contexte

Le jour de la Grande Division naissent quatre factions : une dictature basée sur les principes de l’Institut qu’on avait connu ; une communauté qui fonctionne sous forme de vote et de code pénal ; un groupe retrouvé piégé dans le bunker ; et une anarchie qui s’est ancrée en pleine Nature. Des tensions, étincelles existants déjà avant la Grande Division et la Révolution, ont fait naître une ambiance de guerre froide entre les factions. L’Institut Espoir n’existe plus, mais cette ambiance survivaliste, à qui l’emportera sur l’autre prend racine.

Il ne reste plus que l’Espoir. +

staff

Elizabeth

Margaret ; Rose
admin graphisme/codage

Donatien

Eizenija ; Solveig
admin administration

Aeden

Katerina ; Jessy ; Béryl
bébé modo

who ?

no dcs here
job
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162 membres

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Amalia ReanoBras-droit de Victor
Mar 4 Aoû - 11:03
ft.
des insectes
et W05
The Beginning
Avec le marquis contre eux, les patients ne pouvaient plus rien faire et cela satisfaisant grandement Amalia. Elle s'apprêtait à le suivre, accompagnée d'Elisabeth entraînant le patient, quand se déclencha l'incendie. Avec stupeur, elle regarda les flammes monter vers le ciel, comme hypnotisée. Elle avait toujours eu une sorte de fascination pour le feu, sans pour autant jouer avec. Elle ne reprit ses esprits qu'en sentant le regard déterminé de son ami, lui tendant le bras du misérable. Elle comprit qu'elle voulait retrouver sa fille. Et Aeden. Une fois que la concierge fut partie elle grimaça. Si elle savait la vérité...

Tout s'enchaîna sans qu'elle ne puisse rien faire : l'arrivée des vigiles, où elle fut obligée de lâcher sa proie ; l'audacieuse mais ridicule tentative d'intimidation des patients< et enfin la venue impromptue de la Cannibale. Avec une arme à feu pointée sur le médecin. Ah, un vigile s'y mettait aussi. Soit un Nuisible avec un sens trop aigu de la justice, soit un menteur. Elle ne s'y intéressa pas plus longtemps, quoiqu'il lui semblait reconnaître ce regard hésitant. De même, elle ne voyait plus la fille à la fenêtre. Il y avait un jeu bien plus intéressant qui venait d'arriver. Amalia sourit en apercevant la silhouette blanche essayer de faire preuve d'autorité. Elle suivit l'échange silencieusement. De toute façon, personne ne comptait obéir à cet ectoplasme, que ce soit les patients séditieux ou l'ophtalmologue et son assistante.

-Je n'ai rien fait à Lys, à part vouloir son bien. C'est elle qui a choisi de mettre fin à ses jours.
-Et votre première patiente ? A18 a disparu comme Lys, n'est-ce-pas ? Et c'est vous qui avez tué la gamine, sur l'estrade. Vous savez sauver des vies, vous ? ricana-t-elle.

Elle se souvenait de leur séance dans la salle de classe. Avec une simple question, celle sur A18, et sa réaction face à la réponse de l'ancienne patiente, il en avait beaucoup trop dit. Elle avait haussé le ton pour que ces mots aides parviennent aux oreilles de Donatien,même s'il partait en leur tournant le dos..
Amalia Reano
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 ScmvFiche personnage : Qui est-ce ?Espace personnel : Dossiers et rapportsGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 13/07/2015Age : 26
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Mar 4 Aoû - 11:32
Des Inutiles


La situation était ridicule. L'intervention du Docteur Elpida était d'une hypocrisie si forte que Victor envisagea avec le plus grand des sérieux de lui tirer une balle dans la tête. Ce serait rendre service à tout le monde, et surtout, cela serait extrêmement satisfaisant. Mais le vigile lui vola cette idée : son arme se pointa sur la tête du médecin en chef. Vu l'indécision évidente de ce jeune homme, Victor n'eut aucune crainte quant à la vie d'Elpida, à supposer qu'il se souciait un tant soit peu de lui. Et puis les deux hommes entreprirent de mener une petite discussion qui n'intéressait aucunement le marquis, lequel leva les yeux au ciel. Même la patiente qu'il tenait en joue semblait en avoir assez, elle envoya même un projectile sur la tête du vigile. Ben voyons. Cet Institut était devenu fou. C'était d'un risible et d'un absurde à faire pâlir Alice au Pays des Merveilles. Amalia elle-même décida de se prêter à ce jeu ridicule, présentant un argument au Docteur Elpida. Et malgré tout ce cirque environnant, la patiente restait sur son perchoir, son arme toujours en main. C'était une preuve non seulement d'insubordination, mais également de bêtise. Victor ne supportait pas être ignoré.

Et il haïssait qu'on ne suive pas ses ordres. Et plus encore, il exécrait avoir à se répéter.

Il songea dédaigneusement qu'il s'était suffisamment montré miséricordieux. Il avait donné un ultimatum, il avait même patienté. Peut-être la patiente avait-elle décidé de rejoindre W111 dans son autodafé, et cela était un choix qui n'importunait pas Victor, mais il n'appréciait aucunement qu'elle demeure sur son perchoir, défiant son autorité.

Il soupira, las l'espace d'un instant. S'il avait su la bêtise dans laquelle étaient plongés ses congénères sur cette île, il ne serait pas revenu. Il était bien trop au dessus de tout ces imbéciles qui se faisaient appeler "médecin" ou "directeur" mais qui étaient incapables de maintenir un semblant d'ordre sur une bande d'enfant.

Victor, de son côté, n'avait aucun remord à témoigner de son autorité.

Puis son doigt pressa la détente.

Le coup de feu partit de nouveau, visant cette fois la patiente. Victor visait cette fois son épaule, mais avec la distance et son oeil borgne, il craignit l'espace d'un instant de manquer sa cible avant de se rasséréner avec arrogance : un homme de sa grandeur n'échoue jamais. Il ne voulait pas la tuer, ce n'était qu'une enfant après tout. Mais il était temps qu'elle s'en rende compte.



Pour la Cannibale:
Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 4 Aoû - 18:36
Il reçoit une paire de chaussure sur la tête, lève les yeux au ciel. Ophélia semble en colère. Il devine qu’elle n’apprécie pas qu’il ai sortit son arme. Mais en même temps, qu’était-il supposé faire ? Graham avait tiré sur elle. C’était son idée de jouer les cow-boys à la fenêtre après tout. Qu’était-il supposé faire ? Il n’en avait plus la moindre idée, il se sentait complètement largué.

Il hésita à baisser son arme quand Donatien se mit à marcher dans sa direction. Tendu, il la remonta, essayant de garder son calme et d’avoir l’air un tout petit peu menaçant. Il avait les mains moites. L’autre se rapprocha encore. Que devait-il faire ? Tirer ? Putain. Il sentit à nouveau les larmes lui monter aux yeux. Probablement parce qu'il était mort de peur. Ce soir, il aurait pleuré des litres d’eau, il allait finir dessécher. Mais il parvient à les retenir.

Il avait la trouille du médecin en chef. L’affronter une fois lui avait suffit pour toute une vie. Il finit par entrer en contact direct avec le canon de l’arme du garçon. Ce dernier ne respirait plus, ces yeux fixés sur ce contact. Il était incapable de regarder le médecin dans les yeux. Il aurait pu tirer. Là. Maintenant. Venger la mort d’Adèlys. Tuer cet homme qui l’avait séquestré.

