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1, 2, 3 HasardPNJ
Mer 22 Avr - 14:41
Ne perdons plus de temps
Y15 et W82
Ne perdons plus de temps
Y15 avait entendu la conversation entre Alexander et Sheila. Il appréciait l'idée - bien qu'elle fut maladroitement formulée - d'Aeden. Un détecteur de mensonges pourrait leur arracher une épine du pied. Il envoya alors un regard entendu à son compère de toujours, puis s'approcha d'Alexander et de Sheila. Il avait toujours sa capuche rabattue sur le visage et essayait de se tenir à distance. Des mèches de cheveux cachaient son front le haut de ses yeux, mais quelques cicatrices sur le menton devenaient apparentes si on s'approchait de lui.
- J'ai entendu votre conversation, murmura-t-il d'une voix grave. Je vous fais confiance. Faites ça ni vu ni connu, W82 va poursuivre le plan dans l'idée que ça fasse diversion. Moi, je vous surveille du coin de l’œil au cas où ça tournerait mal. Dès que vous avez la taupe, écrivez-le discrètement là-dessus et donnez-le moi.
Il leur tendit un bout de papier et un stylo.
W82 monta sur le rocher et se racla la gorge pour avoir de nouveau l'attention.
- S'il vous plaît ! Je suis navré pour le doute qu'on a mis en place. Concernant la taupe, c'est réglé. Je vous propose maintenant de passer aux choses sérieuses. Si quelqu'un a envie de s'exprimer ... Le rocher est à lui !
Et pour appuyer ses propos, il descendit de son promontoire.
- J'ai entendu votre conversation, murmura-t-il d'une voix grave. Je vous fais confiance. Faites ça ni vu ni connu, W82 va poursuivre le plan dans l'idée que ça fasse diversion. Moi, je vous surveille du coin de l’œil au cas où ça tournerait mal. Dès que vous avez la taupe, écrivez-le discrètement là-dessus et donnez-le moi.
Il leur tendit un bout de papier et un stylo.
W82 monta sur le rocher et se racla la gorge pour avoir de nouveau l'attention.
- S'il vous plaît ! Je suis navré pour le doute qu'on a mis en place. Concernant la taupe, c'est réglé. Je vous propose maintenant de passer aux choses sérieuses. Si quelqu'un a envie de s'exprimer ... Le rocher est à lui !
Et pour appuyer ses propos, il descendit de son promontoire.
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Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJ
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : PNJAeden ZetharÉlectron libre
Jeu 23 Avr - 10:28
« Aeden, je t'adore mais si tu continues à m'ignorer et à agir sur des coups de tête, je vais pas tarder à te broyer les os. »
Aeden rougit. C’est vrai qu’il ne lui a pas répondu tout à l’heure. Mais il est un peu en panique… Cette réunion ne ressemble à rien, les propos des deux patients chargés des preuves ne sont pas tout à fait ce que le surdoué espérait. Le regard d’Ophélia le remet à sa place. A vrai dire, tout ça le déprime. Lui il aurait voulu voir émerger son idée du monde parfait de cette réunion. Il n’avait pas du tout le sentiment que le monde pouvait être plus juste après eux. Ophélia termina par une tape amicale, comme pour lui rappeler que malgré tout, maintenant, ils sont ensembles. Même si tout va mal, ça le rassure. Sans elle, sans Alexander, sans tout ceux qui le soutenaient au sein de l’institut, il n’était pas grand-chose.
« Attendons de voir ce qu'obtient le Génie ? Sauf si tu as une idée fantastique ? »
Il poussa un soupir.
- J’ai eu assez d’idée fantastique pour aujourd’hui je pense….
Il avait encore super honte. Et il se sentait idiot. Cela l’avait rendit tellement nerveux qu’il ne pouvait pratiquement pas empêcher sa main de tapoter l’une des poignées du fauteuil roulant d’Ophélia. Il vit Y16 passer un truc discrètement à Alexander, mais pas moyen de savoir quoi. W82 monta à nouveau sur le rocher pour s’exprimer :
- S'il vous plaît ! Je suis navré pour le doute qu'on a mis en place. Concernant la taupe, c'est réglé. Je vous propose maintenant de passer aux choses sérieuses. Si quelqu'un a envie de s'exprimer ... Le rocher est à lui !
Super encourageant… Aeden jeta un regard à Alexander qui ne les avait pas rejoints, puis à Ophélia. N’était-ce pas leur tour de montrer l’exemple ? Il chuchota à l’attention de sa partenaire :
- Par quoi on commence ? Donner les informations sur le Journal Clandestin ? Sur les fioles ? Ou alors juste se décider sur ce qu’on veut accomplir en tant que Révolution. Parce que faire tomber des têtes…
Il laissa sa phrase en suspens. Dans sa tête, la tonne d’idées qui naissaient et mourraient à la seconde lui donnait mal au crâne. Il se sentait submerger. Il savait que sa camarade aurait été parfaite pour parler à tous ceux qui s’étaient réunis ici. Mais Ophélia ne pouvait pas grimper sur ce fichu rocher.
Aeden rougit. C’est vrai qu’il ne lui a pas répondu tout à l’heure. Mais il est un peu en panique… Cette réunion ne ressemble à rien, les propos des deux patients chargés des preuves ne sont pas tout à fait ce que le surdoué espérait. Le regard d’Ophélia le remet à sa place. A vrai dire, tout ça le déprime. Lui il aurait voulu voir émerger son idée du monde parfait de cette réunion. Il n’avait pas du tout le sentiment que le monde pouvait être plus juste après eux. Ophélia termina par une tape amicale, comme pour lui rappeler que malgré tout, maintenant, ils sont ensembles. Même si tout va mal, ça le rassure. Sans elle, sans Alexander, sans tout ceux qui le soutenaient au sein de l’institut, il n’était pas grand-chose.
« Attendons de voir ce qu'obtient le Génie ? Sauf si tu as une idée fantastique ? »
Il poussa un soupir.
- J’ai eu assez d’idée fantastique pour aujourd’hui je pense….
Il avait encore super honte. Et il se sentait idiot. Cela l’avait rendit tellement nerveux qu’il ne pouvait pratiquement pas empêcher sa main de tapoter l’une des poignées du fauteuil roulant d’Ophélia. Il vit Y16 passer un truc discrètement à Alexander, mais pas moyen de savoir quoi. W82 monta à nouveau sur le rocher pour s’exprimer :
- S'il vous plaît ! Je suis navré pour le doute qu'on a mis en place. Concernant la taupe, c'est réglé. Je vous propose maintenant de passer aux choses sérieuses. Si quelqu'un a envie de s'exprimer ... Le rocher est à lui !
Super encourageant… Aeden jeta un regard à Alexander qui ne les avait pas rejoints, puis à Ophélia. N’était-ce pas leur tour de montrer l’exemple ? Il chuchota à l’attention de sa partenaire :
- Par quoi on commence ? Donner les informations sur le Journal Clandestin ? Sur les fioles ? Ou alors juste se décider sur ce qu’on veut accomplir en tant que Révolution. Parce que faire tomber des têtes…
Il laissa sa phrase en suspens. Dans sa tête, la tonne d’idées qui naissaient et mourraient à la seconde lui donnait mal au crâne. Il se sentait submerger. Il savait que sa camarade aurait été parfaite pour parler à tous ceux qui s’étaient réunis ici. Mais Ophélia ne pouvait pas grimper sur ce fichu rocher.
Image : 
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23La CannibaleCo-dirigeante
Jeu 23 Avr - 13:51
« S'il vous plaît ! Je suis navré pour le doute qu'on a mis en place. Concernant la taupe, c'est réglé. Je vous propose maintenant de passer aux choses sérieuses. Si quelqu'un a envie de s'exprimer ... Le rocher est à lui ! »
La Cannibale regarde le rocher, yeux plissés, le mettant au défi dans une mise en scène digne des plus clichés des westerns. Il ne manque plus que le ballot de paille et la musique de fond. Donc parce qu'elle est coincée dans son fauteuil elle ne pourra pas parler. Enfin, en vérité elle peut se tenir debout mais cela la fatiguerait inutilement. Ange avait été catégorique là-dessus, elle ne doit pas forcer.
« Par quoi on commence ? Donner les informations sur le Journal Clandestin ? Sur les fioles ? Ou alors juste se décider sur ce qu’on veut accomplir en tant que Révolution. Parce que faire tomber des têtes…»
Parce qu'en plus il aurait fallu préparer un discours ? Elle s'imagine monter dessus, poitrine bombée et menton levé. Elle aurait eu l'air prétentieuse, non ? Avec sa chevelure épaisse comme la crinière d'un lion et son regard farouche pour vouloir dompter la jungle. Et c'est quoi cette question d'Aeden ? Comme si ils étaient les seuls à détenir des informations, comme si ils étaient les seuls à pouvoir bouger les choses alors qu'ils sont cinquante à en avoir le pouvoir.
Et surtout ... Elle voit bien le carrefour de sa vie prendre un virage dangereux. Ils vont être obligés de parler de leur découverte, parler de ce qui est arrivé à Adèlys Valcourt ... Parce que c'est crucial pour mettre Elpida en prison, pour révéler au monde la cruauté de cet endroit. Mais cela implique de mettre au courant le Génie ... Est-ce que Cap lui en a parlé ? Pitié, il faut que Cap le lui ait dit. Il faut qu'elle fasse confiance à Cap, maintenant.
Qu'aurait fait Adèlys à ma place ? Qu'aurait fait Loreleï Hexe à ma place ?Elles étaient plus jeunes qu'elle, et pourtant elles avaient eu le sens du devoir et du sacrifice. Elles étaient un emblème, un symbole.
C'est alors qu'une image d'Adèlys lui revient. Adèlys coincée dans son fauteuil ... En fait, il faut le voir sous un autre prisme. Ce n'est pas un fauteuil, c'est un trône. Et c'est pour ça qu'elle avait l'air prétentieuse, Adèlys. Parce qu'elle était une reine. Une reine coincée sur son trône, incapable de pouvoir parler à son peuple. Parfois il faut savoir descendre de son trône...
« Ce qui compte Aeden, ce n'est pas le discours, ou comment tu vas le formuler. Ce qui compte, c'est d'abord ton image. Ensuite, c'est de redonner la confiance qu'on a perdu. »
Alors elle s'appuie sur roues pour lentement se lever, les jambes tremblantes. Puis, prenant de la hauteur, elle prend appui sur l'épaule d'Aeden afin de se retrouver face à lui. Elle lui lance un regard entendu, à la fois déterminé et effrayé. Puis elle monte sur le rocher. Mais pas seule. Elle tend la main à Aeden pour qu'il la rejoigne. Et se tait. Le temps qu'on les remarque essayer de monter tous les deux et se faire une place sur cet emplacement étroit, Alexander et la fille aux cheveux roses auraient le temps de magouiller. Si tout le monde a le regard tourné vers eux, ils auront sûrement une couleur particulière ou que sais-je? Dans la foule, il y aura bien une taupe pour éprouver du malaise ou de l'espièglerie, une émotion différente des 49 autres présents qui seront, il le faut, réconforté à l'idée de retrouver de la confiance.
On se lance
Les Révolutionnaires
« S'il vous plaît ! Je suis navré pour le doute qu'on a mis en place. Concernant la taupe, c'est réglé. Je vous propose maintenant de passer aux choses sérieuses. Si quelqu'un a envie de s'exprimer ... Le rocher est à lui ! »
La Cannibale regarde le rocher, yeux plissés, le mettant au défi dans une mise en scène digne des plus clichés des westerns. Il ne manque plus que le ballot de paille et la musique de fond. Donc parce qu'elle est coincée dans son fauteuil elle ne pourra pas parler. Enfin, en vérité elle peut se tenir debout mais cela la fatiguerait inutilement. Ange avait été catégorique là-dessus, elle ne doit pas forcer.
« Par quoi on commence ? Donner les informations sur le Journal Clandestin ? Sur les fioles ? Ou alors juste se décider sur ce qu’on veut accomplir en tant que Révolution. Parce que faire tomber des têtes…»
Parce qu'en plus il aurait fallu préparer un discours ? Elle s'imagine monter dessus, poitrine bombée et menton levé. Elle aurait eu l'air prétentieuse, non ? Avec sa chevelure épaisse comme la crinière d'un lion et son regard farouche pour vouloir dompter la jungle. Et c'est quoi cette question d'Aeden ? Comme si ils étaient les seuls à détenir des informations, comme si ils étaient les seuls à pouvoir bouger les choses alors qu'ils sont cinquante à en avoir le pouvoir.
Et surtout ... Elle voit bien le carrefour de sa vie prendre un virage dangereux. Ils vont être obligés de parler de leur découverte, parler de ce qui est arrivé à Adèlys Valcourt ... Parce que c'est crucial pour mettre Elpida en prison, pour révéler au monde la cruauté de cet endroit. Mais cela implique de mettre au courant le Génie ... Est-ce que Cap lui en a parlé ? Pitié, il faut que Cap le lui ait dit. Il faut qu'elle fasse confiance à Cap, maintenant.
Qu'aurait fait Adèlys à ma place ? Qu'aurait fait Loreleï Hexe à ma place ?Elles étaient plus jeunes qu'elle, et pourtant elles avaient eu le sens du devoir et du sacrifice. Elles étaient un emblème, un symbole.
C'est alors qu'une image d'Adèlys lui revient. Adèlys coincée dans son fauteuil ... En fait, il faut le voir sous un autre prisme. Ce n'est pas un fauteuil, c'est un trône. Et c'est pour ça qu'elle avait l'air prétentieuse, Adèlys. Parce qu'elle était une reine. Une reine coincée sur son trône, incapable de pouvoir parler à son peuple. Parfois il faut savoir descendre de son trône...
« Ce qui compte Aeden, ce n'est pas le discours, ou comment tu vas le formuler. Ce qui compte, c'est d'abord ton image. Ensuite, c'est de redonner la confiance qu'on a perdu. »
Alors elle s'appuie sur roues pour lentement se lever, les jambes tremblantes. Puis, prenant de la hauteur, elle prend appui sur l'épaule d'Aeden afin de se retrouver face à lui. Elle lui lance un regard entendu, à la fois déterminé et effrayé. Puis elle monte sur le rocher. Mais pas seule. Elle tend la main à Aeden pour qu'il la rejoigne. Et se tait. Le temps qu'on les remarque essayer de monter tous les deux et se faire une place sur cet emplacement étroit, Alexander et la fille aux cheveux roses auraient le temps de magouiller. Si tout le monde a le regard tourné vers eux, ils auront sûrement une couleur particulière ou que sais-je? Dans la foule, il y aura bien une taupe pour éprouver du malaise ou de l'espièglerie, une émotion différente des 49 autres présents qui seront, il le faut, réconforté à l'idée de retrouver de la confiance.
- Spoiler:
- A mon tour de prendre un peu les devants ... J'espère que c'est cohérent et que ça ne dérange personne ...^^' Si chacun décrit un peu son émotion face à la scène ça pourrait aider Sheila ou je sais pas ????
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Image : 
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Jessy FreyÉlectron libre
Jeu 23 Avr - 15:23
Le blond eut une espèce de sourire. Bon, au moins il n’avait pas l’air rancunier. Tant mieux car pour rien au monde l’ego de Jessy ne lui aurait permis de s’excuser.
- C'est vrai, ça aurait été drôle. Et je suis d'accord, on arrivera à rien avec cette regroupement. Honnêtement, je ne sais même pas ce que je fais ici.
Jessy commençait à se poser la question aussi. Et la qualité de l’air dans cette petite grotte, avec tous ces corps entassés, n’était pas spécialement très bonne. Le blond n’était vraiment pas rancunier car il lui proposa même sa main, se présentant :
- Moi c'est Ulysse.
Il lui serra la main, ne prenant pas le parti de lui révéler son propre prénom. Il ne savait pas ce qui permettait à Ulysse de se dévoiler si facilement, mais cela ne pouvait qu’alimenter les soupçons. Il supposait cependant que Sheila était sûre d’elle. Mais ce gamin devrait être plus prudent. Il allait le lui dire quand débarqua une longue silhouette que Jessy eut très peu de mal à identifier. Le patient de Donatien.
_Ulysse. C'est allé super vite, je n'ai eu le temps de rien, désolé, j'aurais du venir te soutenir.
On aurait dit qu’il y avait mort d’homme. C’était exaspérant. Il allait lui faire une déclaration d’amour ou s’effondrer en pleur dans ces bras bientôt ? C’est bon, il n’avait pas jeter de la caillasse sur Ulysse non plus.
- Ah, non non, t'inquiètes Nevrabriel ! De toute façon, je n'ai pas pu réagir non plus.
Et voilà que ce fameux Ulysse le confirmait, au cas ou il aurait eu un doute. Cela devenait agaçant, presque laçant. Il était tous complètement con ici ? Enfin bon, il n’allait pas leur faire une leçon de moral, Ulysse lui fit un signe de la main amical auquel il répondit avec un léger sourire. Ce blond lui plaisait bien. Il se contenta de se retourner à son coin tranquille, allant s’appuyer sur la paroi de la grotte, après un long bâillement.
