-Il est dingue, il est comme Andrei. Les choses ne rentreront pas dans l’ordre. Quelle que soit la situation, il trouvera toujours un prétexte pour faire ce qu’il fait de mieux. Détruire. Et ça va te détruire toi aussi.
Andrei. Elle parlait de son père d’adoption ? Agnès fronça légèrement les sourcils. Elle ne comprenait pas le rapport mais instinctivement, il lui sembla saisir une vérité sur Katerina sans vraiment pouvoir se le formuler. Détruire. Donatien était un être perdu, pas un monstre de destruction… Si ? Cette idée la perturba, la faisait relâcher sa prise sur l’épaule et la hanche de la princesse russe. Mais elle devait s’apercevoir quelques secondes plus tard que ce ne serait pas le plus perturbant de cette conversation. Sentant son regard plonger dans le sien, elle accrocha ses yeux aux iris océan si intenses et inhabituellement insistants.
-Je t’aime mais je ne peux pas rester là et assister à ça.
Ce fut comme si le silence avait pris le dessus sur la fête. Seuls existaient encore ces mots qui résonnaient curieusement dans l’espace, se réverbérant sur les murs comme si rien ni personne ne pouvaient entraver leur chemin. Est-ce que… Ca voulait vraiment dire ce que ça voulait dire ? Non, bien sûr que non. Enfin, si mais pas comme ça. A moins que… Tout se brouille dans sa tête et elle se sent prise d’un étrange vertige, comme si le monde se distordait. Lorsque la sensation s’estompe, ce n’est plus Katerina qui lui fait face.
- Bonsoir mademoiselle. Je vois que vous êtes momentanément libérée de la distribution de boissons.
Agnès cligna plusieurs fois des yeux. Ce clin d’œil vairon. Nevrabriel ? Non, pas Nevrabriel. Plus probablement Sheila. Elle lui sourit vaguement puis se leva légèrement sur la pointe des pieds, cherchant une robe et une perruque bleue du regard. Mais rien. La jeune russe a été happée par la foule sans même qu’elle ne s’en rende compte. A-t-elle fui ? Elle ne s’est rendue compte de rien… A moins que rien ne se soit vraiment passé mais… Ce n’est quand même pas la malheureuse coupe de champagne qu’elle s’est accordée qui a pu la faire délirer à ce point, n’est-ce pas ?
La main de Sheila la ramène sur terre.
- M'accorderez-vous cette danse?
Agnès baissa les yeux sur leurs deux mains. Quelque chose la dérangea dans cette vision sans qu’elle ne sache quoi. Elle se sentait mal. Le bruit revenait maintenant à sa conscience, insupportable, et elle n’avait qu’une envie : s’isoler un moment.
- Désolée, je… Je dois absolument aller aux toilettes.
Puis aussitôt, parce qu’elle ne voulait pas vexer Sheila si c’était bien elle, elle ajouta aussitôt.
- Peut-être après si tu veux bien.
Et elle s’éloigna, sans vraiment attendre de réponse, poussée par l’urgence de se retrouver un peu seule et aussitôt suivie par les deux hommes qui ne la lâcheraient décidément pas d’une semelle.
- HRP:
- Désolée Sheila ^^'
- Le costume de Nev :
Nevrabriel regarda le médecin s'en aller. Certainement le croiserait-il dans les couloirs sans le reconnaître à l'avenir. Son regard balaya la salle avant de voir mademoiselle Dessanges quitter la piste de danse, laissant la rouquine.
Décidément, la soirée n'était pas agréable pour tous ...
L'écossais leva les yeux vers Yuki. Le blond passait beaucoup de temps avec lui, peut-être que pour une fois il devrait le passer avec son amie. Surtout qu'elle semblait amusante, il devrait passer un moment plus agréable en sa compagnie. Puisque Nevrabriel se rendait bien compte qu'il avait l'esprit ailleurs, entre l'inquiétude de cet homme qui se moquait de Donatien, mademoiselle Dessanges qui n'avait pas l'air bien et le désir mort-né de voir une personne qui ne viendrait pas.
_Si tu veux passer du temps avec ton amie tu peux y aller, ne te prives pas pour moi.
L'ainé força un sourire, ajoutant :
_Et je ne peux pas aller bien loin. Tu me retrouveras rapidement.
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
- Je ne te laisserais pas seul. Je ne veux pas que tu sois seul et Sheila comprendra.
