contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

no dcs here
job
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AraatanForum RPG Mono no Aware
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PROWLER NaitoMembre du Village
Mer 15 Juil - 21:15
The beginning
Le sourire qui lui fut adressé ne rassura aucunement Naito, le mettant encore plus sur la défensive. Qu’est-ce qu’il faisait là déjà ? Il aurait dû suivre son plan initial et fuir loin…
La personne en face de lui tapa rapidement sur son téléphone et le brun se demanda s’il devait ou non en profiter pour partir. Lorsque le message fut fini et le téléphone levé, il eut à peine le temps de lire que la femme aux cheveux violets se jeta sur lui.
Etant resté sur ses gardes, il aurait pu esquiver. Cependant le vampire n’était pas sûr qu’il aurait pu le faire correctement. Avec sa maladresse, il se serait sûrement fait encore plus mal. Et son but était de se blesser le moins possible… Ce qui justifia le fait qu’il se laissa donc tomber, entrainé par la concierge. Il pria cependant pour ne pas trop se blesser durant la chute… Il avait réussi à ne plus saigner ces derniers temps et espérait que ça continue comme ça…
Une grimace lui échappa en rencontrant le sol. Tomber de sa hauteur plus celle du banc risquait de laisser des bleus. Il ne pensait cependant pas avoir des choses de cassé.

« Aïe… Pas sûr qu’agresser un patient sans connaître sa maladie soit une bonne idée… Puis-je savoir ce que j’ai dit de si offensant pour connaître une attaque pareille ?... Le couvre-feu n’est pas encore atteint en plus… »

Leur santé n’avait peut-être pas d’importance pour les membres du personnel mais ça il ne se le dit qu’après et préféra le garder pour lui… Il avait encore parlé sans réfléchir et il espérait ne pas avoir aggravé son cas. Et il espérait ne pas s’être blessé à sang aussi ! Ou ne pas finir blesser à sang dans cette discussion. Il était juste censé déclencher l’alarme, pas se retrouver dans cette situation !

Calme toi. Respire un bon coup et restes concentré.

Son attention se porta sur l’autre membre du personnel qui venait de revenir. Le brun trouvait cette fille terrifiante.

« Tu vas nous dire tout ce que l'on veut savoir. Et sans mentir.
-Eh bien je ne suis pas sûr de pouvoir vous aider… Je connaît plein de chose mais pas sûr que cela soit ce que vous désirez savoir… »

Bon… Eh bien c’était loupé pour réfléchir avant de parler et ne pas les provoquer plus… Il n’était pas sûr que c’était la bonne réponse à leur donner…
rp avec beaucoup de monde

PROWLER Naito
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
Amalia ReanoBras-droit de Victor
Jeu 16 Juil - 17:48
ft.
des insectes
et W05
The Beginning
Il osait leur faire des reproches alors qu'il était le seul en tort ? Culotté mais insensé. Elle regarda rapidement l'écran de son portable. Le couvre-feu n'était certes pas passé mais les patients ne devaient pas être dehors à l'heure du dîner. Et il était presque temps qu'ils rejoignent leurs chambres. Amalia ne s'abaissa cependant pas à répondre, elle n'avait pas le temps pour cela. Elle mourrait d'envie de lui faire ravaler ses paroles mais son travail auprès de Victor lui avait montré combien il fallait se méfier en territoire ennemi. Ici, entourées de patients plus ou moins virulents, les deux filles risquaient gros au moindre faux pas. Pour le moment, personne ne s'était approché. Mis à part la silhouette cachée un peu plus loin. Elle ne savait pas qui était ce personnage exactement, son rôle dans la révolution. Et elle voulait absolument le découvrir. Il fallait donc le forcer à quitter sa cachette.

-Eh bien je ne suis pas sûr de pouvoir vous aider… Je connaîs plein de chose mais pas sûr que cela soit ce que vous désirez savoir…

Il fallait aussi attraper d'autres informations. Cependant, la cour n'était pas un endroit propice aux interrogatoires, surtout si celui-ci dérapait. Le cerveau de la brune tournait à plein régime alors qu'elle essayait d'analyser la situation et de trouver une solution pour contenter toutes ses envies. Dans l'ordre, il fallait : soutirer des informations à leur victime, découvrir l'identité de l'insecte tapi plus loin, le tout sans prendre de trop gros risques. Son regard bicolore se dirigea à nouveau vers le jeune garçon.

-Tu vas nous suivre docilement. N'essaie pas de fuir ou de crier. Si tu obéis, il ne t'arrivera rien.

Elle avait prononcé cette dernière phrase en relevant la tête vers le patient qui surveillait la scène. Exprès pour qu'il l'entende. Deux solutions. Soit il agissait et sortait, se découvrant par la même occasion. Soit il restait là et le duo gagnait un "otage". Sachant que, s'il faisait quoi que ce soit de dangereux, Amalia n'hésiterait pas à utiliser le patient comme bouclier humain. Elle fit un signe à W05 et, à elles deux, elles redressèrent le patient. Elle lut au passage son matricule. Y74. C'était noté. Il fallait maintenant l'emmener aux abord du bâtiment des médecins et du personnel. Ou au moins à l'abri des regards.
Amalia Reano
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
HasardPNJ
Ven 17 Juil - 12:03
EVENT

The Beginning


Y15 était de nature discret, à savoir se faufiler parmi les ombres sans se faire remarquer. Il avait assisté à la scène en sachant rendre son regard mobile, passant du duo de filles à Naito à la foule de patients. D'ordinaire ça aurait été W82 qui serait intervenu mais malheureusement ils étaient séparés. Le jeune garçon commença à se dire que c'était une mauvaise idée d'avoir voulu scinder leur duo en fonction de leur compétences parce que lui se sentait efficace qu'en sa présence. Toujours encapuchonné, les mains dans les poches de son pull noir, il sortit de sa pseudo cachette, toujours calme et froid et s'exprima distinctement bien qu'il soit relativement éloigné des demoiselles.

- Vous n'avez aucun droit en temps que simples assistante et concierge à forcer un patient à vous suivre. D'ailleurs, si c'est à propos des événements actuels ne soyez pas plus bêtes que vous n'en ayez l'air, et interrogez tout le monde.

Par un jeu de regard, il leur indiqua qu'ils avaient l'avantage numérique. D'ailleurs, les patients semblaient en effet prêts à en découdre s'il le fallait.


Hasard
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
ElizabethCuisinière de la Famille
Lun 20 Juil - 23:48
Partner in crimes

Renverser le microbe n'avait jamais été aussi facile. Elle laissa son corps peser sur le sien, maintenant fermement ses poignets. Ses cheveux ne lui permirent pas de bien observer la scène, des mèches retombant mollement sur le torse du garçon et devant ses yeux. Heureusement, son ouïe était parfaite. Elle réussit à entendre la respiration anxieuse du dégénéré malgré le sang qui cognait contre son front. Elle était si furieuse qu'elle aurait pu lui arracher son oreille avec les dents.
Heureusement pour l'insecte, Elizabeth aimait montré sa supériorité et elle était satisfaite de la façon dont elle le maitrisait.

Elle ignora ses paroles, répondant par une grimace, montrant ses dents et fronçant les sourcils. Elle se fichait bien de sa pathologie, il n'était qu'un misérable tentant vainement de faire tomber un Institut aussi puissant que certains États. À qui pensait-il faire face si ce n'était la défense la plus féroce de l'île ? Il était mal tombé.

Elle entendit les pas d'Amalia qui s'approchaient lentement mais sûrement d'eux, tel une louve prête à dévorer sa proie. D'une voix sèche et forte, elle lui demandait de tout lui avouer, et ce dégénéré pensait pouvoir aller à l'encontre de leur volonté ?
Elle resserra ses mains sur ses poignets et appuya son genou contre sa cuisse pour lui faire légèrement souffrir sans pour autant lui tirer un cri de douleur.

-Tu vas nous suivre docilement. N'essaie pas de fuir ou de crier. Si tu obéis, il ne t'arrivera rien.

La muette leva son visage, dégageant sa vision pour mieux observer Amalia. Elle lui demanda par le regard de le relever. Elle s'exécuta, se redressant sans le lâcher et le forçant à se relever avec elle.
Sans prévenir, le deuxième insecte s'avança vers elles, enfin alertés de la situation, puis les menaça :

- Vous n'avez aucun droit en temps que simples assistante et concierge à forcer un patient à vous suivre. D'ailleurs, si c'est à propos des événements actuels ne soyez pas plus bêtes que vous n'en ayez l'air, et interrogez tout le monde.

Elizabeth, enragée d'entendre un patient lui donner des autres, resserra encore son emprise et jeta un regard vers Amalia, sa main tremblante et désireuse de lancer son couteau dans le tas en espérant qu'il touche quelqu'un.
Puis, elle observa la foule qui était parsemée dans la cour.

S'ils le voulaient, elles courraient d'un coup en emportant l'abruti avec elles.

Elle installa un silence de tension, plantant son regard dans celui de l'abruti qui osait la menacer, le visage neutre de toute émotion, sa colère faisant rage à l'intérieur et attendant d'un feu vert pour se déchaîner à l'extérieur.

ft. Amalia tmtc
Elizabeth
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Amalia ReanoBras-droit de Victor
Mer 22 Juil - 19:01
ft.
des insectes
et W05
The Beginning
Amalia toisa le patient qui leur faisait face. Remettre en cause leurs compétences n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. Un regard aux alentours suffit à confirmer la présence d'autres microbes, qu'elle avait déjà remarqués. Sans répondre et faisant attention à ne pas lâcher sa prise, elle tapa un message avec sa main restante. En réalité, elle en envoya deux, qu'elle prit le temps d'écrire pour faire durer : le premier était destiné au Marquis, pour lui donner de nouveaux matricules (ceux des patients suffisamment bêtes pour ne pas se cacher) et lui signaler un refus de l'autorité. Le second s'adressait aux vigiles. Vu l'heure, une ronde allait bientôt avoir lieu. Elle rangea enfin son portable et rétorqua avec un calme étrange :

-Le couvre-feu est passé, c'est une raison suffisante pour pouvoir emmener l'un de vous. Ne vous inquiétez pas, l'Institut ne vous laissera pas pour compte. Des médecins et vigiles ont été appelés.

