle vous le rendra bien. Par contre n’espérez pas la lune. Après tout, Léna reste une humaine, une adulte qui comme tous possède des limites.
Maintenant, si vous souhaitez découvrir plus loin que cette aura de flegme qu’elle dégage vous ne trouverez aucune réponse de plus ici. Partez à sa rencontre et apprenez vous-même à la connaître.
Histoire ----------------------------------
« Quand tu vas partir, je veux venir avec toi. Tu dois m’amener. »
Oui, quand et non si. C’était certain qu’il partirait. Je le savais avant même de le rencontrer. Il était trop gentil pour elle. Trop mou aussi peut-être.
Il m’aimait comme si j’étais son enfant. Il me l’avait dis. Un mensonge d’adulte. Il avait amené son fils, pas moi.
Elle avait réussi à l’user et la corde qui le retenait ici avait cédée. Un mensonge d’adulte face à un caprice de petite fille. J’y ai cru pourtant. Il y avait eu une dispute cette nuit là. Une de plus. J’avais tout préparé, au fond d’un vieux sac de sport. S’il partait cette nuit, moi aussi. J’avais tout prévu, enfin presque tout. Je m’étais endormie. Le Soleil s’était levé. Il n’était plus là et moi si.
Et j’avais attendu. Encore et encore, le sac prêt. Il viendrait me chercher, je serais sa fille et plus celle de ma mère, il m’avait promis.
Ma mère hurlait quand je lui demandais où il était.
J’y avais cru jusqu’au bout. Puis un nouveau était arrivé. Et j’avais compris. J’avais défais mon sac et j’avais condamné ma voix. À quoi bon parler si en retour les mensonges dégoulinaient de la bouche des adultes?
Je le compris bien plus tard que jamais il ne m’aurait amené. Après tout, personne ne souhaite s’encombrer des erreurs des autres.
Le nouveau avait posé ses bagages dans notre vie. Il en avait beaucoup. Il venait avec l’option petites sœurs. Je regardais en silence cette nouvelle famille se reconstruire sans moi. Ses enfants à lui il les assumait. Ils n’étaient pas des erreurs. Ma mère par dépit les avait accepté. Tout était préférable à la solitude. De belles petites qu’il avait, intelligentes en plus. Et moi l’enfant décalés qui ne parlait pas.
« Elle est demeurée ? »
Une question du père de ma mère, je ne l’avais pas revu depuis des années. Pourquoi nous étions chez lui d’ailleurs? Ma mère voulait quelque chose, sans doute.
« Vous êtes un vieux con? »
Cette réponse m’avait valu une claque monumentale de la part de ma mère. Puis ses hurlements de harpie. Je ne parlais plus depuis un an et la première fois que j’ouvrais ma gueule c’était pour gâcher ses plans. Je m’étais levée de table et j’étais sortie sur le perron. Elle en crise d’hystérie « l’homme de sa vie » essayant de la faire redescendre d’un niveau sonore. Il tempérait, faisait le bon gars. Il faut de la patience avec ta fille elle est... spéciale. Je déteste les « bons gars « . Ils promettent et quand l’aube arrive il n’y a plus personne.
Le supposé vieux con m’a rejoins sur le perron évitant les hurlements de la harpie.
« Tu n’es pas idiote finalement... »
« Non »
« Bien. »
Puis nous avions regardé la nuit, en fond sonore un concerto de suraiguë qui abîmait les cordes vocales de ma mère.
Sans doute que ce beau-père avait perçu la bonne affaire. Ou peut-être l’idée venait-elle d’elle? Ou bien du conseillé en relation de couple? Dans tous les cas, je me retrouvais catapulter chez le vieux con pas si con. J’étais problématique semble t’il. Un caillou dans la chaussure de se nouveau couple. Le pauvre homme, il supportait déjà la harpie. Il n’allait pas se trimballer en plus la gamine.
Mon départ semblait d’ailleurs aller à ravir à cette femme, ma mère. Plus de tache au tableau, comme si le problème ne venait pas d’elle. Elle avait les deux gamines de l’autre, des si gentilles petites filles. Des petites filles parfaites qui n’avaient pas les yeux de mon père ni ses gênes de gorgone.
Pour le vieux, au début, je n’en pensais rien. J’avais aimé les quelques soirée avant mon arrivée à regarder le ciel. Il était grognon, mais il ne criait pas. Il me regardait parfois étrangement. Un peu de tristesse au fond des yeux, puis son masque de grincheux revenait. Après cette première soirée où la claque de ma mère avait brûlé ma joue, je n’avais plus réessayé de parler. En arrivant chez mon grand-père j’avais conservé cette habitude. Pourtant elle n’était plus là pour se mettre en colère.