Oui, c’était certain qu’elle comprendrait. Puis, j’étais à peu près certain qu’elle allait revenir, qu’elle allait refuser également de nous laisser seuls dans notre coin. Mais pour une autre raison, sans aucun doute. Donc, je m’appuyai sur le mur à côté de lui et lui demandai en le regardant :
- Tu veux être seul, toi ? Là je vais bien, donc tu as le droit de me dire si ça va pas. Je veux pas que tu gardes tout pour toi…
Cette histoire de faire passer le plus jeune après le premier ne me plaisait pas. A cause de ça, j’avais peur qu’il craque à nouveau. Je voulais l’aider autant qu’il le faisait pour moi. Je voulais qu’on se soutienne mutuellement, pas seulement être soutenu. C’était ce que je lui avais promis quand je lui avais demandé de vivre.
- Le costume de Nev :
Nevrabriel leva doucement les yeux vers Yuki.
_Je me fais du soucis pour certaine personne, ce n'est rien.
En fait si ... il y avait quelque chose de plus grand que l'inquiétude envers ces personnes. Il y avait quelque chose qui lui pinçait le coeur. le regard de Nevrabriel retourna vers le buffet où il y avait du monde. Il y avait toujours du monde là où il y avait de la nourriture. L'espoir de voir des filets de lune traverser la pièce ... Un rêve, simplement un rêve.
L'écossais porta une main au haut de sa robe, vers sa poitrine, pour agripper le vêtement et le serrer fortement. Ce sentiment lui faisait bien mal mais il n'allait pas craquer. Il avait déjà versé bien des larmes pour ça, il n'en avait plus pour le moment.
_Et oui ... il y a quelques chose qui ne va pas.
Nevrabriel respira doucement en lâchant son vêtement. Il n'avait ni la force, ni la volonté de l'expliquer à Yuki mais il ne pouvait pas le laisser ainsi, en suspense, alors, il leva les yeux de nouveau vers son cadet et un sourire triste se dessina sur ses lèvres.
_Tu comprendras, le jour où tu tomberas amoureux ...
Puis, l'écossais posa ses mains sur les roues du fauteuil pour avancer, maladroitement, gratifiant Yuki d'une voix plus entraînante, chassant ses pensées moroses :
_Allons manger un peu, ce n'est pas tout les jours qu'il y a un buffet.
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Un petit coup d'œil aux personnes mangeant depuis un moment me permit de me rassurer un peu, même si je trouvais cela étrange que rien n'ai été mit dans la nourriture. Néanmoins, je ne voulais pas empêcher Nev de reprendre du poil de la bête. Du coup, je pris les poignets de son fauteuil et me mis à le pousser plus ou moins maladroitement en lui déclarant :
-Attends, je vais t'aider.
Puis, je le menai jusqu'au buffet. Je me mis alors à chercher des fruits ou d'autres produits frais que je pensais "sans risques".
Event 6
- Une longue perruque lisse et noire à reflets violets, avec une frange.
Un loup blanc en dentelles. Une robe blanche, serrée au buste, bouffante au niveau des jupes ; type époque victorienne. Un fauteuil roulant
Celui que je pouvais maintenant appeler Cap me répondit
Chais pas, j'ai jamais goûté non plus.
Heureuse de ne pas être la seule à n’y avoir jamais goûté, je pris une bière imitant mon compère.
Le voyant ôter son masque je me demandais si je devais faire de même. Après une hésitation j’en conclus que Cap l’avait retiré par nécessité et qu’il serait malvenu pour moi de faire pareil.
Trinquant, j’ouvris ma boisson et en calai une bonne gorgée. Le drôle de liquide me picota la gorge me faisant tousser. Une grimace sur les lèvres j’ajoutais avant d’en reprendre une nouvelle ;
Sale goût!Peut-être que je vais m’y habituer…
La deuxième plus petite passa mieux, mon sens du goût semblant s’être déréglé par l’attaque de la première.
Me rappelant où j’étais, je levais un oeil vers Cap.