L'assistante haussa un sourcil moqueur.

-Si tu tiens tant que ça à l'accompagner, il me reste une deuxième main pour t'y inviter.

Elle capta le visage courroucé d'Elizabeth. Sans mentir, Amalia comprenait son ressenti. Ces misérables essayaient d'instaurer un rapport de force et de les obliger à abandonner leur tâche. En temps normal, elle aurait été la première à utiliser son oeil pour contraindre le premier insecte un peu trop entreprenant mais le nombre jouait contre elles. Il fallait temporiser. Mais elle ne pouvait pas les laisser en toute impunité.

-Encore une remarque et je retire ma promesse de ne rien faire à ton camarade. J'espère avoir été claire.

Elle adressa un regard entendu à son amie. La violette ne devait pas encore utiliser la violence physique pour le moment. Mais, au moindre geste ou parole suspecte, Amalia donnerait son accord.
Amalia Reano
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Mer 22 Juil - 19:50
Des Inutiles


Victor Graham sortait de son laboratoire lorsque son téléphone vibra dans sa poche. Un large dossier sous le bras, il jeta un regard sur son écran et avisa le message que venait de lui envoyer Amalia. Il fronça les sourcils, et son irritation bouillonnante suite à sa discussion avec W111 reprit le dessus. Sans daigner de répondre, il prit sa décision et dissimula le dossier dans une large poche intérieure de son grand manteau sombre avant de prendre la direction de l'entrée du bâtiment des patients. Ayant sécurisé ses recherches - et parce qu'il ne craignait guère une bande d'enfants rebelles -, il ne voyait nul problème au fait de confronter les séditieux, surtout qu'ils étaient à présent dans l'illégalité ostentatoire. Il était 21h30 passée, le marquis avait assez perdu son temps avec ce demi-Elpida dont le sang tâchait légèrement le col large de son manteau, déjà trempé par la pluie. Victor passa une main dans ses cheveux humides pour mieux se coiffer et lissa ses manches.

Il se devait d'apparaitre sous son meilleur jour pour renvoyer dans leurs chambres une bande de Nuisibles en pagaille.

Il parvint finalement à l'entrée du bâtiment, où un attroupement s'était formé. Ils étaient plus nombreux que prévu, si bien que le marquis n'eut nul remord à appeler la sécurité afin de leur signaler ce regroupement illicite. Raccrochant ensuite son téléphone, conscient d'être dévisagé par cette plèbe, Victor eut une expression méprisante pour agrémenter son regard sévère, et en balayant ce groupe  de ses yeux d'émeraude, il finit par apercevoir, en retrait, les cheveux corbeau caractéristiques de son ancienne patiente. Il s'avança vers elle, bousculant sans égards les impertinents qui se dressaient sur son chemin. Tout en avançant, il s'exclama d'une voix forte et dure :

-Le couvre-feu est passé. Retournez à vos chambres ou souffrez des conséquences de votre désobéissance. Je ne me répéterai pas.

Arrivé à la hauteur de son assistante, Victor toisa les individus présents : un adolescent pâle, au sol, un autre, au regard belliqueux, et enfin la nouvelle concierge qui tenait le premier entre ses griffes. La scène, en d'autres circonstances, aurait presque pu être cocasse.

Mais Victor n'avait pas un grand sens de l'humour. Ou de la modestie.

Son regard se tourna vers Amalia et il s'adressa à elle comme si les autres n'existaient pas - ce qui, à ses yeux, était vrai. Pour se faire, il se pencha légèrement vers elle, baissant le ton sans pour autant rendre sa voix inaudible aux trois autres spectateurs.

-Il y a eu un meurtre, commis par un certain W111. Il faut rétablir l'ordre au plus vite, les vigiles ne devraient pas tarder.

Ses yeux ardents se tournèrent froidement vers le patient pâle maîtrisé par les deux jeunes femmes.

-...même si je vois que tu m'as devancée. Voilà une approche qui manque de subtilité, très chère.

Son ton sec et légèrement sarcastique s'adressait cette fois à la concierge, même si Victor était d'humeur trop irascible pour lui-même choisir la subtilité dans ses actions.

Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
PROWLER NaitoMembre du Village
Lun 27 Juil - 11:31
The beginning
Naito retint une légère grimace en sentant la pression contre sa cuisse et ses poignets bandés. Si la chute ne lui avait pas laissé de bleu, et il en doutait fortement, il était sûr d’en avoir au moins maintenant… Le regard bicolore passa ensuite brièvement sur lui à nouveau lorsque la jeune femme reprit la parole.

« Tu vas nous suivre docilement. N'essaie pas de fuir ou de crier. Si tu obéis, il ne t'arrivera rien. »

Eh bien il semblait qu’il n’ait pas vraiment le choix… Sa condition physique ne lui permettait pas vraiment d’affronter une personne alors deux… Et il devait à tout prix éviter les blessures.
Laissant échapper un soupir, il hocha la tête positivement. Il fut ensuite relevé par les deux membres du personnel. Il aurait bien voulu s’étirer une fois debout mais malheureusement sa situation ne le lui permettait pas…
Le brun put ensuite voir Y15 sortir de l’ombre avant de prendre la parole.

« Vous n'avez aucun droit en temps que simples assistante et concierge à forcer un patient à vous suivre. D'ailleurs, si c'est à propos des événements actuels ne soyez pas plus bêtes que vous n'en ayez l'air, et interrogez tout le monde. »

Il n’était pas sûr que ces paroles allaient aider… Mais il était reconnaissant que l’autre patient ait essayé. Il était vrai que pour le moment ils avaient l’avantage du nombre… Mais pour combien de temps exactement ? Le couvre-feu était sûrement atteint à présent…
Ses doutes sur l’efficacité des propos tenus furent confirmés lorsque celle qui l’avait plaqué au sol resserra sa prise sur son bras. Si possible, elle semblait encore plus flippante que tout à l’heure, comme si elle comptait se jeter à tout moment sur les autres patients…

« J’aimerais garder mon bras en un seul morceau… Cela serait possible de relâcher légèrement la prise dessus ? »dit-il dans un soupir
Celle aux yeux vairons quant à elle semblait concentré sur un objet dans sa main. Un téléphone peut-être ? Il devait avouer ne pas être très attentif à ce qui se passait pour le moment, devant se concentrer pour ne pas se replonger dans ses pensées. Ce n’était pas un mécanisme de défense très utile dans cette situation…. Après ça, elle reprit la parole.

« Le couvre-feu est passé, c'est une raison suffisante pour pouvoir emmener l'un de vous. Ne vous inquiétez pas, l'Institut ne vous laissera pas pour compte. Des médecins et vigiles ont été appelés. Si tu tiens tant que ça à l'accompagner, il me reste une deuxième main pour t'y inviter. »

Alors… Cela n’était pas une très bonne idée. Il ne savait pas vraiment à quel point Y15 était lié à la révolution. Lui ne pouvait pas vraiment donner d’informations compromettantes pour les autres… Mais qu’en était-il pour son camarade ?

Il y eut une pose avant qu’elle ne termine par une menace. Ou en tout cas un truc qui n’arrangeait absolument pas le vampire.

« Si je peux me permettre… J’aimerais sérieusement rester entier. Et servir comme moyen de pression n’est pas vraiment agréable »marmonna-t-il

La ferme Naito ! N’aggraves pas ton cas !

Et comme si deux membres du personnel n’étaient pas assez, en voici un troisième qui arrivait. Naito sentit les cheveux sur sa nuque se hérisser en le voyant. Ce type ne semblait absolument pas faire partie des membres du personnel sympathique de cette île… Quelque chose de glacial se dégageait de lui.
Il écouta ce que raconta l’homme avant d’écarquiller légèrement les yeux. Un meurtre ?... Qui ce patient avait-il tué ?... Il n’y était pas censé avoir des morts si ?...

« Qui est mort ?... » demanda-t-il avec inquiétude

Y74 déglutit difficilement en voyant le regard se poser sur lui. Réfléchir avant de parler… Et ne pas tout dire. Il aurait vraiment dû apprendre à faire ça… Et ouais… Plaquer un patient au sol puis vouloir l’enlever devant un si grand public était effectivement un manque de subtilité. Dire des évidences était simple…
Cette fois-ci, il réussit à ne pas parler à voix haute.
rp avec  beaucoup de monde

PROWLER Naito
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Photo_10Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 03/03/2016Age : 22
La CannibaleCo-dirigeante
Mar 28 Juil - 12:53
And the only solution was to stand and fight
Event



L'électricité revenue entre temps a rendu la sortie du trio plus complexe que l'arrivée. La Cannibale, heureuse de retrouver Alexander, lui fait un briefing de la situation tout en enjambant une fenêtre du couloir où il n'y a personne pour sortir. Elle n'oublie pas de le remercier pour ce qu'il a fait, la coupure d'électricité les ayant bien aidé. Sans cela, ils se seraient sûrement fait repéré à plusieurs reprises.
Elle note également qu'aucun des trois ne portent l'uniforme des patients, et ça la fait étrangement sourire. Reprenant confiance et déterminée, elle presse le pas direction la cour en prenant le temps de résumer à Alexander ces dernières minutes.

« Ange était avec Mademoiselle Dessanges, et un vigile était assommé. On n'a rien pu faire avec Mademoiselle Dessanges dans les parages, il aurait fallu qu'on l'éloigne. Mais Ange est parti hyper en colère, elle l'a suivi, on n'a eu le temps de rien faire. Là, il est allé voir le directeur. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne réagisse et ruine le plan. »

Comme ils se dirigent vers la cour, assez déterminés, la Cannibale suppose qu'Alexander leur demandera ce qu'ils ont en tête. Comment lui expliquer leur impulsion ? Comment lui expliquer de vouloir être en groupe, d'être écouté en tant que collectif, d'essayer d'oublier la violence ?