On commençait à tourner en rond. C’était exaspérant. Quand est-ce que les choses allaient devenir vraiment concrètes ? Jessy n’était pas là pour voir la Révolution se ridiculiser mais bien pour la voir prendre des actions concrètes. Se réveiller.
C’est ce que fit Ophélia. Malgré sa capuche, Jessy n’avait aucun mal à l’identifier, elle était la seule en fauteuil roulant dans l’assemblée. Il n’était guère étonné que ce soit elle qui bouge. Pour lui, elle était celle qui semblait le plus capable, même si le Génie devait avoir quelque chose sous la semelle. La voir grimper sur ce rocher, cela devait redonner de la force aux patients les plus malades de l’institut. Jessy quant à lui émettait un peu de réserve. Il trouvait amusant que ce soit l’une des patientes les plus mal en point qui doive prendre les devants. Il attendait de voir ce qui allait se passer pour savoir si la Révolution valait ou non la peine qu’il soit présent.
- C'est vrai, ça aurait été drôle. Et je suis d'accord, on arrivera à rien avec cette regroupement. Honnêtement, je ne sais même pas ce que je fais ici.
Jessy commençait à se poser la question aussi. Et la qualité de l’air dans cette petite grotte, avec tous ces corps entassés, n’était pas spécialement très bonne. Le blond n’était vraiment pas rancunier car il lui proposa même sa main, se présentant :
- Moi c'est Ulysse.
Il lui serra la main, ne prenant pas le parti de lui révéler son propre prénom. Il ne savait pas ce qui permettait à Ulysse de se dévoiler si facilement, mais cela ne pouvait qu’alimenter les soupçons. Il supposait cependant que Sheila était sûre d’elle. Mais ce gamin devrait être plus prudent. Il allait le lui dire quand débarqua une longue silhouette que Jessy eut très peu de mal à identifier. Le patient de Donatien.
_Ulysse. C'est allé super vite, je n'ai eu le temps de rien, désolé, j'aurais du venir te soutenir.
On aurait dit qu’il y avait mort d’homme. C’était exaspérant. Il allait lui faire une déclaration d’amour ou s’effondrer en pleur dans ces bras bientôt ? C’est bon, il n’avait pas jeter de la caillasse sur Ulysse non plus.
- Ah, non non, t'inquiètes Nevrabriel ! De toute façon, je n'ai pas pu réagir non plus.
Et voilà que ce fameux Ulysse le confirmait, au cas ou il aurait eu un doute. Cela devenait agaçant, presque laçant. Il était tous complètement con ici ? Enfin bon, il n’allait pas leur faire une leçon de moral, Ulysse lui fit un signe de la main amical auquel il répondit avec un léger sourire. Ce blond lui plaisait bien. Il se contenta de se retourner à son coin tranquille, allant s’appuyer sur la paroi de la grotte, après un long bâillement.
On commençait à tourner en rond. C’était exaspérant. Quand est-ce que les choses allaient devenir vraiment concrètes ? Jessy n’était pas là pour voir la Révolution se ridiculiser mais bien pour la voir prendre des actions concrètes. Se réveiller.
C’est ce que fit Ophélia. Malgré sa capuche, Jessy n’avait aucun mal à l’identifier, elle était la seule en fauteuil roulant dans l’assemblée. Il n’était guère étonné que ce soit elle qui bouge. Pour lui, elle était celle qui semblait le plus capable, même si le Génie devait avoir quelque chose sous la semelle. La voir grimper sur ce rocher, cela devait redonner de la force aux patients les plus malades de l’institut. Jessy quant à lui émettait un peu de réserve. Il trouvait amusant que ce soit l’une des patientes les plus mal en point qui doive prendre les devants. Il attendait de voir ce qui allait se passer pour savoir si la Révolution valait ou non la peine qu’il soit présent.
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Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28Sheila McElroyÉlectron libre
Ven 24 Avr - 14:18
Mon regard scrute la grotte dans l'espoir de trouver quelque chose. Il faut que je trouve quelque chose. Je peux pas laisser partir une taupe s'il y en a vraiment une... Déjà parce que je n'ai pas envie que mes amis soient en danger et surtout parce que je n'aimerai pas que l'institut mettent tout le monde dans le même panier. Je suis presque sûre que je ne suis pas la seule à vouloir régler cette histoire sans faire "tomber des têtes". Et y a aussi des touriste comme Eden. Ça serait pas juste que ces personnes subissent les même accusations que les plus impliqués d'entre nous. Il doit y avoir un moyen de calmer tout le monde de façon pacifique. C'est pour ça que j'ai voulu faire parti de la révolution: aider un maximum de gens, et ça inclus aussi le personnel. Je pense à mademoiselle Dessanges qui aime les patients et qui ne cautionnerait pas leurs morts. Mais en même temps, elle a des patrons... Hyppo aussi est quelqu'un de gentil, je suis sûre qu'il nous veut pas de mal.
Donc la priorité c'est de trouver cette taupe pour éviter d'aggraver encore les tensions. Je balaye la grotte du regard en essayant d'analyser le plus rapidement possible mais j'ai du mal à distinguer ce fameux jaune que je cherche... J'ai pas l'habitude de me concentrer sur autant de personne en même temps... J'ai l'impression de devoir regarder tout pleins de télés et de le faire avec assez de concentration pour dire ce qu'il y avait sur chaque écran en détails. J'ai les yeux qui piquent...
Je sens une petite pression sur mon uniforme et tourne la tête, décrochant mon regard de l'assemblée. Sa tête me dit quelque chose. Je crois bien que c'est lui qui avait mené l'opération "p'tit légume" comme j'aime l'appeler ou l'opération "sauvons Aeden" pour ceux qui veulent être plus sérieux. Bref, je me souviens pas trop du nom ou du numéro de ce garçon mais il veut me parler en priver. Je regarde l'assemblée. En même temps si je le suis, je vais perdre l'effet de surprise que j'ai pu avoir tout à l'heure... Mais pour le moment j'ai du mal, il me faudrait presque un interrogatoire au cas par cas. Alors je finis par descendre du rocher pour le suivre et écouter ce qu'il a à me dire.
- Est-ce que tu peux savoir si quelqu’un ment si lui-même croit à ses mensonges ?
Je me redresse, surprise et le regarde sans trop comprendre. Généralement c'est parce que la personne sait qu'elle ment et donc qu'une part d'elle ne croit pas en ce mensonge que j'arrive à savoir si on essaye de me tromper. Mais là... Comme on pourrait croire à 100% à un mensonge? Il y a toujours un petit pourcentage d'incertitude, non...? Et puis son sous-entendu me frappe d'un coup.
- Tu veux dire... Comme un mythomane?
C'est vrai que j'ai jamais été face à ce cas de figure avant mais comme l'institut traite des pathologies variées, c'est possible qu'une ou plusieurs personnes soient mythomane. Et dans ce cas là... Je n'ai absolument aucune idée de si ma synesthésie va servir à quelque chose... Je baisse légèrement la tête en massant mes paupières. J'ai un début de migraine oculaire, j'aimerai bien qu'elle s'en aille au plus vite.
- Je ne sais pas... Je ne sais vraiment pas...
J'ignore comment fonctionne cette pathologique précisément, s'il y a des nuances possibles ou pas dans le mensonge et j'avoue que je suis un peu perdue. Je relève les yeux vers lui en adressant un sourire désolé.
- Désolée, j'ai jamais fais face à ce genre de situation avant...
Que ce soit pour faire détecteur de mensonge de masse ou bien participer à ce genre de réunion bizarre. Dans les deux cas, je ne sais pas comment je peux aider au mieux. J'ai saisi la perche d'Aeden mais je sais que c'est beaucoup à prendre sur les épaules et j'ai vraiment pas envie d'accuser quelqu'un à tord ou de ne rien trouver. Et si la théorie de ce garçon est juste, je ne sais pas vraiment si je sers à grand chose. Et là je repense à mon discours si assuré pour essayer d'avoir le plus de crédibilité possible. Si je me dégonfle j'aurai l'air fine. En plus tout le monde à vu mon visage. Super Sheila, t'assure vraiment parfois.
J'ouvre la bouche pour exposer mes doutes sur ma capacité à détecter la taupe quand l'un des leads de la révolution s'approche pour nous adresser la parole. Ah. Il nous fait confiance pour débusquer la taupe. Je suis vraiment coincée avec ce rôle du coup? Snif... Je vais me faire cracher dessus si je trouve rien ou que la taupe nous glisse entre les doigts. Je souffle. Courage. Ça va bien se passer, je suis pas toute seule. Je regarde mon premier interlocuteur, il a l'air d'être un garçon intelligent et plus impliqué dans la révolution que moi.
- Je peux essayer de faire le maximum même si je ne sais pas ce qui va en découler. Je te suis, peu importe ce que tu me demanderas de faire.
Je m'en remets à lui. J'ai pas envie de juste partir comme ça et abandonner le navire. Mais je sais pas si je peux prendre la décision parce que je ne suis même pas sûre de ma pathologie pour ce coup là...
La grotte clandestine
Mon regard scrute la grotte dans l'espoir de trouver quelque chose. Il faut que je trouve quelque chose. Je peux pas laisser partir une taupe s'il y en a vraiment une... Déjà parce que je n'ai pas envie que mes amis soient en danger et surtout parce que je n'aimerai pas que l'institut mettent tout le monde dans le même panier. Je suis presque sûre que je ne suis pas la seule à vouloir régler cette histoire sans faire "tomber des têtes". Et y a aussi des touriste comme Eden. Ça serait pas juste que ces personnes subissent les même accusations que les plus impliqués d'entre nous. Il doit y avoir un moyen de calmer tout le monde de façon pacifique. C'est pour ça que j'ai voulu faire parti de la révolution: aider un maximum de gens, et ça inclus aussi le personnel. Je pense à mademoiselle Dessanges qui aime les patients et qui ne cautionnerait pas leurs morts. Mais en même temps, elle a des patrons... Hyppo aussi est quelqu'un de gentil, je suis sûre qu'il nous veut pas de mal.
Donc la priorité c'est de trouver cette taupe pour éviter d'aggraver encore les tensions. Je balaye la grotte du regard en essayant d'analyser le plus rapidement possible mais j'ai du mal à distinguer ce fameux jaune que je cherche... J'ai pas l'habitude de me concentrer sur autant de personne en même temps... J'ai l'impression de devoir regarder tout pleins de télés et de le faire avec assez de concentration pour dire ce qu'il y avait sur chaque écran en détails. J'ai les yeux qui piquent...
Je sens une petite pression sur mon uniforme et tourne la tête, décrochant mon regard de l'assemblée. Sa tête me dit quelque chose. Je crois bien que c'est lui qui avait mené l'opération "p'tit légume" comme j'aime l'appeler ou l'opération "sauvons Aeden" pour ceux qui veulent être plus sérieux. Bref, je me souviens pas trop du nom ou du numéro de ce garçon mais il veut me parler en priver. Je regarde l'assemblée. En même temps si je le suis, je vais perdre l'effet de surprise que j'ai pu avoir tout à l'heure... Mais pour le moment j'ai du mal, il me faudrait presque un interrogatoire au cas par cas. Alors je finis par descendre du rocher pour le suivre et écouter ce qu'il a à me dire.
- Est-ce que tu peux savoir si quelqu’un ment si lui-même croit à ses mensonges ?
Je me redresse, surprise et le regarde sans trop comprendre. Généralement c'est parce que la personne sait qu'elle ment et donc qu'une part d'elle ne croit pas en ce mensonge que j'arrive à savoir si on essaye de me tromper. Mais là... Comme on pourrait croire à 100% à un mensonge? Il y a toujours un petit pourcentage d'incertitude, non...? Et puis son sous-entendu me frappe d'un coup.
- Tu veux dire... Comme un mythomane?
C'est vrai que j'ai jamais été face à ce cas de figure avant mais comme l'institut traite des pathologies variées, c'est possible qu'une ou plusieurs personnes soient mythomane. Et dans ce cas là... Je n'ai absolument aucune idée de si ma synesthésie va servir à quelque chose... Je baisse légèrement la tête en massant mes paupières. J'ai un début de migraine oculaire, j'aimerai bien qu'elle s'en aille au plus vite.
- Je ne sais pas... Je ne sais vraiment pas...
J'ignore comment fonctionne cette pathologique précisément, s'il y a des nuances possibles ou pas dans le mensonge et j'avoue que je suis un peu perdue. Je relève les yeux vers lui en adressant un sourire désolé.
- Désolée, j'ai jamais fais face à ce genre de situation avant...
Que ce soit pour faire détecteur de mensonge de masse ou bien participer à ce genre de réunion bizarre. Dans les deux cas, je ne sais pas comment je peux aider au mieux. J'ai saisi la perche d'Aeden mais je sais que c'est beaucoup à prendre sur les épaules et j'ai vraiment pas envie d'accuser quelqu'un à tord ou de ne rien trouver. Et si la théorie de ce garçon est juste, je ne sais pas vraiment si je sers à grand chose. Et là je repense à mon discours si assuré pour essayer d'avoir le plus de crédibilité possible. Si je me dégonfle j'aurai l'air fine. En plus tout le monde à vu mon visage. Super Sheila, t'assure vraiment parfois.
J'ouvre la bouche pour exposer mes doutes sur ma capacité à détecter la taupe quand l'un des leads de la révolution s'approche pour nous adresser la parole. Ah. Il nous fait confiance pour débusquer la taupe. Je suis vraiment coincée avec ce rôle du coup? Snif... Je vais me faire cracher dessus si je trouve rien ou que la taupe nous glisse entre les doigts. Je souffle. Courage. Ça va bien se passer, je suis pas toute seule. Je regarde mon premier interlocuteur, il a l'air d'être un garçon intelligent et plus impliqué dans la révolution que moi.
- Je peux essayer de faire le maximum même si je ne sais pas ce qui va en découler. Je te suis, peu importe ce que tu me demanderas de faire.
Je m'en remets à lui. J'ai pas envie de juste partir comme ça et abandonner le navire. Mais je sais pas si je peux prendre la décision parce que je ne suis même pas sûre de ma pathologie pour ce coup là...
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Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Alexander HexeÉlectron libre
Ven 24 Avr - 15:25
- Tu veux dire... Comme un mythomane?
Le Génie acquiesça. Au moins, celle-là comprenait vite même si l'idée même ne semblait pas l'avoir effleuré.
- Est-ce que tu peux, oui ou non ? Insista-t-il.
Il ne voulait pas la bousculer mais la situation commençait à relever de l'urgence.
- Je ne sais pas... Je ne sais vraiment pas... Désolée, j'ai jamais fait face à ce genre de situation avant...
Désolée, elle en avait l'air. Sa réflexion l'agaçait un peu. Dans cette grotte, il doutait que qui que ce soit ait jamais eu à gérer ce genre de situation. Néanmoins, c'était Aeden qui l'avait mis dans cette position délicate et de ce fait, le Génie se sentait un peu responsable. Il allait essayer de rester gentil. Il allait même essayer de la réconforter quand l'un des deux gugusses de la grotte vint à leur rencontre.
- J'ai entendu votre conversation. Je vous fais confiance. Faites ça ni vu ni connu, W82 va poursuivre le plan dans l'idée que ça fasse diversion. Moi, je vous surveille du coin de l’œil au cas où ça tournerait mal. Dès que vous avez la taupe, écrivez-le discrètement là-dessus et donnez-le moi.
Il attrapa le papier en se demandant ce que pouvait bien pouvoir dire leur histoire de diversion. Il aurait bien eu lui-même deux mots à lui dire à cet imbécile mais il s'esquiva pour faire une annonce sur le rocher. Très bien. Il aurait toujours deux mots à lui dire plus tard et plus ça tarderait plus il risquait d'être désagréable à ce moment-là. Tant pis pour lui. Il se recentra sur la patiente que cette intervention avait interrompue. Elle avait l'air sincèrement déconcertée.
- Je peux essayer de faire le maximum même si je ne sais pas ce qui va en découler. Je te suis, peu importe ce que tu me demanderas de faire.
Elle lui faisait confiance ? Cela le faisait sourire. Un sourire de requin. Elle avait de la chance que ce ne soit pas lui la taupe. En attendant, cette naïveté l'arrangeait.
- Ecoute. Tu n'as pas à prendre tout ça sur les épaules, quoiqu'en disent Aeden et ce type qui vient de passer. Tu me dis "non" et tout ça s'arrête là.
Voilà, il avait fait sa part de psychologie. Maintenant, il allait passer aux choses sérieuses et vite parce qu'il voyait du coin de l'œil Ophelia se lever de son fauteuil roulant et qu'il avait l'intention de la faire se rasseoir fissa. Il ne l'avait pas amenée ici pour qu'elle mette sa santé en danger. Aussi parla-t-il soudain beaucoup plus vite.