- Je n'ai rien fait à Lys, à part vouloir son bien. C'est elle qui a choisi de mettre fin à ses jours.


Vouloir son bien… il était fou. Savoir qu’Adèlys s’était suicidé était comme une chape de plomb sur les épaules du garçon. Il n’était pas certain qu’il parviendrait à reprendre une bouffée d’air après ce qu’il venait d’entendre. Il repensa à la tache de sang sur le mur. Est-ce qu’elle… Amalia aussi commençait à se mêler de cette histoire, provoquant ouvertement le médecin. Vu ce qui s’était passé sur l’estrade, ce n’était pas étonnant qu’elle ait une dent contre lui. Il allait emboiter le pas au médecin en chef qui s’éloignait avec une nonchalance mal placée vu ce qu’il venait de dire, incapable de le laisser partir avec juste ces pauvres explications. De toute manière, Ophélia ne semblait pas vouloir de lui ici. Il pouvait au moins se rendre utile en discutant avec le fils du directeur. Essayez de comprendre…

Sauf qu’alors qu’il s’apprêtait à emboiter le pas à Donatien Elpida, le médecin barbu tira une seconde fois en direction de son amie. Il n’avait pas peur de la tuer lui apparemment. Il n’avait pas peur d’appuyer sur la détente, contrairement à Aeden. Si ça se trouve, il venait de tuer Ophélia. Et le surdoué n’avait rien fait. Il ne put que balbutier dans l’incompréhension totale, sans même savoir si le médecin pouvait l’entendre :

- Pourquoi vous avez fait ça ? Elle ne vous menaçait même pas…


Il ne voyait pas si Ophélia avait pu éviter la balle ou non... Finalement, tout le dépassait. L’incendie, les médecins, la situation. Quand avait-il jamais rendu la situation moins pire qu’elle ne l’était au début ? Il ne savait plus quoi faire pour qu’on l’entende. Pour qu’on l’écoute. Il ne savait plus ce qu’il pouvait faire pour que les choses aillent mieux. Il ne savait plus qui aider, comment le faire. Il tenait toujours son arme en main mais il tremblait comme une fillette. Et tout le monde se fichait pas mal de sa présence. Alors il prit son courage à deux mains, soufflant un grand coup pour essayer d’évacuer le stress qui montait. Il ferma les yeux, incapable d’affronter son propre geste, appuyant sur la détente.

Le coup de feu visait les jambes du médecin. Aeden avait peur que plus haut, il se rate et ne touche un organe vital. Il risquait de rater les jambes parce que la surface était plus petite et qu’il n’avait jamais tiré de sa vie, mais il devait au moins essayer. Il ne pouvait laisser le médecin essayer de tirer encore sur Ophélia. Sauf que coup de feu était un bien grand mot. Parce que lorsqu’il appuya sur la détente, il n’obtient qu’un ridicule cliquetis. Il ne savait même pas pourquoi ça ne fonctionnait pas. Avait-il bien fait ce qu’il fallait avant de tirer ? Il s’acharna sur son arme mais il n’y avait rien à faire. Elle était vide. Est-ce qu’il pointait une arme sur tout le monde depuis tout à l’heure alors qu’elle n’était même pas chargée ?

Le surdoué accusa le coup. Il n’était qu’une vaste blague de A à Z alors… Il lâcha son arme qui tomba au sol. Et dans sa tête, ce bruit là faisait encore plus de bruit que les coups de feu que tout le monde lançait dans tous les sens depuis tout à l’heure. Il se sentait fatigué. Fatigué d’essayer de se battre contre quelque chose qu’il ne comprenait même pas. Fatigué de se battre pour des valeurs qu’il n’était même pas capable de définir. Fatigué. Juste fatigué.

Il sentait son cœur battre dans sa poitrine, et il ne parvenait même pas à définir pourquoi. Pour qui. Il avait abandonné Elizabeth et Wendy. Il n’était pas capable d’aider Ophélia, ni aucuns autres patients. Il en revenait toujours au même problème. Il n’avait pas la moindre idée de son utilité ici. Ici ou ailleurs. Il avait essayer de lutter contre la défaite. Contre son status de perdant récurrent. Il ne trouvait toujours pas sa place. Nulle part.

Il ne savait même plus quoi faire maintenant. Quel choix avait-il quand le médecin qui se tenait devant lui venait de tirer sur Ophélia ? Il ne pouvait pas rejoindre Elizabeth et ignorer tout ça. Il ne pouvait pas non plus chercher à poursuivre Donatien Elpida. Le garçon avait essayé de tirer mais même ça, ce n’était pas une vraie option. Alors quoi ? Se rendre ? Abandonner ? Essayer d’aller chercher Ophélia là-haut ? Putain. Il n’y avait jamais de bon choix. Que des choix de merde.

Il était en colère. Tellement en colère. Une colère désespérée. Il ne survivrait pas à ça une troisième fois. Il n’en aurait jamais la force. Ce médecin dont il ne se souvenait même pas du nom, il avait intérêt à l’avoir raté. Il s’avança vers lui. Que risquait-il ? Il était désarmé. Il était inoffensif. Ça semblait être un fait établi de tous apparemment. Il voulait juste regarder cet homme dans les yeux -même si ces yeux foutaient la trouille- il voulait regarder cet homme dans les yeux et il voulait comprendre l’incompréhensible. Il ne demandait que ça. Qu’on lui explique ce qui se passait dans la tête de ces médecins qui tiraient sur tout ce qui bougeait sans vergogne :

- Qu’est-ce que ça vous a apporté espèce de malade ? Ça va pas bien dans votre tête ? Vous ou Elpida, c’est du pareil au même, vous êtes complètement taré ! Elle ne vous a rien fait putain !  


Peut-être que la colère obscurcissait son jugement lorsqu’il poussa l’épaule du médecin qui était bien plus massif que lui de son bras, dans un geste de provocateur, digne d’un mauvais film de baston. C’était ridicule d’ailleurs car cela impacta à peine la position du Marquis alors que cela manqua presque de faire reculer le garçon. Il n'avait pas vraiment calculer ou même penser qu'il était capable de poser la main sur le médecin. Il était quand même imposant, et surtout, il était armé. Mais de toute manière, il semblait que Aeden soit capable de se rendre ridicule en toutes circonstances alors il n'était plus à ça prêt.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
La CannibaleCo-dirigeante
Ven 7 Aoû - 15:44
And the only solution was to stand and fight
Event