« L'idée, je ne sais pas ce que t'en penses, c'est de rejoindre le groupe parce qu'on est un collectif avant d'être des expéditions. Faire comme un coup d'Etat. Le directeur va sûrement nous rejoindre là-bas, là où il y a le plus de monde et on pourra le confronter à ses méfaits. On a des preuves. On est ensemble. On peut y arriver.»

Ils en sont à sortir de la forêt quand Ophelia, qui ne faisait que regarder le visage d'Alexander, écoutant sa réponse, aperçoit des volutes de fumées. Ces derniers semblent émaner du bâtiment des patients. Elle pâlit aussitôt. Que s'est-il passé ? Est-ce juste un peu de fumée ou un feu se propage-t-il ...?

INVENTAIRE:
made by black arrow
La Cannibale
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Alexander HexeÉlectron libre
Mar 28 Juil - 15:04
Ophelia et Aeden allaient bien. C’était l’essentiel. Mais la mission était un échec. Il fallait sortir et envisager un plan B, mais la lumière revenue compliquait les choses. Pourtant, la chance semblait de leur côté. Au rez-de-chaussée, le couloir s’était vidé et leurs déguisements respectifs suffirent à tromper les deux personnes encore présente. Ca, et leur addiction au téléphone visiblement.
Malgré tout, quelque chose chiffonnait Alexander. L’explication d’Ophelia quant à leur incapacité de soutirer des aveux au docteur Barrabil lui semblait bancale. A ses yeux, Mademoiselle Dessanges n’avait aucune raison de représenter un problème. Elle aimait tant les patients qu’elle aurait peut-être même accepté de les aider. Et quand au départ du médecin en colère, ils auraient très bien pu le suivre, ou le menacer pour qu’il reste ou… Si seulement il avait su que c’était lui, l’une des deux personnes qu’il avait failli percuter dans les escaliers, il l’aurait retenu. Tout ça lui laissait un goût amer dans la bouche. Il avait l’impression qu’Ophelia ne lui disait pas tout, et qu’elle bénéficiait de la complicité d’Aeden. Et le pire dans tout ça, c’était qu’il mourrait quand même d’envie de lui prendre la main. L’affection du Génie était palpable dans tout leur corps, quand bien même c’était toujours Cap aux commandes.
Il y avait aussi cette histoire de vigile assommé. Il se demandait qui était le responsable. Le docteur Barrabil ? Une troisième personne ? Il voyait mal « la maman de l’Institut » s’en prendre à une mouche. S’il avait la possibilité d’élucider ce mystère, il aurait probablement l’opportunité de rallier un nouvel allié à leur cause. Malheureusement le temps manquait.
Ophelia proposait un nouveau plan d’attaque quand les sens de Cap furent mis en alerte par un élément inquiétant. Ca sentait la fumée. Parfois l’Institut organisait des soirées barbecues mais… Arrivé à la lisière de la forêt, ses doutes se confirmèrent. Des volutes noires dansaient dans une lumière orangée.

- Le bâtiment brûle. Constata-t-il d’une voix blanche.

« Un accident ? »
« Non. Les détecteurs de fumée auraient rapidement alerté le personnel. Ca n’aurait pas pu prendre des proportions pareilles. »
« Des représailles ? »
Le silence sombre du Génie était une réponse plus éloquente que n’importe quel mot. Cap se chargea de transmettre sa déduction.

- Ca peut pas être un accident. Pour qu’ça brûle comme ça, les protections incendie ont forcément été court-circuitées.
Alexander Hexe
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Cy0uFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
ElizabethCuisinière de la Famille
Mar 28 Juil - 21:49
Quand c'est la maman qui parle

Son amie avait toujours les mots pour remettre les insectes à leur place. Pour qui se prenait-il pour discuter des ordres de membres du personnel, et en plus en les menaçant ? Il était mal tombé avec les deux diablesses, prêtes à en découdre si c'était nécessaire. C'était sans parler de leur otage qui était une arme de poids. Aucun de ces dégénérés ne voudrait mettre en danger ce petit agneau emprisonné entre les griffes du Grand Méchant Loup.
Elle acquiesça au regard d'Amalia, ayant compris ce que la concierge attendait de l'assistante du docteur Graham.

Soudain, la silhouette de l'employeur d'Amalia se détacha tel le Messi venant les délivrer des misérables. D'une voix puissante et vibrante, il ordonna :

-Le couvre-feu est passé. Retournez à vos chambres ou souffrez des conséquences de votre désobéissance. Je ne me répéterai pas.

Un sourire satisfait s'empara des lèvres de la concierge, qui lança un regard plein de défis au décérébré l'ayant provoquée. Il ne pouvait déjà pas contester les ordres de membres du personnel, mais si en plus un médecin lui rappelait quelle était sa place, il ne pourrait plus ouvrir sa bouche sans craindre de terribles représailles.
Elle ignora les plaintes de l'insecte qu'elle tenait entre ses doigts, serrant encore plus l'emprise qu'elle avait sur lui tant il l'exaspérait. Geindre n'allait pas être une bonne chose pour le garçon, Elizabeth n'était pas du genre à être compatissante envers ces patients aussi futiles qu'ignares.

En revanche, toute son attention était portée vers le charisme de l'ancien ophtalmologue de son amie. Ses yeux pétillaient d'admiration. Elle ne l'avait vu qu'à la réunion et à quelques autres occasions mais jamais elle n'avait pu discuter avec lui. Les médecins de l'Institut brillaient par leur excellence et leurs compétences.

-Il y a eu un meurtre, commis par un certain W111. Il faut rétablir l'ordre au plus vite, les vigiles ne devraient pas tarder.

Horrifiée, elle écarquilla les yeux de dégoût et de surprise. Un meurtre ? Par un patient ? Elle jeta un regard haineux au patient qu'elle détenait, sentant qu'il était au courant malgré sa tentative de cacher son implication. Il demandait qui était la victime, comme s'il ne le savait pas assez.

-...même si je vois que tu m'as devancée. Voilà une approche qui manque de subtilité, très chère.

Elle se retourna vivement, les joues rougies par la façon dont le médecin l'appelait. Elle regarda le sol, un peu décontenancée. Elle n'avait jamais vraiment pu discuter avec un médecin, ou alors pas comme ça. Elle releva son regard, et lui sourit, un peu fière d'elle. Elle manquait de subtilité, mais parfois il fallait rentrer dans le lard plutôt que de tourner autour du pot. Cela s'avérait être plus rapide et moins prise de tête.

Et sans prévenir, son visage devint blanc comme un linge, les yeux fixant le bâtiment derrière eux. Des reflets rouges s'illustraient dans les iris de la concierge, et elle fut prise d'une panique intense due à son instinct maternelle. Le bâtiment des patients brûlaient d'un feu vif et affamé, et s'il y en avait un d'allumer de l'autre côté, là où sa fille dormait les poings fermés ? Elle se retourna, l'air paniquée et le regard sur le chemin qu'elle avait emprunté plus tôt.

Puis elle échangea un bref regard avec Amalia, lui mit dans sa main le bras du garçon et fit un geste d'enfant bercé avec les bras avant de courir de l'autre côté.
Son regard s'arrêta malheureusement sur une chevelure brune qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle accourut vers lui, parce qu'elle savait qu'il l'aiderait pour Wendy. Il devait être dehors à cause de l'incendie. Enfin, c'était ce qu'elle pensait.

Dans la panique, elle ne pensa pas à ouvrir son téléphone pour communiquer. Elle lui montra la fumée et les flammes qui lenaçaient de briser les vitres à tout moment, puis montra l'emplacement du bâtiment du personnel avant de refaire ce même geste de bébé bercé, et ce avant de lui agripper le bras. Elle resta sur place, attendant de voir s'il allait l'accompagner.

ft. Amalia tmtc
Elizabeth
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 29 Juil - 0:25
Aeden ne savait plus vraiment où donner de la tête. Il écoutait Ophélia d’une oreille distraite, ses yeux perdus dans l’obscurité alentours. Il avait du mal à se concentrer. Trop d’enjeux. Trop d’inquiétude. Trop de personnes que le surdoué aurait voulu être certain de pouvoir protéger. Et trop d’incertitudes sur la suite des évènements. Il concentra donc toute son attention sur le mouvement de sa poêle qui frottait sur sa jambe à chaque pas. Un mouvement apaisant de régularité. Il se sentait mieux. Il allait vers le bâtiment des patients, puis il aviserait. Flop flop. Il ne devait pas s’inquiéter de ce qu’il ne pouvait maitriser. Flop flop. Que pouvait-il arriver de toute manière ? Flop flop.

- Le bâtiment brûle.


Flop. Flop. Stop. La poêle c’était arrêté tout comme Aeden. Comment n’avait-il pas senti l’odeur de la fumée qui prenait à la gorge ? Ou la couleur flamboyante qui se dégageait devant eux ? Un instinct qu’il ignorait posséder lui martela un prénom. Un seul sur lequel son être entier se retrouvait focalisé. Wendy. Il se multiplia par deux. Elizabeth. Si elle était venue chercher Wendy ici, elles étaient peut-être encore à l’intérieur. Pour une fois, il n’eut pas le temps de penser à tous les autres patients qui devaient se trouver coincer quelque part dans le bâtiment. Pour une fois, ces pensées ne s'éparpillaient pas aux quatre vents et il ne cherchait pas à comprendre. Pour une fois, il n’y avait qu’elles deux. Il devait les trouver… tout de suite.

- Ca peut pas être un accident. Pour qu’ça brûle comme ça, les protections incendie ont forcément été court-circuitées.


Interloqué, Aeden répondit en balbutiant, blême :

- Le Génie ? Cap ? Wendy…


Il ne devait pas s’être fait comprendre mais il était sous le choc. Il ne parvenait pas à détacher son regard du bâtiment en feu. Qui avait pu faire ça ? Il n’avait jamais voulu ça… C’était… Il n’avait pas le temps de rester tétanisé. Il avança d’un pas chancelant. Il devait les retrouver tout de suite… Il devait les retrouver… A l'infirmerie ? Oui, il allait commencé par l'infirmerie.