- Cependant, si tu tiens à faire quelque chose, j'ai des soupçons sur une personne en particulier. Je me trompe peut-être mais il m'a avoué être mythomane ce qui serait la couverture parfaite pour une taupe. J'aimerais que tu le gardes à l'œil, et si tu as quelqu'un de confiance pour t'aider, vérifier que personne ne sorte de cette grotte.
Ce serait trop bête que la taupe file à l'anglaise et que la direction leur tombe dessus pendant la réunion. Et il était prêt à parier que les deux zigotos n'avaient pas songé un seul instant au videur. Il désigna à son interlocutrice Jessy, de façon la plus discrète possible, la gratifia d'une tape sur l'épaule comme l'aurait fait Cap – il supposait qu'une marque d'amitié serait la bienvenue – puis se retourna vers Ophelia.
Ophelia déjà debout sur le rocher avec Aeden. Bon sang, qu'est-ce qu'elle fichait ? Il roula des yeux et grimpa les rejoindre. Ce n'était même plus la peine d'essayer de lui faire regagner son fauteuil, elle était aussi bornée que lui. Mais elle allait avoir besoin de soutien et il ne la laisserait pas seule.
Il se positionna légèrement derrière elle, de façon à pouvoir réagir si jamais elle était prise d'une faiblesse ou qu'elle puisse prendre appui sur lui de façon discrète.
Il fut tenté un instant de lui demander des explications mais il se ravisa. Il espérait juste qu'elle savait ce qu'elle faisait.
Le Génie acquiesça. Au moins, celle-là comprenait vite même si l'idée même ne semblait pas l'avoir effleuré.
- Est-ce que tu peux, oui ou non ? Insista-t-il.
Il ne voulait pas la bousculer mais la situation commençait à relever de l'urgence.
- Je ne sais pas... Je ne sais vraiment pas... Désolée, j'ai jamais fait face à ce genre de situation avant...
Désolée, elle en avait l'air. Sa réflexion l'agaçait un peu. Dans cette grotte, il doutait que qui que ce soit ait jamais eu à gérer ce genre de situation. Néanmoins, c'était Aeden qui l'avait mis dans cette position délicate et de ce fait, le Génie se sentait un peu responsable. Il allait essayer de rester gentil. Il allait même essayer de la réconforter quand l'un des deux gugusses de la grotte vint à leur rencontre.
- J'ai entendu votre conversation. Je vous fais confiance. Faites ça ni vu ni connu, W82 va poursuivre le plan dans l'idée que ça fasse diversion. Moi, je vous surveille du coin de l’œil au cas où ça tournerait mal. Dès que vous avez la taupe, écrivez-le discrètement là-dessus et donnez-le moi.
Il attrapa le papier en se demandant ce que pouvait bien pouvoir dire leur histoire de diversion. Il aurait bien eu lui-même deux mots à lui dire à cet imbécile mais il s'esquiva pour faire une annonce sur le rocher. Très bien. Il aurait toujours deux mots à lui dire plus tard et plus ça tarderait plus il risquait d'être désagréable à ce moment-là. Tant pis pour lui. Il se recentra sur la patiente que cette intervention avait interrompue. Elle avait l'air sincèrement déconcertée.
- Je peux essayer de faire le maximum même si je ne sais pas ce qui va en découler. Je te suis, peu importe ce que tu me demanderas de faire.
Elle lui faisait confiance ? Cela le faisait sourire. Un sourire de requin. Elle avait de la chance que ce ne soit pas lui la taupe. En attendant, cette naïveté l'arrangeait.
- Ecoute. Tu n'as pas à prendre tout ça sur les épaules, quoiqu'en disent Aeden et ce type qui vient de passer. Tu me dis "non" et tout ça s'arrête là.
Voilà, il avait fait sa part de psychologie. Maintenant, il allait passer aux choses sérieuses et vite parce qu'il voyait du coin de l'œil Ophelia se lever de son fauteuil roulant et qu'il avait l'intention de la faire se rasseoir fissa. Il ne l'avait pas amenée ici pour qu'elle mette sa santé en danger. Aussi parla-t-il soudain beaucoup plus vite.
- Cependant, si tu tiens à faire quelque chose, j'ai des soupçons sur une personne en particulier. Je me trompe peut-être mais il m'a avoué être mythomane ce qui serait la couverture parfaite pour une taupe. J'aimerais que tu le gardes à l'œil, et si tu as quelqu'un de confiance pour t'aider, vérifier que personne ne sorte de cette grotte.
Ce serait trop bête que la taupe file à l'anglaise et que la direction leur tombe dessus pendant la réunion. Et il était prêt à parier que les deux zigotos n'avaient pas songé un seul instant au videur. Il désigna à son interlocutrice Jessy, de façon la plus discrète possible, la gratifia d'une tape sur l'épaule comme l'aurait fait Cap – il supposait qu'une marque d'amitié serait la bienvenue – puis se retourna vers Ophelia.
Ophelia déjà debout sur le rocher avec Aeden. Bon sang, qu'est-ce qu'elle fichait ? Il roula des yeux et grimpa les rejoindre. Ce n'était même plus la peine d'essayer de lui faire regagner son fauteuil, elle était aussi bornée que lui. Mais elle allait avoir besoin de soutien et il ne la laisserait pas seule.
Il se positionna légèrement derrière elle, de façon à pouvoir réagir si jamais elle était prise d'une faiblesse ou qu'elle puisse prendre appui sur lui de façon discrète.
Il fut tenté un instant de lui demander des explications mais il se ravisa. Il espérait juste qu'elle savait ce qu'elle faisait.
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Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 25 Avr - 21:40
Auprès d’Ophélia, Aeden apprenait. Il apprenait ce qu’était la force. La vraie. Il apprenait ce que c’était que de se battre. Chose qu’il n’avait jamais fait. Il n’avait pas l’âme d’un guerrier, d’un battant. Pourtant, à côté d’elle il aurait presque pu en devenir un. Et il se sentait plus fort rien que de la soutenir.
Il se retrouva donc sur ce rocher, chose qu’il redoutait. Mais il n’était pas seul. Et c’était là toute la différence. Alexander les rejoignit d’ailleurs, et ils se trouvèrent à trois, en équilibre précaire sur le rocher face aux patients qui les avaient rejoints ce soir. A trois même s’il pouvait sentir l’ombre de Lorelei et celle d’Adèlys. Ces ombres qui les avaient fait grandir, qui avaient veillé sur eux, ces ombres qui avaient fait naitre cet instant.
Il resta silencieux. Il voulait que ce soit Ophélia qui parle. Elle avait un pouvoir que lui ne possédait pas. Que le Génie ne possédait pas, malgré que ce dernier soit très doué pour parler. Elle savait trouver les mots justes. Les mots qui évitent les longs discours mais qui peuvent se ficher dans les cœurs. Et il savait qu’elle serait plus combative que lui, tout en étant plus modérée qu’Alexander.
Il se retrouva donc sur ce rocher, chose qu’il redoutait. Mais il n’était pas seul. Et c’était là toute la différence. Alexander les rejoignit d’ailleurs, et ils se trouvèrent à trois, en équilibre précaire sur le rocher face aux patients qui les avaient rejoints ce soir. A trois même s’il pouvait sentir l’ombre de Lorelei et celle d’Adèlys. Ces ombres qui les avaient fait grandir, qui avaient veillé sur eux, ces ombres qui avaient fait naitre cet instant.
Il resta silencieux. Il voulait que ce soit Ophélia qui parle. Elle avait un pouvoir que lui ne possédait pas. Que le Génie ne possédait pas, malgré que ce dernier soit très doué pour parler. Elle savait trouver les mots justes. Les mots qui évitent les longs discours mais qui peuvent se ficher dans les cœurs. Et il savait qu’elle serait plus combative que lui, tout en étant plus modérée qu’Alexander.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Eden AtkinsDécédée
Lun 27 Avr - 18:16
code by PANICK!ATTACK
La Grotte Clandestine
Event
Ouaaaah le bordel que c’est devenu. Je reste contre mon rocher, observant le brouhaha ambiant alors que tout le monde panique plus ou moins à l’idée qu’un traitre puisse être là et voir nos visages. J’avoue que ce n’est pas ultra safe mais perso… je m’en fous un peu. Je suis là sans vraiment l’être. Je suis… la Suisse ! Je ne peux pas vraiment leur être utile. Pas comme Sheila en tout cas. Je n’ai pas de super pouvoir moi. Je ne sais même pas ce qu’ils cherchent à me soigner… Je pousse un soupir et croise les bras sur ma poitrine. Ils sont bruyants quand même… On ne va pas risquer une avalanche ou une connerie du genre, j’espère ? Ce serai carrément triste. Même pas le temps de se rebeller que tous les patients sont morts dans un éboulement. Ouah. La loose. Je pouffe de rire à cette pensée et lève les yeux vers Sheila qui est au niveau du rocher principal avec tous les organisateurs. Ouais, elle est occupée là. Jessy parle tranquillement avec le type qu’il a dénoncé, ce qui est carrément chelou, et puis après je n’ai pas tout suivi. J’ai juste… mal à la tête à force de les entendre brailler.
J’ai juste envie de me barrer honnêtement. Je ne connais personne à par Sheila et Jessy qui est plutôt louche, je dois l’avouer. Il m’a bien dit qu’il est mythomane. Alors avec lui, tout est possible. Mais je n’ai pas envie de sauter sur des conclusions. Si je commence à faire comme lui en disant « C’est toi ! », on ne va pas s’en sortir. Je n’ai qu’à rester là et attendre que ça se passe. Je suis vraiment une touriste c’est fou. Désolée Sheila~ Mais je ne vois pas ce qu’une nouvelle qui n’est au courant de rien peut faire…
J’ai juste envie de me barrer honnêtement. Je ne connais personne à par Sheila et Jessy qui est plutôt louche, je dois l’avouer. Il m’a bien dit qu’il est mythomane. Alors avec lui, tout est possible. Mais je n’ai pas envie de sauter sur des conclusions. Si je commence à faire comme lui en disant « C’est toi ! », on ne va pas s’en sortir. Je n’ai qu’à rester là et attendre que ça se passe. Je suis vraiment une touriste c’est fou. Désolée Sheila~ Mais je ne vois pas ce qu’une nouvelle qui n’est au courant de rien peut faire…
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Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25La CannibaleCo-dirigeante
Lun 27 Avr - 21:08
Une brise lui souffle sur le visage, balayant ainsi son visage pour que La Cannibale ait une bonne vision d'ensemble de l'assemblée. Elle entend son unique coeur battre dans sa cage thoracique, entamant un solo de batterie à lui couper le souffle (littéralement). De l'intérieur de la foule, elle avait senti l'importance de leur nombre, mais maintenant qu'elle est debout sur ses jambes tremblantes, elle a l'impression de retrouver face à une véritable fourmilière. Le nombre de personnes a-t-il décuplé le temps de se lever ?
Le Génie les rejoint, assuré et magnifique. Elle le regarde fendre la foule, abandonnant un court instant son masque de Cannibale pour laisser place à la jeune femme en fleur. Ophelia lui fraie un chemin de par son regard, ne le quittant pas des yeux. Et c'est quand il trouve sa place près d'elle que La Cannibale revient. Le bleu de ses yeux se durcit, ses épaules se relèvent et elle lève la tête, fière.
Et elle attend ... Mais rien ne vient. Elle pensait qu'Alexander dirait quelque chose après ses mystères, qu'il a un plan qu'il est sur le point de dévoiler. Comprenant qu'il attend avant d'intervenir de par sa position légèrement en retrait, comme un preux chevalier prêt à défendre sa princesse, elle a un léger mouvement vers Aeden. Si l'orateur parfait préfère laisser sa blonde s'exprimer, peut-être qu'Aeden aurait envie d'introduire un discours ? Après tout, elle n'avait pas l'aisance orale du Génie ou la spontanéité chaleureuse d'Aeden.
Un nouveau coup de vent l'aide à mettre en place le fouillis dans sa tête. Elle est montée pour parler, elle est montée pour défendre ses valeurs, elle est montée pour que tous ensemble ils se fassent confiance. Alors elle regarde enfin ceux à qui elle s'adresse, à cette fourmilière en tension.
« Bonsoir à tous. Je me présente : je suis la Cannibale. »
Avant, elle articulait ce sobriquet avec méprise. Aujourd'hui, elle le portait fièrement. C'était son identité, celle qu'elle avait façonnée. Ce n'est plus une rumeur.
« J'ai été opéré récemment, alors vous excuserez mon état encore faible.»
Rapidement, elle trie les informations. Elles doivent être pertinentes, pas trop nombreuses ou effrayantes. Elle s'éclaircit la voix pour se faire mieux entendre, sans crier pour ne pas nourrir l'écho de la grotte.
« J'ai été opéré par Ange Barrabil, il est mon médecin titulaire. Ma position auprès de lui pourrait vous être une aide, elle m'a déjà aidé par le passé. Je me permets d'inaugurer ce tour d'informations en vous partageant ce que j'ai pu découvrir avec Aeden et le Génie ces derniers temps, dit-elle en les désignant d'un geste de la main. Mais avant, je tiens à dire que je ne suis pas pour la violence. Et je pense que la majorité va en ce sens. Plutôt que de faire tomber des têtes, ne serait-il pas mieux de chercher à piéger nos dirigeants ? On sait très bien qu'ils ont les mains sales, et je suis certaine qu'on a les preuves suffisantes pour le prouver. »
Elle marque une pause ferme, attendant des réactions soit de la foule, soit de ses deux compères préférés. Elle ne veut pas s'engager dans un long discours où elle imposerait son point de vue. Et il vaut mieux être sûr que tout le monde avance au même endroit avant de divulguer les résultats de leurs preuves. De plus, plus elle étend son baratin, plus cela laisse le temps de dénicher la taupe (si taupe il y a).
On se lance
Les Révolutionnaires
Une brise lui souffle sur le visage, balayant ainsi son visage pour que La Cannibale ait une bonne vision d'ensemble de l'assemblée. Elle entend son unique coeur battre dans sa cage thoracique, entamant un solo de batterie à lui couper le souffle (littéralement). De l'intérieur de la foule, elle avait senti l'importance de leur nombre, mais maintenant qu'elle est debout sur ses jambes tremblantes, elle a l'impression de retrouver face à une véritable fourmilière. Le nombre de personnes a-t-il décuplé le temps de se lever ?
Le Génie les rejoint, assuré et magnifique. Elle le regarde fendre la foule, abandonnant un court instant son masque de Cannibale pour laisser place à la jeune femme en fleur. Ophelia lui fraie un chemin de par son regard, ne le quittant pas des yeux. Et c'est quand il trouve sa place près d'elle que La Cannibale revient. Le bleu de ses yeux se durcit, ses épaules se relèvent et elle lève la tête, fière.
Et elle attend ... Mais rien ne vient. Elle pensait qu'Alexander dirait quelque chose après ses mystères, qu'il a un plan qu'il est sur le point de dévoiler. Comprenant qu'il attend avant d'intervenir de par sa position légèrement en retrait, comme un preux chevalier prêt à défendre sa princesse, elle a un léger mouvement vers Aeden. Si l'orateur parfait préfère laisser sa blonde s'exprimer, peut-être qu'Aeden aurait envie d'introduire un discours ? Après tout, elle n'avait pas l'aisance orale du Génie ou la spontanéité chaleureuse d'Aeden.
Un nouveau coup de vent l'aide à mettre en place le fouillis dans sa tête. Elle est montée pour parler, elle est montée pour défendre ses valeurs, elle est montée pour que tous ensemble ils se fassent confiance. Alors elle regarde enfin ceux à qui elle s'adresse, à cette fourmilière en tension.
« Bonsoir à tous. Je me présente : je suis la Cannibale. »
Avant, elle articulait ce sobriquet avec méprise. Aujourd'hui, elle le portait fièrement. C'était son identité, celle qu'elle avait façonnée. Ce n'est plus une rumeur.
« J'ai été opéré récemment, alors vous excuserez mon état encore faible.»
Rapidement, elle trie les informations. Elles doivent être pertinentes, pas trop nombreuses ou effrayantes. Elle s'éclaircit la voix pour se faire mieux entendre, sans crier pour ne pas nourrir l'écho de la grotte.
« J'ai été opéré par Ange Barrabil, il est mon médecin titulaire. Ma position auprès de lui pourrait vous être une aide, elle m'a déjà aidé par le passé. Je me permets d'inaugurer ce tour d'informations en vous partageant ce que j'ai pu découvrir avec Aeden et le Génie ces derniers temps, dit-elle en les désignant d'un geste de la main. Mais avant, je tiens à dire que je ne suis pas pour la violence. Et je pense que la majorité va en ce sens. Plutôt que de faire tomber des têtes, ne serait-il pas mieux de chercher à piéger nos dirigeants ? On sait très bien qu'ils ont les mains sales, et je suis certaine qu'on a les preuves suffisantes pour le prouver. »
Elle marque une pause ferme, attendant des réactions soit de la foule, soit de ses deux compères préférés. Elle ne veut pas s'engager dans un long discours où elle imposerait son point de vue. Et il vaut mieux être sûr que tout le monde avance au même endroit avant de divulguer les résultats de leurs preuves. De plus, plus elle étend son baratin, plus cela laisse le temps de dénicher la taupe (si taupe il y a).