La violence amène à la violence.
C"était ce qu'elle avait dit à Aeden. C'était parce que Loreleï avait été particulièrement agressive envers Ange (et c'était volontaire sûrement) qu'il avait répondu avec encore plus d'hostilité. La Cannibale s'était mise là-haut pour qu'on l'écoute, mais tout le monde s'en fiche. Le champ de bataille est tendu, chacun posant sa bombe, prêt à la faire exploser. Elle refuse de se prêter au jeu de l'institut, au jeu de la violence. Elle observe la situation, l'étudiant minutieusement pour atteindre ses objectifs sans avoir à blesser qui que ce soit.
Et une douleur, véritable cette fois, l'empêche de s'exprimer. Elle porte la main qui l'aidait à s'équilibrer sur son rebord de fenêtre là où l'épiderme est piquant. C'est sous un état de choc qu'elle découvre sa paume de main teinte de rouge. Ce salaud avait tenté de la tuer. S'il avait légèrement descendu son arme, il aurait perforé son poumon. La balle est entrée dans son épaule, incrustée dans la chair. La distance n'a pas laissé de trace de suie sur la peau et la balle, encore cachée à l'intérieur, empêche une hémorragie trop importante. Néanmoins, la blessure est grave et la douleur intense.
La vie de la Cannibale s'est jouée sur une question de millimètres.
En dehors de la déchirure qu'elle ressent, il y a les autres sensations. Elle sent qu'elle vacille. Anticipant une éventuelle perte de connaissance, elle lâche son arme derrière elle, se protège la tête avant de laisser son corps tomber sur le carrelage de la salle de bain.
Elle est sonnée, sa respiration est bloquée. Les lumières dansent devant elle. Combien de temps reste-t-elle ainsi, presque morte ? Aucune idée. Son corps ne lui appartient plus. Il a besoin de ne plus lui appartenir pour se régénérer.
Quand elle revient à elle, les choses sont claires. Cet institut ne connaît que la violence, il n'y a que comme ça qu'on pourrait l'entendre.
Difficilement, elle rampe vers son arme qu'elle a laissé choir. Elle s'appuie sur le rebord de la fenêtre pour se relever. Elle distingue Graham avec haine. Il l'aurait tué sans pitié.
Aeden, lui, semble au plus bas. Il ne doit pas se laisser abattre, elle est en vie.
Elle remonte difficilement sur son perchoir mais arrive à tenir debout. Puis, elle sort le téléphone et tape le 112, sachant que c'est un numéro d'urgence international, qu'on peut appeler même si le réseau GSM n'est pas disponible. Si ce numéro ne fonctionne pas, elle essaiera le 911 qui est l'équivalent américain.
Elle approche le téléphone de son oreille et, attendant que ça décroche, s'adresse aux dirigeants tortionnaires en contre-bas.

« Si vous ne voulez pas qu'interviennent les autorités internationales, amenez-moi le directeur de cet établissement. »

à Victor:

INVENTAIRE:
made by black arrow
La Cannibale
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Ven 7 Aoû - 22:10
Des Inutiles


Le tir de Victor avait fait mouche, sa cible avait disparu, tombant sous l'impact de la balle. Le marquis eut un grognement satisfait, se délectant de sa propre habilité au tir. Voilà qui apprendrait à cette impertinente à obéir aux ordres.

Le vigile vint l'importuner une fois de plus. Il avait cessé de mettre en joue Donatien Elpida, voilà qui était rafraichissant.

- Qu’est-ce que ça vous a apporté espèce de malade ? Ça va pas bien dans votre tête ? Vous ou Elpida, c’est du pareil au même, vous êtes complètement taré ! Elle ne vous a rien fait putain !

Animé par une colère que Victor n'expliquait pas et dont il se souciait peu, le vigile lui repoussa l'épaule, ou du moins il essaya. En plus d'être bien plus petit que le marquis, il était bien plus frêle, comment diable pouvait-il avoir l'espoir de se mesurer à un homme de la prestance du Docteur Graham ? Ce dernier apprécia peu l'outrage. Son bras portant son arme retomba le long de son corps tandis que du revers de son autre main il vint asséner une gifle bruyante au vigile. Sa force fut plus grande que prévue, augmentée par son irritation, et le jeune homme en perdit l'équilibre. Victor plissa les yeux et épousseta son épaule avec dédain.

-Je n'ai pas à me justifier devant toi, mécréant, lui siffla-t-il avec un mépris ardent. Si tu ne comprends pas le concept d'obéir aux ordres, tu ne mérites pas l'uniforme que tu portes, et encore moins de t'adresser à moi.

Il lui jeta un regard profondément suffisant avant de se détourner avec le même dédain. Son regard se reporta vers la patiente à la fenêtre, et il fut surpris de l'y voir à nouveau. Son épaule semblait tachée de sang, pourtant, et ce malgré la fumée qui entravait la vision du marquis. N'avait-elle pas compris la leçon ?

Elle reprit de sa voix criarde :

- Si vous ne voulez pas qu'interviennent les autorités internationales, amenez-moi le directeur de cet établissement.

Victor arqua un sourcil. Elle avait une arme ET un téléphone ? Mais bon sang, qui était son incapable de médecin pour avoir laissé de pareilles absurdités avoir lieu ? Victor n'aurait jamais permis cela chez une de ses patientes, et il les surveillait suffisamment pour pouvoir être au courant de telles insubordinations.

Ses paroles, cependant, n'éveillaient pas l'ombre d'une angoisse chez le marquis. Qui donc les autorités allaient croire : un éminent médecin, fils d'un descendant à la chambre des Lords en Angleterre, détenteur d'un port d'arme pour le révolver qu'il tenait dans sa main ? Ou une gamine instable, détentrice d'un pistolet illicite dont les traces de poudre recouvraient déjà ses mains ? L'incendie était, de toute manière, suffisamment incriminant pour les patients. Il eut envie de lui rire au nez, mais c'eût été indigne de sa personne. A la place, il conserva une expression dure qui trahissait sa consternation autant que sa profonde irritation, un simple sourire arrogant venant étirer ses fines lèvres derrière sa barbe.

-N'aggrave pas ton cas, très chère, lui ordonna-t-il d'un ton sans appel. Si tu restes là haut, tu vas brûler ou te vider de ton sang. N'ajoute pas un suicide à la liste de tes méfaits.

Victor ne comptait pas lui tirer dessus à nouveau, cela serait un gâchis de balles. Elle finirait bien par comprendre la leçon que cette blessure avait pour but de lui enseigner, la douleur et l'hémorragie s'en chargeraient pour elle. Après tout, il était médecin, il s'y connaissait.

Et il se ferait un orgueilleux plaisir à la recoudre si elle descendait, avec la meilleure condescendance dont il était capable.

Victor fronça les sourcils et regarda sa montre. Katerina. Ses recherches. Il devait se rendre au Bâtiment sans perdre plus de temps. Il ne laisserait que quelques secondes de plus à la jeune fille pour se décider, autrement il partirait, la laissant à son funeste choix.

Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Eizenija VitolsInfirmière
Sam 8 Aoû - 0:27
A feu et à sangsamedi 4 juilletVerseau : Si vous faites partie de celles et ceux qui travaillent ce samedi, vous allez bénéficier d'une intuition particulièrement développée grâce à l'influence de la Lune. En général, vous avez besoin de faits précis pour vous décider, mais aujourd'hui vous pouvez faire entièrement confiance à ce que votre petite voix vous soufflera dans les oreilles


C'est très bizarre que des enfants me tiennent ainsi la main. Les enfants ne me tiennent jamais la main. Parce qu'ils ne sont pas des chiens, ils n'ont pas besoin d'être tenus en laisse. Prendre la main des parents avant de traverser par exemple, c'est un geste qui m'a toujours échappé. On excuse le sur-contrôle sur son enfant par de la soi-disant protection. C'est en ne les laissant pas en autonomie que je me retrouve après avec des mômes qui pleurent sur mes belles blouses parce que l'aiguille est terrifiante ou parce qu'ils sont apeurés par la potentielle douleur d'un arrachage de pansements.
Quoiqu'il en soit, ces enfants que je hais me tiennent la main et on avance sous une pluie battante. J'ai du mal à reconnaître les parages et je me surprends à ne pas les lâcher. Mon devoir d'infirmière est de soigner, pas de protéger d'une menace inexistante.
Je zieute Marga et lui lance un regard, l'air de dire " prends-en une s'il te plaît. ". Surtout qu'elles me semblent désynchronisées alors autant se libérer un peu.
De la fumée finit par m'alerter. L'abri des enfants est en fait un véritable Enfer. J'ai à peine le temps de cacher la vision d'une des mioches lorsque Victor tire en l'air. Il semble avoir visé quelqu'un. Une menace je suppose, sinon il n'aurait pas dégainer aussi aisément. Je m'abaisse et pose mes mains sur les épaules des jumelles pour les rassembler en face de moi. A leur hauteur, je leur dit :

- Essayez de respirer le moins de fumée possible. Et ne bougez pas d'ici, on va trouver un vigile pour qu'ils vous emmène en sécurité, de l'autre côté de l'île.

