Halloween
Une soirée déguisée à l'institut
Je regardais toujours le garçon qui s’occupait de nous, cherchant qui il était, quand Nev-nii lui proposa de m’emmener danser. Un exercice que je ne savais clairement pas faire malgré la démonstration qu’avait pu me faire Sheila. Je regardai donc mon ami avec stupeur, souhaitant refuser avec véhémence, juste avant qu’il ne m’approche de lui pour me chuchoter quelque chose à l’oreille. “M’amuser”... C’était un mot dont la signification m’échappait puisque je ne savais pas vraiment ce que c’était. Néanmoins, je hochai doucement la tête à contrecoeur, sans faire le moindre premier pas vers mon futur cavalier. Après tout, je ne savais pas du tout comment on faisait ce genre de choses et je n’étais pas doué pour inventer...
- tenue:
- tenue Naito : (bon il y a son dessin sur le didi mais voici une description rapide xD) Un loup dans les tons noirs et rouges ayant une allure d'ailes de chauve-souris. Le bas des "ailes" descend jusqu'au coin de ses lèvres et le haut remonte jusqu'à la naissance des cheveux sur son front. La tenue est composé d'un pantalon de costume gris sombres, d'une habituelle chemise rouge, d'une longe veste noire aux brodures rubis, de gants carmins et d'une sorte de foulard plissé de même couleur. Le tout type victorien.
Le bal d'halloween
De plus, l'autre personne lui était également familière.
Ce fut une proposition qui sortit Nai de ses pensées. Réfléchissant rapidement il afficha finalement un de ses sourires habituelles.
"Pourquoi pas ! Je n'aime pas rester à ne rien faire en plus... et puis autant profiter à fond de cette soirée ! Bien que je ne sache pas pourquoi ils ont décidés de l'organiser... enfin bref"
Le garçon se dirigea vers sa cavalière et s'inclina légèrement en lui tendant sa main.
"M'accorderiez-vous cette danse ?"
Halloween
Une soirée déguisée à l'institut
Ainsi, je le vis s’approcher de moi et s’incliner en me tendant la main. La formulation me parut très étrange, presque incompréhensible. Mais grâce aux mots clés et et au sujet principal de la conversation, je pus plus ou moins comprendre qu’il s’agissait de la fameuse invitation à danser. Je jetai donc un regard incertain à Nev avant de prendre en tremblant la main de mon cavalier. Puis, le suivant, je tins ma robe pour ne pas marcher dessus. Dire que je ne me posais pas mille et une question n’aurait été que mensonge. Je ne savais pas danser et j’avais extrêmement peur face au fait que j’allais devoir le faire devant tout le monde. Être au centre de l’attention n’était décidément pas ma tasse de thé…
Face à mon cavalier sur la piste de danse, je tentais de respirer calmement malgré le stress. Pour cela, je pensais au fait qu’il fallait que je sois courageux pour faire plaisir à Nev. Mais que devais-je faire maintenant ?
→ costume : un smoking entièrement noir, une chemise blanche, un nœud papillon noir, un sac en papier posé sur la tête avec la photo de Donatien dessus et des gants blancs. Avec une petite surprise pour quiconque tenterait de lui ôter son masque.
Après avoir donné son invitation, Walter entra dans la salle d’un air un peu désabusé, même s’il aimait bien ce genre d’évènement. Cela permettait à chacun de se détendre un peu, mais les directives de son patron le surprenaient un peu. Ce n’est pas comme ça qu’il aurait agit pour résoudre le cas de cet étrange journal. Quoi qu’il en fut, il comptait de toutes façons en profiter quand même.
Un jour, il s’était fait la réflexion que le monde des humains ressemblait à s’y méprendre à la faune de la savane africaine. Et ce soir, c’était encore le cas. Après avoir balayé la pièce du regard, il identifia là une gazelle aux cheveux blonds qui longeait les murs pour éviter la présence de quelque prédateur, ici un caméléon qui ressemblait presque à s’y méprendre à Lys avec son fauteuil roulant, et près du buffet d’autres herbivores plus ou moins voraces ne désirant qu’une chose : se goinfrer avant l’arriver des lions…
Le médecin en profita pour aller lui aussi dévorer quelques amuse-gueules avant de voir si cette soirée allait être digne d’intérêt tout en observant les gens.
Atsuka Nozomi a écrit:
- Spoiler:
Atsuka porte une longue robe noire bustier et fendue sur le côté droit, marquée par une ceinture blanche à la taille, des escarpins noirs, de longs gants noirs avec le dessin en blanc des os du bras et de la main, un masque de calavera sur la moitié supérieure et le dessin des dents et de la mâchoire sur la moitié inférieure, une longue perruque noire, un ras-de-cou noir et des anneaux argentés aux oreilles.