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Sheila McElroyÉlectron libre
Mar 28 Avr - 1:07
Aeden m'a fait rentrer dans la révolution, c'est à lui que je dois ma place ici. C'est en quelque sorte mon formateur et coéquipier alors s'il fait confiance à ce garçon face à moi, je lui fais confiance aussi. Et je ne veux pas prendre de décisions seule, cette réunion est trop importante pour la ruiner. Il suffit que j'ai une mauvaise évaluation de mes propres capacités et je peux tout faire rater. Si je me surestime ça serait peut-être la cata pour beaucoup.
La garçon dévoile un sourire.
- Ecoute. Tu n'as pas à prendre tout ça sur les épaules, quoiqu'en disent Aeden et ce type qui vient de passer. Tu me dis "non" et tout ça s'arrête là.
Je n'ai pas à tout prendre sur mes épaules... C'est un peu étrange d'entendre ça. Honnêtement c'est la première fois qu'on me le dit. J'ai souvent eu l'habitude d'avoir le rôle de celle qui tire les autres vers le haut ou bien les maintient à bout de bras pour certains. Je pense à Yuki par exemple... Je me souviens m'être pliée en quatre pour qu'il ne soit plus harcelé au lycée... Pareil pour mes parents, j'ai tellement porté après la mort d'Edan... J'ai l'habitude. C'est bizarre d'avoir quelqu'un qui me dit "repose toi sur moi" et qui m'assure de me protéger en cas de pépin. Honnêtement, c'est pas désagréable. Je lui adresse un sourire mais on sait lui et moi qu'on ne peut pas laisser une taupe dans la nature s'il y en a une.
- Cependant, si tu tiens à faire quelque chose, j'ai des soupçons sur une personne en particulier. Je me trompe peut-être mais il m'a avoué être mythomane ce qui serait la couverture parfaite pour une taupe. J'aimerais que tu le gardes à l'œil, et si tu as quelqu'un de confiance pour t'aider, vérifier que personne ne sorte de cette grotte.
Je hoche la tête. Si je n'ai qu'une cible à surveiller ça sera beaucoup plus simple. Non seulement ça réduit les recherches mais en plus j'aurai moins mal aux yeux.
Il me donne une tape sur l'épaule en m'indiquant discrètement...
...
.......
Jessy!
J'arrive pas à croire que c'est moi qui l'ai ramené!! Si c'est vraiment lui la taupe, je nous aurai mis dans de beaux draps sans même le savoir! Bon sang... Je crois avoir pâlie un instant mais je hoche à nouveau la tête. Déjà, m'assurer que personne ne sorte ou rentre. En m'aidant d'une personne de confiance. Aeden me semble parfait mais il est déjà en train de monter sur le rocher avec une fille... Je connais pas mal de personne ici maintenant mais je ne sais pas qui est la personne la mieux placée pour m'aider... Puis mon regard se pose sur une Eden blasée, bras croisée et épaule appuyée contre un rocher. Ça m'aurait même pas étonné si elle avait baillé.
- Ok, compte sur moi!
Je me sépare donc du garçon pour rejoindre Eden et l'embarque par le bras.
- Toi, tu vas me filer un coup de main.
Elle a l'air un peu perdue mais toujours autant touriste. En vrai... Je pense que c'est pour ça que je la choisis. Elle s'en fout. Elle ferra pas forcément quelque chose pour m'aider si ça tourne mal mais elle ne me nuira pas non plus. Aussi elle est plus grande que moi donc sa vision globale sera meilleure que la mienne. Et je l'ai amené là alors qu'elle connait visiblement personne, d'une certaine façon je me sens une responsabilité de rester avec elle.
Je l'emmène avec moi vers l'entrée de la grotte en essayant de ne pas faire trop "videur" mais juste "en retrait". Puis je lui glisse à l'oreille en murmurant.
- Faut juste s'assurer que personne sorte. Et si tu vois quelque chose qui te semble louche, dis-le moi.
Je lui adresse un sourire encourageant pour lui faire comprendre qu'on est une team provisoire et que ça va bien se passer. Mais je ne lui dis pas pour Jessy. C'est mon job et je ne veux pas l'impliquer encore plus. Si ça tourne mal elle s'en tirera bien mieux à ne rien savoir et à rester la plus touriste possible.
Puis le trio sur le rocher retient l'attention de l'assemblée. Enfin, surtout la fille. Elle se présente puis s'excuse concernant sa santé. Je crois que j'ai déjà entendu ce surnom, ça m'est pas inconnu. Et ouah, cette guerrière! Y a deux minutes elle était en fauteuil roulant à cause de son opération, non? Mais elle prend quand même la parole, je trouve ça honorable.
- Mais avant, je tiens à dire que je ne suis pas pour la violence. Et je pense que la majorité va en ce sens. Plutôt que de faire tomber des têtes, ne serait-il pas mieux de chercher à piéger nos dirigeants ? On sait très bien qu'ils ont les mains sales, et je suis certaine qu'on a les preuves suffisantes pour le prouver.
Enfin quelqu'un de censé ici! Ça fait du bien d'entendre un discours qui va dans ce sens. On ne peut pas mettre tout le personnel dans le même panier. Et on peut encore moins se permettre de faire "tomber des têtes". On ne serait pas mieux qu'eux.
Notre oratrice marque une pause. En attente d'une approbation? Sans hésiter, je lève mon pouce en l'air en tendant le bras, signe que je suis d'accord. Je sais pas si elle me verra du fond mais il faut qu'on s'accorde maintenant. Il faut être sûr que la majorité des patients vont dans le même sens et que tout le monde est d'accord avec les opérations misent en place.
- Je suis d'accord, la violence ne résoudra rien!
Je hausse la voix de sorte à ce qu'on m'entende le plus possible. Je sais que je suis au fond, c'est pas forcément l'endroit le mieux placé pour être entendue.
- Et puis on ne vaudrait pas mieux que certains d'entre eux si on utilisait des méthodes similaires.
Oui bon j'ai pas apporté grand chose de plus que cette jeune femme mais si personne ne se manifeste, on ne saura pas forcément ce que l'assemblée pense en globalité. Peut-être qu'en faisant ça, j'encouragerai certain à approuver ce discours. Quand les deux autres ont parlé de faire tomber des têtes, les intentions de chacun n'étaient pas très claires vu que peu ont réellement osé aller à l'encontre de ce qu'ils disaient... Bref. J'entends quelqu'un dans le groupe dire qu'il est aussi d'accord avec ça. Et d'autre personnes approuvent d'un hochement de tête.
Je souris sincèrement. Si on arrive à s'accorder cette réunion va enfin pouvoir ressembler à quelque chose.
La grotte clandestine
Aeden m'a fait rentrer dans la révolution, c'est à lui que je dois ma place ici. C'est en quelque sorte mon formateur et coéquipier alors s'il fait confiance à ce garçon face à moi, je lui fais confiance aussi. Et je ne veux pas prendre de décisions seule, cette réunion est trop importante pour la ruiner. Il suffit que j'ai une mauvaise évaluation de mes propres capacités et je peux tout faire rater. Si je me surestime ça serait peut-être la cata pour beaucoup.
La garçon dévoile un sourire.
- Ecoute. Tu n'as pas à prendre tout ça sur les épaules, quoiqu'en disent Aeden et ce type qui vient de passer. Tu me dis "non" et tout ça s'arrête là.
Je n'ai pas à tout prendre sur mes épaules... C'est un peu étrange d'entendre ça. Honnêtement c'est la première fois qu'on me le dit. J'ai souvent eu l'habitude d'avoir le rôle de celle qui tire les autres vers le haut ou bien les maintient à bout de bras pour certains. Je pense à Yuki par exemple... Je me souviens m'être pliée en quatre pour qu'il ne soit plus harcelé au lycée... Pareil pour mes parents, j'ai tellement porté après la mort d'Edan... J'ai l'habitude. C'est bizarre d'avoir quelqu'un qui me dit "repose toi sur moi" et qui m'assure de me protéger en cas de pépin. Honnêtement, c'est pas désagréable. Je lui adresse un sourire mais on sait lui et moi qu'on ne peut pas laisser une taupe dans la nature s'il y en a une.
- Cependant, si tu tiens à faire quelque chose, j'ai des soupçons sur une personne en particulier. Je me trompe peut-être mais il m'a avoué être mythomane ce qui serait la couverture parfaite pour une taupe. J'aimerais que tu le gardes à l'œil, et si tu as quelqu'un de confiance pour t'aider, vérifier que personne ne sorte de cette grotte.
Je hoche la tête. Si je n'ai qu'une cible à surveiller ça sera beaucoup plus simple. Non seulement ça réduit les recherches mais en plus j'aurai moins mal aux yeux.
Il me donne une tape sur l'épaule en m'indiquant discrètement...
...
.......
Jessy!
J'arrive pas à croire que c'est moi qui l'ai ramené!! Si c'est vraiment lui la taupe, je nous aurai mis dans de beaux draps sans même le savoir! Bon sang... Je crois avoir pâlie un instant mais je hoche à nouveau la tête. Déjà, m'assurer que personne ne sorte ou rentre. En m'aidant d'une personne de confiance. Aeden me semble parfait mais il est déjà en train de monter sur le rocher avec une fille... Je connais pas mal de personne ici maintenant mais je ne sais pas qui est la personne la mieux placée pour m'aider... Puis mon regard se pose sur une Eden blasée, bras croisée et épaule appuyée contre un rocher. Ça m'aurait même pas étonné si elle avait baillé.
- Ok, compte sur moi!
Je me sépare donc du garçon pour rejoindre Eden et l'embarque par le bras.
- Toi, tu vas me filer un coup de main.
Elle a l'air un peu perdue mais toujours autant touriste. En vrai... Je pense que c'est pour ça que je la choisis. Elle s'en fout. Elle ferra pas forcément quelque chose pour m'aider si ça tourne mal mais elle ne me nuira pas non plus. Aussi elle est plus grande que moi donc sa vision globale sera meilleure que la mienne. Et je l'ai amené là alors qu'elle connait visiblement personne, d'une certaine façon je me sens une responsabilité de rester avec elle.
Je l'emmène avec moi vers l'entrée de la grotte en essayant de ne pas faire trop "videur" mais juste "en retrait". Puis je lui glisse à l'oreille en murmurant.
- Faut juste s'assurer que personne sorte. Et si tu vois quelque chose qui te semble louche, dis-le moi.
Je lui adresse un sourire encourageant pour lui faire comprendre qu'on est une team provisoire et que ça va bien se passer. Mais je ne lui dis pas pour Jessy. C'est mon job et je ne veux pas l'impliquer encore plus. Si ça tourne mal elle s'en tirera bien mieux à ne rien savoir et à rester la plus touriste possible.
Puis le trio sur le rocher retient l'attention de l'assemblée. Enfin, surtout la fille. Elle se présente puis s'excuse concernant sa santé. Je crois que j'ai déjà entendu ce surnom, ça m'est pas inconnu. Et ouah, cette guerrière! Y a deux minutes elle était en fauteuil roulant à cause de son opération, non? Mais elle prend quand même la parole, je trouve ça honorable.
- Mais avant, je tiens à dire que je ne suis pas pour la violence. Et je pense que la majorité va en ce sens. Plutôt que de faire tomber des têtes, ne serait-il pas mieux de chercher à piéger nos dirigeants ? On sait très bien qu'ils ont les mains sales, et je suis certaine qu'on a les preuves suffisantes pour le prouver.
Enfin quelqu'un de censé ici! Ça fait du bien d'entendre un discours qui va dans ce sens. On ne peut pas mettre tout le personnel dans le même panier. Et on peut encore moins se permettre de faire "tomber des têtes". On ne serait pas mieux qu'eux.
Notre oratrice marque une pause. En attente d'une approbation? Sans hésiter, je lève mon pouce en l'air en tendant le bras, signe que je suis d'accord. Je sais pas si elle me verra du fond mais il faut qu'on s'accorde maintenant. Il faut être sûr que la majorité des patients vont dans le même sens et que tout le monde est d'accord avec les opérations misent en place.
- Je suis d'accord, la violence ne résoudra rien!
Je hausse la voix de sorte à ce qu'on m'entende le plus possible. Je sais que je suis au fond, c'est pas forcément l'endroit le mieux placé pour être entendue.
- Et puis on ne vaudrait pas mieux que certains d'entre eux si on utilisait des méthodes similaires.
Oui bon j'ai pas apporté grand chose de plus que cette jeune femme mais si personne ne se manifeste, on ne saura pas forcément ce que l'assemblée pense en globalité. Peut-être qu'en faisant ça, j'encouragerai certain à approuver ce discours. Quand les deux autres ont parlé de faire tomber des têtes, les intentions de chacun n'étaient pas très claires vu que peu ont réellement osé aller à l'encontre de ce qu'ils disaient... Bref. J'entends quelqu'un dans le groupe dire qu'il est aussi d'accord avec ça. Et d'autre personnes approuvent d'un hochement de tête.
Je souris sincèrement. Si on arrive à s'accorder cette réunion va enfin pouvoir ressembler à quelque chose.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image : Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24
Fiche personnage : One upon a timeEspace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 01/07/2018Age : 24Eden AtkinsDécédée
Mar 28 Avr - 14:16
code by PANICK!ATTACK
La Grotte Clandestine
Event
J’avoue que je m’ennuie un peu. Les dirigeants discutent entre eux et tous les autres s’inquiètent d’une possible taupe… Et puis, imaginez il n’y a pas de taupe ! Tout ce raffut pour rien. Oh mais pire ! Imaginez tout le monde hurle à cause de la taupe, qu’il y a un éboulement et que tout le monde meurt alors qu’en fait, il n’y avait pas de taupe !! La grosse, grosse loose ! Je pouffe de rire à cette pensée. Mais soudain, Sheila arrive dans mon champ de vision et m’attrape par le bras pour me tirer avec elle. Qu’est-ce qu’il se passe ? Elle a lu dans mes pensées ?!
- Toi, tu vas me filer un coup de main.
- Hein ? Oh… ok.
Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit que je me résigne à la suivre. Quand elle a un truc en tête, c’est visiblement difficile de l’arrêter. Et puis, je ne fais rien depuis tout à l’heure, alors si elle a besoin de moi, autant en profiter ! Je vais me rendre utile~ Ouiiii~ Je retiens un bâillement alors qu’on s’avance vers l’entrée de la grotte, nous retrouvant derrière tous les patients qui s’agitent encore à l’idée d’un traitre. Qu’est-ce qu’elle veut que je fasse exactement ? Que je me barre ? C’est une idée… je ne vois pas trop ce que je fais ici à vrai dire.
Mais elle tire sur mon bras, me faisant me penchant pour ensuite glisser à mon oreille.
- Faut juste s'assurer que personne sorte. Et si tu vois quelque chose qui te semble louche, dis-le moi.
Oh… Oh ! Je comprends ! Je suis vigile en fait ! Je regarde mon corps un instant et hausse un sourcil. Pas très impressionnant le vigile… Enfin, si elle pense que je fais l’affaire. J’hoche la tête nonchalamment alors qu’elle me sourit. Comment voulez-vous que je refuse face à un tel sourire de toute façon… ? Je me cale donc contre un rocher de la seule entrée, et donc sortie, de la grotte et écoute le discours de la meuf qui se dit « Cannibale ». C’est pas rassurant ça. Un sourire un coin se dessine sur mon visage. Un peu de sérieux Eden ! Je m’auto-calme et l’écoute.
Quand elle annonce qu’elle n’est pas pour la violence, j’avoue que ça me rassure un peu. Enfin quelqu’un de censé. Je ne sais pas exactement ce que les médecins leur ont faire subir. Mais je ne pense pas que c’est une raison suffisante pour se salir les mains et avoir des morts sur la conscience. Sheila lève un pouce en l’air mais… étant petite, je ne suis pas sûre que ça se voit. Et visiblement, elle s’en doute puisqu’elle finit par dire ses pensées à haute-voix, me faisant sourire plus largement. Elle est mignonne quand même.
Alors, en accord avec ce qu’il vient de se dire, je partage mes pensées.
- Je suis d’accord ! Je ne sais pas ce qu’ils vous ont fait exactement, je ne suis pas là depuis un moment ! Mais je ne pense pas qu’ils méritent que vous ayez des morts sur la conscience ! Sheila a raison ! Ne jouez pas leur jeu et soyons plus intelligents qu’eux~
- Toi, tu vas me filer un coup de main.
- Hein ? Oh… ok.
Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit que je me résigne à la suivre. Quand elle a un truc en tête, c’est visiblement difficile de l’arrêter. Et puis, je ne fais rien depuis tout à l’heure, alors si elle a besoin de moi, autant en profiter ! Je vais me rendre utile~ Ouiiii~ Je retiens un bâillement alors qu’on s’avance vers l’entrée de la grotte, nous retrouvant derrière tous les patients qui s’agitent encore à l’idée d’un traitre. Qu’est-ce qu’elle veut que je fasse exactement ? Que je me barre ? C’est une idée… je ne vois pas trop ce que je fais ici à vrai dire.