Je me relève, assez étonnée du spectacle. Ma soirée aura été moins ennuyeuse que prévue. Enfin du divertissement à l'institut ennui. Elpida qui semble se confronter à la stagiaire de Victor, et à un vigile très maigrichon - et au bout de sa vie si j'en crois sa tête - ; et Victor qui tire sur des menaces. Une blondasse - encore un vigile qui nous fait une rébellion ? - qui nous fait un caprice. Je comprends alors que cette révolution de patients est belle et bien en marche. C'est ridicule : est-ce ainsi qu'ils remercient des années de soins ?
Bras croisés, je m'approche du groupe. Où est l'assassin du pauvre W82 ?

- Si son téléphone était un vrai, elle n'aurait pas pris la peine de se mettre là où personne ne peut le vérifier.

Je regarde la jolie troupe, plantant mon regard dans chaque expression, comme pour les saluer. J'aurais bien pincer le cul du duc à mes côtés, mais la situation ne s'y prête pas.
Je vois mieux la blondasse et constate qu'elle est armée. Je comprends alors l'attaque de Victor.

- Nous avons droit à quoi ? Une attaque terroriste ? Ce n'est pas Barbie avec ses jouets et Calimero au sol qui vont nous dicter une loi. Allez, au lieu de nous imposer ta crise d'ado, va à l'abri, je crache à l'intention du brun, seul inconnu pour moi.

J'anticipe un regard assassin mais je sais très bien que Marga saura se montrer moins aimable que moi. Je ne peux m'empêcher de vérifier du coin de l'oeil si les jumelles vont bien.

:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
Docteur ElpidaChef de la Famille
Sam 8 Aoû - 13:14
Protéger



Les mots de Soixante-Six rattrapèrent Donatien qui, pourtant, lui tournait le dos.

-Et votre première patiente ? A18 a disparu comme Lys, n'est-ce-pas ? Et c'est vous qui avez tué la gamine, sur l'estrade. Vous savez sauver des vies, vous ?

De quoi parlait-elle ? Il n'avait jamais tué d'enfant, encore moins sur une estrade. Elle semblait confondre avec ses plus beaux cauchemars. Cette attaque verbale, si s'en était vraiment une, n'était pas celle qui arrivait à le retenir, mais plutôt la pique sur son rôle de sauveur de vie. Il avait voulu sauver Rose, comme il avait voulu sauver Lys. Mais elles lui avait échappé. Et c'était pour cela qu'aujourd'hui il devait protéger Lys, ainsi que ses autres patients. Il ferait tout pour que rien de mal ne leur arrive.
Il avait envie de superviser les événements, mais il n'avait pas le temps pour ça. Le feu prenait de l'ampleur, et bientôt il ne resterait rien. Il allait manquer de temps.
Il s'éloigna et disparut dans les flammes.


Docteur Elpida
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 VythFiche personnage : Sa fiche personnageEspace personnel : Son espace privéGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2008Age : 34
Alexander HexeÉlectron libre
Lun 10 Aoû - 18:58
Aeden sortit du bâtiment sous les sentiments mitigés du Génie. D’un côté, il était soulagé de le voir regagner un endroit moins dangereux et en même temps, il n’était pas fier de la méthode qu’il avait utilisée. A une époque, manipuler les gens avait été son petit passe-temps. Il avait bien changé.
Même si ce n’était clairement pas le moment de se livrer à ce genre d’introspection, il y perdit quelques secondes, de sorte qu’Aeden passa devant lui. Il ne revint à l’instant présent que lorsqu’un craquement sinistre l’alerta. Il fallait sortir, maintenant. Quand il se lança finalement à sa suite, les épaules basses, il se heurta à la porte. Fermée.
Ses yeux se remplirent d’effroi. A travers la porte vitrée, il voyait Aeden s’éloigner à grands pas, sans même réaliser que l’ami qui était venu l’empêcher de se mettre en danger était à présent bloqué à l’intérieur du bâtiment en feu.
Il s’énerva contre la porte, sans succès. Si Aeden avait pu passer, il avait coincé la porte derrière lui. Il leva les yeux. La pièce de bois qui surplombait la porte, sous le coup de la chaleur, avait légèrement pliée. Pas assez pour s’effondrer mais assez pour empêcher les battants de se mouvoir.
Merde.
Il claqua ses poings sur la porte, à la fois sous le coup de l’énervement et dans l’espoir d’attirer l’attention de quelqu’un, mais dehors, la situation avait l’air de s’envenimer, de sorte que personne ne le remarqua. Un coup de feu retentit.
Merde.
Il fallait qu’il trouve une autre issue. Il se dirigea spontanément vers la seconde porte du bâtiment, mais rapidement, la chaleur et la fumée devenaient insoutenables. Bon. Les fenêtres du premier étage. Un nouveau coup de feu. Bon sang. Qu’est-ce qu’il se passait dehors ?
Monter à l’étage n’était pas une bonne idée, il le savait. En cas d’incendie, il faut rester près du sol pour éviter l’asphyxie, la fumée étant entraînée vers le haut. Il toussait comme un diable. Les portes étaient verrouillées. Il se débarrassa rageusement de la blouse subtilisée par Cap pour s’en couvrir la bouche et le nez. Troisième coup de feu. Cette fois, il en était sûr, l’impact avait eu lieu au-dessus de sa tête, dans le bâtiment. Il y avait encore quelqu’un là-dedans ?!
Jurant comme jamais, il monta au dernier étage, et c’est là qu’il entendit une voix. Il devint livide. Ophelia. Il accéléra le mouvement.
Il entendait clairement sa voix venir des sanitaires. Une voix blanche, étrange, mais sa voix quand même. Il actionna la poignée. Bloquée. Bordel mais qu’est-ce qu’elle foutait ?
Il tambourina à la porte.

- Ophelia ! Ophelia ouvre-moi s’il te plaît !

Un désespoir inattendu perçait dans sa voix. Et puis il lui vint à l’esprit que malgré ça, l’utilisation de l’impératif avait quelque chose de péremptoire et qu’il allait la braquer. Il toussa de nouveau. Ses poumons lui brûlaient.

- Ophelia, s’il te plaît ! Je ne peux plus respirer !

Il aurait voulu s’expliquer, lui dire qu’il avait besoin des lavabos pour respirer de l’air humides mais ses voies respiratoires criaient grâce et sa voix hâchée ne lui permit que cette supplication.
On s’imaginait souvent brûler vif, piégé dans un incendie. Pour le pire ou pour le mieux, on était souvent mort bien avant.
Alexander Hexe
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 Cy0uFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Aeden ZetharÉlectron libre
Mar 11 Aoû - 11:33
La gifle était douloureuse. Et le surdoué qui n’avait déjà rien d’un as de l’équilibre tombe en arrière sous l’impact.

-Je n'ai pas à me justifier devant toi, mécréant. Si tu ne comprends pas le concept d'obéir aux ordres, tu ne mérites pas l'uniforme que tu portes, et encore moins de t'adresser à moi.