C’est à ce moment-là qu’elle apparut comme un miracle. Elizabeth. C’était comme un film. Elle apparaissait comme par magie, et pour Aeden, c’était comme si le temps s’arrêtait. Comme s’il n’y avait plus qu’elle. Il n’y avait plus qu’elle. Il n’y avait plus qu’elle dans son champ de vision. Il vécut ce moment comme des putains de montagne russe. La voir indemne c’était une montée. Sans Wendy dans ses bras, une descente. Elle s’avança vers lui, une montée. Lui indiqua les flammes une descente. Si Wendy était là-dedans…il irait la chercher. Jamais il ne pourrait croire qu’un feu l’en empêcherait. Elle lui indiqua le bâtiment du personnel et mima Wendy, une montée. Elle était saine et sauve. Elles étaient saines et sauves.

Et alors qu’elle lui agrippait le bras, il attrapa son visage entre ces mains, soulagé de pouvoir la toucher. Soulager de sentir sa peau en dessous de ces doigts. Il en avait les larmes aux yeux. Il l’attira dans ses bras, découvrant à quel point il aimait tout en elle. Son odeur, son contact, son silence, le gout de sa peau sous sa bouche, sa beauté lumineuse. Il découvrait qu’il l’aimait comme il n’avait jamais aimé personne, et qu’il avait été idiot d’avoir besoin d’un incendie pour enfin s’en rendre vraiment compte. C’était probablement un énorme cliché, mais chaque seconde qu’il passait avec elle valait la peine d’être vécue. Il ne voulait plus jamais avoir peur comme il avait eu peur pour elle ou pour Wendy aujourd’hui. Jamais.

- Elizabeth…


Son prénom roulait sous sa langue et il en appréciait chaque son. Le soulagement du surdoué était palpable. Il s’écarta pour la rassura aussitôt, tenant ces deux mains dans les siennes, conscient que si lui-même avait pu s’en faire pour Wendy, elle devait être morte d’inquiétude :

- Tout va bien… Wendy n’a rien. Je reviens du bâtiment du personnel, tout va bien là-bas, ça ne brule pas. Elle ne risque rien. Tout va bien. Vous êtes sauves toutes les deux…


Il eut une sorte de rire-larmoyant, un rire et quelques larmes de soulagement mêlées. Tout allait bien puisqu’elles allaient bien. Le bâtiment pouvait bien bruler, elles étaient saines et sauves. Et à cet instant-là, c’était tout ce qui comptait pour Aeden.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Mer 29 Juil - 12:20
And the only solution was to stand and fight
Event



Un brise chaude se fraie un chemin jusqu'à eux, soufflant sur le visage d'Ophelia, rendant sa vision plus claire. Le bâtiment des patients brûle. Avant même de penser au pourquoi du comment, ainsi qu'au danger que courent les patients, puisqu'une sensation grisante se met à courir dans ses veines. Elle n'a pas pu assister aux embryons de la révolution, notamment cette nuit funeste où la forêt avait pris feu. Mais désormais elle est là aujourd'hui, assez forte pour voir d'elle-même les conséquences de leurs actes. Maintenant, elle n'est plus mise de côté.

« Ca peut pas être un accident. Pour qu’ça brûle comme ça, les protections incendie ont forcément été court-circuitées. »

Elle tourne le visage vers Alexander, interloquée. C'était une réflexion du Génie avec les mots de Cap. Pour la première fois, elle a du mal à distinguer dans les traits du jeune homme qui est avec eux. La pluie a fait perdre à sa coupe de cheveux les caractéristiques des personnalités : les pointes hirsutes de Cap étaient aplaties à cause de l'eau, mais pas plaquée en arrière comme le Génie aime se coiffer. Les deux personnalités ne deviennent plus qu'une ?.
Elle cligne plusieurs fois des yeux, se disant qu'elle doit halluciner. Elle reste troublée malgré tout : que faire avec cette bouche qu'elle a embrassé ? Ces mains qu'elle a tenu ? A qui appartiennent-elles ?
La venue de la concierge la tire de ses rêveries. L'instant romantique qu'elle partage avec Aeden force Ophelia à détourner le regard. Ces retrouvailles puissantes ne leur appartient qu'à eux. Et elle n'a rien à dire sur sa relation interdite avec la concierge, elle-même ayant fréquenté malgré les règles Ange. Elle s'abstient de tout commentaire, envieuse de leurs démonstrations d'affection. Elle meurt d'envie de se laisser aller également mais l'homme à ses côtés la trouble trop.

« Tout va bien… Wendy n’a rien. Je reviens du bâtiment du personnel, tout va bien là-bas, ça ne brule pas. Elle ne risque rien. Tout va bien. Vous êtes sauves toutes les deux… »

L'aspect mère de cette drôle de concierge est touchant. La Cannibale ne peut s'empêcher d'intervenir.

« Je n'en serai pas si sûre à votre place. Un enfant, surtout en bas-âge, sent quand il y a du danger. Le bâtiment a eu une coupure d'électricité, ça s'agite là-bas, il y a une tension insupportable. Et le problème n'est pas le feu, mais la fumée. Je ne m'y connais pas tant que ça mais ta fille a sûrement besoin de sa mère. »

Ophelia se pinça la lèvre, gênée. Elle a l'impression de toujours corriger Aeden, en parfaite miss-je-sais-tout. Elle maugrée alors un « enfin ce n'est que mon avis ». Elle n'est pas mère, elle n'est pas professionnelle du feu, pour qui se prend-t-elle ...?

« Enfin soit, on doit y aller Aeden. »



INVENTAIRE:
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La Cannibale
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Mer 29 Juil - 15:52
Des Inutiles


Victor n'écouta pas ce que lui demandait le patient étendu au sol, son regard fut absorbé par le changement d'expression qui avait terni le regard de la concierge. Il n'avait jamais remarqué ses prunelles, d'un marron tirant sur le mauve en une mgnifique nuance sombre des plus remarquables. Mais son teint soudainement blême se contrasta avec les soudaines nuances rouges qui illuminèrent ces yeux-là, et Victor fit volte face pour observer le spectacle qui embrasait ces iris.

Et il ne fut pas déçu.

Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il vit les flammes lécher la structure du bâtiment des patients. L'horizon noirci par l'orage et la nuit se teintait d'or et de pourpre sous la colère de l'incendie dont les mille doigts crochus arrachaient les pierres et les remplaçaient par des cendres. Le vert de ses propres prunelles paraissait bronze sous ces lueurs dont l'ardeur surpassait même celle de son propre regard. Ce n'était pas la première fois que le marquis voyait des flammes. Mais c'était la première fois qu'il prenait la mesure de leurs conséquences.

Victor tâta les dossiers dans son manteau, très satisfait d'avoir pu les sauver de cet incendie. Mais son esprit vagabondait jusqu'au patient qu'il avait laissé attaché dans l'infirmerie. Les flammes n'étaient pas suffisamment hautes pour avoir englouti tout l'étage, surtout avec les portes coupe-feux, mais Victor retint un juron en songeant au sort qu'il avait involontairement réservé à ce gamin. Il lui avait sauvé la vie pour finalement la lui arracher de la plus sinistre manière. Victor n'aimait pas le sentiment de désarroi que la vue de cet incendie laissait dans sa poitrine, accompagné par ces pensées. Dans un réflexe narcissique, comme si sa vie ne craignait nullement le danger de cet enfer ardent, il fit un pas vers le bâtiment mais la fumée noire qui s'engouffra dans son nez le ramena à sa mortalité réelle. Le marquis se retourna vers Amalia, et réprima le soulagement lointain qu'il ressentit en sachant que ses deux muses étaient en sécurité des flammes, contrairement au patient de l'infirmerie qui ne récoltait que la monnaie de son crime. Il capta alors les échos des paroles de cette patiente blonde qu'il avait déjà aperçue par le passé - sans qu'elle ne lui ait laissé de réel souvenir - et ressentit une vague d'exaspération en apprenant la panne de courant de l'Institut. Le Directeur n'avait pas écouté ses mises en garde, avait délibérément ignoré son appel : il en payait le prix, comme celui de sa progéniture. Le chaos de cette sédition avait définitivement frappé l'île. Il ne servait à rien de discipliner cette foule rebelle, elle n'avait de toute manière plus aucun endroit où retrouver le couvre-feu. Ce dernier n'avait jamais mieux porté son nom, par ailleurs.

Victor décida de prendre les choses en main. Ses choses, plus précisément. Il se rapprocha d'Amalia et lui déclara :

-Voilà que la Providence a décidé de régler elle-même son sort au meurtrier. Peu importe : je retourne au Bâtiment. Il est encore trop loin pour que l'incendie ne s'y propage, mais je dois encore sécuriser mes recherches. Tu-...

Les hauts-parleurs se mirent en marche, crachotant une alerte dans la voix du Directeur - pré-enregistrée, probablement.

"Alerte générale. Ceci n'est pas un exercice. Tout le monde doit se retrouver de l'autre côté de l'île afin de se mettre en sécurité. Je répète : ceci n'est pas un exercice."

Victor pinça les lèvres, puis se tourna vers la foule. Un groupe de vigile était apparu pour guider les Nuisibles vers le bunker.

-Vous avez entendu le Directeur, suivez les vigiles, plus vite que cela ! Ne jouez pas les héros, vous n'en avez plus le temps.

Un patient de brûlé, c'était déjà bien assez. Tout en se dirigeant vers le Bâtiment, il incita du regard Amalia à le suivre et repoussa les patients sur son chemin en direction des vigiles, pour mieux initier le mouvement de foule.

Il devait récupérer son ordinateur portable, ses dossiers...

...et Katerina.

Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
ElizabethCuisinière de la Famille
Mer 29 Juil - 19:53
Quand c'est la maman qui parle

Elizabeth n'attendait pas tant d'amour dans ses gestes. Quand il prit son visage dans ses mains, comme pour vérifier qu'elle était bien là, devant lui, elle sentit des frissons lui parcourir l'échine.  Il partageait avec elle son émotion, des larmes roulant sur ses joues et glissant le long de ses doigts. Elle était soulagée de le savoir en dehors de ce torrent de flammes. Il était si mâture qu'elle oubliait que c'était un patient vivant parmi les dégénérés.