En attendant de trouver ses patients ou d'aborder les autres convives, Atsuka se dirigea vers le buffet et attrapa une coupe de champagne entre ses doigts gantés de noir. Elle ne savait pas pourquoi l'Institut avait organisé un bal masqué, Halloween n'étant pas un prétexte suffisant.Mais cela ne l'empêcherait pas de s'amuser et jouer à transformer sa personnalité le temps d'une soirée, l'anonymat aidant beaucoup dans cette tache. Elle observait les costumes. Un sourire étira sa bouche faussement squelettique en voyant l'invité mystère, caractérisé par un sac en papier sur la tête. Elle constatait généralement que les médecins avaient fait preuve d'imagination, que ce soit pour leurs costumes ou ceux de leurs patients. Jusqu'à ce qu'elle aperçoive trois accoutrements identiques : de longs cheveux noirs, une robe victorienne blanche, un fauteuil roulant. Tout le monde connaissait les patients de Donatien Elpida, tout le monde avait donc reconnu les imitations d'Adélys Valcourt. Atsuka se mit instinctivement à sa place, l'imaginant découvrir avec horreur cette obsession malsaine.
Enfin, elle reconnut quelqu'un, de très important à ses yeux. Elle voulait qu'il ressemble au mythique tueur britannique, il ne l'avait pas déçu. Sa jambe droite se dévoilant et se cachant au rythme de ses pas, sirotant son verre de bulles dorées, elle se dirigea vers lui. Repassant près du buffet, elle en attrapa d'ailleurs un second.
-Que pensez-vous de cette soirée très cher?
Il la reconnaîtrait certainement à la voix, mais la jeune femme avait envie de jouer de son costume de fête des morts mexicaine, qui pouvait mettre Ulysse sur la fausse piste. Avec un léger sourire qui étira ses lèvres pâles striées de noir, elle lui tendit la deuxième coupe de champagne.©️ Adèlys sur LS for everyone
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé |
- Salut, Ange.
Hyppolite avait dit ça d'une voix mécanique, un peu blasée. Pour l'anonymat, ce n'était pas toujours réussi.
Il jeta un coup d'oeil à sa bière, voyant à travers le goulot comme si c'était une loupe, qu'il ne lui restait qu'un fond. Comment avait-il descendu autant en si peu de temps ?
Il déclina poliment la proposition d'Agnès, puis se tourna vers Ange.
- Tu nous adresses la parole ? Sans te moquer ? Je croyais n'être qu'une simple femme de ménage à tes yeux. Et tu es au courant qu'Agnès n'ira jamais dans ton lit, donc c'est inutile de faire le beau ...
Il avait dit ça sans accusation. Son ton était juste sceptique. Hyppolite avait toujours vu Ange dans les couloirs se pavaner, et depuis le décès de Z01, il s'était fait absent. Ou alors Hyppolite ne l'avait plus vu. Donc il se dit qu'Ange avait peut-être changé ... Mais au cas où, il valait mieux poser la question.
Ulysse se souvint de cet après-midi lors de la patinoire. Il avait commencé de la même façon : il s'était dirigé vers la nourriture en attendant Atsuka. A la différence qu'ils ne sont plus amis, mais amants. Non, décidément, il n'aimait pas ce terme.
Il enfourna dans sa bouche un amuse-gueule et prit un verre de jus d'ananas. Il but deux gorgées avant de retirer son verre de ses lèvres.
-Que pensez-vous de cette soirée très cher?
Il se mit à sourire en entendant cette douce mélodie qui se mit à résonner au creux de ses oreilles. Cette chanson surpassait de loin la musique qui se jouait dans la salle.
Il attrapa le verre qu'elle lui tendit et termina le jus d'ananas avant de reposer le gobelet vide.
Il s'approcha légèrement mais dangereusement d'elle.
- Elle est plus agréable en votre compagnie, c'est certain.
Il hésita à l'emmener à l'abri des regards pour qu'ils puissent se retrouver seul à seul, et profiter d'un moment de fête où tous étaient réunis à un seul endroit pour faire ce qu'ils voulaient.
Mais ce n'était décidément pas la chose à faire dans l'absolu.
- Je vous préviens, je suis un bien piètre danseur.
> Longue robe blanche type victorienne. Perruque blonde en chignon. Loup blanc. Châle qui couvre les épaules et le torse.
Ainsi, Edelweiss n'avait pas de doutes concernant Dessanges. A vrai dire, elle semblait même la voir de façon très positive. Donatien allait en dire plus jusqu'à ce qu'il voit, au loin, un homme avec un drôle de sac sur la tête. Sac sur lequel il y avait ... Sa photo !