(c) Never-Utopia
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Mademoiselle Dessanges a décidément l'air ailleurs. Mon petit numéro de charme ne fait pas son effet? Arfou, dommage. J'adore me la jouer chevalier servant pour rigoler un peu. Enfin, outre tout ça, son expression m'inquiète un peu. Et sa couleur aussi. Je la trouve confuse. Toute floue. J'ai même du mal à analyser les mélanges qu'il y a dedans. Et elle est beaucoup trop sombre à mon goût. Qu'est-ce qui se passe à la fin? Depuis un long, trop long moment, je ne peux plus aller à son bureau à cause d'une surveillance abusive et le soir d'une fête je la retrouve comme ça. Je ne comprends rien... Le fait qu'elle refuse mon invitation me surprend à peine en fait... Besoin d'aller aux toilettes, tu parles. Tu as la couleurs du rejet... Pas forcément de moi juste.. du monde.
J'espère que je pourrai lui apporter un peu de lumière plus tard. Mais pour l'heure je ne quittes pas mon sourire, lui affirmant qu'il n'y a pas de soucis avant de tourner les talons.
Bon, sur qui vais-je jeter mon dévolu? Il faut que je fasse danser quelqu'un. Mais qui?
Mon regard accroche une silhouette isolée, assise contre le mur et mon sourire s’élargit. Est-ce que je tente? .... Ha ha. Aller je tente. Ajustant mon chapeau, je me mets en marche pour rejoindre cette aura rouge sombre sur la limite du noir. Amalia.
- Bonsoir très chère. Mais que fait une si charmante demoiselle isolée dans un coin? J'espère au moins que la soirée est à votre goût.
Depuis que j'ai squatté le bureau de mademoiselle Dessanges et promis de ne pas m'approcher d'Amalia je ne l'ai pas fait. Enfin, rien qu'un peu. Mais là... L'occasion est trop belle, je suis obligée. En plus son masque cache son œil rouge, je ne risque rien. Est-ce que j'ose? Je vais me faire massacrer.. Mais j'ai trop envie d'oser.
Gentiment, je prends sa main en m'inclinant pour la porter à mes lèvres. Je redresse ensuite la tête pour la regarder, esquissant un sourire amical.
- M'accorderez-vous cette danse?
La demoiselle trouvait cette soirée particulièrement ennuyeuse et inutile. Elle avait toujours détesté ce genre de festivités mondaines, basées sur l'apparence même si dans ce cas elle était anonyme. Elle l'avait trop vécu pour pouvoir s'amuser ce soir, à cause de ses parents. Son oeil unique fixé sur la flûte de champagne qu'elle tournait entre ses doigts, elle leva à peine la tête quand on lui adressa la parole. Elle n'avait pas envie de faire d'efforts.
-Bonsoir très chère. Mais que fait une si charmante demoiselle isolée dans un coin? J'espère au moins que la soirée est à votre goût.
Un baron anglais avec une voix féminine. Intriguant,d'autant plus que le timbre lui rappelait quelqu'un, ainsi que cette manière de venir la chercher ou l'importuner, en fonction de son humeur du moment. Interloquée, elle laissa le noble travesti lui faire un baise-main et l'invite à danser. Avec un hochement de tête, elle accepte l'invitation, se lève gracieusement bien que ce soit surtout un réflexe et se laisse entraîner au centre de la pièce. C'était plus par habitude des réceptions mondaines que par réel choix, tant tout cela ressemblait à ce que ses parents organisaient à Florence. En tant d'années loin d'eux, Amalia n'avait toujours pas réussi à s'en débarrasser. Néanmoins, elle restait focalisée sur cette voix et ce sourire. Elle ne connaissait qu'une personne qui l'approcherait dans toutes les situations.
-Sheila ?
Si c'était elle, elle avait raison de profiter de la situation.Anonymat et l'oeil fatal de la brune était caché, que risquait-elle ? Rien.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé |
Il s'approcha d'Ange, comme pour lui dire un secret, mais ne chuchotait pas du tout. En fait, il parlait même plutôt fort.
- Nan, Nozomi c'est mort. Elle me voit vraiment comme un agent d'entretien, et en plus ... j'sais pas elle est louche. Elle a un regard amoureux - crois-moi, je les reconnais. Mais c'est sûr, il est pas pour moi. Il est ptet pour toi tiens ! Si c'est le cas, je te détesterais encore plus !
Il avait dit ça avec beaucoup de joie dans la voix, comme s'il venait d'annoncer la naissance d'un enfant ou un mariage/
- Le hic c'est que la femme que j'ai embrassé, elle doit tout juste avoir vingt piges. C'est malaisant hein ? Et c'est pas l'pire, mais j'vais pas tout t'raconter. T'as déjà fait pire qu'embrasser une femme de vingt ans toi ? Surtout que depuis ...