Il la prit dans ses bras, où elle se sentit en sécurité. Une chaleur bien plus rassurante que celle qui dévorait le bâtiment derrière eux. Son souffle, son cœur qui battait sous ses vêtements, elle sentit tout son corps vivre contre elle.

- Elizabeth…

Seules les personnes en qui en elle plaçait toute sa confiance pouvaient l'appeler ainsi. Comme un secret qu'elle partageait à ses plus proches confidents, qui de temps à autre était révélé au grand jour, comme une lumière dans la pénombre. Lumière prononcée par sa voix.
Les yeux humides, elle agrippa son haut. Elle devait vite rejoindre Wendy. Elle ne pouvait pas avoir le temps pour d'émouvantes retrouvailles.
Cependant, il l'arrêta dans son geste, prenant ses mains dans les siennes. Elle renifla, et l'observa avec une grande attention.

- Tout va bien… Wendy n’a rien. Je reviens du bâtiment du personnel, tout va bien là-bas, ça ne brule pas. Elle ne risque rien. Tout va bien. Vous êtes sauves toutes les deux…

Elle ferma les yeux, soulagée de savoir sa fille en sécurité. Cependant, son instinct continuait de lui crier de la rejoindre et de ne plus la quitter.
Elle serra ses mains, comme si c'était la seule chose à laquelle elle pouvait se raccrocher. Sa bouée de sauvetage au milieu d'un océan glacé.

« Je n'en serai pas si sûre à votre place. Un enfant, surtout en bas-âge, sent quand il y a du danger. Le bâtiment a eu une coupure d'électricité, ça s'agite là-bas, il y a une tension insupportable. Et le problème n'est pas le feu, mais la fumée. Je ne m'y connais pas tant que ça mais ta fille a sûrement besoin de sa mère. »

Elle ne tarda pas à réagir au quart de tour, lançant un regard foudroyant à l'insecte qui osait lui dire comment elle devait se comporter. Et c'était la deuxième à le faire dans la même soirée. Aeden devrait sérieusement revoir ses fréquentations. Une amie autoritaire et moralisatrice, voilà qui n'était pas sain.

Elle n'entendit pas ses messes basses, mais elles avaient intérêt à ne plus contratier la concierge, prête à lui sauter dessus de rage si tel en était le besoin.
Fort-heureusement, il y avait plus important que de corriger une patiente dans sa folie de faire la morale à une aînée.

Elle s'apprêta à prendre la main d'Aeden pour le faire venir avec elle quand cette fille se permit de donner un ordre au papa de Wendy :

« Enfin soit, on doit y aller Aeden. »

Un second regard noir et glacial lui était lancé. Et de deux. Jamais deux sans trois ?
Dans sa colère, elle pointa son index devant elle, comme pour la menacer d'un "Si jamais tu recommences...", l'air furieuse. N'avait-elle pas l'air d'avoir besoin de lui ? Qui était cette bimbo en manque de mâle qui se permettait de retenir Aeden ? Elle n'avait qu'à prendre le chétif qui les accompagnait, mais pas lui. Il était déjà pris.

"Alerte générale. Ceci n'est pas un exercice. Tout le monde doit se retrouver de l'autre côté de l'île afin de se mettre en sécurité. Je répète : ceci n'est pas un exercice."

Inquiète et surprise, elle leva les yeux vers un des haut-parleurs. Un des vigiles vint vers eux, leur demandant de rejoindre l'endroit indiqué. Ayant d'abord besoin de voir sa fille, elle passa à côté de l'un d'eux, sa main dans celle d'Aeden pour l'inciter à la suivre jusqu'au bâtiment du personnel. Qu'avait-il de plus important à faire de toute façon ?

ft. Aeden chou
Elizabeth
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Aeden ZetharÉlectron libre
Mer 29 Juil - 21:02
La voix d’Ophélia réveilla les sens du surdoué qui jusque là c’était entièrement tourné vers Elizabeth. Alors que cette dernière jetait un regard noir à son amie, lui tourna les yeux vers le bâtiment en feu. Il prenait seulement la mesure de l’incendie. Des vies qui étaient en jeux. Il y avait un tas de patients qui ne sauraient pas sortir tout seul de là. Cette pensée le fit vaciller. Il ne pouvait pas regarder ça sans rien faire.

« Enfin soit, on doit y aller Aeden. »


Il se tourna enfin vers la jeune femme, choqué. Enfin soit ? Le bâtiment était en feu. A quoi pensait-elle au juste ? Il y avait bien plus important que de faire entendre leurs voix à cet instant. Ils ne pouvaient pas juste ignorer l’incendie et suivre le déroulement du plan comme si de rien n’était. Ils devaient s’assurer que tout le monde était dehors, sain et sauf. Les vigiles n’étaient pas suffisamment nombreux pour gérer ça.

"Alerte générale. Ceci n'est pas un exercice. Tout le monde doit se retrouver de l'autre côté de l'île afin de se mettre en sécurité. Je répète : ceci n'est pas un exercice."


La voix grésillante du haut-parleur rendait le tout encore plus apocalyptique. Il devait peser l’impact de ce qu’il allait choisir maintenant. Il y avait d’un côté la révolution, ce qu’ils construisaient depuis près de deux ans, ce qui était sur le point d’aboutir. Il ne pouvait oublier l’importance que ce moment avait à ces yeux. De l’autre Wendy. Wendy qu’il voulait protéger plus que tout. Il voulait la savoir en sureté. La voir grandir. La main d’Elizabeth essaya de l’attirer, mais il ne pouvait pas bouger. Il la regarda, désolé. Il avait déjà fait son choix…

Ces deux options qui s’offraient à lui, ce n’était pas des choix du tout. Ce n’était pas lui. Comment aurait-il pu se regarder dans la glace s’il n’aidait pas à faire évacuer le bâtiment ? La révolution ne valait pas le sacrifice de patients innocents. La révolution était un cri de liberté, mais ne devait pas ignorer les voix  de ceux qui souffraient. Ces voix qui criaient à l’aide.

Et Wendy. Comment aurait-il pu la rendre fier s’il n’était pas capable de choisir le bien. Comment aurait-il pu être un modèle pour elle s’il n’était pas capable de mettre en action ces propres convictions. Il savait qu’Elizabeth la mettrait en lieu sûr. Il savait à quel point la femme qui se tenait devant lui était forte. Elle n’avait pas vraiment besoin de lui. C’était présomptueux de penser le contraire. Il fourra sa lampe de poche dans les mains de la concierge. Il avait la conviction qu’elle serait en sécurité, elle et Wendy. Et c’était la seule raison pour laquelle il n’allait pas la suivre.

- Désolé… Il y a surement encore des patients à l’intérieur.


Il rompit le contact physique avec Elizabeth, et c'était difficile. Mais il n'était pas un enfant. La vie, ce n'était pas toujours facile. Il parla ensuite plus fort, pour être entendu d’une partie des patients réunis à l’extérieur, lançant un regard anxieux à Ophélia et Alexander :

- Il faut qu’on aide les vigiles… Il faut aider les plus faibles à atteindre l’autre côté de l’ile.  


Il n’y avait plus de camp à choisir. Ils ne pouvaient pas juste s’opposer aux vigiles sans tenir compte de ce qui se passait. Il se fichait bien de savoir comment ce feu avait pu démarrer. Il fallait empêcher les patients de suffoquer ou de se trouver enfermer dans cet enfer. Il espérait que ces paroles suffiraient à faire revoir leurs priorités aux patients présents dans la cour. Il évalua les flammes qui rongeait le bâtiment du regard. Lui, avait encore le temps d’aller voir à l’intérieur, d’essayer de faire sortir des patients qui n’auraient pas encore su échapper à l’incendie sans prendre de trop gros risques.

Sans se soucier de savoir si Elizabeth, Alexander ou Ophélia lui en voulaient, s'ils partageaient son avis ou s'ils le comprenaient, il se mit à courir vers la porte d’entrée du bâtiment par laquelle il s’engouffra, sa tenue lui permettant de ne pas être interpelé par un vigile sur la distance qui le séparait de la porte. Il avait fait son choix. Il ne le regretterait pas.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Alexander HexeÉlectron libre
Jeu 30 Juil - 15:03
Tout s’enchainait vite. Trop vite. Et comble de tout, la communication avec le Génie était malaisée, signe d’une habitude trop longtemps contrariée.
Que faire ? Plonger dans le Bâtiment à la recherche de ceux qui étaient enfermés, continuer la Révolution ? En tout cas, Alexander n’était pas le seul à se poser pléthore de question. A côté de lui, c’était la panique.

- Le Génie ? Cap ? Wendy…

Il regarda Aeden, surpris. Il n’avait pas eu le temps de préciser que le Génie était de retour dans sa tête. Etait-ce si flagrant que ça ? Peu importe, il y avait plus important. La gamine. Cap allait lui dire d’aller la chercher lorsque la mère arriva. Il détourna le regard, mis mal à l’aise par l’embrassade de ces deux-là. La situation n’était plus de son ressort. Avec W05 à côté de lui, il allait forcément aller la chercher. Il passait tellement de temps avec elles deux… C’était presque comme s’il était son père au fond. Un père n’abandonne pas son enfant. Une famille est faite pour rester ensemble, pour ne laisser personne derrière elle.
Les yeux rivés sur les flammes, Cap eut un pincement au cœur en réalisant que l’incendie dévorait désormais une partie de l’asile. La cellule de sa sœur… Ce n’était pas un endroit très heureux mais elle y avait gravé son nom. Survivrait-il aux flammes ? Oh bon sang. Son corps. Ils ignoraient toujours où était son corps et celui d’Adèlys. Pourvu qu’ils ne soient pas en train de brûler dans la morgue. Ils avaient déjà été suffisamment profanés comme ça.
Il avait envie de vomir.

"Alerte générale. Ceci n'est pas un exercice. Tout le monde doit se retrouver de l'autre côté de l'île afin de se mettre en sécurité. Je répète : ceci n'est pas un exercice."