« Tu m’avais dis que tu n’étais pas demeurée, pourtant tu ne parles toujours pas. »
Je haussais les épaules.
« Tu n’as rien à dire gamine? »
Haussement d’épaule.
« Que tu te taises ou pas les gens ne seront jamais contents. »
Je le croyais, je n’avais pas cru d’adulte depuis longtemps, mais lui, je le croyais. Il était bourru, râlait dans sa barbe. Mais, il disait la vérité. Les mots ne perdaient pas leur sens dans un tissu de mensonge.
Il m’expliquait que le pire c’était ceux qui croyait en leurs mensonges. Qu’au final si je ne voulais pas parler cela lui était bien égal. La seule chose qu’il me demandait c’était de ne pas le prendre pour un con.
Il était de ses personnes qui finissent blasées de l’humanité. Qui voient la perfidie, la côtoie et s’en lasse. Les gens le considéraient comme un vieil acariâtre, sans doute avaient-ils raison. Quand on voit le fond des gens il est normal de le devenir.
Il marmonnait pour lui-même, me laissant le silence dont j’avais besoin pour guérir. L’absence de parole me donnait l’espace nécessaire. Je soupçonne aujourd’hui qu’il l’avait toujours su. Que j’allais lui reparler un jour je veux dire.
J’avais compris que mon mutisme ne lui était, au final, pas destiné. J’étais silencieuse protestant contre des gens qui ne prêtait aucune attention à cette absence. Peut-être que si j’avais moins parlé il m’aurait amené avec lui cette nuit-là? Cet homme qui avait amené son fils et sa valise me laissant derrière. Avec tout le silence que mon grand-père me laissait j’avais compris que non. Cela n’était pas ma faute. Ni celle de mes paroles. J’avais compris que le grincheux qui s’occupait de moi ne me refilerait pas au suivant si ce que je disait lui déplaisait. Je commençais à me lier tranquillement à cet homme âgé. Il avait respecté mon silence et écouté mes seules paroles. Il ne m’avait rien promis.
Puis ma mère était revenue. Sa famille, si parfaite sans moi, s’était effritée. Avait-elle enfin saisit que le problème venait d’ailleurs ? Elle venait me reprendre. Mon grand-père ne voulait pas. Mais j’étais à elle. Le temps d’une été j’avais échappée à la harpie. Elle me promettait que nous allions repartir à zéro et chaque promesse me coulait dans les veines comme du poison. Il fallut deux mois à peine pour que le masque se fissure et que cette femme reprenne sa forme véritable.
Elle est morte peu de temps après. Une route enneigée, un enfant qui dort sur la banquette arrière, une femme en crise et beaucoup trop d’arbres.
Je m’étais réveillée sans harpie dans un lit blanc. Un vieux grincheux aux yeux rougis me tenant la main. Je contemplais cette grande main calleuse. Et je ne comprenais pas comment le silence était revenu. Plus de hurlement.
Je compris bien plus tard se dont souffrait cette femme qui était morte. Mais sur le coup je ne savais pas, je ne comprenais pas.
J’avais alors ouvert la bouche et j’avais vomis les mots qui pourrissaient en moi depuis si longtemps. Le vieil homme pour une fois n’avait même pas soupiré. Sur un lit d’hôpital j’avais déversée bruyamment ma vie de petite fille. Le vieillard m’avait ramené chez lui, l’été ne s’arrêterait plus à l’automne désormais.
Jour après jour d’un ton bourru et parfois un peu trop franc, il me fit comprendre la vie. Avec lui, je compris que personne n’était parfait. Que si l’on avait quelque chose à dire et bien il fallait le dire.
Je compris que la vie n’était pas facile.
Je compris aussi que j’avais aimé ma mère.
Je grandis étrangement, mais bien. Une famille composée d’un vieillard et d’une enfant. Je n’avais aucune envie de sourire pour faire plaisir. Je souriais seulement si je le souhaitais.
Au final, cela ne faisait pas de moi une inadaptée. Mon vieux ronchon avait compris que je n’étais pas une idiote. Je poursuivis mes études. Ma vie était presque normale. Puis le vieil homme était allée dormir. Il m’avait élevé et il méritait son repos. Il avait souffert la mort de sa fille si particulière, mais ne m’avait jamais reprochée ma survie. Contrairement à beaucoup, il avait admis ses lacunes. Il partait en paix. A son enterrement, je portais des chaussettes différentes. Je l’imaginais ronchonner en me disant que les chaussettes ça se porte en paire et pas deux dépareillées.