... plus rien.
Nada.
Le vide.
Ils se croisaient dans les couloirs en se souriant, s'adressaient quelques mots... Par contre, il la voyait beaucoup parler d'Agnès, ou autre. Bizarre...
- Costume:
Les cheveux plaqués en arrière, un masque de loup noir aux motifs dorés laissant sa bouche à découvert. Une chemise blanche accompagnée d'un nœud papillon parfaitement enfilé. Une ceinture à bretelles brunes décorées d'une fleur rouge. Un pantalon gris, des chaussures noirs, Hans était paré pour la soirée.
Evenement 6
Hans se sentait idiot. Probablement pire que cela, même.
Il était passé par l'endroit le plus remplit de personne, ce qui l'avait retardé énormément et il venait de se faire piquer l'inconnue qui lui avait tapé dans l'oeil.
Il soupira en arrivant à sortir de la piste de danse. Il aurait voulu passer sa main dans ses cheveux, mais encore une fois, c'était impossible. Il fallait qu'il arrive à retenir qu'il ne pourrait pas pendant toute la soirée.
Il enfonça ses mains dans ses poches. Qu'est ce que jsuis con... se disait-il une nouvelle fois.
Le médecin tournait un peu sur lui même, il laissait tomber l'idée de parler aux autres.
C'était vraiment compliqué et pas du tout son fort. Puis si quelqu'un voulait discuter avec lui, il pouvait venir lui même.
Donc il préféra se concentrer sur la recherche de la robe blanche dans la foule, mais pour ne pas par-être trop bizarre à fouiller partout, il alla s'installer sur une chaise dans un coin près du bar, ou il avait récupéré un verre de champagne.
- Le costume de Nev :
Nevrabriel arriva finalement près du buffet à l'aide de Yuki. Il regarda les aliments qui avaient l'air délicieux et piocha un petit four au hasard avant de regarder les flûtes de champagne.
Oui ... non ? Non ... Si ?
Alors que l'écossais était en grande médication, un membre du personnel lui tendit une coupe en lui demandant s'il en voulait. Vu la taille de Nevrabriel, même assis, la personne pouvait penser qu'il était une grande dame et donc en age de boire. L'écossais remercia la personne en prenant le verre. Il voulut rouler un peu plus loin pour laisser d'autres passer à leur guise mais en regardant son verre puis les deux roues, il comprit rapidement qu'il n'avait pas la capacité de faire les deux à la fois. Alors, Nevrabriel se mit à boire sa coupe, savourant tout de même le goût dont il n'était plus vraiment habitué, mais ce n'était pas mauvais. Ceci étant, cela n'avait pas étanché sa soif et il agrippa une autre coupe pour se satisfaire. Ce n'était que du champagne ... quoique le champagne est plus alcoolisé que la bière ... Ou alors était-ce la bière qui montait plus vite à la tête ?
Nevrabriel regarda son deuxième verre qu'il avait vidé de moitié. Il avait bu trop vite, ce n'était pas bon ça ... Ou alors justement, c'était très bien ?
L'écossais haussa les épaules et termina son verre, au point où il en était. Il prit un autre petit four et s'éloigna doucement du buffet pour retrouver Yuki. Bien que rouler semblait plus difficile qu'avant, pourquoi ?
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Un homme s’installa sur une chaise, assez près pour qu’Aeden ne se sente plus tranquillement seul dans son coin. Il avait un joli nœud pap’ et des bretelles qui lui donnait presque un air sympathique. Le surdoué supposa qu’il était adulte, et donc potentiellement, qu’il était un médecin. A moins qu’il ne fasse partie des rares patients à rester ici après leurs majorités. C’était peut-être une bonne chose après tout parce qu’il n’avait clairement que de mauvaises idées de chose qu’il aurait pu faire ce soir. Et il ne souhaitait pas terminer l’année dans le couloir des Z, enfermé dans une chambre sombre. Il tenta donc une approche, un peu timidement, en avançant d’un ou deux pas maladroit, histoire d’indiquer sa présence. Puis il lança une phrase plus ou moins bateau dans le but d’essayer de lancer une conversation :
-Ca fait beaucoup de monde, hein.