Il se tourna instinctivement vers le haut-parleur qui diffusait ce message, et constata par la même occasion qu’Aeden n’était toujours pas parti. Pire que ça, il fonçait de l’autre côté. Mais bordel ? Qu’est-ce qu’il foutait ? Est-ce qu’il avait viré cinglé ? Il se lança à sa poursuite, ne se retournant que le temps de lancer à Ophelia :

- Accompagne W05 et allez chercher sa fille, je ramène Aeden et on vous rattrape !

Bon, la politesse était partie en vacances mais l’heure n’était plus aux longs discours. Aeden venait de s’engouffrer dans le bâtiment en flammes, cet idiot allait y laisser sa peau ! Il espérait que les deux filles allaient obtempérer malgré leur altercation, pour le bien de tous, et la petite en premier. A deux, elles seraient plus à même d’aller vite et… si ça pouvait lui permettre d’éloigner Ophelia des flammes, tant pis si ça devait la vexer. Il savait que le Génie était aussi de son avis.
Heureusement, Cap avait une foulée longue, si bien que, même plus petit qu’Aeden, il ne tarda pas à le rattraper, ignorant le cordon de vigiles.
Il l’attrapa par le bras.

- Qu’est-ce que tu fais mec ? T’es cinglé ? Wendy fait pas partie des plus faibles c’est ça ?!

Cette partie du bâtiment n’était pas encore en flammes mais Cap le savait : le plus dangereux ce n’était pas le feu mais la fumée. Et elle abondait déjà, lui brûlant les yeux et les poumons. Ils n’avaient pas le temps de s’éterniser.
Alexander Hexe
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Cy0uFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
La CannibaleCo-dirigeante
Ven 31 Juil - 12:45
And the only solution was to stand and fight
Event



La concierge pointe son index en direction d'Ophelia qui dût se retenir de rire. Que pense-t-elle faire avec son doigt ? Se croyait-elle effrayante ? Parce qu'actuellement elle suscite surtout de la pitié chez la blonde.

"Alerte générale. Ceci n'est pas un exercice. Tout le monde doit se retrouver de l'autre côté de l'île afin de se mettre en sécurité. Je répète : ceci n'est pas un exercice."

Une tension crispe le corps de la Cannibale. Dès qu'elle a un plan en tête, tout est fait pour l'annuler. D'abord Ange qu'elle veut sauver et qui se fiche des risques qu'elle a pris pour lui, puis Agnès qui la traite comme une enfant, et maintenant ça. Tout est fait pour qu'on ne l'écoute pas. Pourquoi tous ses efforts se retrouvent-ils constamment piétinés ? Pourquoi elle n'arrive pas à faire quelque chose d'aussi simple que de se faire entendre ?
Parce que tu es trop gentille.
Elle sert le poing, des souvenirs sous forme de flash venant la réveiller. Elle a rejoint la Révolution dans un désir purement altruiste, elle a laissé Aeden et Alexander magouiller dans leur coin sans essayer de s'interposer, elle fait attention à ce que dans ses décisions tout le monde soit satisfait. Et même quand Aeden part dans les flammes dans un coup de tête, pensant que tout seul il arriverait à sauver tout le monde alors que la fumée allait le rendre faible et qu'il serait sûrement celui qu'on devrait sauver, elle est encore là, à ne rien dire. Parce qu'elle est trop gentille, pas assez égoïste.

« Accompagne W05 et allez chercher sa fille, je ramène Aeden et on vous rattrape ! »

C'est bien le Génie. Et pourtant, Ophelia a une montée de colère à son égard. Il lui donne des ordres, comme Agnès lui en avait donné. Donc W05 ne peut pas aller chercher sa fille toute seule ? Et ensuite il faudra Aeden et Alexander pour récupérer la petite ? C'est ça le plan ? Etre à quatre pour sauver une enfant qui est, de toute façon, en sécurité ? Le Génie porte bien son nom pour avoir un aussi beau plan. Plan presque misogyne, à la fois vexant pour Ophelia et pour W05. Les mecs et leur complexe du héros deviennent fatigants.
Marre de toujours obéir. Marre d'être trop gentille.
Elle lance un regard à la concierge, ni l'une ni l'autre n'ayant envie de passer du temps ensemble. Comme si cette mère la laisserait approcher sa fille.
Puis, d'une marche étonnement lente elle se dirige vers le bâtiment, marchant à contre-courant du mouvement. Les flammes sont immenses, gourmandes, dangereuses. Mais la Cannibale est étonnement impassible. Elle sait que la fumée l'intoxiquerait avant tout, mais elle a un cœur bionique, non ? Une petite voix lui souffle que ses poumons ne sont par artificiels mais son sentiment de révolte la fait taire.
Désormais elle est dans la cour. Inconsciente de ce qu'elle compte faire ? Sûrement. Mais c'est le seul moyen d'arrêter de se faire marcher sur les pieds. Les patients savent marcher et sont épaulés par les vigiles qui sont assez nombreux. La Cannibale donne un coup de main à une enfant qui était tombée en courant en lui intimant de faire attention la prochaine fois. Elle continue de marcher, son cerveau carburant à toute allure. Elle se dit qu'elle est folle, qu'elle doit arrêter, qu'elle doit aider les autres. Elle déchire le bas de son pantalon et couvre sa bouche et son nez avec un morceau de tissus. Elle passe par une porte du bâtiment relativement éloignée des flammes et grimpe les escaliers. Dès qu'elle trouve quelqu'un, elle lui indique le chemin mais les patients étaient déjà tous globalement dehors avec la Révolution, heureusement. Ne voulant pas perdre son temps en voyant si la porte menant au toit est verrouillée et en essayant de l'ouvrir, elle reste au troisième étage. Là, elle entre dans les sanitaires, humidifie son tissu, se rince le visage. Puis, elle coince la poignée de l'intérieur avec une chaise sur laquelle était encore posée des vêtements.
Ils veulent sauver tout le monde et ne partiront pas tant que c'est fait ? Très bien.
Même ses camarades, ses alliés, lui donnaient des ordres aussi pertinents que ceux qu'on donnent aux enfants parce qu'ils ne servent à rien, très bien. Même son amoureux juge qu'elle mérite de rester loin de l'action, ça en dit long sur ce qu'il pense d'elle. Elle n'est pas assez bien pour être à ses côtés, visiblement.
Elle ouvre la fenêtre et, fébrilement, se met debout sur le rebord. Une fois qu'elle a trouvé son équilibre, elle s'accroche d'une main et avec l'autre tire un coup de feu en l'air pour attirer l'attention. De la suie a tâché ses mains, ses cheveux blonds trempés lui tiennent chaud à tomber sur sa nuque, elle se sent mise de côté comme si elle ne vaut rien, et pourtant son visage n'a jamais affiché un air aussi déterminé. D'une voix puissante, elle s'exprime à l'intention des vigiles.

« Si vous voulez que je descende, amenez le directeur ici. »


Ophelia c'est fini. C'est le moment de créer une vraie rumeur sur qui est la Cannibale.

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La Cannibale
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
ElizabethCuisinière de la Famille
Ven 31 Juil - 16:36
Quand c'est la maman qui parle

Elizabeth était si persuadée qu'il allait la suivre qu'elle n'avait même pas penser à ce qu'il puisse être contre elle. Si bien que lorsqu'elle s'arrêta brusquement, elle se demanda si elle tenait la bonne main. Elle se retourna pour vérifier ce qu'elle était en train de tirer depuis tout à l'heure, et elle se rendit compte que c'était bien la main d'Aeden. Que faisait-il au juste ? Ils n'avaient pas de temps à perdre.

- Désolé… Il y a surement encore des patients à l’intérieur.

Et soudainement, il la lâcha. Il la lâcha comme il se séparait d'un poids qu'il ne pouvait pas supporter. Elle s'était tenue à lui, et lui se détachait d'elle.
Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il était en train de se passer. Il choisissait les dégénérés plutôt qu'elle ? Il choisissait les dégénérés plutôt que Wendy ? N'étaient-elles rien à ses yeux ? Cet anniversaire qu'elles avaient passé avec lui, ces heures qu'elle ne comptait plus tant il les passait en leur compagnie, tout ça valait moins que la vie d'inconnus ? La vie de cette personne aussi fragile valait moins que des adolescents capables de marcher, courir et hurler à l'aide ?

Un poids se déposa sur son cœur et elle se sentit soudain fragile. Les larmes qui ruisselaient sur ses joues n'étaient plus dues à l'émotion mais à cette sensation de trahison, d'abandon et de déception.

- Il faut qu’on aide les vigiles… Il faut aider les plus faibles à atteindre l’autre côté de l’ile.

Elle grinça des dents. Donc Wendy faisait partie des plus forts ?
Et c'est alors que ça la frappa. Il revenait du bâtiment du personnel. Il lui assurait que Wendy allait bien parce qu'il en revenait. Qu'est-ce qu'il était allé faire là-bas ?
Plus ça allait, et plus elle sentait qu'elle se faisait trahir. Trahir par une personne en qui elle avait une confiance aveugle.
Elle sentit sa gorge se serrer alors qu'il accourait vers le bâtiment des patients. Elle le voyait courir vers sa mort pour la seconde fois, et Elizabeth se sentait impuissante et désarmée, comme si ne pas avoir le soutien d'Aeden suffisait à la rendre faible. Comme si sa trahison suffisait à la briser.

Elle avait à peine le temps d'amorcer un pas vers lui pour l'empêcher de se jeter dans les flammes que le garçon chétif se mit à le suivre en demandant à l'autre fille de l'accompagner trouver Wendy. Mais elle n'avait pas besoin d'une inconnue, elle avait besoin d'Aeden. Ce même garçon qui n'avait pas besoin d'elle. Ce même garçon qui risquait sa vie pour la seconde fois.

Elizabeth était tiraillée alors que ses larmes continuaient inlassablement de couler. Elle ne savait pas si c'était juste de s'inquiéter pour lui alors qu'il ne prenait pas la peine de s'inquiéter pour elles. Elle avait failli le perdre une première fois, et elle s'apprêtait à le perdre pour la seconde fois.

