Mini-Event 1
...sauf qu'on est en plein carême.
Orgue te bénit en #59d0ff
Oh, alors ce monsieur avec des cheveux bizarres était autrefois agent d'entretien? C'était quoi, comme métier, ça, déjà... femme de ménage? Orgue fit un sourire plus grand alors qu'il se retenait de rire. Non, ce n'était pas méchant mais... imaginer un monsieur aux cheveux couleur Schtroumpf danser avec son balais sur It's Raining Men, c'est marrant quand même. Néanmoins, il doutait de ses talents de cuisine, maintenant...
"- Un problème ? Tu veux quelque chose ?
- Non, non! Je voyais juste un nouveau visage parmi ceux de la cantine, alors je voulais juste vous dire bonjour et vous connaitre!"
Orgue fit un rire cristallin et laissait passer devant lui un autre patient, un X, avant de reprendre la parole.
"- Comment vous vous.."
Or il ne put finir sa phrase. Un grand bruit de plateau et de vaisselle cassée résonnait à travers toute la cantine. Le petit ange sursautait, un peu de son verre coulait sur la mie de son pain alors qu'il regardait rapidement derrière lui. Une femme aux cheveux violets était par terre, un garçon à ses côtés et une montagne s'approchait avec hâte vers elle également. Le petit blond commençait à paniquer, ne savait quoi faire. Elle n'était pas morte, si???
Sa main s'appuya sur le sol. Elle eut une folle envie de s'allonger dans son lit, bien au chaud, à attendre que le mal passe. Mais Dieu que cette douleur était insupportable ! Ce n'était plus un marteau qui cognait son estomac mais une hache qui tranchait à travers la chair !
Elle souffla, pour se calmer un peu. Le monde tournait moins, mais le mal de son estomac commençait à se répandre, de plus en plus fort.
Elle grimaça en tentant de se relever, et soupira d'exaspération en voyant le plateau par terre. Elle leva les yeux au ciel, essaya de se baisser, mais se ravisa rapidement.
Une première ombre lui apparut. Sa vue était légèrement brouillée, mais elle sut reconnaître la personne de par sa taille, sa chevelure et ses yeux. Elle sourit, crispée, bien qu'elle tentait d'être aussi jouasse que possible.
Une seconde ombre rejoint la première quelques micro-secondes après. Le torticolis qu'elle était en train de se taper pour regarder le visage de la personne se suffisait à lui-même pour comprendre qui c'était.
Elle leva la main, comme pour les saluer, avant de la rabattre rapidement sur son abdomen, la bouche ouverte, un cri de douleur silencieux s'extirpa de sa gorge.
Que se passait-il ?!
De femme de ménage à dame de la cantine |
Alors qu'il était sur son petit nuage, ce dernier s'éclata en gouttelettes suite aux cris d'une patiente. Visiblement, un gros mal de ventre. Sinon, pourquoi tout ce monde ?
- Quelqu'un aurait un spasfon ?
Il ne l'avait pas dit très fort, aussi il fit volte-face pour parler de ce cas à une cuisinière, ou autre. Il fallait prévenir le titulaire de cette fille - femme -, ça ne devait pas être normal d'avoir mal à ce point. Ou alors c'était une très bonne comédienne.
Mais alors qu'il allait prévenir un collègue, il vit quelqu'un entrer au réfectoire : une brunette, un peu boulotte, avec des lunettes. Un matin sans Agnès, ça ne pouvait pas exister. Si elle était là, alors la situation était sauvée.
Son regard accrocha très vite la silhouette déguindée de son ami à côté du self. Et le voir avec cette magnifique charlotte en papier était un coup d'oeil qui valait mille fois d'avoir traversé l'île au pas de course. Un immense sourire moqueur illumina son visage... Vite remplacé par un air interrogatif et inquiet. Un petit attroupement se trouvait accroupi près de la chaîne de débarrassage des plateaux et cela lui paraissait de mauvais augure.