La suffisance dans le regard du médecin était une deuxième gifle. Aeden resta coi, sonné. Toujours sous le choc du coup de feu. Sous le choc de ce qui venait de se passer. La voix d’Ophélia retentit en provenance de la fenêtre :

« Si vous ne voulez pas qu'interviennent les autorités internationales, amenez-moi le directeur de cet établissement. »


Entendre la jeune femme était un soulagement sans nom. Il leva les yeux en l’air. Remarqua qu’elle semblait malgré tout touchée. Les paroles du médecin confirmèrent ce qu’il pensait, il ne l’avait pas raté :

-N'aggrave pas ton cas, très chère. Si tu restes là-haut, tu vas brûler ou te vider de ton sang. N'ajoute pas un suicide à la liste de tes méfaits.

Tous ces médecins qui pensaient qu’il n’était pas coupable de la mort des patients. Comme Donatien, persuadé que le suicide de Lys n’avait rien avoir avec lui. C’était consternant. Étaient-ils donc à ce point aveugles ? Et comment était-il supposé faire, lui ou n’importe qui d’autre, pour leur faire entendre raison ? La chaleur de la gifle irradiait encore sur sa joue, comme un avertissement. Alors que son regard rencontrait l’arme du médecin, une nouvelle silhouette les rejoignit.

- Si son téléphone était un vrai, elle n'aurait pas pris la peine de se mettre là où personne ne peut le vérifier.


Il reconnaissait cette voix, mais pas la silhouette éclairée par l’incendie. Il fouillait dans sa mémoire… Il était certain de reconnaitre ce flegme. Oui ! L’infirmière. Celle qu’il trouvait plutôt gentille. Elle allait peut-être parvenir à désamorcée la situation.

- Nous avons droit à quoi ? Une attaque terroriste ? Ce n'est pas Barbie avec ses jouets et Calimero au sol qui vont nous dicter une loi. Allez, au lieu de nous imposer ta crise d'ado, va à l'abri.

Sa crise d’ado… Barbie ? Calimero ? Quel genre de discours puéril était-ce là ? Il avait fait une erreur en n’accompagnant pas Elizabeth directement. Il n’aurait pas entendu tout ça. Il n’aurait pas su que le dialogue était impossible avec eux. Eux. Ces personnes qui parlaient pour s’écouter. Peut-être qu’il était encore plus déçu parce qu’il avait pensé qu’elle aurait pu comprendre la situation.

L’infirmière lui laissait là une bonne occasion. De se barrer. De fuir ces discussions où personne ne voulait entendre ou comprendre pour aller aider Elizabeth. Tout envoyé valser. Il l’envisagea sérieusement.

Il lança un regard suppliant vers la fenêtre. Mais d’ici Ophélia ne pourrait pas le voir. Il aurait aimé qu’elle descende. C’était insensé de rester là-haut. Ça ne valait pas le coup. Il aurait voulu le lui dire, mais il avait peur qu’elle se sente trahit. Il avait peur aussi de penser de travers, comme d’habitude.

Puis, ces yeux retournèrent vers l’arme du médecin, inévitablement attiré. Il commença à se relever doucement… S’il pouvait s’en saisir… Il voulait éviter qu’un type capable de tirer sans état d’âme sur n’importe qui ne se promène avec un revolver. Et puisque personne ici ne semblait le penser capable de quoi que ce soit à tel point qu’il avait l’impression qu’on ne se méfiait pas du tout de lui… Etait-ce vraiment une bonne idée ou faisait-il ça, comme un ado stupide, dans l’unique but d’attirer l’attention ? Il n’avait pas le temps de tergiverser ou d’être certain que ce qu’il faisait, il le faisait pour une bonne raison. De toute manière, désarmé le médecin ne pouvait qu’être salutaire.

Alors, il sauta sur l’arme, mains en avant, comme un plongeur de natation mais sans la piscine. Ces doigts entrèrent en contact avec le canon métallique. Il s’y accrocha, essayant de profiter de son poids qui retombait vers le bas pour faire lâcher l’arme au médecin.

Sauf que l’arme glissait, Aeden était un boulet, et que le médecin qu'il tentait de désarmer était Victor Graham.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
HasardPNJ
Mar 11 Aoû - 12:23
EVENT

The Beginning


De nombreux vigiles - la totalité à vrai dire, ainsi que certains membres du personnels et médecins - avaient eu le temps de se retrouver dans la cour pour guider les patients jusqu'à l'autre bout de l'île.
Un médecin, assez jeune, interpella un infirmier aux yeux violets pour qu'il l'aide à soulever une enfant qui avait perdu connaissance. Joséphine, la bibliothécaire grognait sur le fait qu'elle n'avait pas sa place ici mais prit tout de même la main de deux enfants paniqués pour les mener en lieu sûr. Martha-la-grosse racontait à ceux qu'elle croisait le dénouement de son bouquin page 78, son grain de beauté prenant vie à chaque fois qu'elle ouvrait sa bouche, et cela faisait fuir ceux qu'elle croisait direction l'autre côté de l'île. Christian gueulait sur les adolescents rebelles, qui lui criaient dessus à leur tour, mais il suffisait qu'il dégaine son arme de fonction pour que les plus têtus obéissent, non sans scander des termes révolutionnaires.
Joachim, un quarantenaire baraqué, connu pour ses services de vigile depuis plusieurs années, sa loyauté et également son physique imposant, avait repéré les coups de feu. Il avait contacté une équipe de secours pour infiltrer le bâtiment, et surtout pour sauver la demoiselle qui s'était pris une balle. C'était un euphémisme de dire que Joachim était grand : il était gigantesque. Malgré la situation, il conservait un sang-froid implacable. Il s'approcha de Graham et Compagnie.

- Toi, dit-il à l'intention de celui qui n'était pas un vigile mais habillé tout comme - il connaissait ses collègues et celui-ci n'en était pas un -, lâche cette arme tu pourrais te faire mal. Tu as entendu l'annonce ? Va de l'autre côté de l'île.

Puis il se tourna vers le médecin, l'infirmière, la neurochirurgienne et les jumelles.

- Quant à vous, docteur Graham, il est interdit de tirer sur des patients, aussi dangereux soient-ils. C'est notre rôle désormais de nous occuper d'elle. Vous pouvez rejoindre l'abri. Accompagnez ces jumelles tant que vous y êtes, elles doivent être terrifiées.



Hasard
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 ScmvFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
Margaret HernándezReculée
Mer 12 Aoû - 0:05
Margaret &  Eizenija & Kheidra
C'était avec une lassitude et un désintérêt flagrant qu'elle accompagnait son amie pour ramener les deux pots de colle dans leur chambre. Elle détestait les enfants. Ils étaient irrationnels, émotifs, capricieux et égoïste. Sans oublier leur besoin constant d'attention, si bien qu'ils épuisent psychologiquement et physiquement tous leurs proches. Ces malheureux.
Devant elle se dressait donc la scène de la remplaçante mère avec les deux fillettes en quête d'attention et d'égocentrisme. Si bien que leur remplaçant père qu'elle supposait être le docteur Barrabil était manifestement aussi disponible pour elles dans leur folie d'explorer le monde et de découvrir des cadavres.

Fantastique. Et elle, elle était la tante qui aurait aimé être autre part que collée à ces enfants toxiques.

Finalement, au loin se dessinait une fumée épaisse et noire qui réussissait à se détacher du ciel assombrit par la nuit et la pluie. Elle plissa les yeux et lança un regard à Eizenija.
Cette soirée était catastrophique. Et elle avait commencé avec un café ignoble. Suprenemment, ce devait être le pire souvenir qu'elle allait garder de cette soirée infecte.