Elle fixa les flammes qui faisaient rage dans ces murs en béton armé.
Elle déglutit. Si un incendie avait été causé par un patient dans le bâtiment des patients et qu'Aeden a pu se rendre dans le bâtiment du personnel sans problèmes, alors qu'est-ce qui lui disait que Wendy n'était pas en proie aux flammes ? Les haut-parleurs ne précisaient pas d'où venait le danger et surtout : ils demandaient à tout le monde de rejoindre l'autre côté de l'île.

Elle ferma les yeux et tourna son visage de l'autre côté, et amorça un pas. Elle avait placé sa confiance chez un patient. Elle avait placé de l'affection chez un patient. Elle y avait peut-être même placé de l'amour. Et elle se prit un retour de karma, une gifle énorme qui lui arracha tant de larmes qu'elle se savait inconsolable.
Elle avait eu la prétention de faire une exception pour lui. Lui qui lui laissait le rôle de mère pour faire l'homme à vouloir sauver les adolescents des flammes. Parce qu'un homme, ça aime le danger. Et les femmes, ça aime les bébés.

Elle sentit une colère sourde monter en elle. Elle se sentait manipulée. Des trous béants avaient été créés dans son cœur. Des millions de couteaux étaient plantés dans son dos.
Et pourtant, elle courut vers la seule personne qui ne l'avait encore jamais trahie. La seule personne qui pourtant avait suffisamment de raison de lui en vouloir. Parce qu'elle n'avait pas de père, et n'en aurait jamais. Parce qu'elle avait une mère qui ne pouvait même pas lui apprendre à parler. Et parce que cette mère était une imbécile triplée d'une idiote.

Elle se promit une chose en courant vers le bâtiment du personnel.

Plus jamais je ne ferai confiance aux hommes. Et encore moins si ce sont des patients.

ft. Aeden chou
Elizabeth
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 Vi27Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 17/07/1996Age : 27
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Ven 31 Juil - 19:46
Des Inutiles


Victor, alors qu'il s'éloignait, sursauta en entendant le bruit d'un tir. Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise, sa main vint d'instinct serrer le revolver dans sa poche. Il se retourna, et avisa alors la silhouette à la fenêtre. Lorsqu'il comprit, malgré la fumée et le vacarme, qu'il ne s'agissait pas d'un vigile, il dégaina sa propre arme. Son agacement avait atteint des proportions aux couleurs de la colère. Comment diable une gamine avait-elle pu se procurer une arme à feu ? Comment, par Dieu, osait-elle s'en servir ? Victor en avait assez de la passivité de ses pairs : il ne ferait pas cette même erreur.

Il tendit le bras et pointa son canon vers la jeune fille. Ce mouvement provoqua un recul de la foule autour de lui, alertée par ce danger potentiel. Autrefois, le marquis avait été un bon tireur - "passablement correct", auraient plutôt dit ses compagnons d'arme, mais Victor préférait leur prêter la voix de la jalousie - néanmoins la perte de son oeil rendait sa visée moins évidente. Les distances lui étaient difficiles à évaluer, pour être exact. Peu lui importait : un marquis, et encore moins un ancien militaire, ne négocie pas avec les terroristes. Il se réjouit pourtant secrètement que sa main n'ait rien perdu de sa fermeté d'antan.

De son pouce, il retira la sécurité. Le contact familier lui sembla brûlant, exaltant. Le canon visait la tête de la Nuisible qui trahissait les règles, se mettait en danger autant qu'elle mettait autrui en danger. Victor sentait une ardeur noire grouiller dans sa poitrine. Elle le ramenait bien des années en arrières, en des temps plus sombres et pourtant plus simples.

Un petit diable lui murmura :

"Une balle dans la tête. Le sang qui se mêle aux flammes. L'incendie effacera les traces du crime, son exécution servira d'exemple aux autres. Juste une balle dans la tête. Comme avant. Tu as fait pire, elle ne fera pas mieux."

Le diable était tentant, sa voix était familière. Mais Victor n'était-il pas un dieu sur terre ?

Et un dieu possède une moralité. Parfois.

Lorsqu'il pressa la détente, sa balle alla se planter dans le mur avec un bruit de fin du monde, à distance respectable de la Nuisible. Victor, la dureté de ses traits ravalant son début d'arrogance devant la réussite de ce tir, tonna pour se faire entendre, tout en rechargeant :

-C'est un avertissement. Descends de là avant que je ne te donne de véritables raisons de tirer.

Son oreille sifflait. Son regard était fixe.



Dernière édition par Victor Graham le Sam 1 Aoû - 17:43, édité 1 fois
Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Aeden ZetharÉlectron libre
Ven 31 Juil - 23:24
Le surdoué du s’accrocher à son camarade pour sortir. La fumée et lui ne semblait pas faire bon ménage. Ils avaient à peine passé la porte qu’il se mit à tousser comme si cela pouvait évacuer toute la fumée qu’il avait assimilé là-dedans. Il du s’arrêter un instant. Il allait redémarrer vite, il lui fallait juste cinq minutes pour récupérer.

Il n’eut pas droit à cinq minutes. Deux ou trois tout au plus. Un coup de feu. Assourdissant dans la cour. Qui le fait vaciller. Il l’a imaginé lui aussi ? Comme il a cru voir Lorelei Hexe. Est-ce qu’il devient vraiment fou ? Il cherche le regard d’Alexander, mais lui aussi semble l’avoir entendu cette fois. Son cœur battait dans sa tempe.

Il leva les yeux au ciel. Ou était Ophélia ? Il l’entendait parler d’en haut… A la fenêtre… Juste là. Il écarquilla les yeux, qu’est-ce qu’elle foutait là ? Le deuxième coup de feu ne provenait pas d’elle, mais là rata. Le surdoué suivit la trajectoire de la balle jusqu’à ce que ces yeux rencontrent le médecin qui s’était opposé à Donatien Elpida. Comment s’appelait-il déjà ? Il n’avait pas le temps pour ça… Son regard vert dur et froid aurait fait frémir n’importe qui. Il semblait bien plus dangereux que l’incendie…

-C'est un avertissement. Descends de là avant que je ne te donne de véritables raisons de tirer.


Putain. Il n’avait pas le temps pour ça… Il devait se rendre au bâtiment du personnel au plus vite… Mais il n’allait pas lâcher Ophélia. Il devait régler ça, et rapidement. Après, il pourrait se faire pardonner auprès d’Elizabeth.

Dans un réflexe qu’il n’aurait jamais cru avoir, il dégaina l’arme qu’il avait subtilisé au vigile et retira le cran de sureté d’un geste tremblant et mal assurer, c’était le plus rapide. Il s’adressa au docteur, le cœur toujours au bord des lèvres, braquant son arme sur lui :

- Baissez votre arme immédiatement.


Il essaya de cesser le tremblement de son bras qui s’impactait sur la stabilité de son arme. Il devait se mettre dans le rôle. Allez… le médecin n’allait pas le reconnaitre, si ? Il était habillé comme un vigile alors ça allait fonctionner. Il devait juste le dissuader de tirer ou d’être menaçant à l’égard d’Ophélia. Le surdoué reprit, sa voix trahissant un peu la peur qui lui retournait l’estomac :

- Vous n’avez pas le droit de tirer en direction d’un patient comme ça…


Il fallut qu’il soutienne son bras gauche à l’aide de sa main droite pour que son arme cesse d’osciller. Il souffla, essayant d’évacuer le stress. Tenir une arme braquer sur quelqu’un c’était… la pire des expériences. Il était blanc comme un linge. Ce médecin était une grande gueule, il avait pu le comprendre lors de son altercation avec Donatien Elpida. Il espérait que son avertissement suffirait à ce qu’il renonce à menacer qui que ce soit. Et le plus vite serait le mieux. Il devait retrouver Wendy et Elizabeth après. S'assurer que tout allait bien se passer pour elles.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Sam 1 Aoû - 0:29
Des Inutiles


Victor reconnut le cran d'arrêt d'une arme, près de lui. Malheureusement, elle se trouvait dans son champs de vision aveugle, il dut tourner la tête pour confronter le vigile qui le mettait en joue. Sans quitter sa propre cible de son arme, le marquis jaugea cet individu : fichtrement jeune, le regard inintéressant troublé par les flammes, la main tremblante sur son arme.

Il ne le toisa qu'une fraction de seconde avant de reporter son attention sur la jeune fille à la fenêtre, mais cela lui fut suffisant pour classer ce jeune vigile comme faible. Un mépris évident se lisait sur son visage, s'ajoutant à l'irritation profonde d'être mis en joue par un homme de son propre camp.

-Baissez votre arme immédiatement, lui intima le vigile. Vous n'avez pas le droit de tirer en direction d'un patient comme ça...

-Vous n'avez pas le droit de tirer sur un médecin non plus, pourtant vous me tenez en joue, répondit du tac au tac Victor avec un dédain évident et un sarcasme cruel. J'espère au moins que vous tirez plus vite que vous ne sauvez les patients des flammes, car contrairement à eux, j'ai moins de patience et plus de résistance.

Il avait parlé vite avec une diction impeccable, sans perdre plus d'une fraction de son temps. Ses yeux d'émeraude ne quittaient plus leur cible. Le marquis n'avait pas peur d'être tiré dessus : son agresseur n'avait nullement la détermination d'un tueur, et il s'y connaissait en la matière. Par ailleurs, il avait l'arrogance narcissique et parfaitement erronée de se croire invulnérable, enorgueuilli par la sensation de l'arme dans sa main. Contrairement à son interlocuteur, il ne tremblait pas.

Dans sa tête s'était mis en place un décompte silencieux, chaque seconde rendant sa pression sur la gâchette plus forte que la précédente.