Heureusement, son regard accrocha celui de l'homme qu'elle était venue voir et elle articula :
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Le duo marcha d'un pas pressé vers le réfectoire des patients. Hans n'était pas très bavard, mais il essayait de faire son maximum pour que la discussion ne devienne pas trop gênante ou ne tombe pas dans un profond silence de mal être.
Une fois arrivé au lieu espéré, le docteur entra dans la pièce grande ouverte ou le brouhaha des enfants lui fit échapper une grimace. Il s'écarta pour laisser s'échapper Agnès qui parti rejoindre son ami, qui visiblement, était un cuisiner aux cheveux bleus.
Le radiologue, ne sachant pas spécialement où se rendre, se contenta de suivre les pas de la secrétaire d'assez loin. Son regard croisa finalement celui de W156, son petit patient aux cheveux blonds bouclés et décoiffés, qui discutait avec le cuisiner.
Un éclat fit rapidement son apparition dans les yeux de Hans. Un léger sourire se forma aux coins de ses lèvres alors qu'il s'approcha discrètement du garçon. Mais voyant que la distraction du jeune homme était perturbé par un incident, le médecin ne pu s'empêcher de lever son regard vers cet événement si particulier.
De femme de ménage à dame de la cantine |
- Je sais pas trop ... Tu aurais un spasfon ou un chocolat pour elle ? Elle a mal au ventre je crois.
Il ajusta un peu son t-shirt Marvel pour soigner sa présentation. Et très tranquille et sans pression, il engagea un autre sujet de conversation :
- Et toi, tout va bien ?
aurait aimé discuté plus longuement avec le médecin, mais ce dernier part vite. A peine a-t-elle le temps de rebondir sur son surnom qu'il file vers une fille.
Ophelia souffle sur son chocolat chaud, boudeuse. Elle se rabougrit sur sa chaise en finissant son bol. Elle prête à peine attention à ce qui se passe plus loin. Le réfectoire est bondé, et elle est bien trop loin de l'agitation. Elle entend vaguement un plateau qui tombe, mais ce n'est pas un fait rare.
Elle avait envie de tester ce récent médecin sur son avis de l'Institut, mais celui-ci a coupé son élan en partant. Mais hors de question de s'arrêter, surtout si elle a Nevrabriel sous le coude. Un Nevrabriel plus apte à se lier que celui des sanitaires l'été dernier. Elle aimerait revenir sur ce qu'il doit lui donner, mais avec Ulysse, ça va être compliqué de s'exprimer. Bien qu'elle pourrait le mettre dans la confidence, surtout si il est l'ami de Nevrabriel, mais pour l'instant elle préfère récupérer son dû seule. Tout comme il vaut mieux qu'elle reprenne à Kan le livre ...
Elle se dit qu'elle doit sûrement parler en langage codé. Alors pour la première fois, elle s'y essaie :
« Au fait Nevrabriel, et si on allait dans ta chambre pour que tu puisses me montrer ... tu sais ... ton truc ? »
Penchée vers lui, elle saisit enfin à quel point sa façon détournée de demander l'objet est sous-entendue à mort. Elle rougit subitement et espère qu'Ulysse n'en tiendra pas compte.
Pour elle ? Agnès se hissa sur demi-pointes, essayant d'apercevoir la responsable involontaire de tout ce raffut. Mais pour elle qui était déjà en talons, ça ne faisait pas beaucoup de différence. Elle ne voyait toujours pas. Elle aurait aimé se rapprocher pour faire quelque chose, mais il y avait déjà plusieurs personnes autour d'elle et elle estimait préférable de se tenir à l'écart pour ne pas trop l'étouffer. Si elle avait fait un malaise, elle avait probablement plus besoin d'air qu'autre chose. D'ailleurs, elle reconnaissait dans le lot l'immense silhouette du gentil docteur Saint-Lazare et la chevelure brune d'Aeden. La jeune fille était entre de bonnes mains.