Mais elle tire sur mon bras, me faisant me penchant pour ensuite glisser à mon oreille.
- Faut juste s'assurer que personne sorte. Et si tu vois quelque chose qui te semble louche, dis-le moi.
Oh… Oh ! Je comprends ! Je suis vigile en fait ! Je regarde mon corps un instant et hausse un sourcil. Pas très impressionnant le vigile… Enfin, si elle pense que je fais l’affaire. J’hoche la tête nonchalamment alors qu’elle me sourit. Comment voulez-vous que je refuse face à un tel sourire de toute façon… ? Je me cale donc contre un rocher de la seule entrée, et donc sortie, de la grotte et écoute le discours de la meuf qui se dit « Cannibale ». C’est pas rassurant ça. Un sourire un coin se dessine sur mon visage. Un peu de sérieux Eden ! Je m’auto-calme et l’écoute.
Quand elle annonce qu’elle n’est pas pour la violence, j’avoue que ça me rassure un peu. Enfin quelqu’un de censé. Je ne sais pas exactement ce que les médecins leur ont faire subir. Mais je ne pense pas que c’est une raison suffisante pour se salir les mains et avoir des morts sur la conscience. Sheila lève un pouce en l’air mais… étant petite, je ne suis pas sûre que ça se voit. Et visiblement, elle s’en doute puisqu’elle finit par dire ses pensées à haute-voix, me faisant sourire plus largement. Elle est mignonne quand même.
Alors, en accord avec ce qu’il vient de se dire, je partage mes pensées.
- Je suis d’accord ! Je ne sais pas ce qu’ils vous ont fait exactement, je ne suis pas là depuis un moment ! Mais je ne pense pas qu’ils méritent que vous ayez des morts sur la conscience ! Sheila a raison ! Ne jouez pas leur jeu et soyons plus intelligents qu’eux~
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : connaissancesGroupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 15/12/2019Age : 25Alexander HexeÉlectron libre
Mar 28 Avr - 15:37
Ophelia leur jeta un regard. Le Génie lui en rendit un qui l'encourageait à prendre la parole. De eux trois, c'était elle qui avait la meilleure histoire. Il aurait pu la concurrencer en mettant en avant le nom de Loreleï mais il n'en avait pas envie. Le rappel de son nom en discours d'entrée suffisait à faire planer son ombre sur eux. L'aura de la Cannibale était bien plus à même de captiver et d'inspirer la foule que la sienne. Sans compter qu'après tout, si elle avait tenu à monter sur ce rocher, c'était qu'elle avait quelque chose à dire.
Elle commença par donner son nom. Ou plutôt son surnom. Il faillit grincer des dents en l'entendant décliner son identité face à une potentielle taupe mais il se ravisa. De toute façon, Aeden s'était déjà grillé et lui n'avait même pas besoin de le faire tant sa présence ici tenait de l'évidence. Le secret sur qui elle était aurait fini par tomber tôt ou tard.
Et il réalisa soudain qu'elle avait bien fait de monter au front. Se lever de son fauteuil pour prendre la parole, c'était un acte fort qui allait marquer les esprits. L'amoureux désapprouvait, mais le stratège ne pouvait que reconnaître ce qui était en train de se passer. C'était peut-être à son insu, mais Ophelia était en train de se construire en tant qu'icône révolutionnaire. On arrivait à un stade où ceux qui voulaient vraiment faire changer les choses allaient avoir besoin d'un visage, d'un nom, à mettre sur leur cause. Ophelia leur en donnait un. Et il tremblait soudain à l'idée de l'exposition que ça signifiait pour elle.
Il tremblait à l'idée que celui qui avait tué sa sœur avait probablement sauvé la vie de celle qu'il aimait.
Ophelia disait qu'elle ne voulait pas faire tomber des têtes, et la majorité du public semblait d'accord avec ça. Lui n'était pas si sûr de l'être. Évidemment qu'il ne voulait pas avoir de sang sur les mains, avoir le poids d'un meurtre sur la conscience. Mais il avait accumulé tant de haine et de rancœur depuis deux ans qu'il était incapable de dire comment il réagirait s'il se retrouvait en position de force face à Ange Barrabil ou à Donatien Elpida. Son sang-froid avait des limites.
Une petite voix lui soufflait même qu' « être plus intelligent qu’eux » pour reprendre la formulation qu’il venait d’entendre, c’était pour les faibles versant dans la bien-pensance. Lui n’était pas sûr d’avoir de scrupules à chercher vengeance.
Néanmoins, il leur suffisait effectivement de pénétrer le Bâtiment, d’obtenir un ordinateur ou un téléphone pour exiger des secours extérieurs et l’affaire serait portée à la Cour Internationale. Est-ce qu’un procès suffirait à réparer toutes les vies que l’Institut avait brisées ? Son cœur se serra à la fugace pensée d’Adèlys.
Il revint à l’instant présent. En tout cas, Ophelia semblait prête à dévoiler leurs découvertes. Il n’était pas tout à fait convaincu que ce soit une bonne idée, pas devant tous ces gens dont on pouvait douter de l’allégeance. Même sans parler de taupe, combien étaient venus par simple curiosité et seraient prêts à monnayer les informations trouvées ici en échange d’un meilleur traitement ? L’ancien lui n’aurait pas longtemps hésité…
Il échangea un regard avec Aeden pour l’inciter à se rapprocher pour entendre ce qu'il glissait à l’oreille d’Ophelia.
- Si jamais tu parles du Journal Clandestin, ne désigne que moi comme auteur. Vous êtes suffisamment exposés et je serais le premier soupçonné de toute façon. Ce n’est pas la peine de se mettre en danger tous les trois.
Il espérait qu'ils comprendraient tous les deux que ce n'était pas pour tirer la gloire pour lui seul - ils devaient suffisamment le connaître pour savoir que la gloire lui importait peu. Il tenait seulement à les protéger. Ils se lançaient dans quelque chose de plus dangereux que ce qu'ils avaient fait jusqu'alors, et il ne supporterait pas de les perdre eux aussi.
Elle commença par donner son nom. Ou plutôt son surnom. Il faillit grincer des dents en l'entendant décliner son identité face à une potentielle taupe mais il se ravisa. De toute façon, Aeden s'était déjà grillé et lui n'avait même pas besoin de le faire tant sa présence ici tenait de l'évidence. Le secret sur qui elle était aurait fini par tomber tôt ou tard.
Et il réalisa soudain qu'elle avait bien fait de monter au front. Se lever de son fauteuil pour prendre la parole, c'était un acte fort qui allait marquer les esprits. L'amoureux désapprouvait, mais le stratège ne pouvait que reconnaître ce qui était en train de se passer. C'était peut-être à son insu, mais Ophelia était en train de se construire en tant qu'icône révolutionnaire. On arrivait à un stade où ceux qui voulaient vraiment faire changer les choses allaient avoir besoin d'un visage, d'un nom, à mettre sur leur cause. Ophelia leur en donnait un. Et il tremblait soudain à l'idée de l'exposition que ça signifiait pour elle.
Il tremblait à l'idée que celui qui avait tué sa sœur avait probablement sauvé la vie de celle qu'il aimait.
Ophelia disait qu'elle ne voulait pas faire tomber des têtes, et la majorité du public semblait d'accord avec ça. Lui n'était pas si sûr de l'être. Évidemment qu'il ne voulait pas avoir de sang sur les mains, avoir le poids d'un meurtre sur la conscience. Mais il avait accumulé tant de haine et de rancœur depuis deux ans qu'il était incapable de dire comment il réagirait s'il se retrouvait en position de force face à Ange Barrabil ou à Donatien Elpida. Son sang-froid avait des limites.
Une petite voix lui soufflait même qu' « être plus intelligent qu’eux » pour reprendre la formulation qu’il venait d’entendre, c’était pour les faibles versant dans la bien-pensance. Lui n’était pas sûr d’avoir de scrupules à chercher vengeance.
Néanmoins, il leur suffisait effectivement de pénétrer le Bâtiment, d’obtenir un ordinateur ou un téléphone pour exiger des secours extérieurs et l’affaire serait portée à la Cour Internationale. Est-ce qu’un procès suffirait à réparer toutes les vies que l’Institut avait brisées ? Son cœur se serra à la fugace pensée d’Adèlys.
Il revint à l’instant présent. En tout cas, Ophelia semblait prête à dévoiler leurs découvertes. Il n’était pas tout à fait convaincu que ce soit une bonne idée, pas devant tous ces gens dont on pouvait douter de l’allégeance. Même sans parler de taupe, combien étaient venus par simple curiosité et seraient prêts à monnayer les informations trouvées ici en échange d’un meilleur traitement ? L’ancien lui n’aurait pas longtemps hésité…
Il échangea un regard avec Aeden pour l’inciter à se rapprocher pour entendre ce qu'il glissait à l’oreille d’Ophelia.
- Si jamais tu parles du Journal Clandestin, ne désigne que moi comme auteur. Vous êtes suffisamment exposés et je serais le premier soupçonné de toute façon. Ce n’est pas la peine de se mettre en danger tous les trois.
Il espérait qu'ils comprendraient tous les deux que ce n'était pas pour tirer la gloire pour lui seul - ils devaient suffisamment le connaître pour savoir que la gloire lui importait peu. Il tenait seulement à les protéger. Ils se lançaient dans quelque chose de plus dangereux que ce qu'ils avaient fait jusqu'alors, et il ne supporterait pas de les perdre eux aussi.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22La CannibaleCo-dirigeante
Jeu 30 Avr - 11:12
En voyant une approbation générale, les muscles de la Cannibale se détendent. Elle sent un mouvement de confiance envers elle qui l'aide à se sentir plus confortable dans sa position actuelle. La recrue aux cheveux roses lève un pouce dans la foule tout en préparant ce qui semble être le plan du Génie... Bien que ce soit intelligent de placer quelqu'un à l'entrée, La Cannibale se doute bien que ce n'est pas la seule partie du plan de son amoureux/partenaire de crime. C'est bien trop maigre comme idée pour être allé comploter en secret.
« Je suis d’accord ! Je ne sais pas ce qu’ils vous ont fait exactement, je ne suis pas là depuis un moment ! Mais je ne pense pas qu’ils méritent que vous ayez des morts sur la conscience ! Sheila a raison ! Ne jouez pas leur jeu et soyons plus intelligents qu’eux. »
La Cannibale étire un sourire, ainsi la recrue s'appelle Sheila. Elle essaie de détailler le visage de la drôle de rouquine posée de force à l'entrée, comprenant qu'ils viennent de trouver leur vigile à eux. Elle approuve ses propos d'un hochement de tête et perd son sourire pour reprendre à nouveau son masque sérieux.
« Malheureusement, je pense qu'il faut qu'on joue à leur jeu, et qu'on le gagne une bonne fois pour toute. Je ne pense pas exagérer si je dis qu'on peux y risquer nos vies. »
Son regard se voile un instant tandis que des visions sombres de ce qui a pu arriver à Adèlys lui revienne. Elle jette un coup d'oeil à son fauteuil et un frisson lui remonte le long de l'échine. Elle pivote légèrement vers le Génie et Aeden qui chuchotent dans son dos, supposant que s'ils ne l'interrompe pas pour l'instant, c'est qu'ils la soutienne. Elle entend alors la voix de son Génie murmurer :
« Si jamais tu parles du Journal Clandestin, ne désigne que moi comme auteur. Vous êtes suffisamment exposés et je serais le premier soupçonné de toute façon. Ce n’est pas la peine de se mettre en danger tous les trois. »
Bien que ça l'ennuie de mettre en danger le Génie, elle est tout à fait d'accord et lui fait comprendre en lui serrant discrètement la main, puis la relâchant pour libérer ses bras. Elle aurait apprécié un esprit de groupe, mais si c'est pour les mettre en danger inutilement, autant oublier ses préférences.
Cela la fait interroger sur ce qu'elle peut dire ou non. Ils n'ont pas préparé de plan de discours ou de révélations, et en même temps il aurait été idiot de le faire. Ils ne sont pas des petits chefs qui doivent gouverner un peuple blessé, et donc ils n'auraient eu aucune raison de planifier un discours. Bien que là, une ligne directrice aurait donné un coup de pouce à Ophelia. Heureusement qu'elle a appris, à ses dépends, à improviser en sa faveur ces derniers mois. Le regard qu'elle échange avec ses deux compères est, elle l'espère, assez clair Si vous voulez intervenir, n'hésitez pas.
Puis, puisant de l'énergie dans leurs regards encourageants, elle se tourne à nouveau vers les patients.
« Je vous rappelle tout de même le sort qui est arrivé à Loreleï Hexe, celui qu'a failli connaître Amalia Reano, et je passe encore au dessus des disparitions mystérieuses. Ils n'ont pas de pitié pour nous. Alors oui, il faudrait éviter la violence, mais en étant assez préparé pour pouvoir l'utiliser en cas de soit légitime défense, ou en cas de force majeur. Me concernant, je dispose de plans d'emplacements de caméras de l'Institut ainsi que d'une carte maritime des environs. »
Elle cherche Nevrabriel dans la foule (il n'est pas difficile à trouver le grand gaillard avec sa tête rousse), le remerciant d'une expression souriante puis attend encore avant de poursuivre. Elle ne veut pas balancer tout de go, elle veut être sûre qu'on soit toujours d'accord avec elle. De plus, peut-être qu'au fur et à mesure tout le monde évoquera ce qu'il a comme aide pour la Révolution, et que Sheila pourra en profiter pour espionner la taupe.
Et si quelqu'un doute de la cruauté de l'Institut ... il sera peut-être tant de parler d'Adèlys ... Sentant la présence du Génie derrière elle, elle se retrouve à serrer le poing. Dire qu'elle lui avait promis qu'il n'y aurait plus de secrets entre eux ...
On se lance
Les Révolutionnaires
En voyant une approbation générale, les muscles de la Cannibale se détendent. Elle sent un mouvement de confiance envers elle qui l'aide à se sentir plus confortable dans sa position actuelle. La recrue aux cheveux roses lève un pouce dans la foule tout en préparant ce qui semble être le plan du Génie... Bien que ce soit intelligent de placer quelqu'un à l'entrée, La Cannibale se doute bien que ce n'est pas la seule partie du plan de son amoureux/partenaire de crime. C'est bien trop maigre comme idée pour être allé comploter en secret.
« Je suis d’accord ! Je ne sais pas ce qu’ils vous ont fait exactement, je ne suis pas là depuis un moment ! Mais je ne pense pas qu’ils méritent que vous ayez des morts sur la conscience ! Sheila a raison ! Ne jouez pas leur jeu et soyons plus intelligents qu’eux. »
La Cannibale étire un sourire, ainsi la recrue s'appelle Sheila. Elle essaie de détailler le visage de la drôle de rouquine posée de force à l'entrée, comprenant qu'ils viennent de trouver leur vigile à eux. Elle approuve ses propos d'un hochement de tête et perd son sourire pour reprendre à nouveau son masque sérieux.
« Malheureusement, je pense qu'il faut qu'on joue à leur jeu, et qu'on le gagne une bonne fois pour toute. Je ne pense pas exagérer si je dis qu'on peux y risquer nos vies. »
Son regard se voile un instant tandis que des visions sombres de ce qui a pu arriver à Adèlys lui revienne. Elle jette un coup d'oeil à son fauteuil et un frisson lui remonte le long de l'échine. Elle pivote légèrement vers le Génie et Aeden qui chuchotent dans son dos, supposant que s'ils ne l'interrompe pas pour l'instant, c'est qu'ils la soutienne. Elle entend alors la voix de son Génie murmurer :
« Si jamais tu parles du Journal Clandestin, ne désigne que moi comme auteur. Vous êtes suffisamment exposés et je serais le premier soupçonné de toute façon. Ce n’est pas la peine de se mettre en danger tous les trois. »
Bien que ça l'ennuie de mettre en danger le Génie, elle est tout à fait d'accord et lui fait comprendre en lui serrant discrètement la main, puis la relâchant pour libérer ses bras. Elle aurait apprécié un esprit de groupe, mais si c'est pour les mettre en danger inutilement, autant oublier ses préférences.
Cela la fait interroger sur ce qu'elle peut dire ou non. Ils n'ont pas préparé de plan de discours ou de révélations, et en même temps il aurait été idiot de le faire. Ils ne sont pas des petits chefs qui doivent gouverner un peuple blessé, et donc ils n'auraient eu aucune raison de planifier un discours. Bien que là, une ligne directrice aurait donné un coup de pouce à Ophelia. Heureusement qu'elle a appris, à ses dépends, à improviser en sa faveur ces derniers mois. Le regard qu'elle échange avec ses deux compères est, elle l'espère, assez clair Si vous voulez intervenir, n'hésitez pas.
Puis, puisant de l'énergie dans leurs regards encourageants, elle se tourne à nouveau vers les patients.