Et là, une scène absurde se jouait devant elles. La Drama Queen ne manquait pas une occasion pour créer du drama et visait avec une arme une patiente déjà condamnée par les flammes, les patients autour qui paniquaient et tentaient de fuir l'endroit, les vigiles manifestement débordés.

Et Margaret, pas impressionnée pour le moins du monde. En revanche, sa déception ne manquait pas de marquer son visage sévère. Depuis quand un Institut si réputé était à ce point réduit au chaos.

Et dans cette foule, Eizenija :

- Si son téléphone était un vrai, elle n'aurait pas pris la peine de se mettre là où personne ne peut le vérifier.

Le calme qui régnait en elle fit écho à Margaret, qui opinait à sa remarque réfléchie. Elle ne put s'empêcher de penser que l'Institut était tombé bien bas. Se trouver dans une telle situation... C'était scandaleux.

Elle observa tranquillement, sans se manifester, jusqu'à ce qu'un vigile leur dise de se rendre au bunker. Margaret haussa un sourcil et ne put s'empêcher une pique avant de tourner les talons, obéissant aux ordres :

- Je ne voulais simplement pas rater une occasion où le docteur Graham se tourne au ridicule, voilà tout. Quant à vous, votre gestion de cette crise laisse à désirer.

Sans rien dire de plus, elle claqua ses talons et s'éloigna, ne se préoccupant pas de si on la suivait ou non. Des mesures de sécurité étaient mises en place, elles devaient être respectées. C'était parce que tout le monde faisait n'importe quoi sans respecter les consignes de sécurité que cette situation a à ce point dégénérée.
Margaret Hernández
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 U2xwFiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 12/01/2012Age : 41
Victor GrahamDirecteur de l'Institut Graham
Jeu 13 Aoû - 12:05
Des Inutiles


L'arrivée d'Eugénia fut une surprise bienvenue ; celle du Docteur Hernandez beaucoup moins. Quel était son prénom déjà ? Pas Marjorie...Morgane ? Comme ce détail n'intéressait aucunement Victor, il se résolut à l'appeler comme ça. Il ne lui jeta qu'un regard de pure indifférence avant de s'intéresser davantage à la langoureuse infirmière qui l'accompagnait. Toujours aussi pimpante, elle tenait compagnie à deux jumelles aux yeux vaguement familiers au Docteur Graham. Ce dernier ignorait qu'elle affectionnait les enfants, cela dit ce n'était pas vraiment le genre de conversation qu'il avait avec elle. Il fut néanmoins satisfait de constater qu'elle se portait bien malgré les incidents désastreux de la soirée.

-Nous avons droit à quoi ? Une attaque terroriste ? Ce n'est pas Barbie avec ses jouets et Calimero au sol qui vont nous dicter une loi. Allez, au lieu de nous imposer ta crise d'ado, va à l'abri, lança-t-elle dédaigneusement au vigile, toujours au sol.

Victor arqua un sourcil devant le language édulcoré de l'infirmière et rétorqua :

-Je n'ai pas besoin de ton aide, très chère, la situation est sous c-...

Victor s'interrompit lorsqu'il sentit une main se saisir de son arme. Il baissa les yeux, pris de court, et aperçut le vigile, agrippé au revolver. D'instinct, sa main se crispa.

Et pressa la détente.

Fort heureusement, le marquis n'avait pas retiré la sécurité, et aucun coup de feu ne lui échappa. Victor retint un juron, conscient qu'il avait manqué de gravement blesser l'imbécile de vigile - qui le méritait peut-être mais pas suffisamment pour mourir d'une balle dans le ventre - . Il tira d'un coup sec sur son arme pour la récupérer, puis d'un coup de pied furieux il repoussa l'homme qui rampait devant lui. Fallait-il être désespéré et particulièrement sot pour ainsi tenter pareille attaque ! Victor commençait à vivement s'agacer du comportement du vigile. Il commençait même à se demander s'il en était réellement un. Heureusement pour le jeune homme, le marquis n'eut pas le temps de lui exprimer sa colère outragée, le regard flamboyant, car un autre vigile s'interposa.

Et il était immense.

Victor le toisa. Il était rare que l'on soit plus grand que lui, et il n'aimait pas cela. Cela dit, on peut certes surpasser sa taille mais pas sa prestance ni son intellect.

- Toi, lâche cette arme tu pourrais te faire mal. Tu as entendu l'annonce ? Va de l'autre côté de l'île, tonna l'homme à l'intention de son faux confrère avant de se tourner vers le marquis et de lui lancer : Quant à vous, docteur Graham, il est interdit de tirer sur des patients, aussi dangereux soient-ils. C'est notre rôle désormais de nous occuper d'elle. Vous pouvez rejoindre l'abri. Accompagnez ces jumelles tant que vous y êtes, elles doivent être terrifiées.

Morgane jugea utile de prendre la parole à son tour avant de se détourner :

-Je ne voulais simplement pas rater une occasion où le docteur Graham se tourne au ridicule, voilà tout. Quant à vous, votre gestion de cette crise laisse à désirer.

L'expression sévère de Victor se durcit et brisa son masque aristocrate dans un mélange de mépris et de rage tandis que la doctoresse tournait les talons. Son arme dans sa main le démangea furieusement, mais il garda son calme : il valait mieux que cela. Tous ces roturiers commençaient à l'agacer vivement, leurs interventions étaient aussi inutiles que dénuées de bon sens : aucun d'entre eux ne prenait conscience des mesures drastiques que le Docteur Graham avait choisi de prendre, ils n'en grattaient que la surface. Reportant son attention sur l'immense vigile, Victor lui déclara alors d'un ton dur et peremptoire :

-A partir du moment où une patiente détient une arme à feu et l'utilise, elle perd son droit à être traitée comme une patiente, mais elle gagne celui à être perçue en terroriste. Estimez-vous heureux que dans ma grande bonté, je n'ai pas agi avec la sévérité qu'elle méritait, car voyez-vous, très cher...

Sa main se releva et visa la patiente à la fenêtre.

-...si j'avais voulu qu'elle soit morte, elle le serait déjà.

Pour illustrer ses propos, il tira.

La balle vint pulvériser le téléphone qu'elle tenait dans ses mains, probablement éraflées au passage.

Victor baissa son arme avec un rictus satisfait. Un oeil en moins, mais toujours une fine gâchette ! Il était rare qu'il fasse la démonstration de ses talents par pure vanité, estimant - à juste titre, voyons ! - qu'il ne devait rien à personne, mais tous ces Inutiles méritaient de comprendre quelle était leur place. S'ils l'avaient su en premier lieu, rien de tout cela ne serait arrivé de toute manière. Il jeta un regard entendu à Amalia avant de se tourner vers Eugénia. Il lui déclara sans davantage accorder aux vigiles une quelconque attention :

-Je laisse les jumelles à ton bon soin. Je dois me rendre au Bâtiment, mais à mon retour au bunker, je devrais discuter avec toi du meurtre dont tu as trouvé la victime. Crois-moi : cela devrait t'intéresser.

Victor la salua ensuite d'un geste de la tête - les autres ne méritaient pas cette courtoisie -. Cette fois, il ne comptait pas davantage s'attarder dans cette mascarade de révolution.