Elle reporta donc son attention sur Hyppolite et secoua négativement la tête, lui montrant ses mains vides. Une fois n'était pas coutume, tout à son excitation de voir son collègue en action dans son nouveau travail, elle était partie sans sac. Quelle idiote ! Pour une fois que sa pharmacopée qu'elle trimbalait toujours avec elle au cas où aurait pu servir, elle ne l'avait pas sous la main ! C'était frustrant.
- Et toi, tout va bien ?
Agnès regarda Hyppolite, surprise. Genre il engageait une discussion, comme ça, comme si de rien n'était ? Enfin, après tout, c'était lui qui avait assisté à la situation alors il devait être en meilleure position pour juger qu'elle. Et puis, il lui demandait de ses nouvelles.
- Ca va, la routine habituelle. répondit-elle tout en gardant un oeil sur la patiente qui se sentait mal. Et toi ? Ton nouveau boulot ?
Puis réalisant que son compagnon de route était toujours dans les parages et s'en voulant de l'avoir momentanément oublié, elle le désigna d'une main à Hyppolite, histoire de faire les présentations, tout en adressant un sourire poli au patient blond qui l'accompagnait.
- Tu connais le docteur Van Hussa ?
Avec une sûreté empreinte d'une délicatesse sincère, Théodore commença par positionner la patiente en position latérale de sécurité. Le geste instinctif qu'elle avait eu de rabattre sa main sur son ventre présageait peut-être qu'elle allait vomir, il fallait à tout prix éviter qu'elle ne s'étouffe.
Tandis qu'il la manipulait, Théodore s'était mis à parler, d'une voix claire, posée : lui qui économisait habituellement ses mots savait les offrir généreusement lorsqu'il sentait que cela était nécessaire. Si W05 n'avait pas l'air spécialement paniquée, juste en souffrance, ça n'était pas le cas des autres patients, dont il sentait l'angoisse monter : il ne fallait pas que ce sentiment se généralise, ou bien ce serait l'émeute, et donc la catastrophe.
« Ne vous inquiétez pas Elizabeth, je suis là. Vous avez mal à la tête, au ventre, ailleurs ? Sur une échelle de un à dix, à combien situeriez-vous votre douleur ? Si vous ne pouvez pas répondre, indiquez le avec vos doigts. Avez-vous mangé quelque chose d'inhabituel ce matin ? »
+ notes01/04/2019
Mini-Event 1
...sauf qu'on est en plein carême.
Orgue te bénit en #59d0ff
Comme il était paniqué, Orgue avait complétement décroché de ce que disait l'ex-femme de ménage / cuisinier / Schtroumpf des cheveux. Ses yeux bleus scintillaient de larmes. C'était avec hésitation que le patient masculin non-identifié s'occupait de la femme aux cheveux violets qui était au sol, heureusement que la montagne commençait quelconque geste de secours. La femme bougeait, donc elle n'était pas morte, au moins! Les mimines du petit ange se serraient autour de son plateau et il se mit à prier à haute voix -ce n'était qu'un mélange incompréhensible de latin murmuré- pour demander que la femme puisse s'en remettre... ou au moins survivre.
Or, toute sa concentration mise dans ses paroles fut brisée lorsqu'une voix féminine émergeait derrière lui. Ce n'était plus la douce voix du Schtroumpf, ça! Alors, réflexe, Orgue sursautait à nouveau et fit volte-face pour voir qui était cette dame. Voilà, son verre était complétement renversé dans son plateau... tant pis pour son pain. Ses yeux se concentrant sur la nouvelle personne, il remarquait qu'elle était plus petite que soi et qu'elle avait l'air d'une maman. Ses oreilles revenaient aussi durement à la réalité et il recommençait à comprendre: Orgue ne captait que quelques mots.
"- ...connais le docteur Van Hussa ?"