HRP:
Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Docteur ElpidaChef de la Famille
Sam 1 Aoû - 12:53
Protéger



Plus Donatien s'approchait du bâtiment, plus les flammes prenaient de l'ampleur. Voraces, elles dévoraient la construction des Elpida sans aucune pitié.
Il avait tant marché aujourd'hui, il avait vécu plus d'émotions en une soirée qu'en toute une vie. Pour la première fois il ressentait de la fatigue physique ; ses jambes, notamment, étaient faites de plomb et ses pieds souffraient de leur nudité. Il avait été trempé par la pluie et pourtant il se tenait encore droit et fier. Les émotions qu'il ressentait faisaient transpirer son allure d'une certaine humanité, d'un charisme qu'on lui avait rarement vu.
Il s'apprêtait à contourner pour prendre un raccourci direction la morgue, prêt à sauver son Lys, mais un coup de feu l'arrêta dans son élan. Il se rapprocha du bruit, croisant des patients que des vigiles menaient à l'opposé. Donatien avait l'impression de nager à contre-courant. Il marchait avec un sang-froid impeccable tout en expliquant en quelques mots la direction à suivre. Il précisa également que deux patientes seraient à l'entrée du bunker pour les accueillir, il suffisait de suivre la lumière.
La cour, c'était l'endroit où les coups de feu devenaient fatals. Donatien arriva dans le dos de Graham. D'abord il vit un patient blême qui pointait un revolver sur l'ophtalmologue. Donatien roula des yeux : ces patients étaient devenus fous. Puis, en penchant la tête, il remarqua que Graham tenait en joue une jeune fille,prête à sauter de la fenêtre. Un souvenir l'aveugla soudainement : à cet endroit précis s'étaient tenus Ange Barrabil et Z01, lui avec le bras tendu pour la tuer. Le feu, lui, faisait écho à la forêt qui avait été consumée. A croire qu'en une une soirée l'Institut revivait ses pires souvenirs.
Donatien aurait bien aimé prendre le temps de comprendre la situation, mais les querelles des un et des autres ne l'intéressait pas. Ce qu'il voulait c'était rétablir l'ordre, les détails étaient de trop.
Donatien se racla la gorge pour se faire remarquer.

- Puisque le plus important est de sauver tout le monde, je ne tiendrai pas rigueur de votre querelle. Nous avons tous les trois ce point commun, et ça me dégoûte, de laisser nos émotions prendre possession de notre conscience, mais nous allons mettre cela de côté.

Il s'approcha, étant ainsi au milieu de l'altercation. Puis s'adressa d'abord au patient donc le visage lui était familier. Il ne portait pas son uniforme mais Donatien avait eu assez affaire  à lui pour savoir qui il était. D'ailleurs si sa mémoire était bonne, n'était-il pas celui qui était entré dans son bureau avec Pavot ?

- Allez au bunker, nous parlerons de votre infraction plus tard.

Il leva la tête vers la jeune fille en haut, puis regarda autour de lui. Ils étaient assez nombreux pour s'occuper d'elle. De plus, peut-être que d'ici elle ne l'entendrait pas.
Il s'adressa ensuite à Graham, avec un lueur de mépris dans le regard. Cet homme l'avait humilié et il avait l'occasion aujourd'hui de lui rendre la pareille.

-  Nous sommes des médecins, pas des assassins : sauvons des vies.

Il amorça un mouvement pour partir : il devait sauver Lys.

Docteur Elpida
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 1 Aoû - 15:46
C’était évident que le médecin n’en avait rien à faire de lui. Il reporta son attention sur Ophélia alors même qu’il ne lui avait pas encore adressé un mot.

-Vous n'avez pas le droit de tirer sur un médecin non plus, pourtant vous me tenez en joue. J'espère au moins que vous tirez plus vite que vous ne sauvez les patients des flammes, car contrairement à eux, j'ai moins de patience et plus de résistance.


Non seulement ça ne marchait pas, mais le médecin piquait le surdoué à vif. Il n’était peut-être pas réellement vigile, mais il était clair qu’il n’avait sauvé personne avec ces mauvaises décisions. Le médecin ne le regardait même pas. Était-il donc si inexistant que ça ? Invisible. Comme avant l’institut. Avait-il vraiment changé ? Il essaya de raffermir la prise sur son arme, mais rien que de la tenir pointer vers le médecin lui donnait la nausée. Une voix qu’il pouvait reconnaitre s’éleva :

- Puisque le plus important est de sauver tout le monde, je ne tiendrai pas rigueur de votre querelle. Nous avons tous les trois ce point commun, et ça me dégoûte, de laisser nos émotions prendre possession de notre conscience, mais nous allons mettre cela de côté.


Une silhouette s’avança, venant de derrière le médecin. L’homme qui s’exprimait n’était autre que Donatien Elpida. La mort de Lorelei lui revenait à l’esprit, la scène plus vive que jamais. Ce médecin qui pointait Ophélia lui rappelait Ange Barrabil. Donatien se tenant à ces côtés. Tout cela avait un gout de déjà-vu.

Sauf qu’à la différence de ce jour, il était en mesure de réagir aujourd’hui. Tout comme Donatien Elpida venait de le faire. Tout comme Donatien Elpida venait de le faire ?
« Le plus important est de sauver tout le monde ? », c’était ce qu’il venait de dire non ? Le surdoué se sentit troublé. C’était… étrangement censé venant de la part du médecin en chef. C’était ce que lui-même pensait. Depuis qu’il avait découvert la porte secrète, il avait un profond dégout pour Donatien Elpida. Il en avait peur aussi. Alors pourquoi ces paroles résonnaient si juste ?

Il ne parvient pas à se concentrer sur la suite de ces paroles, sur cette histoire de bunker, trop obnubilé par l’idée que Donatien Elpida puisse ne pas être totalement dérangé.

-  Nous sommes des médecins, pas des assassins : sauvons des vies.


Donatien Elpida allait partir… Aeden changea son arme de direction, la pointant dans celle du médecin en chef. Il n'avait probablement pas l'air beaucoup plus menaçant comme ça que lorsqu'il la dirigeait vers l'autre médecin, mais il espérait que cela suffirait à empêcher l'homme de s'en aller. L’escouade de Sheila et Eden n’était pas là. Elles devaient l’avoir raté tout à l’heure... Et ce n’était pas plus mal.  

- Vous… vous parlez de sauver des vies… Après ce que vous avez fait à Adèlys ?






Spoiler:
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Dim 2 Aoû - 20:28
And the only solution was to stand and fight
Event



Le sifflement du coup de feu sonne Ophelia qui a besoin d'un moment avant de recouvrer complètement son ouïe. Elle baisse le regard, cherchant une réaction. Visiblement, elle n'a pas laissé de marbre un médecin connu pour sa brutalité. Elle ouvre la bouche à son intention afin de lui demander pacifiquement d'amener le directeur mais le choc d'une balle la coupe dans son élan. Elle reste bouche ouverte, surprise. Elle attend une douleur, persuadée d'avoir été touchée puis se rend compte que le médecin l'a manqué. Il semblerait qu'il ait réussi son coup puisqu'il justifie le fait de ne pas l'avoir touchée par un avertissement. Mais avec la fumée et l'adrénaline, est-ce qu'on peut espérer qu'il l'ait réellement manqué ?
Et, au grand désespoir de la Cannibale, Aeden revient (sans avoir sauvé qui que ce soit finalement) et pointe l'arme vers le docteur. Malgré la situation, la blonde trouve le moyen de rouler des yeux. Heureusement qu'elle a vu chez Aeden ses bons côtés, sinon elle pourrait croire qu'il fait tout pour être dans ses pattes. Elle ne peut jamais rien entreprendre seule, visiblement.
Et Elpida qui s'approche. L'expédition l'a-t-elle rencontré ? La Cannibale observe la scène de son perchoir, le coeur battant, inquiète pour Aeden. Mais Elpida ne semble pas vindicatif. Au contraire, il a l'air de posément s'exprimer.
La Cannibale jubile. C'est le moment idéal pour lui demander de ramener son père ! Mais avec Aeden qui aime décidément tout foutre en l'air en pointant son arme sur leur chance de liberté, c'est foutu. Elle sert les dents pour contenir sa colère.
Elle s'accroupit et retire sa chaussure avant de se remettre debout. Elle vise bien et jette sa pompe sur la tête de son ami afin d'attirer son attention. Elle lui offre un visage en colère, presque terrifiant. Quelque mèches volent, portées par le vent, autour de ses traits froncés.  Ils s'étaient dit sans violence et qu'a-t-il l'air de faire ? Elle espère qu'il comprenne à travers son regard qu'il doit baisser son arme. De plus, si elle se montre coopérative, peut-être que le sauvage à la barbe abaissera son arme également. Avec un peu de chance, il se souviendrait du plan et profiterait de sa proximité avec le directeur des médecins pour se faire entendre.

INVENTAIRE:
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La Cannibale
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Docteur ElpidaChef de la Famille
Lun 3 Aoû - 15:07
Protéger



- Vous… vous parlez de sauver des vies… Après ce que vous avez fait à Adèlys ?

Donatien aurait répondu à ce gamin, froid et distant, que ce n'était pas ses affaires. Ou alors, il l'aurait superbement ignoré. Mais un instant il le regarda, ce patient qui était contre lui depuis le début, et il eut de la pitié à son égard. Il pointait une arme vers lui et bien qu'il était très crédible dans son envie de tirer, Donatien n'arrivait pas à avoir peur. Il savait qu'il allait vivre car il en était obligé. Myosotis, Edelweiss et Pavot avaient besoin de lui. Il ne pourrait pas partir tant que eux seraient encore là.
Il avança et colla son torse au canon métallique.
Etait-il un ami de Lys ? Il semblait avoir déjà vu Lys en sa compagnie. Cela expliquait le comportement de l'adolescent, il était sûrement peiné. Après tout, il avait dû apprendre que son amie était partie et visiblement, il en savait plus que nécessaire.

- Je n'ai rien fait à Lys, à part vouloir son bien. C'est elle qui a choisi de mettre fin à ses jours.

Le regard de Donatien se voila. Il en avait trop dit, certainement. Mais la situation était déjà hors de contrôle.
Lys.
Il devait aller la sauver avant que le feu la fasse disparaître à jamais. Sans rien ajouter de plus, Donatien pressa le pas vers l'entrée du bâtiment.

[spoiler= hors rp]Donatien est encore rattrapable si vous voulez x)[/spoiler





Docteur Elpida
Image : [EVENT]The Beginning - Page 2 VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
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