Il vit rouge et s'apprêta à partir quand il se souvint qui lui tenait compagnie. Il mit alors sa paume de main sur la joue de sa patiente et lui adressa le regard tendre d'une mère.
- Excusez-moi, je dois y aller. Faites attention, surtout.
Il resta encore un instant ses yeux dans les siens, réalisant combien il chérissait ses patients, avant de s'en aller. Puis, à mi-distance avec l'autre bouffon, il se rendit compte d'une chose : on allait savoir que c'était lui s'il faisait un scandale. Il allait donc recruter quelqu'un pour faire le boulot à sa place. Pourquoi pas son agent d'entretien qui discutait là-bas avec sa secrétaire et un homme élégant ? Non, ce dernier n'était pas en service.
Il fendit la foule, mèches blondes dans le vent, soulevant les pans de son épaisse robe, et se dirigea vers Pavot - la seule Adélys qui faisait plus d'1m60 les bras levés.
Ne voulant trahir son sexe, il ne parla pas. En revanche, il planta face à son patient et lui montra d'un signe de tête un coin reculé dans lequel son regard doré lui ordonna de le suivre.
- Spoiler:
- Un très beau ensemble noir (chemise noire, veste noire, pantalon noir, et cravate dorée), un masque ovale qui recouvre tout le visage (masque blanc avec rien d'autre que des trous pour les yeux) et un faux crâne chauve
Alexander était en retard. Pourquoi est-ce qu'on ne lui avait pas dit qu'il y avait une soirée déguisée ? Sa médecin, en voyant son absence à la fête était venue le chercher par la peau du cou. Enfin, en même temps, avec l'étrange costume noir et le masque entièrement blanc posé dessus, il aurait dû deviner que quelque chose se préparait. Sous la supervision du docteur Hawthorne, il s'habilla donc en hâte, tandis que celle-ci lui installait sur la tête une sorte de... bonnet de bain couleur chair qui masquait entièrement ses cheveux et autour du cou, une cravate dorée. Il n'eut pas le temps de jeter ne serait-ce qu'un oeil dans le miroir qu'elle le traînait à sa suite.
Arrivés à la cantine, elle montra son carton d'invitation pour lui et elle, habillée comme un homme même si ses formes ne trompaient personne. Puis, elle le lâcha dans la nature et il se dirigea immédiatement vers la seule personne qu'il reconnaissait un tant soit peu, sans calculer les personnes autour.
- Dèlys ! C'est toi ? Chuis trop content de te voir, ça rappelerait presque des souvenirs hein ?
Il faisait évidemment référence à leur rencontre, lors d'un événement similaire auquel il se refusait de penser plus que ça. Puis il regarda autour de lui et avisant les deux autres fauteuils roulants, Cap, puisque c'était lui, poussant un sifflotement impressionné.
- Et bah ! Ou t'as un sacré fanclub, ou ton doc est cinglé.
>Des extensions de la couleur de ses cheveux pour lui faire une longueur arrivant jusqu'au bas de son dos, une longue robe blanche bouffante et un loup blanc
« Je vais être directe. Je suis une patiente, et je ne veux pas attendre d'avoir dix-huit pour sortir toute seule d'ici. C'est trop injuste pour les autres. Je sais, je suis utopique. Alors voilà, je voulais avoir ton avis sur la question. »
Adèlys se mit à rire d'un rire fou. Elle se recouvrit la bouche pour faire le moins de bruit possible, mais elle ne pouvait empêcher son hilarité d'éclater au grand jour. Elle se plia en deux, faisant glisser ses extensions près du sol. Ainsi, on pourrait croire qu'elle était en train de criser ou de se retenir de vomir.
Elle se redressa, totalement essoufflée. Elle leva la main, comme pour lui demander de partir.
« J'ai tout essayé ma belle, crois-moi. Onze ans que je suis ici, alors t'imagines bien que je ne mens pas. Clairement, c'est de l'utopie. En plus, avec le meurtre de cette pauvre Loreleï, ça n'a rien arrangé. Ils sont encore plus sévères. Tu veux partir ? Attends-toi à recevoir le même traitement qu'elle. Pourtant, je l'avais prévenue. »
- Costume:
Je peux savoir pourquoi mon costume est celui d'un homme ? J'aurais préféré Frankenstein, au moins ça aurait été cohérent avec ce que je suis déjà! Voire même faire ce que je veux, on porte déjà trop souvent un uniforme pour qu'en plus on nous impose un déguisement. Je suis tentée de ne pas y aller mais malheureusement c'est obligatoire. Foutue soirée de merde. J'enfile le costume trois pièce en râlant et en pestant. En plus je dois mettre une foutue perruque, genre un mec peut pas avoir une tresse ! Je déteste avoir un truc sur ma tête. Et avec le masque on verra même pas que je suis fâchée, je pourrais même pas en jouer, tout est nul. Et pourquoi d'abord? C'est sensé être pour Halloween et ça fait même pas peur! J'aimerais rajouter du faux sang au moins, ou me balader avec un couteau. Tiens ça serait rigolo ça...