« Je vous rappelle tout de même le sort qui est arrivé à Loreleï Hexe, celui qu'a failli connaître Amalia Reano, et je passe encore au dessus des disparitions mystérieuses. Ils n'ont pas de pitié pour nous. Alors oui, il faudrait éviter la violence, mais en étant assez préparé pour pouvoir l'utiliser en cas de soit légitime défense, ou en cas de force majeur. Me concernant, je dispose de plans d'emplacements de caméras de l'Institut ainsi que d'une carte maritime des environs. »
Elle cherche Nevrabriel dans la foule (il n'est pas difficile à trouver le grand gaillard avec sa tête rousse), le remerciant d'une expression souriante puis attend encore avant de poursuivre. Elle ne veut pas balancer tout de go, elle veut être sûre qu'on soit toujours d'accord avec elle. De plus, peut-être qu'au fur et à mesure tout le monde évoquera ce qu'il a comme aide pour la Révolution, et que Sheila pourra en profiter pour espionner la taupe.
Et si quelqu'un doute de la cruauté de l'Institut ... il sera peut-être tant de parler d'Adèlys ... Sentant la présence du Génie derrière elle, elle se retrouve à serrer le poing. Dire qu'elle lui avait promis qu'il n'y aurait plus de secrets entre eux ...
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Aeden ZetharÉlectron libre
Dim 3 Mai - 18:21
Le discours d’Ophélia a un bon effet sur la foule qui s’est attroupé dans la grotte. Les attentions se recentre sur l’essence de leur réunion. Le fait qu’elle se présente est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Les gens ont besoin de voir un nom sur le visage de leur idéal, et Ophélia peut le leur offrir. De toute manière, elle était tellement visible dans la grotte qu’elle avait déjà pu se faire remarquer.
Aeden était mitigé pour les têtes qui tombent. Il aurait voulu pouvoir croire que tout se résolverait pacifiquement, mais un coup d’œil à Alexander lui confirma que cela ne serait pas forcément possible. Jouer à leur jeu semblait pour lui la meilleure option, mais il connaissait les rancœurs du Génie. Et il n’était peut-être pas le seul de cette assemblée.
- Si jamais tu parles du Journal Clandestin, ne désigne que moi comme auteur. Vous êtes suffisamment exposés et je serais le premier soupçonné de toute façon. Ce n’est pas la peine de se mettre en danger tous les trois.
Aeden hocha la tête. Les trois se parlaient sans vraiment ouvrir la bouche sauf pour les choses vraiment importantes qui ne se disent pas juste avec les yeux. Leurs regards semblaient s’entendre sur la démarche à suivre. Ophélia leur signifiait de ne pas hésiter à intervenir au besoin. C’était bon de se sentir plus fort, de se sentir ensemble.
L’emplacement des caméras, Aeden y a eu accès aussi via Nev. La carte maritime, c’est un grand avancement. Le regard et le mouvement d’Ophélia lui indiqua qu’elle hésitait à parler de ce qu’il avait trouvé. Il savait que c’était difficile à dire, à expliquer. Il savait aussi que ni lui ni elle n’avait su en parler au Génie. Il se racla donc la gorge, pour que ces deux compagnons comprennent qu’il allait lui aussi révéler une information capitale. Il était là pour les épauler tous les deux. Il ferait de son mieux. Il doutait qu’Alexander vive bien l’annonce mais il était temps :
- J’ai aussi une chose à annoncer ce soir, pour définitivement lever le voile que l’Institut pose sur ce qu’il ne veut pas que l’on sache. Adèlys Valcourt. Beaucoup d’entre vous la connaisse. Elle est restée longtemps à l’Institut, elle était la patiente de Donatien Elpida. On a tous cru qu’elle était partie, qu’elle avait pu quitter cet endroit qu’elle détestait. Mais… elle n’a jamais quitter l’île.
Il jeta un coup d’œil rapide à Ophélia, s’excusant de décider de s’exprimer à la première personne. Un autre au Génie. S’excusant tout court. Il aurait voulu repérer Nevabriel dans la foule. Lui aussi il lui avait caché la vérité.
- J’ai découvert qu’elle avait été séquestrée dans une pièce secrète, dans le bâtiment principal. Je… je ne sais pas ce qu’elle est devenue mais une chose est sûre : l’institut est prêt à tout pour parvenir à ces fins, et il se passe des choses qui ne devraient pas se produire entre ces murs. Il faut que nous nous organisions pour lutter contre tout ce qui ne va pas ici. Nous devons trouver des preuves qui puissent incriminer les membres de l’institut qui ne respectent pas les droits humains.
Il voulait que tous comprenne bien les propos d'Ophélia. Et parler de ce qu'ils avaient vu tous les deux étaient le meilleur moyen de faire comprendre à quel point les choses ne tournaient pas rond ici. Il était temps que toutes les vérités éclatent.
Aeden était mitigé pour les têtes qui tombent. Il aurait voulu pouvoir croire que tout se résolverait pacifiquement, mais un coup d’œil à Alexander lui confirma que cela ne serait pas forcément possible. Jouer à leur jeu semblait pour lui la meilleure option, mais il connaissait les rancœurs du Génie. Et il n’était peut-être pas le seul de cette assemblée.
- Si jamais tu parles du Journal Clandestin, ne désigne que moi comme auteur. Vous êtes suffisamment exposés et je serais le premier soupçonné de toute façon. Ce n’est pas la peine de se mettre en danger tous les trois.
Aeden hocha la tête. Les trois se parlaient sans vraiment ouvrir la bouche sauf pour les choses vraiment importantes qui ne se disent pas juste avec les yeux. Leurs regards semblaient s’entendre sur la démarche à suivre. Ophélia leur signifiait de ne pas hésiter à intervenir au besoin. C’était bon de se sentir plus fort, de se sentir ensemble.
L’emplacement des caméras, Aeden y a eu accès aussi via Nev. La carte maritime, c’est un grand avancement. Le regard et le mouvement d’Ophélia lui indiqua qu’elle hésitait à parler de ce qu’il avait trouvé. Il savait que c’était difficile à dire, à expliquer. Il savait aussi que ni lui ni elle n’avait su en parler au Génie. Il se racla donc la gorge, pour que ces deux compagnons comprennent qu’il allait lui aussi révéler une information capitale. Il était là pour les épauler tous les deux. Il ferait de son mieux. Il doutait qu’Alexander vive bien l’annonce mais il était temps :
- J’ai aussi une chose à annoncer ce soir, pour définitivement lever le voile que l’Institut pose sur ce qu’il ne veut pas que l’on sache. Adèlys Valcourt. Beaucoup d’entre vous la connaisse. Elle est restée longtemps à l’Institut, elle était la patiente de Donatien Elpida. On a tous cru qu’elle était partie, qu’elle avait pu quitter cet endroit qu’elle détestait. Mais… elle n’a jamais quitter l’île.
Il jeta un coup d’œil rapide à Ophélia, s’excusant de décider de s’exprimer à la première personne. Un autre au Génie. S’excusant tout court. Il aurait voulu repérer Nevabriel dans la foule. Lui aussi il lui avait caché la vérité.
- J’ai découvert qu’elle avait été séquestrée dans une pièce secrète, dans le bâtiment principal. Je… je ne sais pas ce qu’elle est devenue mais une chose est sûre : l’institut est prêt à tout pour parvenir à ces fins, et il se passe des choses qui ne devraient pas se produire entre ces murs. Il faut que nous nous organisions pour lutter contre tout ce qui ne va pas ici. Nous devons trouver des preuves qui puissent incriminer les membres de l’institut qui ne respectent pas les droits humains.
Il voulait que tous comprenne bien les propos d'Ophélia. Et parler de ce qu'ils avaient vu tous les deux étaient le meilleur moyen de faire comprendre à quel point les choses ne tournaient pas rond ici. Il était temps que toutes les vérités éclatent.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23Jessy FreyÉlectron libre
Dim 3 Mai - 19:49
Le fait que la Cannibale semblait dire que la violence ne mènerait à rien décevait un peu Jessy. Ils avaient beau prôner de jolies valeurs, le monde n’était pas fait de ces valeurs-là. Jessy lui n’hésitait jamais à se salir les mains pour obtenir ce qu’il voulait. C’était nécessaire. Il partageait plus l’avis des deux zouaves de tantôt que celui de la Cannibale.
Il resta silencieux cependant, pas la peine de rajouter de l’huile sur le feu après sa petite intervention de tantôt. Si on l’observait, on pouvait bien voir qu’il était dubitatif, mais il n’allait pas le crier sur tous les toits. Il s’était déjà mis suffisamment de monde à dos juste avant.
Il ne manqua pas de remarquer le petit ménage de Sheila alors qu’il écoutait d’une oreille peu attentive ce qui se passait sur le rocher. Avec Eden devant la sortie, on aurait dit que les révolutionnaires n’avaient finalement pas dit toute la vérité en ce qui concernait la taupe. Amusé du manque de discrétions des deux filles qui exclamaient leur accord au sujet des paroles prononcées, il les observa de là où il était positionné. Les patients étaient assez bêtes pour trouver normal cette nouvelle disposition ? Navrant.
Si Sheila regardait dans sa direction, il saurait lire entre les lignes. Il n’était pas dupe, il savait que le Génie ne le portait pas dans son cœur, et après sa petite intervention… Il supposait qu’il pouvait potentiellement être considéré comme suspect. Il inviterait surement la petite Sheila à venir le voir en lui faisant un signe de la main si cette dernière décidait de poser le regard sur lui trop régulièrement.
Le discours à propos de Lore ou d’Amalia l’intéressait peu, il savait déjà tout ça. Mais lorsque la lumière fut porter sur une ex patiente de Donatien Elpida, il eut un regain d’intérêt. Elpida avait donc été jusqu’à séquestré l’un de ces fameux patients ? Il n’était pas choqué mais surpris tout de même. Cela l’intéressait. Il était amusant de voir qui était réellement Elpida Junior. Il aurait bien aimé en savoir plus.
Il resta silencieux cependant, pas la peine de rajouter de l’huile sur le feu après sa petite intervention de tantôt. Si on l’observait, on pouvait bien voir qu’il était dubitatif, mais il n’allait pas le crier sur tous les toits. Il s’était déjà mis suffisamment de monde à dos juste avant.
Il ne manqua pas de remarquer le petit ménage de Sheila alors qu’il écoutait d’une oreille peu attentive ce qui se passait sur le rocher. Avec Eden devant la sortie, on aurait dit que les révolutionnaires n’avaient finalement pas dit toute la vérité en ce qui concernait la taupe. Amusé du manque de discrétions des deux filles qui exclamaient leur accord au sujet des paroles prononcées, il les observa de là où il était positionné. Les patients étaient assez bêtes pour trouver normal cette nouvelle disposition ? Navrant.
Si Sheila regardait dans sa direction, il saurait lire entre les lignes. Il n’était pas dupe, il savait que le Génie ne le portait pas dans son cœur, et après sa petite intervention… Il supposait qu’il pouvait potentiellement être considéré comme suspect. Il inviterait surement la petite Sheila à venir le voir en lui faisant un signe de la main si cette dernière décidait de poser le regard sur lui trop régulièrement.
Le discours à propos de Lore ou d’Amalia l’intéressait peu, il savait déjà tout ça. Mais lorsque la lumière fut porter sur une ex patiente de Donatien Elpida, il eut un regain d’intérêt. Elpida avait donc été jusqu’à séquestré l’un de ces fameux patients ? Il n’était pas choqué mais surpris tout de même. Cela l’intéressait. Il était amusant de voir qui était réellement Elpida Junior. Il aurait bien aimé en savoir plus.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Dim 3 Mai - 23:54
_Qu'est-ce que tu fais ici ? Je ne pensais pas que tu prendrais part à tout ça, par rapport à ... bon, tu sais quoi ...
Ulysse se mit à rougir, se qui décrocha un léger sourire à Nevrabriel. Le roux était bien heureux pour son ami qui semblait au paradis avec sa médecin, bien trop heureux pour cette tache noir qu’était la révolution fasse apparition. D’ailleurs, Nevrabriel aurait pensé que son voisin de chambre ne serait pas de la fête.
_Eh bien... Je voulais savoir si je voulais prendre part ou non, du coup j'ai un peu discuté avec Aeden du Journal Clandestin pour me faire une idée. Je pensais me joindre à vous, mais après ce que je vois ce soir...
Nevrabriel restait silencieux, laissant son ami finir. Mais lui aussi trouvait que c’était parti un peu du mauvais pied toute cette affaire. Les leaders savaient se cacher et donner des infos mais pour coordonner et diriger une révolution, ils étaient bien moins bon. C’était certainement pour cela que le roux ne leur avait pas donné la carte, ça et aussi parce que Ophelia, bien qu’elle sache jouer de ses charmes pour avoir ce qu’elle voulait, avait cette aura qui donnait envie de lui faire confiance. Elle était jeune, mais semblait être bien mieux taillé qu’eux pour diriger ces patients perdus.
La miss révolution.
Mais une miss en fauteuil roulant. Ça lui rappelait un peu Adèlys d’ailleurs. Nevrabriel voulait aller la voir pour savoir comment elle se portait, mais il se doutait déjà qu’elle allait faire la forte même si elle devait vraiment souffrir.
_C'est du grand n'importe quoi. On dirait une réunion sectaire, mais avec des enfants et des personnes qui devraient être alitées. C'est tellement inconscient, je n'arrive pas à savoir si c'est de la naïveté ou de la bêtise.
Nevrabriel acquiesça doucement, pour dire qu’il avait bien entendu les dires de son ami. D’un coté il ne pouvait pas lui envouloir, c’était vrai que ça ne donnait pas envie, cette réunion-ci. Il appréciait même la franchise d’Ulysse, au moins ils pouvaient se parler librement tout les deux.
_Et actuellement, ce sont eux qui se mettent en danger tout seul. Tu m'étonnes que la direction soit stricte quand on voit le genre de réunion qu'on tient en pleine nuit, alors qu'on devrait être en train de dormir et se reposer. C'est à se demander si on est pas fous et si l'asile n'est pas là pour rien finalement.
Nevrabriel jeta un rapide coup d’œil dans la pièce pour surveiller que les jumelles se tenaient tranquille. Il ne voulait pas qu’elles aient des ennuis. Les patients semblaient si tendu que s’en prendre à des enfants était une possibilité.
_Je ne crois pas non. Si l’Institut était si bonne il n’y aurait pas autant de monde qui serait prêt à sortir de leur chambre au risque de se faire prendre.
Nevrabriel n’eut pas le temps de continuer qu’une voix familière s’éleva dans la grotte. Une voix qui attira l’attention du roux. C’était Ophélia. Debout sur le rocher, appuyé sur Aeden. Nevrabriel fit un geste de tête à Ulysse pour qu’ils écoutent ensemble ce qu’elle avait à dire.
« Je vous rappelle tout de même le sort qui est arrivé à Loreleï Hexe, celui qu'a failli connaître Amalia Reano, et je passe encore au dessus des disparitions mystérieuses. Ils n'ont pas de pitié pour nous. Alors oui, il faudrait éviter la violence, mais en étant assez préparé pour pouvoir l'utiliser en cas de soit légitime défense, ou en cas de force majeur. Me concernant, je dispose de plans d'emplacements de caméras de l'Institut ainsi que d'une carte maritime des environs. »
Nevrabriel esquissa un sourire très maigre et furtif à Ophelia lorsque leurs regards se croisèrent. Elle n’allait pas crier sur tout les toits que c’était lui l’auteur de cette carte et il ne le désirait pas, Nevrabriel était bien dans son rôle d’ombre, à simplement aider sans être sous le feu des projecteurs. Il ne serait jamais monté sur ce rocher, même pour faire par de sa présence, ça ne lui sied pas de briller ainsi. Mais peut-être qu’un jour, brillera-t-il naturellement comme Ophelia, qui sait ?
Puis vint le tour d’Aeden. Il n’avait pas l’air à l’aise sur ce rocher.
_ J’ai aussi une chose à annoncer ce soir, pour définitivement lever le voile que l’Institut pose sur ce qu’il ne veut pas que l’on sache. Adèlys Valcourt. Beaucoup d’entre vous la connaisse. Elle est restée longtemps à l’Institut, elle était la patiente de Donatien Elpida. On a tous cru qu’elle était partie, qu’elle avait pu quitter cet endroit qu’elle détestait. Mais… elle n’a jamais quitter l’île.
Nevrabriel lui offrit un sourire rassurant lorsqu’Aeden regarda dans sa direction.
_ J’ai découvert qu’elle avait été séquestrée dans une pièce secrète, dans le bâtiment principal. Je… je ne sais pas ce qu’elle est devenue mais une chose est sûre : l’institut est prêt à tout pour parvenir à ces fins, et il se passe des choses qui ne devraient pas se produire entre ces murs. Il faut que nous nous organisions pour lutter contre tout ce qui ne va pas ici. Nous devons trouver des preuves qui puissent incriminer les membres de l’institut qui ne respectent pas les droits humains.