J’avais continué mes études, puis j’avais été diplômé.
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J’ai été engagé à l’institut après mes études. Je savais ce que j’avais à faire et je le faisais bien. Je n’étais pas particulièrement liée aux patients. Hormis ceux que je suivais plus longtemps, leur visites étaient sporadiques. J’exerçais aussi auprès de certains de mes collègues. Je sentais que des tentions existaient. Mais je n’étais pas là pour très longtemps. Un boulot comme un autre, bien payé, nourris et logé. Une bonne expérience pour le futur.
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Puis un soir tout a éclaté. Je pensais que les gens paniquaient à cause de la tempête, sur le coup je ne compris pas que c’était tout autre chose. Un bâtiment en feu qui n’avait pourtant été touché par aucun éclair. Un acte calculé d’avance qu’on m’avait expliqué plus tard. Pourquoi? Aucune idée. Je n’avais pas servie à grand chose cette nuit-là. J’avais récupéré un ou deux gamins paniqués et les avais traînés jusqu’à l’abris d’évacuation. J’avais l’étrange impression d’être dans un film de guerre, des mômes qui braillaient ici et là. Des blessées, des gens qui n’étaient pas arrivés à l’abris. Un odeur de sang flottait par moment, puis l’âcreté du cramé. De longue nuit ont suivis.
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Un matin finalement la porte de l’abris a été ouverte de nouveau. C’était terminé, je rentrais retrouver ma chambre, mon lit. Mais non, tout avait changé. Plus d’électricité, plus de contact, plus d’espoir. Une séparation et plusieurs groupes qui se forment. Je restais à l’institut, j’y vivais après tout. L’organisation fut changée, le quotidien aussi. Ce qui était à la base un bon plan pur ma carrière avait été transformée en une nuit.
Mais bon, à moins de vouloir tenter une escapade à la nage pour rentrer au Canada je n’avais pas vraiment le choix de m’adapter. La charge de travail a changé, mes tâches aussi. Avec les mois cette folie est devenue routinière pour moi. J’ai rencontré des gens à qui je n’avais jamais parlé auparavant. Et je dois avouer que ma franchise a empiré... après tout je ne risque plus de perdre mon travail n’est-ce pas?
Petit Mot
Dîtes nous ce qui est nécessaire de savoir sur vous :hearts: je suis humaine ( yip hip hip... hourraaa)
Comment vous nous avez trouvé :
Avez-vous bien lu le règlement ? Si oui, de quelle taille doit être l'avatar ?
Je suis la co-fondatrice du Forum !
L'histoire me semble compléte pour l'instant donc j'ai hâte de lire la suite de ta fiche ;)
Je vois qu'on choisit une fois de plus l'Institut Graham... Le saligaud, je suis certain qu'il les paie!
(je suis bébé-modératrice 8D)
J'aime beaucoup ta manière d'écrire l'histoire Hâte de voir la suite !
Si jamais tu veux venir discuter, n'hésite pas à rejoindre le discord (sinon n'hésite pas aussi à nous envoyer des mp 8D)
Dis-moi, ce ne serait pas une certaine Lucy qui t'a conseillé le forum ?
En tout cas, n'hésite pas ! Je suis la co-fonda donc si t'as la moindre question, je suis là pour ça !
On a aussi un discord ! Tu peux retrouver le lien sur la barre de navigation (là où on se connecte, etc.)
La bise !! Hâte de voir la suite !
Au plaisir de rp avec toi, j'adore ta manière d'écrire !
Je pense avoir complété ma fiche de personnage, s’il manque quoi que ce soit je rajouterais ou changerais.
Ange a écrit:Oh, bienvenue belle plante!
Je vois qu'on choisit une fois de plus l'Institut Graham... Le saligaud, je suis certain qu'il les paie!
eh oui... j’ai été affreusement soudoyée... il va falloir offrir plus !
Elizabeth t’es pouvoirs de détectives me font frissonner...
Je suis heureuse que l’avatar plaise et que le début de la fiche ne vous ai pas fais tous fuir !
Amalia : je suis certaine qu’on va bien s’amuser
Breeeef merci à tous pour vos gentils mots de bienvenue !
Tu es officiellement validée ! C'est un plaisir de te revoir parmi nous o/
Sinon, bienvenue à l'Institut Graham. Je te laisse inscrire ta fonction dans l'organigramme Je te laisse aussi aller recenser ton avatar dans le répertoire.
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