En vrai ça sert à rien, tout le monde me reconnaîtra juste à cause du bruit que je fais et que je ne peux pas contrôler. C'est bien de vouloir l'anonymat, mais assurez-vous que ce soit possible avant! Tout ça me fatigue déjà,pourtant je suis là, à tendre mon invitation à l'entrée et en entrant dans la salle limite en traînant des pieds. Vraiment pas envie de faire semblant, ça me gave mais d'une puissance... J'attrape des petits fours,un verre de jus d'orange et file me mettre dans un coin de la pièce. Vivement que ça se termine. Et puis j'aime pas mon costume, mais je l'ai déjà dit je crois.
- Le costume de Nev :
Nevrabriel eut un léger rire lorsque l'inconnu entraina son cadet pour une danse. L'écossais garda le verre à ses lèvres sans boire pour masquer son sourire amusé. Il était plutôt content d'être en fauteuil finalement, ça lui permettait de se reposer. Il ne savait pas s'il aurait pu supporter de rester debout toute la soirée avec sa constitution actuelle. Mais le calme ne le resta pas, puisqu'une personne vint se planter devant lui. Nevrabriel leva les yeux. C'était étrange de voir le monde vu d'en bas. Les yeux dorés de la personne la trahissait malgré son masque. Il n'y avait vraiment qu'une personne au monde pour avoir un tel regard. Du moins, c'était ce que le patient pensait. De plus, qui voudrait s'entretenir avec l'écossais de cette manière alors qu'il était censé être anonyme ? C'était forcement lui ...
Son sang ne fit qu'un tour lorsque ce dernier lui désigna un coin reculer de la pièce. Il tourna la tête vers Yuki a qui il avait dit qu'il ne bougerait pas. S'il s'en allait, il était certain que son cadet perdrait ses repères et pourrait paniquer. Mais il ne pouvait pas désobéir à son médecin ...
Lui qui comptait passer une bonne soirée ça commençait mal.
Nevrabriel posa son verre là où il put avant de suivre maladroitement la "femme", ayant beaucoup de mal avec son fauteuil, jetant régulièrement son regard vers Yuki en espérant faire vite pour revenir à sa place initiale.
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
- Spoiler:
- Atsuka porte une longue robe noire bustier et fendue sur le côté droit, marquée par une ceinture blanche à la taille, des escarpins noirs, de longs gants noirs avec le dessin en blanc des os du bras et de la main, un masque de calavera sur la moitié supérieure et le dessin des dents et de la mâchoire sur la moitié inférieure, une longue perruque noire, un ras-de-cou noir et des anneaux argentés aux oreilles.
Atsuka tenta tant bien que mal de cacher un trop large sourire. Il l'avait déjà reconnue, c'était trop facile pour lui. Avec ses talons, elle était presque à la même hauteur qu'Ulysse et, alors qu'il se rapprochait d'elle, elle se retint de poser ses lèvres sur les siennes. Même anonymes, c'était trop dangereux, la probabilité qu'ils soient tous deux médecins ou membres du personnel, même dans un univers parallèle, était trop faible.
-Elle est plus agréable en votre compagnie, c'est certain.
Elle laissa sa main frôler la sienne et lui répondit par un sourire éclatant, dévoilant légèrement ses dents. Elle finit par entrelacer ses doigts avec les siens, leurs mains cachées par les plis de sa robe.
-Je vous préviens, je suis un bien piètre danseur.
-Vous me flattez. Ne vous en préoccupez pas et allons-y!
Elle l'entraîna vers le centre de la salle, où quelques personnes dansaient déjà sur les douces notes de jazz. Elle porta sa coupe à ses lèvres, termina la boisson qui la remplissait et la posa sur le plateau d'un des membres du personnel en charge du service. Elle-même ne dansait pas parfaitement, mais après tout il ne devait pas y avoir beaucoup de danseurs professionnels à l'Institut.
- Costume:
- De Dracula, teint très pâle, yeux cernés, masque rouge, longue cape noire de velour, les cheveux plaqués à l'arrière.
Est-ce que je suis vraiment surpris de l'accueil d'Agnès et de Hyppobidule? Pas vraiment, je n'ai jamais été sympa avec eux, bien que j'ai essayé de l'être. Je suis juste déjà content qu'ils ne m'aient pas déjà renvoyé dans ma chambre comme un enfant qu'on aurait disputé.