Ah bah ça, pour une affirmation stupide, s’en était une belle. Il n’aurait pas pu mieux démarrer une conversation s’il avait voulu se faire passer pour un attarder. Il voulut passer une main, machinalement, dans ses cheveux mais rencontra son masque. Ce truc était vraiment d’un pratique…
J'ai osé. J'ai osé lui proposer une danse. J'ai osé lui faire un baise-main. Je ne perds pas mon sourire mais me pose sérieusement la question: est-ce que j'ai bien fait? Pas que je m'inquiète, simplement.. Je ne sais pas, sa réaction me rend légèrement nerveuse. J'ai le chic pour me mettre dans des situations étranges. Mais, contre toute attente, elle hoche la tête pour accepter mon invitation avant de se lever élégamment. Déposant sa flûte de champagne sur une table proche, elle me laisse l'entraîner sur la piste de danse. Pile au milieu. Ben quoi? J'ai réussi à avoir une danse d'Amalia, je vais clairement pas m'en cacher! Je me sens super fière! Ça veut dire qu'elle me tolère maintenant, non?
J'attends que la musique commence en la regardant. Fidèle à elle-même, décidément. Sa couleur ne change presque pas d'un pouce. Lorsqu'elle m'appelle par mon prénom j'esquisse un sourire alors que je glisse ma main droite sous son omoplate pour la ramener un peu plus vers moi.
- On dirait que je suis "démasquée"... lançai-je avant de l'entraîner dans ma ronde.
Ma première danse de la soirée. Je ne peux plus pratiquer autant qu'en Irlande alors, forcément, pouvoir bouger ainsi élargit naturellement mon sourire. En plus j'adore valser. Je trouve ça romantique et super fluide. D'ailleurs...
- Tu te débrouilles bien, Amalia.
- T'es pas bien ? Tu veux que je t'aide à te déplacer ?
Je ne savais pas trop si c'était mal ou pas ce que je faisais. Mais je m'inquiétais beaucoup. Il ne semblait pas aller bien, mais pas de la même façon que quand il était sur le bord de la falaise ou totalement endormi dans sa chambre. Je ne comprenais donc pas et espérai que ce n'était pas trop grave.
- Le costume de Nev :
Nevrabriel releva la tête vers Yuki ... enfin ... Yuki ? Oui, c'était bien Yuki. L'écossais lui afficha un grand sourire alors que ses joues devenaient peu à peu rouge.
Yuki était mignon(ne) habillé(e) comme ça. Il ressemblait à une fille, vraiment, avec son gabarit si fin. C'était presque un androgyne. En fait non, c'était carrément un androgyne ! Il aurait fait une jolie fille. Oh oui, une princesse ! Yuki la princesse ... La princesse Yuki ... C'est mignon !
L'écossais se pencha en avant, sans se lever, pour enrouler ses bras à la taille de son cadet, le câlinant de ses bras encore faible avant de lui dire, très enjoué :
_Tu es une jolie petite princesse !!
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
- Costume:
Les cheveux plaqués en arrière, un masque de loup noir aux motifs dorés laissant sa bouche à découvert. Une chemise blanche accompagnée d'un nœud papillon parfaitement enfilé. Une ceinture à bretelles brunes décorées d'une fleur rouge. Un pantalon gris, des chaussures noirs, Hans était paré pour la soirée.
Evenement 6
Hans soupirait avant de continuer de boire. Il termina rapidement, regardant le fond de son verre pour être sur qu'il ne restait plus une goûte. Sa seule source d'occupation venait de s'envoler.
Il ne voulait pas en reprendre une tout de suite, pour éviter de boire trop vite, sinon ça tête tournait elle aussi plus vite.
Il regarda alors la foule de nouveau, avant que sa petite bulle soit éclatée par la présence d'un garçon qui était maintenant assez prêt.
Hans avait lancé un petit regard vers ce dernier. Il était persuadé qu'il ne se trouvait pas là il y'a quelques secondes...Ou du moins, il était un peu plus loin?
"- Ca fait beaucoup de monde, hein."
Le docteur comprit enfin que c'était pour lancer une discussion. Visiblement, ce garçon semblait tout aussi nul que lui en dialogue d'inconnu.
"- Ouais. J'aime pas trop ça d'habitude mais avec ces costumes, ça change le truc."