HRP:

Victor Graham
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 2ur6Fiche personnage : Biographie du Marquis Victor de GrahamEspace personnel : et son AlmanachGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 05/05/2013Age : 54
Aeden ZetharÉlectron libre
Jeu 13 Aoû - 17:08
Après la gifle, c’était au tour du coup de pied. En même temps, il l’avait cherché. Le médecin était encore plus effrayant lorsque luisait la colère dans son regard. Un vigile géant s’interposa, s’adressant directement à Aeden avant de détourner son attention sur le médecin. Le jeune homme se laissa tomber au sol, juste le temps de reprendre son souffle, les laissant se chamailler. Lorsque le médecin tira une nouvelle fois, malgré que cela commençait à faire beaucoup de coup de feu et qu’il aurait franchement pu être blasé, le surdoué sursauta une fois de plus. Il allait finir par y laisser un tympan. Le portable d’Ophélia explosa en morceaux. Choqué, il se demanda où ce médecin avait appris à tirer comme ça. Il n’avait pas l’air Texan pourtant. Encore que, si on lui rajoutait un chapeau, des santiags et une chemise à carreaux, ça passait…

Il leva les yeux vers la fenêtre. Ophélia avait l’air d’aller bien… Il se demandait s’il pouvait la laisser se débrouiller toute seule, si elle trouverait la sortie toute seule. Les flammes n’avaient cessé d’augmenter et il aurait été irresponsable de la laisser se débrouiller. Il avait beau mourir d’envie de partir à la recherche d’Elizabeth, ce ne serait pas pour tout de suite. A moins que… Le surdoué regarda autour de lui à la recherche d’Alexander. Mais ce dernier n’était nulle part en vue. Était-il déjà parti secourir Ophélia ? Maintenant qu’il y pensait… il était bien sortit du bâtiment tout à l’heure ? Non ?  Le médecin Texan s’adressa à l’infirmière sympa pas si sympa que ça, lui faisant perdre le fil de ces pensées :

-Je laisse les jumelles à ton bon soin. Je dois me rendre au Bâtiment, mais à mon retour au bunker, je devrais discuter avec toi du meurtre dont tu as trouvé la victime. Crois-moi : cela devrait t'intéresser.


Un meurtre ? Quel meurtre ? Il essaya de remettre de l’ordre dans ces idées, se relevant enfin. Il devrait chercher W05 après ça. Mais comment savoir où elle se trouvait ? Il ne savait pas si elle aurait déjà trouvé Wendy et si elle pouvait s’être déjà abriter dans le bunker… Il allait devoir passer par le bâtiment du personnel pour s’en assurer avant de se diriger vers le bunker. Et encore… Comment être sûr qu’il ne les raterait pas ? Le bâtiment du personnel était immense. L’île était immense…Voir le médecin Texan prendre le large était carrément rassurant en tout cas. Amalia sur ces talons. Amalia… Il fit deux pas dans sa direction, levant le bras pour la retenir par le poignet, s’arrêta en chemin, se contentant de lui demander :

- Amalia ! Tu… ne saurais pas contacter W05 ? J’veux dire, tu pourrais pas lui envoyer un message pour t’assurer qu’elle va bien ? S’il te plait.


Il regarda la jeune femme nerveusement. Attirer l’attention du médecin ou de son regard rouge sur lui n’était pas forcément rassurant. Il n’était même pas sûr qu’elles avaient échangés leurs numéros à vrai dire. Il jeta un coup d’œil rapide en direction de la fenêtre, hésitant avant de retourner au regard perçant de l’italienne. Elle avait beau l’avoir menacé lors de leur rencontre deux ans et demi auparavant, un tas de choses s’étaient produites depuis alors… il sentait son cœur battre dans sa poitrine, mais il n’était pas mort de peur comme avec le cinglé de médecin Texan. Il n’avait jamais aussi bien saisi la couleur pourpre de son œil gauche qu’à la lumière de l’incendie. Il n’avait jamais affronté que son regard bleu-gris. Là, c’était presque comme si elle sortait tout juste des flammes. Un peu comme une genre de revenant. A moins qu'elle n'en soit une, de flamme, justement.
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Eizenija VitolsInfirmière
Dim 16 Aoû - 14:24
A feu et à sangsamedi 4 juilletVerseau : Si vous faites partie de celles et ceux qui travaillent ce samedi, vous allez bénéficier d'une intuition particulièrement développée grâce à l'influence de la Lune. En général, vous avez besoin de faits précis pour vous décider, mais aujourd'hui vous pouvez faire entièrement confiance à ce que votre petite voix vous soufflera dans les oreilles


D'un côté, j'ai envie de prendre les vigiles en pitié. Ils sont là pour assurer la sécurité, mais ne sont pas des militaires formés à la situation attaquesterroristesetbâtimentquiprendfeu. Ils ont été engagé pour surveiller les adolescents qui voudraient jouer à touche-pipi pendant la nuit, ou interrompre des querelles qui dériveraient en des bagarres qui n'ont rien de bien méchant. Evidemment qu'ils sont dépassés par les événements, évidemment qu'ils essaient de gérer, évidemment qu'on ne peut pas leur en vouloir de rater. Mais d'un autre côté, ils sont là pour faire la sécurité, donc ils n'ont aucune raison de venir dire à Victor ce qu'il doit faire, lui qui protège les plus vulnérables d'une patiente armée - d'une méthode que je désapprouve, mais au moins il ne reste pas sans rien faire.
Petit à petit, la cour se vide. Marga s'en va sans cérémonie, et Victor, avant de s'éloigner, s'adresse à moi :

-Je laisse les jumelles à ton bon soin. Je dois me rendre au Bâtiment, mais à mon retour au bunker, je devrais discuter avec toi du meurtre dont tu as trouvé la victime. Crois-moi : cela devrait t'intéresser.

Est-ce que ma relation avec Victor évolue de sexfriends à Sherlock Holmes et Docteur Watson ? J'opine, assez curieuse de ce qu'il pourrait m'apprendre. En d'autres circonstances j'aurai adoré lui faire une remarque sur ses fesses, ou discuter avec lui autour d'un thé à propos de sa fille, mais la situation ne prête ni à l'un, ni à l'autre. Alors sagement - étrange -, je lui réponds :

- A toute à l'heure, cher duc.

D'accord, presque sagement.
Je me tourne vers les jumelles, à la fois dépitée et motivée. Dépitée parce que ce n'est pas mon rôle d'assurer la sécurité d'enfants mais en même temps, je sais que je fais toujours moins que ce que mes capacités me permettent. Il serait temps d'arrêter de flemmarder.
Je tends mes mains aux jumelles.

- Prêtes les monstres ? On va se mettre en sécurité.

Je cherche un mouchoir dans ma poche. J'en ai à la menthe. J'en déchire un en deux que je donne aux filles, puis en prends un pour moi. Je me couvre le nez.

- Faites comme moi, ça vous protège de la fumée. Et la première qui me dit que ça pue, je la jette dans le lac.