Je lève mon regard avec Agnès :
- Merci Agnès, je vais simplement me servir dans ce qu'il y a déjà sur le buffet.
Et je me concentre sur Hyppolite donc. Bon sang, ça ne veut pas rentrer. A croire que son prénom est fait pour rester en dehors de mon cerveau.
J'attrape une autre coupe en la descendant aussi prestement qu'avant. Avec ce début de conversation, je crois que j'aurais bien besoin de quelques grammes d'alcool dans le sang pour survivre à cet événement.
Je soupire à la remarque quelque peu pertinente de "l'agent d'entretien", puisque je ne peux plus l'appeler "femme de ménage", de Donatien.
- Très bien, Vodeni. Je m'excuse. Tu n'es pas une femme de ménage mais un agent d'entretien. Quant à Agnès, c'est une très belle femme, je l'ai toujours dit. Elle est juste trop âgée à mon goût. Et à part la première semaine où je suis arrivé, je n'ai pas tenté grand chose avec elle.
Je regarde les autres coupes remplies d'alcool qui me donnent envie. J'ai juste besoin de me vider la tête. De sentir de nouveau l'éthanol fusionner avec mon sang. Ce n'est absolument pas pro, mais après tout, je ne suis plus à ça près.
« Tu ne veux pas ... essayer une dernière fois ? »
Elle balaya la salle du regard. Qu'est-ce que c'était que cette mascarade ? Pourquoi leur avait-on demandé d'être anonyme ? Pourquoi les médecins avaient-il choisis pour leurs patients ?
« Je suis consciente que beaucoup ont essayé, et si je ne sais pas en détails à quel point le plan de la petite Loreleï a foiré ... Je veux quand même essayé. Si personne ne bouge, si on attend tous d'avoir 18 ans pour partir, alors d'autres enfants viendront ici avec innocence. Et tout continuera. Et ça sera peut-être même pire. On ne peut pas leur infliger ça. »
La conversation la plus risquée de sa vie, elle en était sûre. Elle en avait des sueurs froides. Au moins, W12 ne savait pas qu'elle était La Cannibale, donc elle ne pouvait pas craindre qu'on sache ce qu'elle pensait. Rha, si seulement le Génie était là ... !
Résumé du début de l'event
Nev qui a discuté avec Naito et Yuki, les poussant à danser ensemble. Il promet alors à Yuki de ne jamais bouger, mais c'était sans compter sur Donatien ...
Adélys aimerait se faire toute petite, mais se fait harponner par la Cannibale.
Agnès est de corvée de service de boissons. Hyppolite va discuter avec elle. PuisAnge se décide à ne pas les laisser seuls. La soirée a à peine commencée, que ces deux-là fonctionnent déjà à l'alcool. Courage Agnès ...
Alex vient d'arriver, et salue une Adélys au hasard, qu'on suppose être en fait Lucy.
Walt se pose l'air de rien, et son masque fait mouche.
Pendant ce temps, dans une autre bulle, Ulysse et Atsuka vivent leur romance en toute discrétion.
> Longue robe blanche type victorienne. Perruque blonde en chignon. Loup blanc. Châle qui couvre les épaules et le torse.
Donatien amena son patient jusqu'à un coin reculé de la salle. Difficiles d'avancer pour les deux : l"adulte enrobé dans une meringue de tissus, l'adolescent coincé en fauteuil. Tous les deux étaient donc dans la pénombre, loin de tout.
Donatien ignorait s'il avait été reconnu ou non, alors il se contenta de pointer du doigt l'homme masqué au loin. Celui qui a avait osé imprimer son visage ...
Puis Donatien se fit la réflexion que Pav avait surement deviner son identité, alors il utilisa la voix:
- Je règle cet affront comment ?
Car oui, Donatien se sentait seul et désemparé et ignorait comment s'y prendre quand il n'était plus le médecin en chef ; mais une jeune inconnue.
Aeden avait d’abord cru qu’il allait mourir étouffé en mettant son costume, en effet, son masque était parfaitement lisse, exempt de trous pour respirer. Mais il semblait qu’il avait été conçu pour ça, aussi n’eut il aucun problème pour faire passer l’air jusqu’à ces poumons. Il était arrivé tôt. Parmi les premiers. Il était, depuis, en retrait, un verre d’eau à la main. Il s’amusait à essayer de reconnaitre les jeunes patients derrière leurs costumes. N’avait eu aucun mal à devenir qui était les trois patients de Donatien… incapable cependant de différencier Adélys de l’autre patiente du médecin. Seul Nevabriel faisait tâche, ces épaules largement plus haut que ceux de la jeune femme.