Nevrabriel réalisait doucement que ça aurait pu être lui. Si Donatien n’était pas autant mal ce jour là, il aurait pu enfermer son petit oiseau qui essayait de s’enfuir.
Ça aurait pu être lui …
Nevrabriel se senti mal et eut un haut le cœur. Il tint sa bouche en s’accroupissant lentement pour reprendre ses esprits. L’écossais réalisait que depuis le « départ d’Adèlys » il sentait qu’elle n’était pas réellement partie, mais trop focalisé sur ses propres problèmes, il a préféré se voiler la face, il a préféré enfouir ses doutes parce qu’il ne voulait pas voir la vérité en face, il ne voulait sa se dire que Donatien était bien pire que tout ce qu’il savait de lui, qu’il était un monstre, un monstre que Nevrabriel ne pouvait s’empêcher d’apprécier.
L’écossais retira sa capuche et ébouriffa ses cheveux frénétiquement. Il fallait qu’il se relève, il ne pouvait pas rester ainsi à trainer sur le sol !
_En vérité Ulysse, il se passe bien plus d’horreur qu’on ne le pense.
Nevrabriel se redressa et tourna le dos à son ami. Il souleva ses hauts, assez pour qu’Ulysse distingue des cicatrices. Nevrabriel le laisse regarder deux secondes à peine avant de mettre ses hauts assez rapidement.
_Donatien me les a faites. Et … je sais aussi qu’il en faisait sur Adèlys et que nous ne sommes pas les seuls qui subissent ce genre de choses.
Le roux se tourna de nouveau vers Ulysse, un peu gêné. C’était la première fois que quelqu’un voyait les traces de lame que Donatien avait laissé sur sa chair. Il n’en était pas fier du tout et lorsqu’il les touchait, il se rappelait également que son médecin était venu le voir en pleine nuit pour lui faire comprendre qu’il était lié à lui pour toujours … Peut-être était-ce pour cela que l’écossais n’a jamais cru au départ d’Adèlys … Elle aussi devait être lié à cette île pour toujours …
_Je ne te demande pas de nous suivre, mais je veux te faire ouvrir les yeux sur l’Institut. Atsuka est une femme bien, mais ses collègues ne le sont pas forcement. Crois moi Ulysse, ce que tu viens d’entendre est la vérité.
Ulysse se mit à rougir, se qui décrocha un léger sourire à Nevrabriel. Le roux était bien heureux pour son ami qui semblait au paradis avec sa médecin, bien trop heureux pour cette tache noir qu’était la révolution fasse apparition. D’ailleurs, Nevrabriel aurait pensé que son voisin de chambre ne serait pas de la fête.
_Eh bien... Je voulais savoir si je voulais prendre part ou non, du coup j'ai un peu discuté avec Aeden du Journal Clandestin pour me faire une idée. Je pensais me joindre à vous, mais après ce que je vois ce soir...
Nevrabriel restait silencieux, laissant son ami finir. Mais lui aussi trouvait que c’était parti un peu du mauvais pied toute cette affaire. Les leaders savaient se cacher et donner des infos mais pour coordonner et diriger une révolution, ils étaient bien moins bon. C’était certainement pour cela que le roux ne leur avait pas donné la carte, ça et aussi parce que Ophelia, bien qu’elle sache jouer de ses charmes pour avoir ce qu’elle voulait, avait cette aura qui donnait envie de lui faire confiance. Elle était jeune, mais semblait être bien mieux taillé qu’eux pour diriger ces patients perdus.
La miss révolution.
Mais une miss en fauteuil roulant. Ça lui rappelait un peu Adèlys d’ailleurs. Nevrabriel voulait aller la voir pour savoir comment elle se portait, mais il se doutait déjà qu’elle allait faire la forte même si elle devait vraiment souffrir.
_C'est du grand n'importe quoi. On dirait une réunion sectaire, mais avec des enfants et des personnes qui devraient être alitées. C'est tellement inconscient, je n'arrive pas à savoir si c'est de la naïveté ou de la bêtise.
Nevrabriel acquiesça doucement, pour dire qu’il avait bien entendu les dires de son ami. D’un coté il ne pouvait pas lui envouloir, c’était vrai que ça ne donnait pas envie, cette réunion-ci. Il appréciait même la franchise d’Ulysse, au moins ils pouvaient se parler librement tout les deux.
_Et actuellement, ce sont eux qui se mettent en danger tout seul. Tu m'étonnes que la direction soit stricte quand on voit le genre de réunion qu'on tient en pleine nuit, alors qu'on devrait être en train de dormir et se reposer. C'est à se demander si on est pas fous et si l'asile n'est pas là pour rien finalement.
Nevrabriel jeta un rapide coup d’œil dans la pièce pour surveiller que les jumelles se tenaient tranquille. Il ne voulait pas qu’elles aient des ennuis. Les patients semblaient si tendu que s’en prendre à des enfants était une possibilité.
_Je ne crois pas non. Si l’Institut était si bonne il n’y aurait pas autant de monde qui serait prêt à sortir de leur chambre au risque de se faire prendre.
Nevrabriel n’eut pas le temps de continuer qu’une voix familière s’éleva dans la grotte. Une voix qui attira l’attention du roux. C’était Ophélia. Debout sur le rocher, appuyé sur Aeden. Nevrabriel fit un geste de tête à Ulysse pour qu’ils écoutent ensemble ce qu’elle avait à dire.
« Je vous rappelle tout de même le sort qui est arrivé à Loreleï Hexe, celui qu'a failli connaître Amalia Reano, et je passe encore au dessus des disparitions mystérieuses. Ils n'ont pas de pitié pour nous. Alors oui, il faudrait éviter la violence, mais en étant assez préparé pour pouvoir l'utiliser en cas de soit légitime défense, ou en cas de force majeur. Me concernant, je dispose de plans d'emplacements de caméras de l'Institut ainsi que d'une carte maritime des environs. »
Nevrabriel esquissa un sourire très maigre et furtif à Ophelia lorsque leurs regards se croisèrent. Elle n’allait pas crier sur tout les toits que c’était lui l’auteur de cette carte et il ne le désirait pas, Nevrabriel était bien dans son rôle d’ombre, à simplement aider sans être sous le feu des projecteurs. Il ne serait jamais monté sur ce rocher, même pour faire par de sa présence, ça ne lui sied pas de briller ainsi. Mais peut-être qu’un jour, brillera-t-il naturellement comme Ophelia, qui sait ?
Puis vint le tour d’Aeden. Il n’avait pas l’air à l’aise sur ce rocher.
_ J’ai aussi une chose à annoncer ce soir, pour définitivement lever le voile que l’Institut pose sur ce qu’il ne veut pas que l’on sache. Adèlys Valcourt. Beaucoup d’entre vous la connaisse. Elle est restée longtemps à l’Institut, elle était la patiente de Donatien Elpida. On a tous cru qu’elle était partie, qu’elle avait pu quitter cet endroit qu’elle détestait. Mais… elle n’a jamais quitter l’île.
Nevrabriel lui offrit un sourire rassurant lorsqu’Aeden regarda dans sa direction.
_ J’ai découvert qu’elle avait été séquestrée dans une pièce secrète, dans le bâtiment principal. Je… je ne sais pas ce qu’elle est devenue mais une chose est sûre : l’institut est prêt à tout pour parvenir à ces fins, et il se passe des choses qui ne devraient pas se produire entre ces murs. Il faut que nous nous organisions pour lutter contre tout ce qui ne va pas ici. Nous devons trouver des preuves qui puissent incriminer les membres de l’institut qui ne respectent pas les droits humains.
Nevrabriel réalisait doucement que ça aurait pu être lui. Si Donatien n’était pas autant mal ce jour là, il aurait pu enfermer son petit oiseau qui essayait de s’enfuir.
Ça aurait pu être lui …
Nevrabriel se senti mal et eut un haut le cœur. Il tint sa bouche en s’accroupissant lentement pour reprendre ses esprits. L’écossais réalisait que depuis le « départ d’Adèlys » il sentait qu’elle n’était pas réellement partie, mais trop focalisé sur ses propres problèmes, il a préféré se voiler la face, il a préféré enfouir ses doutes parce qu’il ne voulait pas voir la vérité en face, il ne voulait sa se dire que Donatien était bien pire que tout ce qu’il savait de lui, qu’il était un monstre, un monstre que Nevrabriel ne pouvait s’empêcher d’apprécier.
L’écossais retira sa capuche et ébouriffa ses cheveux frénétiquement. Il fallait qu’il se relève, il ne pouvait pas rester ainsi à trainer sur le sol !
_En vérité Ulysse, il se passe bien plus d’horreur qu’on ne le pense.
Nevrabriel se redressa et tourna le dos à son ami. Il souleva ses hauts, assez pour qu’Ulysse distingue des cicatrices. Nevrabriel le laisse regarder deux secondes à peine avant de mettre ses hauts assez rapidement.
_Donatien me les a faites. Et … je sais aussi qu’il en faisait sur Adèlys et que nous ne sommes pas les seuls qui subissent ce genre de choses.
Le roux se tourna de nouveau vers Ulysse, un peu gêné. C’était la première fois que quelqu’un voyait les traces de lame que Donatien avait laissé sur sa chair. Il n’en était pas fier du tout et lorsqu’il les touchait, il se rappelait également que son médecin était venu le voir en pleine nuit pour lui faire comprendre qu’il était lié à lui pour toujours … Peut-être était-ce pour cela que l’écossais n’a jamais cru au départ d’Adèlys … Elle aussi devait être lié à cette île pour toujours …
_Je ne te demande pas de nous suivre, mais je veux te faire ouvrir les yeux sur l’Institut. Atsuka est une femme bien, mais ses collègues ne le sont pas forcement. Crois moi Ulysse, ce que tu viens d’entendre est la vérité.
Image : 
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Alexander HexeÉlectron libre
Lun 4 Mai - 11:17
Sa proposition n’avait pas l’air de réjouir Aeden et Ophelia mais ils semblaient néanmoins d’accord. Le hochement de tête du premier et la main brièvement serrée autour de la sienne de la seconde lui réchauffa un peu le cœur.
Cette dernière reprit la parole après un échange de regard.
- Je vous rappelle tout de même le sort qui est arrivé à Loreleï Hexe, celui qu'a failli connaître Amalia Reano, et je passe encore au-dessus des disparitions mystérieuses. Ils n'ont pas de pitié pour nous. Alors oui, il faudrait éviter la violence, mais en étant assez préparé pour pouvoir l'utiliser en cas de soit légitime défense, ou en cas de force majeur. Me concernant, je dispose de plans d'emplacements de caméras de l'Institut ainsi que d'une carte maritime des environs.
Quelque part, ça le rassurait de se dire qu’Ophelia ne faisait pas partie de ces hippies qui pensaient qu’on pourrait régler le problème à coup de fleurs et de bisous. Leur soulèvement aurait forcément une part de violence puisque le pacifisme avait déjà échoué à maintes reprises.
Il allait prendre la parole pour abonder dans ce sens mais un raclement de gorge à sa droite lui fit tourner le regard. Il laissa la parole à son ami.
- J’ai aussi une chose à annoncer ce soir, pour définitivement lever le voile que l’Institut pose sur ce qu’il ne veut pas que l’on sache. Adèlys Valcourt. Beaucoup d’entre vous la connaisse. Elle est restée longtemps à l’Institut, elle était la patiente de Donatien Elpida. On a tous cru qu’elle était partie, qu’elle avait pu quitter cet endroit qu’elle détestait. Mais… elle n’a jamais quitté l’île.
Le Génie faillit s’étrangler avec sa propre salive. Il vacilla sur ses jambes et se rattrapa par réflexe au bras d’Ophelia pour éviter de se retrouver en bas du rocher. Il jeta un regard amer à Aeden, écoutant d’une oreille distraite la suite.
Il avait de la chance que Cap lui ait finalement tout raconté. Sinon il ignorait quelle aurait pu être sa réaction. Il ferma les yeux, se rappelant de ce mot, trouvé un beau matin, glissé dans l’élastique de son bas de pyjama. Sa conscience était restée dans un demi-sommeil pendant plusieurs jours et le papier était à moitié chiffonné par une nuit agitée. Il ne savait pas comment il avait pu tenir bon. Il l’avait déchiqueté et jeté dans une chasse d’eau. Et il en avait voulu pendant plusieurs jours à Ophelia et Aeden de ne pas être venus lui en parler eux-mêmes.
Il en gardait toujours une certaine rancœur d’ailleurs. Mais il comprenait, et ils comptaient trop pour lui pour qu’il laisse cette lâcheté passagère ruiner leurs relations. C’était la raison pour laquelle il n’avait rien dit.
- Je sais que parmi vous, certains sont venus par curiosité, sans vraiment comprendre pourquoi on en arrive là. Adèlys, Nevrabriel, Lucy, Béatrice. Vous connaissez probablement ces noms. Les « privilégiés » de l’Institut. Ceux qui ont le droit à leur nom plutôt qu’à leur matricule sur leur uniforme parce qu’ils sont les favoris d’Elpida. Vous les enviez ?
Il marqua une pause, le temps de dévisager les visages qui lui faisaient face.
- J’ignore si certains d’entre eux sont parmi nous. Mais s'ils ne sont pas à l’abri, qui d’entre nous l’est vraiment ?
Il leva les mains, en signe d’apaisement.
- Je ne dis pas que tous les médecins et tout le personnel sont à mettre dans le même panier. Il y a ceux qui ont toujours été bienveillants à notre égard. Je n’ai jamais entendu personne se plaindre du docteur Nozomi ou de mademoiselle Dessanges par exemple. Il y a aussi ceux qui se contente de nous ignorer et ceux qui sont arrivés trop récemment pour qu’on se fasse une idée, comme miss O’Brien et nous devons leur laisser le bénéfice du doute.
Il citait des noms pour ne pas être trop abstrait. On était peut-être au moment des discours, mais il fallait rester concret.
- Mais ceux qui sont là depuis un moment maintenant doivent avoir réalisé ceci : ces personnes bien intentionnées n’arrivent pas – ou plus – à nous protéger de celles qui abusent de nous. Alors combien de temps encore devons-nous attendre que les choses changent en restant passif ? Faire tomber des têtes était une expression peut-être mal appropriée de la part de nos hôtes.
Il en profita pour jeter un regard plein de promesse - de menace ? - aux deux organisateurs. Dès qu'il aurait terminé ce discours, il faudrait qu'il aille leur parler. D'urgence. Parce qu'une chose était sûre, quand tous s'en iraient, il faudrait trouver une autre cachette et tout déménagé pendant la nuit même. Parce que la police ne tarderait pas à venir faire une saisie...
- Cependant une chose est sûre. Si nous ne voulons pas subir le même sort, nous allons devoir inciter l'Institut à faire le tri parmi ses encadrants.
Cette dernière reprit la parole après un échange de regard.
- Je vous rappelle tout de même le sort qui est arrivé à Loreleï Hexe, celui qu'a failli connaître Amalia Reano, et je passe encore au-dessus des disparitions mystérieuses. Ils n'ont pas de pitié pour nous. Alors oui, il faudrait éviter la violence, mais en étant assez préparé pour pouvoir l'utiliser en cas de soit légitime défense, ou en cas de force majeur. Me concernant, je dispose de plans d'emplacements de caméras de l'Institut ainsi que d'une carte maritime des environs.
Quelque part, ça le rassurait de se dire qu’Ophelia ne faisait pas partie de ces hippies qui pensaient qu’on pourrait régler le problème à coup de fleurs et de bisous. Leur soulèvement aurait forcément une part de violence puisque le pacifisme avait déjà échoué à maintes reprises.
Il allait prendre la parole pour abonder dans ce sens mais un raclement de gorge à sa droite lui fit tourner le regard. Il laissa la parole à son ami.
- J’ai aussi une chose à annoncer ce soir, pour définitivement lever le voile que l’Institut pose sur ce qu’il ne veut pas que l’on sache. Adèlys Valcourt. Beaucoup d’entre vous la connaisse. Elle est restée longtemps à l’Institut, elle était la patiente de Donatien Elpida. On a tous cru qu’elle était partie, qu’elle avait pu quitter cet endroit qu’elle détestait. Mais… elle n’a jamais quitté l’île.
Le Génie faillit s’étrangler avec sa propre salive. Il vacilla sur ses jambes et se rattrapa par réflexe au bras d’Ophelia pour éviter de se retrouver en bas du rocher. Il jeta un regard amer à Aeden, écoutant d’une oreille distraite la suite.
Il avait de la chance que Cap lui ait finalement tout raconté. Sinon il ignorait quelle aurait pu être sa réaction. Il ferma les yeux, se rappelant de ce mot, trouvé un beau matin, glissé dans l’élastique de son bas de pyjama. Sa conscience était restée dans un demi-sommeil pendant plusieurs jours et le papier était à moitié chiffonné par une nuit agitée. Il ne savait pas comment il avait pu tenir bon. Il l’avait déchiqueté et jeté dans une chasse d’eau. Et il en avait voulu pendant plusieurs jours à Ophelia et Aeden de ne pas être venus lui en parler eux-mêmes.