Il lança un nouveau regard vers le jeune homme pour l'identifier rapidement, un sourire en coin se dessina doucement sur le visage du médecin.
"- D'ailleurs, j'aime beaucoup le vôtre, il va bien dans l'ambiance."
- Nev... Qu'est-ce qui t'arrives ? Explique-moi. Tu me fais un peu peur...
→ costume : un smoking entièrement noir, une chemise blanche, un nœud papillon noir, un sac en papier posé sur la tête avec la photo de Donatien dessus et des gants blancs. Avec une petite surprise pour quiconque tenterait de lui ôter son masque.
Walter retira sa main, se rapprocha un peu plus de l'être humain costumé en femme et commença à parler, toujours de sa voix transformée de façon à être rauque.
- Un... journal, dites-vous ? Voilà qui est intéressant. A vrai dire je ne saurais quoi en penser. Que contiendrait-il ? Voilà qui me parait plus pertinent. Et que contiendrait-il ? Personnellement, je ne lis pas les journaux, donc...
Il s'interrogea un moment sur la question de son interlocutrice, puis repensa à la réunion organisée une semaine auparavant. Il avait visiblement un médecin en face de lui, car il aurait été trop risqué pour un patient d'en parler presque aussi ouvertement à quelqu'un qu'il n'aurait pu identifier facilement - et il avait fait en sorte de ne pas pouvoir l'être, même si son masque était retiré par inadvertance.
De fil en aiguille, il se demanda s'il n'avait pas pêché le plus gros poisson de la soirée, alias le médecin-en-chef en personne... Cette idée le fit grandement sourire - heureusement que son masque empêchait les autres de voir son visage car il se retenait à grand peine de rire en constatant que sa blague avait peut-être fonctionné.
- Et vous, miss ? Qu'en pensez-vous ?
Amalia retint un soupir, se demandant pourquoi elle avait accepté. Elle détestait toujours autant ces soirées, ses manières, et là elle dansait avec une personne qui l'avait ennuyée à chaque rencontre précédente. En même temps, c'était cela ou ne rien faire, ce qui était à peu près équivalent niveau intérêt. C'était pour cela qu'elle se laissa entraîner au centre de la salle pour une valse on ne peut plus basique. Elle devait reconnaître que Sheila était douée pour jouer la comédie, mais il était difficile de tromper sa perception et son instinct malgré tout. Peut-être même trop bien quand elle se permit de presque enlacer l'italienne, certes pour une valse. Elle se raidit légèrement, pas suffisamment pour gêner sa danse non plus, qu'elle effectuait toujours de manière aussi fluide et naturelle.
-Tu te débrouilles bien, Amalia.
Elle eut une moue dédaigneuse. Elle avait trop fait bonne figure dans ce genre de réceptions, elle avait que trop dansé des valses juchées sur des talons normalement insupportables, bien sûr qu'elle se débrouillait, mieux que ça même. Mais elle n'aimait plus le faire et n'avait jamais vraiment apprécié.
-Les habitudes ont la vie dure.
Mais le compliment flattait quand même son égo surdimensionné. Elle ne savait pas si c'était positif ou négatif qu'elle n'ait rien perdu de ses capacités de danseuse de salon.
Je ne l'ai jamais vu sous cet angle mais, effectivement, elle se débrouille bien. Vraiment bien. Et pourtant je suis difficile en matière de danse -logique. Même si je l'ai senti se raidir très légèrement quand j'ai posé ma main dans son dos, elle a de la grâce, un port de tête et une posture impeccable en plus de suivre le rythme sans problème. Je me demande si elle a pris des cours.
Elle me lance un regard frôlant le dédain comme si ma réflexion était une évidence. Bonjour les chevilles. Mais ça a le mérite d'être assez clair.
-Les habitudes ont la vie dure.
Habitude donc? Elle a forcément prit des leçons mais vu le ton qu'elle emploie ça ne doit pas faire partie de ses passions. Obligation? Je ne sais pas. En tout cas ça me rend curieuse. Dans quel milieu a-t-elle grandi? Si je le sais, je comprendrai peut-être mieux d'où lui vient son aura si particulière.
Je laisse la question de côté pour hausser à peine un sourcil en faisant perdurer mon sourire, comme si elle avait capté mon attention. Enfin, en vérité elle m'a surtout donné une idée.
- Est-ce qu'un porté fait partie de ces habitudes?