Van Ussa? Orgue vit enfin la grande tache noire derrière la femme. C'était Monsieur Hans! Par réflexe d'enfant, le petit blond lâchait son plateau qui tombait à son tour au sol avec grand bruit puis il venait se réfugier auprès de son docteur. Il lui prenait la main dans ses deux petites mains et se mit contre lui, regardant toujours avec panique la femme au sol. Ses mots, en charabia et aiguë trahissait toujours sa panique.
"- Monsieur Hans, je crois, pas bien, dame sol, peur!"
Hans écarquilla les yeux de surprise avant d'abaisser son regard sur son patient qui le tenait fermement, affolé.
Le médecin rougissait faiblement avant de soupirer et grogner des mots innodibles entre ses dents.
Il posa délicatement une main sur les cheveux dorés du garçon et les caressa doucement.
"- Calme toi, Orgue. Ça va aller, tout va bien. Prends ton temps...Respire, et rexplique-moi ce que tu voulais me dire."
Pendant que Arthur reprenait son calme, Hans s'écartait de son étreinte pour récupérer le plateau et le poser sur une table libre. Il ramassa aussi les couverts et autres bicoles brisées au sol.
Une fois tout réceptionné, il frotta ses mains l'une contre l'autre pour s'assurer de ne plus avoir de poussière de verre sur ses bandages. Puis il se tourna de nouveau vers le cuisiner, la secrétaire et le patient, de nouveau bien attentif.
Le médecin qui l'avait prise en charge un jour l'allongea sans forcer sur le côté. Elle eut du mal à suivre ses mouvements mais réussit à se mettre en position. Elle savait que les médecins de l'Institut seraient là pour elle. Elle n'avait pas à être inquiète. Ce que lui confirmait oralement Saint-Lazare.
Elle l'observa avec un drôle de regard, un petit sourire en coin, bien que des gouttes de transpiration commençaient à perler sur son front. "Si vous ne pouvez pas répondre". Cela allait être effectivement difficile sans avoir accès à la parole, beau blond.
Elle leva ses mains, et sans attendre elle déploya ses dix doigts. Elle montra même ses doigts de pieds, comme pour dire :"Sur une échelle de 0 à 10, je dirai que la souffrance est de 20, comme le nombre de doigts dont je dispose".
Elle se rendit compte de quelque chose. C'était vachement mouillé par terre. Elle leva son regard vers là où elle était allongée, et elle souffla - non seulement pour exprimer son exaspération, mais surtout pour évacuer la douleur. Elle avait renversé son eau et on l'avait allongée dessus !
De femme de ménage à dame de la cantine |
En tout cas, Van Hussa avait la tête de quelqu'un qui vous donnait envie de changer de trottoir. Fort heureusement, il se retrouva accaparé par le petit blond. Hyppolite souffla et se recentra sur Agnès.
- Ce n'est pas par gaieté de cœur que j'ai changé de travail. J'ai découvert trop de choses, je me remets en questions ... En attendant de savoir ce que je veux vraiment être, j'ai pris ce job. Mais une chose est sûre, je ne pouvais plus être sous le compte personnel de monsieur Elpida.
Il dévisagea son amie, un peu gêné.
- Par contre, toi, tu me manques déjà.
Ça avait été bizarre entre eux, avec toute l'histoire de Katou. Mais quelles amitiés n'avaient pas des moments de discordance ? Agnès était toujours là malgré tout, et c'était très agréable.
Nevrabriel plaqua sa main sur sa bouche alors que son jus de fruit était en train de s'évader en fontaine. Le roux tourna la tête de l'autre coté, dans le vide, en toussant. Il allait mourir étouffé c'est pas possible !
C'était la phrase la moins subtile et la plus ambiguë de l'univers !
Nevrabriel toussait encore lorsqu'il se redressa, prenant sa serviette pour s'essuyer la main et le visage ainsi que les goûtes évasif qui sont aller sur la table entre Ulysse et lui. Les joues de l'écossais était rouge cramoisie, se confondant avec ses cheveux, faisant ressortir ses taches de rousseurs sur ses pommettes. Son regard fuya un peu partout jusqu'au plateau de la blonde à ses cotés.