Il ne savait pas très bien ce qu’il faisait là à vrai dire. Difficile de repérer Alexander dans la foule, il n’y était pas encore parvenu. L’anonymat était étrange. A la fois grisant et effrayant. On savait à peine avec qui on parlait, et on pouvait supposer que les autres non plus.
Les mains de l'écossais se resserraient sur le bout des accoudoirs alors qu'ils avaient les yeux ancrés dans ceux de la demoiselle. La peur au ventre. Mais il devait repondre ...
_V-vous savez ... Je pense que ...
Cette personne ... Pourquoi avoir fait ça ? ... Tout le monde avait bien compris qu'il ne fallait pas jouer avec le médecin en chef comme ça ...
Nevrabriel respira doucement en déviant son regard vers la personne au sac sur la tête. Comment pouvait il le sauver ?
_Mon médecin m'a donné une tenue pour me confondre avec une de ses patiente. Il la également fait pour une autre patiente. Pourtant ce n'est pas un affront ... C'est parce qu'il l'aime beaucoup.
Nevrabriel prit une autre inspiration alors que des sueurs naissaient de son front caché par la frange de la perruque.
_Cette personne aime sûrement beaucoup le médecin en chef de l'Institut et à voulu l'exprimer ce soir ... Les gens sont très maladroit pour exprimer leur sentiment ...
C'était la seule excuse que le patient avait trouvé pour sauver la peau de cette homme mais Donatien aurait le dernier mot, il fallait sans dire ... Nevrabriel comptait cependant sur les déguisements choisis par son médecin pour excuser celui-ci.
_Cependant, si cela dérange le docteur Elpida, je peux aller demander à cet homme de bien vouloir changer de masque ...
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé |
Il se sentait différent ce soir, en plus. C'était sûrement le côté anonyme qui rendait tout plus excitant, plus possibles à faire. S'il repérait Katou, il fondrait sur elle pour l'embrasser et s'en irait comme un prince l'air de rien. Bah quoi, il aurait pu embrasser une médecin, non ?
Ha mais si Katou ne voulait pas de ce baiser ?
Les femmes ... Les relations ... C'était si compliqué. Sans vraiment s'en rendre compte, il décapsula une nouvelle bière et en descendit quelques gorgées tout en écoutant Ange. Suite aux explications du médecin, Hyppolite passa un bras autour des épaules d'Agnès.
- Bien sûr qu'Agnès est une belle femme ! Déjà de l'extérieur elle est super jolie, mais à l'intérieur c'est encore plus beau. Elle est forte, et courageuse, et humaine, n'ayant pas peur de te montrer ses brèches si tu as sa confiance. C'est un petit bijou et c'est pour ça que tu ne l'auras pas.
Il bougonna un peu, reprit une gorgée de sa bière, et essaya d'effacer Katou de son esprit. Léa, son ex-fiancée, s'y immisça et il la chassa également.
- Mais d'façon, Barrabil, tu peux pécho autant que tu veux, beau gosse comme t'es, alors bon. Les gonzesses c'est pas c'qui manque ici.
Il ne put s'empêcher de marmonner un discret :" et les mecs aussi ...".
Event 6
- Une longue perruque lisse et noire à reflets violets, avec une frange.
Un loup blanc en dentelles. Une robe blanche, serrée au buste, bouffante au niveau des jupes ; type époque victorienne. Un fauteuil roulant
Quelque chose sembla distraire mon médecin qui ne releva pas ma réponse à sa question. Puis d’une rare délicatesse il posa sa paume contre ma joue avant d’ajouter;
- Excusez-moi, je dois y aller. Faites attention, surtout.
Puis quitta sa chaise et par le même fait mon champ de vision.
Alors que je me demandais comment j’allais occuper le reste de ma soirée une voix dans mon dos s’adressa à moi;
« Dèlys ! C'est toi ? Chuis trop content de te voir, ça rappelerait presque des souvenirs hein ? »
Dèlys? Le temps que je pris à comprendre que mon costume avait trompé la personne sur mon identité il avait repris parole.
« Et bah ! Ou t'as un sacré fanclub, ou ton doc est cinglé. »
Effectivement, si sur le coup l’idée du déguisement ne m’avait pas particulièrement choqué, je n'avais pas pensé réellement aux sentiments de la principale concernée.
Ne sachant pas trop comment annoncer à mon interlocuteur qu’il avait fait erreur je gigotais mes pieds nus camoufler par mon jupon. Puis d’une voix timide je pris parole ;
Je-je suis désolée, est-ce que l’on se connaît?
Je n'avais osé tenter de retourner ma chaise de peur de lui rouler sur le pied par inadvertance.