Marga aurait pu m'attendre tout de même.
:copyright: 2981 12289 0
Eizenija Vitols
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 Ya38Fiche personnage : Son histoireEspace personnel : Sa p'tite vie persoGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 12/09/2010Age : 35
La CannibaleCo-dirigeante
Lun 17 Aoû - 13:43
And the only solution was to stand and fight
Event



Les tonalités marquent les minutes qui s'égrènent, et renforcent l'impatience d'Ophelia. Le destin est de l'autre côté du téléphone, le destin de l'institut prendra enfin un différent chemin lorsqu'une voix décrochera. Finalement elle l'a fait, elle les a sauvé. Elle pourra partir l'esprit serein. Elle l'aura fait sans idiots qui la mette de côté, après avoir pourtant réclamer son aide.
Une drôle de sonnerie l'interpelle. Sur le moment, elle pense que c'est normal, c'est le processus téléphonique, c'est ainsi qu'on décroche. Puis, n'entendant aucune voix, elle regarde l'écran de l'appareil et découvre un double-appel. C'est Ange. Son coeur hésite. Soit elle reste sur son premier appel, peut-être foireux, qui pourrait sauver l'institut, soit elle répond à Ange. Pour qu'il la rappelle, lui qui est parti en lui demandant de rester dans son coin, ça doit être urgent. Se disant qu'elle pourra toujours rappeler les numéros internationaux, elle décroche. Elle discute rapidement avec Ange. Apparemment Agnès a un problème, et elle lui parle du sien, dénonçant Victor Graham. Il lui donne quelque indications pour se soigner, la rendant fière puisque les premiers soins qu'il lui dicte sont similaires à ce qu'elle imaginait avant de raccrocher en lui promettant de venir.
Cette conversation lui a redonné de la force, et alors qu'elle tape à nouveau le 112 sur le clavier, le téléphone lui explose dans les mains. Le visage d'Ophelia se décompose. Elle y était. Elle était proche du but. Si elle n'avait pas répondu à Ange elle aurait pu avoir le temps de prévenir les secours.
Elle lève les yeux pour voir Graham s'éloigner, le canon de son revolver fulminant. Une vague de haine et de dégoût engloutit la Cannibale. C'est un vrai torrent qui coule dans ses veines, une colère qui l'incendie, une haine profonde qui la pétrifie. Son regard se durcit, son visage se fige dans cette expression glaciale d'acrimonie. Sans vraiment se voir le faire, elle profite que Graham se retourne pour viser son dos. Elle prend le temps d'ajuster le viseur, respire profondément et ... des coups à la porte l'interpelle.

« Ophelia ! Ophelia ouvre-moi s’il te plaît ! »

Un sourire cynique s'étire diaboliquement sur le visage de la Cannibale. Pauvre chou, bloqué par la chaise. Elle se félicite d'avoir bloqué la poignée, n'ayant pas envie d'affronter son copain ou son double tout aussi crétin. Encore à lui donner des ordres, à lui dire ce qu'elle doit faire, à vouloir la manipuler, pour toujours l'isoler.

« Ophelia, s’il te plaît ! Je ne peux plus respirer ! »

Déstabilisée, elle hésite. Il ne lui mentirait pas pour qu'elle lui ouvre ? Non ? Ce n'est pas son genre.... Le genre de qui ? De Cap ou de Chaton ?
Elle sert les dents et range son arme sans tirer. Elle est contre la violence. Elle ne doit pas oublier qu'elle est contre la violence. Si elle l'oublie ...
Les débris du téléphone lui crient la vérité. Voilà pourquoi on la met de côté, pour quoi les mecs la dirige et les filles la fuit. Parce qu'elle accepte qu'on soit violent envers elle mais répondra toujours de façon pacifique. Peut-être que Loreleï avait eu raison, sa mort avait eu plus d'impact que le combat lent de la Cannibale. Peut-être qu'Adèlys avait eu raison de détester tout le monde.
Voyant que tout le monde se dirige vers le bunker, et comprenant qu'elle allait finir par mourir si elle insistait (le directeur ne se déplacerait pas pour une pauvre patiente), elle descend de son perchoir à contre-cœur. Elle ramasse son sac à dos qu'elle replace sur ses épaules, puis pousse la chaise afin d'ouvrir la porte. Sans même regarder Alexander, elle lui passe devant afin de sortir de ce bâtiment avant qu'il n'ait raison de leur vie.

« On y va, tu respiras mieux dehors. »

INVENTAIRE:
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La Cannibale
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 3dk1Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Alexander HexeÉlectron libre
Jeu 3 Sep - 11:37
Pendant un court mais horrible moment, le Génie fut convaincu qu’Ophelia ne lui ouvrirait pas. Il allait mourir là, asphyxié comme un idiot, parce qu’il s’inquiétait pour quelqu’un d’autre que lui-même plutôt que d’avoir utilisé ses ressources pour sauver sa propre peau. S’il avait eu son ancien lui en face, il lui aurait craché à la figure.
Peut-être qu’elle avait été blessée gravement par un coup de feu. Peut-être qu’elle ne pouvait pas débloquer la porte parce qu’elle était en train de se vider de son sang, et il ne pouvait rien y faire. Ils allaient tous les deux mourir stupidement, séparés par une stupide porte. Il aurait aimé revoir son visage une dernière fois.
Et alors qu’il se laissait glisser dans l’abandon, le dos contre le mur, la porte s’ouvrit. Ophelia était là, vivante.
Son soulagement fut de courte durée.
Elle était blessée et ça lui fit mal comme si lui-même se vidait de son sang. Il se releva tant bien que mal, prêt à examiner la plaie comme il le faisait avec sa sœur lorsque sa voix l’arrêta.

- On y va, tu respiras mieux dehors.

Son ton était glacial. Il chercha son regard, essayant de comprendre ce qui lui valait cette agression passive. Ses yeux se dérobaient ostensiblement à lui. Son cœur se brisa un peu plus.
Malheureusement, s’il voulait qu’ils restent en vie, le temps n’était pas aux explications mais à l’efficacité. Tentant de masquer la douleur presque physique que la Cannibale lui causait, il alla ouvrir un robinet pour se faire un respirateur de fortune avec sa blouse. Même si celle-ci lui permettait d’éviter d’inhaler trop de fumée, il n’avait pas l’impression de mieux respirer pour autant.

- L’une des portes du bas est bloquée et l’autre brûle déjà. Expliqua-t-il d’une voix éraillée. Je crois qu’on va devoir tenter notre chance par une fenêtre.

Le mieux était d’essayer de redescendre d’un étage. Le saut risquerait tout de même d’être périlleux mais d’une part, Cap l’avait déjà fait et de l’autre, mieux valait une jambe cassée que de finir immoler. Cependant, il n’ajouta rien de plus à ce qu’il avait déjà dit et se contenta de se diriger vers l’escalier, le cœur lourd.

HRP:
Alexander Hexe
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 Cy0uFiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 6 Sep - 18:40
Amalia accéda à la requête d’Aeden. Il n’aurait surement pas sa réponse tout de suite, mais si l’assistance du médecin Texan apprenait qu’Elizabeth était dans les ennuis, elle prendrait peut-être le temps d’aller l’aider. Il ne savait pas trop, mais c’était toujours mieux que rien. Pratiquement tout le monde avait évacué la zone, le surdoué hésita, ces yeux tournés vers la fenêtre cherchant Ophélia ou Alexander, ce dernier semblait avoir disparu sans qu’il ne s’en rende compte dans le feu de l’action. Tant que ces deux là ne sortaient pas du bâtiment en feu, il se voyait mal courir après Elizabeth.

Une fois qu’ils sortiraient, ils devraient rejoindre ce fameux bunker tous les trois, il espérait bien y retrouver Elizabeth et Wendy saines et sauves. Ils feraient de son mieux pour se rendre utile sur place, cette évacuation surprise et cet incendie avait semé la panique, que ce soit chez les patients ou les membres du personnel.
Décidemment, rien ne s’était passé comme prévu cette nuit, et cela semblait loin d’être terminé. Difficile de savoir ce qui les attendaient.

Spoiler:
Aeden Zethar
Image : [EVENT]The Beginning - Page 3 220x1110Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
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