_Hm oui, *tousse*, apr- *tousse*, après manger, tu veux ?
Nevrabriel toussa encore un moment avant de se reprendre totalement et regarda Ulysse dans les yeux. Il ne savait pas si c'était le moment de dire "Ce n'est pas ce que tu crois" ou simplement se taire et lui expliquer cela plus tard dans la journée. Aussi, il se serait bien lever en emmenant Ophélia avec lui pour ne pas s'enfoncer davantage mais il ne voulait pas non plus laisser son ami tout seul.
Soudain, un deuxième fracas retentis dans la pièce, toujours en direction d'Elizabeth étendu au sol. C'était un patient qui avait fait tomber son plateau, encore, et s'était réfugié dans les bras d'un médecin. C'était un peu ... tendancieux, non ?
Nevrabriel secoua la tête légèrement, il y avait déjà un amas de personnes là-bas, pas besoin de rajouter un groupe de trois. Surtout que dans l'attroupement il y avait deux médecins, mademoiselle Dessanges et l'ancien homme de ménage de Donatien. Si à eux quatre il ne pouvait pas s'occuper d'un malaise, alors tout les patients de cette île était condamné.
_Est-ce que l'un de vous la connait, Elizabeth ?
Pour le cas du roux, il savait juste son prénom et qu'elle aimait se faire remarquer et se pavaner dans les couloirs comme une princesse. Il n'a jamais osé lui parler, elle avait une lueur avide dans les yeux qu'il n'aimait pas vraiment, comme si elle allait manger tout le monde. Mais elle n'avait jamais rien fait de mal, à sa connaissance, peut-être était-ce simplement un genre qu'elle se donnait ?
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
plaque sa main sur la bouche de la blonde. Il a l'air si embarrassé que c'en devient gênant. A crachoter comme ça et à bafouiller ainsi, il allait les rendre encore plus suspects. Ophelia allait pourtant réparer son erreur, mais la réaction soudaine de son camarade l'avait prise de court. Et maintenant, il sera encore plus difficile de s'expliquer.
Elle jette un coup d'oeil vers Ulysse, assez tranquille. Garder un air assuré, c'est le mieux à faire.
Elle donne alors un coup de langue sur la main du rouquin pour qu'il la retire et le dévisage, circonspecte.
« Tu devrais faire quelque chose pour cette quinte de toux, doudou. »
Cette situation, finalement, la fait bien rire. Elle affiche alors un visage ravi, l’œil brillant de malice avant de terminer son petit-déjeuner.
« Elisabeth ? Qui ça ? »
Elle suit son regard et devine que c'est la fille qui attire l'attention. La blonde se lève mais ne bouge pas de sa place puisqu'elle souhaite juste avoir une vue d'ensemble plus précise que l'actuelle. Au début, elle pensait que ce n'était une douleur abdominale comme une autre, mais l'attroupement l'inquiète. Ce n'est rien de grave, n'est-ce pas ?
Accouchement de W05
C'était avec difficulté et attention qu'ils ont déplacé la patiente jusqu'à une chambre. C'était avec rapidité qu'ils ont préparé la pièce. C'était avec professionnalisme qu'ils ont aidé Elizabeth à mettre bas.
Sans péridurale, la jeune femme a souffert. Après avoir poussé pour la dernière fois afin de terminer cet exercice éprouvant, elle s'est directement endormie, sans même voir le fruit de son labeur.
Et pourtant, malgré ce déni et cet accouchement dans la précipitation, elle réussit à mettre au monde un enfant en parfaite santé, criant aussi fort que ses poumons le lui permettaient.
Cet enfant, sans nom, est une fille.
Il faudra attendre que la mère se réveille pour la nommer. Et lui annoncer la punition qu'elle recevra pour avoir enfreint une règle de l'Institut.
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