(c) Never-Utopia
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
- Tu nous adresses la parole ? Sans te moquer ? Je croyais n'être qu'une simple femme de ménage à tes yeux. Et tu es au courant qu'Agnès n'ira jamais dans ton lit, donc c'est inutile de faire le beau ...
Elle suspendit son geste, regardant Hyppolite. C'était pas la peine d'être aussi cru, et elle n'appréciait pas trop qu'il parle pour elle. Mais bon, elle voulait bien laisser couler pour cette fois. Surtout quand elle réalisa qu'à cause de ça, elle avait renversé un peu de jus d'orange sur la table. Elle attrapa un morceau de sopalin pour essuyer, écoutant distraitement la réponse d'Ange.
- Très bien, Vodeni. Je m'excuse. Tu n'es pas une femme de ménage mais un agent d'entretien. Quant à Agnès, c'est une très belle femme, je l'ai toujours dit. Elle est juste trop âgée à mon goût. Et à part la première semaine où je suis arrivé, je n'ai pas tenté grand chose avec elle.
Agnès bugua un instant. Trop... Trop âgée ? Elle se redressa d'un coup, jetant un regard meurtrier au goujat qui avait dit ça, renversant un verre dans son élan, juste à l'endroit qu'elle venait de nettoyer. Ca voulait dire quoi ça ? Trop âgée, trop âgée ! Si elle voyait juste, elle avait quoi ? Trois-quatre ans de plus que lui ? Elle allait répliquer lorsqu'Hyppolite la prit, elle par l'épaule, et la parole à sa place.
- Bien sûr qu'Agnès est une belle femme ! Déjà de l'extérieur elle est super jolie, mais à l'intérieur c'est encore plus beau. Elle est forte, et courageuse, et humaine, n'ayant pas peur de te montrer ses brèches si tu as sa confiance. C'est un petit bijou et c'est pour ça que tu ne l'auras pas. Mais d'façon, Barrabil, tu peux pécho autant que tu veux, beau gosse comme t'es, alors bon. Les gonzesses c'est pas c'qui manque ici.
Il ajouta quelque chose en bougonnant mais Agnès n'y prêta pas attention. Les compliments d'Hyppolite lui faisait chaud au coeur mais... Un mélange d'émotions négatives était en train de submerger le positif. Déjà, les mots de Barrabil l'avait mise dans de mauvaises dispositions mais le geste d'Hyppolite, bien que se voulant affectueux, lui apparaissait comme possessif et déplacé. Et surtout, étrangement, cette amitié la faisait se remettre en question. C'était vrai qu'Hyppolite était un homme, et qu'il ne l'avait jamais vu autrement que comme une bonne copine. Pas qu'elle aurait voulu qu'il en soit autrement, mais si même ce don juan de Barrabil ne s'intéressait pas à elle... Encore une fois, pour rien au monde elle n'aurait voulu qu'il lui colle aux basques mais... Fallait se faire une raison, elle n'intéressait personne. Elle n'était pas désirable. Pffiou, ça lui foutait le bourdon d'un coup ! Il fallait qu'elle s'éloigne, qu'elle se change les idées. Alors, avec un enthousiasme un peu trop forcé, elle s'exclama en remplissant un plateau de verres pleins.
- Eh bien ! Ca sent la rivalité masculine ici ! Je vous laisse régler vos histoires entre hommes, moi j'ai du boulot !
Et elle s'éloigna avec le plateau de boissons à distribuer avant de réaliser qu'elle n'avait pas re-nettoyé ce qu'elle avait renversé. Tant pis. L'un des deux s'en occuperait, et si ce n'était pas Hyppolite, passer un coup de torchon devait être à la portée d'un type comme Barrabil.
- HRP:
- Sorry, c'est long mais vous m'avez donné matière à réagir les gars ^^'
- Je-je suis désolée, est-ce que l’on se connaît?
Cap faillit lâcher un "bah oui, enfin !" avant de réaliser que la voix qu'il entendait ne correspondait pas à celle qu'il s'attendait à entendre. Il referma la bouche et fronça légèrement les sourcils avant de contourner le fauteuil roulant pour se mettre bien face à son occupante. Il la dévisagea un instant - enfin, du moins essaya parce qu'entre son masque à elle qui cachait son visage et le sien qui étrécissait son champ de vision c'était pas évident - et réalisa qu'effectivement, ce n'était pas Adèlys. La silhouette portait à confusion mais la peau qui dépassait était trop pâle et les yeux qu'il distinguait, trop clairs. A moins que sa copine n'ait eu un accident de décoloration au lavage, ce n'était pas elle. Oups.