Pour le moment, la valse est très banale. Je m'en serai contentée si ma cavalière ne savait pas trop danser mais Amalia est une partenaire bien meilleure qu'espérée. Je peux bien tenter de rendre les choses moins monotones, n'est-ce pas?
Elle n'en dit pas plus, ce n'était pas une période qu'elle voulait ni aimait développer. Amalia regarda Sheila sans comprendre son intérêt pour ceci, en particulier cette danse particulièrement répétitive. Elle haussa un sourcil à son tour, la seule différence étant l'absence de sourire.
-Est-ce qu'un porté fait partie de ces habitudes?
Tout s'expliquait. Aucun doute qu'elle arriverait à la porter, après tout l'italienne n'était pas maigre, mais pas très loin non plus. Elle haussa les épaules.
-Fais ce que tu veux, je saurais suivre.
Elle était néanmoins surprise de l'audace et l'aisance de sa cavalière. Peu de jeunes personnes connaissaient bien la valse et les mouvements pour la rendre plus sympathiques.
- Le costume de Nev :
Nevrabriel fit la moue à son cadet.
_Oui tu as raison, tu es un garçon, tu ne peux pas être une princesse.
Puis, l'écossais porta ses mains aux joues de Yuki et les pinça gentiment avant de sourire de nouveau, comme s'il était face à un petit chaton.
_Mais tu es trop mignon ! Dis Yuki, tu m'emmènes à Londres ?
Nevrariel lâcha les joues du blond et essaya de rouler tant bien que mal vers une destination inconnue. Il se mit à parler à voix haute pour son camarade mais également pour lui-même :
_Il faudrait que je demande à Donatien ... ou Agnès ... Mais Donatien sera pas content hm ... Mais si je fais juste un aller-retour il dira oui ? hmhmhm Yukiiiii ils sont où Donatien et Agnès ?
Nevrabriel s'arrêta pour chercher un peu partout du regard, oubliant que les gens étaient déguisés. Pourquoi il ne reconnaissait personne ce soir ?
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Le suivant sans trop savoir quoi faire, je l'écoutai parler en regardant autour de lui. Il restait bloqué sur cette idée et je ne pouvais pas l'empêcher de la continuer sans savoir ses raisons. Alors quand il me demanda où était son médecin, je pris son fauteuil et l'arrêtai pour lui répondre :
- Nev, calme-toi. Pourquoi tu veux aller à Londres. Je ne comprends pas. Explique moi avant de prévoir des trucs comme ça.
Je ne le comprenais pas. Je ne savais pas ce qu'il pensait et je commençais à me sentir paniquer. Il ne s'éloignait pas de moi, n'est-ce pas ?
- Le costume de Nev :
Nevrabriel leva la tête vers son cadet, le regardant dans les yeux pendant un instant.. L'écossais ne comprenait pas pourquoi Yuki ne comprenait pas, c'était pourtant logique.
(Logique oui, dans la tête du roux ...)
_Elle est à Londres. Alors je dois aller à Londres. Je veux la voir. Et elle pourra jamais savoir si je ne lui dis pas ...
Oui, elle devait savoir. Elle avait le doit de le savoir. Et tant pis pour le reste. Il devait aller à Londres ! ... Et après il reviendrait à l’Institut, tranquillement. De toute façon il n'avait plus vraiment de foyer, et il avait tout ce petit monde à protéger. Facile non ? Aller à Londres, la voir, lui parler, revenir à l'Institut. Plan parfait et infaillible !
(Toujours dans sa tête ...)
Nevrabriel posa maladroitement sa main sur la tête de Yuki et caressa gentiment sa perruque, trouvant la texture assez rêche sans vraiment savoir pourquoi. Dans ses souvenirs les cheveux de Yuki étaient plus doux. Etrange ...
_Mais t'en fais pas, je reviendrais tout de suite après !
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
- Si c'est si simple de s'en aller voir quelqu'un, pourquoi tu l'as pas fait avant ? T'y avais pas pensé ?
Je ne savais pas quoi faire. Le retenir ne semblait pas une bonne idée et il semblait si déterminé que je ne savais vraiment pas comment m'y prendre. Puis, pourquoi changeait-il autant d'état ce soir ? J'avais peur. Pas de lui. Pour lui.lui qui cherchait à me rassurer alors que je ne savais pas quoi faire...
- Essaie d'y penser demain, non ?
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