- Ah bah mince alors ! On dirait bien que je me suis fait avoir ! S'exclama-t-il en passant sa main dans ses... ah non c'est vrai, il y avait cette espèce de bonnet de bain sur sa tête.
Il lui tendit la main, pour se présenter.
- Pardon de t'avoir surprise, j't'ai prise pour quelqu'un d'autre. Moi c'est...
Il s'interrompit. Il avait failli faire une belle boulette, sa médecin lui avait interdit de dire son nom. Mais après tout, Cap, ce n'était pas son nom pas vrai ? Enfin, pas vraiment. Enfin, dans le doute, valait mieux se taire.
- Ah ah ! C'est vrai pardon, on n'a pas le droit de le dire ce soir askip
Robe bleu pâle brodé de fleur blanches, tissus transparent dans le dos et le long des bras, brodés aussi de blanc. Perruque bleu attaché avec quelques nuances bleues lavande. Loup argentée-bleutée
- En image:
Katerina n’était pas du tout à l’aise dans sa robe. Elle était habituée à porter des robes certes, mais elle n’était ni aussi cintrée, ni dénudé dans le dos. Elle portait des chaussures à talon qui devait lui donner un bon 7 centimètres supplémentaires et elle ne s’était pas habituées à sa perruque bleue, ni au masque qui lui dévorait le visage. Elle avait hésitée à rester terrer dans sa chambre dans l’espoir qu’on l’oublie mais à vingt heures moins quarts, un des membres du personnel était venu toquer à sa porte pour s’assurer qu’elle serait là avant vingt heures.
Elle se rendit donc au bal, muni de son invitation qu’elle donna à Mme Dubois. Toutes ses tenues chics et élégantes lui donnaient un peu le tournis. C’était bien la première fois qu’elle assistait à un événement avec autant de monde. Au fond de la salle, elle crut apercevoir la chevelure bleue d’Hyppolite. Lui et Agnès étaient-ils présents ? Si c’était le cas, Katerina était sauvée. Elle se dirigea vers eux mais pas mal de monde se pressaient au buffet si bien qu’elle manqua de rentrer dans quelqu’un qui tenait un plateau de boisson. Elle s’excusa piteusement avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’Agnès. Soulagée, elle lui sauta dessus, accrochant ses bras autour de son cou :
- Agnès !
Elle se rappela que cette dernière portait un plateau et la lâcha, impressionnée qu’elle soit parvenu à garder ledit plateau en équilibre.
- Oh, excuse-moi.
La jeune femme ne s’épanchait que rarement en ce genre de démonstration affectueuse mais la foule la déboussolait un peu. Elle espérait que son amie ne lui en voudrait pas.
- Costume:
- Orgue porte une longue toge blanche avec un col doré. Sur ses épaules, il a un voile rouge translucide. Il porte un masque rouge surmonté d'une (fausse) pierre rouge et d'une fleur rouge à côté de son oeil droit. Sa bouche n'est pas couverte. Il porte une couronne de fleur blanche sur ses cheveux blonds. Il ne porte pas sa couronne d'épine, ni son eau bénite, ni son chapelet.
Demain, c'est la Toussaint
Orgue te bénit en #59d0ff
Orgue regardait l'habit qu'il avait avec joie. Que son médecin avait bon gout! Alors qu'il l'essayait, se regardant dans le miroir, il se trouvait très efféminé. Soirée déguisée anonyme... Et si il faisait semblant d'être une femme, ce soir? Il travaillait sa voix le reste de l'après-midi. Le soir venu, le petit ange se demandait si il allait amener son chapelet ou non... Or son médecin lui avait demandé de s'en passer. Il fit un soupir déçut et fit une prière pour que son Père le pardonne. Après tout, il portait Sa religion dans son coeur, ses paroles et ses gestes.
Une fois bien habillé, innocent comme une enfant, Orgue voulait courir jusqu'à la cantine, tellement il était content! Cependant, sa toge lui gênait les pieds, ses gestes étaient restreints... Il y allait en marchant. Il saluait joyeusement Mme Dubois avec sa voix féminine et donnait son laissez-passer avec un grand sourire avant de regardait la fête avec ses grands yeux heureux. Tellement de nouveaux amis à rencontrer!...
Mais Orgue fut tout de suite plus attiré par autre chose. La nourriture. Il n'était pas gourmand, il prenait juste soin de lui-même... et puis c'était l'heure du repas, non? Alors il s'approchait des petits fours et d'une personne avec un sac sur la tête, avec en image le visage d'un autre médecin. C'était rigolo, ça, mais comment la personne pouvait manger? Bref, Orgue prit un petit four et regardait le couple qui dansait sur la piste. Ne pas savoir les émotions de son interlocuteur le dérangeait trop pour commencer une discussion, au final.
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