Il en gardait toujours une certaine rancœur d’ailleurs. Mais il comprenait, et ils comptaient trop pour lui pour qu’il laisse cette lâcheté passagère ruiner leurs relations. C’était la raison pour laquelle il n’avait rien dit.
- Je sais que parmi vous, certains sont venus par curiosité, sans vraiment comprendre pourquoi on en arrive là. Adèlys, Nevrabriel, Lucy, Béatrice. Vous connaissez probablement ces noms. Les « privilégiés » de l’Institut. Ceux qui ont le droit à leur nom plutôt qu’à leur matricule sur leur uniforme parce qu’ils sont les favoris d’Elpida. Vous les enviez ?
Il marqua une pause, le temps de dévisager les visages qui lui faisaient face.
- J’ignore si certains d’entre eux sont parmi nous. Mais s'ils ne sont pas à l’abri, qui d’entre nous l’est vraiment ?
Il leva les mains, en signe d’apaisement.
- Je ne dis pas que tous les médecins et tout le personnel sont à mettre dans le même panier. Il y a ceux qui ont toujours été bienveillants à notre égard. Je n’ai jamais entendu personne se plaindre du docteur Nozomi ou de mademoiselle Dessanges par exemple. Il y a aussi ceux qui se contente de nous ignorer et ceux qui sont arrivés trop récemment pour qu’on se fasse une idée, comme miss O’Brien et nous devons leur laisser le bénéfice du doute.
Il citait des noms pour ne pas être trop abstrait. On était peut-être au moment des discours, mais il fallait rester concret.
- Mais ceux qui sont là depuis un moment maintenant doivent avoir réalisé ceci : ces personnes bien intentionnées n’arrivent pas – ou plus – à nous protéger de celles qui abusent de nous. Alors combien de temps encore devons-nous attendre que les choses changent en restant passif ? Faire tomber des têtes était une expression peut-être mal appropriée de la part de nos hôtes.
Il en profita pour jeter un regard plein de promesse - de menace ? - aux deux organisateurs. Dès qu'il aurait terminé ce discours, il faudrait qu'il aille leur parler. D'urgence. Parce qu'une chose était sûre, quand tous s'en iraient, il faudrait trouver une autre cachette et tout déménagé pendant la nuit même. Parce que la police ne tarderait pas à venir faire une saisie...
- Cependant une chose est sûre. Si nous ne voulons pas subir le même sort, nous allons devoir inciter l'Institut à faire le tri parmi ses encadrants.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22La CannibaleCo-dirigeante
Lun 4 Mai - 14:40
Aeden se racle la gorge derrière elle, signe qu'il se prépare à prendre la parole à son tour. Un instant, Ophelia a l'impression que ce qui se passe entre eux trois est comme la présentation d'un exposé à une classe. Elle partage un moment ce sentiment d'échange de prise de parole, de collectif, un sentiment normal. Elle qui n'a jamais vraiment connu ça se sent presque reconnaissante de vivre ce moment. Mais comme dans chaque exposé préparé à plusieurs, il y a toujours un camarade qui nous rend tendu lorsque vient son moment de présenter sa partie et ce camarade c'est Aeden. Ophelia fait les gros yeux malgré elle, sur le qui-vive. Elle ne s'attendait pas à ce qu'Aeden parle aussi vite d'Adèlys, mais en même temps il a comme qui dirait retirer le pansement. Il a libéré Ophelia de ce fardeau. Elle jette un coup d’œil au Génie, nerveuse. A cet instant, il se raccroche brutalement à elle, comme sur le point de tomber. Elle empoigne aussitôt son poignet, avec une force qu'elle ne se connaissait pas. Hors de question de le laisser tomber.
Elle lui fait comprendre d'un long regard empathique tandis qu'Aeden continue de parler.
« J’ai découvert qu’elle avait été séquestrée dans une pièce secrète, dans le bâtiment principal. Je… je ne sais pas ce qu’elle est devenue mais une chose est sûre : l’institut est prêt à tout pour parvenir à ces fins, et il se passe des choses qui ne devraient pas se produire entre ces murs. Il faut que nous nous organisions pour lutter contre tout ce qui ne va pas ici. Nous devons trouver des preuves qui puissent incriminer les membres de l’institut qui ne respectent pas les droits humains. »
Le fait qu'il parle à la première personne de cette découverte déresponsabilise la Cannibale. D'un côté, elle s'en sent soulagée mais de l'autre elle n'a pas décidé de changer pour se cacher derrière les hommes. Elle doit assumer sa part des choses. Bien qu'elle capte l'expression d'Aeden à son égard, elle murmure un Notre Découverte qui lui échappe. Mais le plus important est le Génie qui vient de manquer de perdre l'équilibre. Et alors qu'elle pensait qu'il vacillait, il profitait en vérité de cette pseudo-chute pour mieux se relever. Classe, il s'adresse à son tour à la foule. Elle, derrière lui, le regarde avec admiration. Elle le sait bel orateur non seulement parce qu'il a le charme pour captiver la foule, mais parce qu'il sait choisir ses mots. Elle, elle est spontanée et cela la déstabilise. Lui, il sait aussitôt ce qu'il faut dire et comment le dire. Une petite pointe de fierté luit dans le regard bleu d'Ophelia. Et ouais, c'est mon mec !
- Je ne dis pas que tous les médecins et tout le personnel sont à mettre dans le même panier. Il y a ceux qui ont toujours été bienveillants à notre égard. Je n’ai jamais entendu personne se plaindre du docteur Nozomi ou de mademoiselle Dessanges par exemple. Il y a aussi ceux qui se contente de nous ignorer et ceux qui sont arrivés trop récemment pour qu’on se fasse une idée, comme miss O’Brien et nous devons leur laisser le bénéfice du doute.
Elle grimace parce qu'il ne cite pas Ange. Mais elle préfère ne pas intervenir pour si peu, cela l'inculperait.
Elle profite qu'il parle autant pour sortir de la poche de sa doudoune rose, qu'elle avait par ailleurs remise convenablement, le mot trouvé dans la chambre d'Adèlys. Elle ignore si Aeden a eu le temps de le lire avant de lui transmettre mais elle sent qu'une preuve se cache dans cette énigme, qu'Adèlys, auteur du Journal Clandestin, était trop maligne pour simplement écrire une banale lettre d'adieu. Tandis qu'elle commence à l'analyser, ne comprenant que le code de Nevrabriel, Adèlys et Lucy, une phrase du Génie la fait lever la tête.
« Cependant une chose est sûre. Si nous ne voulons pas subir le même sort, nous allons devoir inciter l'Institut à faire le tri parmi ses encadrants.»
« Pour aller à l'essentiel, nous savons qu'il y a plus de personnes de confiance que l'inverse. Si quelqu'un a connu un membre du personnel violent, et nous parlons simplement de quelqu'un qui abuserait de son pouvoir pour blesser volontairement et non simplement de quelqu'un que vous n'appréciez pas trop, c'est le moment de le dire. N'ayons pas peur de nous nous exprimer. »
Elle s'est mise à parler sans s'en rendre compte, suivant le flot de paroles du Génie et se plaçant à côté de lui. Repliant sa feuille en se disant qu'elle la montrerait plus tard, elle jeta un coup d’œil à Aeden. Quelqu'un allait-il prendre des notes ? Faire office de mémoire ? Comment le Génie peut-il être aussi paisible alors que rien n'est préparé et qu'ils peuvent se faire attraper à n'importe quel moment ?
On se lance
Les Révolutionnaires
Aeden se racle la gorge derrière elle, signe qu'il se prépare à prendre la parole à son tour. Un instant, Ophelia a l'impression que ce qui se passe entre eux trois est comme la présentation d'un exposé à une classe. Elle partage un moment ce sentiment d'échange de prise de parole, de collectif, un sentiment normal. Elle qui n'a jamais vraiment connu ça se sent presque reconnaissante de vivre ce moment. Mais comme dans chaque exposé préparé à plusieurs, il y a toujours un camarade qui nous rend tendu lorsque vient son moment de présenter sa partie et ce camarade c'est Aeden. Ophelia fait les gros yeux malgré elle, sur le qui-vive. Elle ne s'attendait pas à ce qu'Aeden parle aussi vite d'Adèlys, mais en même temps il a comme qui dirait retirer le pansement. Il a libéré Ophelia de ce fardeau. Elle jette un coup d’œil au Génie, nerveuse. A cet instant, il se raccroche brutalement à elle, comme sur le point de tomber. Elle empoigne aussitôt son poignet, avec une force qu'elle ne se connaissait pas. Hors de question de le laisser tomber.
Elle lui fait comprendre d'un long regard empathique tandis qu'Aeden continue de parler.
« J’ai découvert qu’elle avait été séquestrée dans une pièce secrète, dans le bâtiment principal. Je… je ne sais pas ce qu’elle est devenue mais une chose est sûre : l’institut est prêt à tout pour parvenir à ces fins, et il se passe des choses qui ne devraient pas se produire entre ces murs. Il faut que nous nous organisions pour lutter contre tout ce qui ne va pas ici. Nous devons trouver des preuves qui puissent incriminer les membres de l’institut qui ne respectent pas les droits humains. »
Le fait qu'il parle à la première personne de cette découverte déresponsabilise la Cannibale. D'un côté, elle s'en sent soulagée mais de l'autre elle n'a pas décidé de changer pour se cacher derrière les hommes. Elle doit assumer sa part des choses. Bien qu'elle capte l'expression d'Aeden à son égard, elle murmure un Notre Découverte qui lui échappe. Mais le plus important est le Génie qui vient de manquer de perdre l'équilibre. Et alors qu'elle pensait qu'il vacillait, il profitait en vérité de cette pseudo-chute pour mieux se relever. Classe, il s'adresse à son tour à la foule. Elle, derrière lui, le regarde avec admiration. Elle le sait bel orateur non seulement parce qu'il a le charme pour captiver la foule, mais parce qu'il sait choisir ses mots. Elle, elle est spontanée et cela la déstabilise. Lui, il sait aussitôt ce qu'il faut dire et comment le dire. Une petite pointe de fierté luit dans le regard bleu d'Ophelia. Et ouais, c'est mon mec !
- Je ne dis pas que tous les médecins et tout le personnel sont à mettre dans le même panier. Il y a ceux qui ont toujours été bienveillants à notre égard. Je n’ai jamais entendu personne se plaindre du docteur Nozomi ou de mademoiselle Dessanges par exemple. Il y a aussi ceux qui se contente de nous ignorer et ceux qui sont arrivés trop récemment pour qu’on se fasse une idée, comme miss O’Brien et nous devons leur laisser le bénéfice du doute.
Elle grimace parce qu'il ne cite pas Ange. Mais elle préfère ne pas intervenir pour si peu, cela l'inculperait.
Elle profite qu'il parle autant pour sortir de la poche de sa doudoune rose, qu'elle avait par ailleurs remise convenablement, le mot trouvé dans la chambre d'Adèlys. Elle ignore si Aeden a eu le temps de le lire avant de lui transmettre mais elle sent qu'une preuve se cache dans cette énigme, qu'Adèlys, auteur du Journal Clandestin, était trop maligne pour simplement écrire une banale lettre d'adieu. Tandis qu'elle commence à l'analyser, ne comprenant que le code de Nevrabriel, Adèlys et Lucy, une phrase du Génie la fait lever la tête.
« Cependant une chose est sûre. Si nous ne voulons pas subir le même sort, nous allons devoir inciter l'Institut à faire le tri parmi ses encadrants.»
« Pour aller à l'essentiel, nous savons qu'il y a plus de personnes de confiance que l'inverse. Si quelqu'un a connu un membre du personnel violent, et nous parlons simplement de quelqu'un qui abuserait de son pouvoir pour blesser volontairement et non simplement de quelqu'un que vous n'appréciez pas trop, c'est le moment de le dire. N'ayons pas peur de nous nous exprimer. »
Elle s'est mise à parler sans s'en rendre compte, suivant le flot de paroles du Génie et se plaçant à côté de lui. Repliant sa feuille en se disant qu'elle la montrerait plus tard, elle jeta un coup d’œil à Aeden. Quelqu'un allait-il prendre des notes ? Faire office de mémoire ? Comment le Génie peut-il être aussi paisible alors que rien n'est préparé et qu'ils peuvent se faire attraper à n'importe quel moment ?
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Jessy FreyÉlectron libre
Sam 9 Mai - 12:39
Jessy esquissa un léger sourire. Ainsi donc, les petits patients de Donatien Elpida était considéré comme privilégier ? Il n’écoutait pas tout ce qui se disait là-haut, mais saisissait l’information globale. Et les noms cités aussi. Il en savait peu sur certains membres du personnel, il était intéressant de savoir en qui il pouvait avoir confiance.
- Cependant une chose est sûre. Si nous ne voulons pas subir le même sort, nous allons devoir inciter l'Institut à faire le tri parmi ses encadrants.
Faire le tri… C’était pour lui ça. C’était exactement ce qu’il pensait de l’institut. Que ce lieu nécessitait un sérieux tri.
« Pour aller à l'essentiel, nous savons qu'il y a plus de personnes de confiance que l'inverse. Si quelqu'un a connu un membre du personnel violent, et nous parlons simplement de quelqu'un qui abuserait de son pouvoir pour blesser volontairement et non simplement de quelqu'un que vous n'appréciez pas trop, c'est le moment de le dire. N'ayons pas peur de nous nous exprimer. »
Il ne va pas se gêner, et de toute manière, il est certainement déjà dans le collimateur de pas mal de monde ici. Après sa mésaventure dans le bureau de cette dernière, il ne pouvait pas l’ignorer. Et puis, son ego criait vengeance :
- Margaret Hernandez.
Cela encouragea quelques autres patients à s’exprimer, citant quelques noms. Il reste appuyé sur son rocher, cherche à capter le regard du Génie. A le défier peut-être ? Alors petit Génie… toujours pas convaincu que je puisse t’être utile ? Jessy n’était pas là pour faire de la figuration, et il ne supporterait pas que sa place puisse être mise en doute par ce gars-là.
- Cependant une chose est sûre. Si nous ne voulons pas subir le même sort, nous allons devoir inciter l'Institut à faire le tri parmi ses encadrants.
Faire le tri… C’était pour lui ça. C’était exactement ce qu’il pensait de l’institut. Que ce lieu nécessitait un sérieux tri.
« Pour aller à l'essentiel, nous savons qu'il y a plus de personnes de confiance que l'inverse. Si quelqu'un a connu un membre du personnel violent, et nous parlons simplement de quelqu'un qui abuserait de son pouvoir pour blesser volontairement et non simplement de quelqu'un que vous n'appréciez pas trop, c'est le moment de le dire. N'ayons pas peur de nous nous exprimer. »
Il ne va pas se gêner, et de toute manière, il est certainement déjà dans le collimateur de pas mal de monde ici. Après sa mésaventure dans le bureau de cette dernière, il ne pouvait pas l’ignorer. Et puis, son ego criait vengeance :
- Margaret Hernandez.
Cela encouragea quelques autres patients à s’exprimer, citant quelques noms. Il reste appuyé sur son rocher, cherche à capter le regard du Génie. A le défier peut-être ? Alors petit Génie… toujours pas convaincu que je puisse t’être utile ? Jessy n’était pas là pour faire de la figuration, et il ne supporterait pas que sa place puisse être mise en doute par ce gars-là.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 15/11/2019Age : 28Aeden ZetharÉlectron libre
Sam 9 Mai - 12:41
Alexander et Ophélia se complétaient dans leurs discours. Et l’atmosphère un peu électrique de la grotte s’apaisait doucement pour laisser place à un peu plus d’organisation. Les patients se mirent à donner quelques noms, les langues se déliaient et tous semblait mieux se dérouler. A côté d’eux, Aeden avait un peu l’impression d’être là juste pour rappeler un visage connu à ceux qu’il avait pu recruter. Mais il fallait bien qu’il le fasse.
Il se demandait comment ils pouvaient inciter l’institut à faire le tri, comme l’avait suggéré Alexander un peu plus tôt ? Il leur faudrait forcément des alliés parmi le personnel médical. Est-ce que le Génie pensait à Mlle Dessanges ? Depuis la mort de Lore, deux ans auparavant, le surdoué n’avait plus parlé à la secrétaire. Mais il connaissait quelqu’un qui pourrait l’aider… il savait comme Nevabriel comptait pour cette dernière. Et il savait que Mlle Dessanges avait été touchée par la mort de Lore. Et est-ce que le soutien d’un médecin comme Nozomi pouvait leur servir ? Peut-être que lui et Ulysse pourraient suffire à la convaincre. Mais pour cela, il fallait encore convaincre Ulysse qu’ils avaient de bonnes raisons de vouloir un changement à l’Institut. Il se souvenait que c’était la collaboration avec Jimin, qui leurs avaient permis, à Alex et lui, de discuter avec Lore malgré qu’elle ne soit enfermer à l’Asile.
Il repéra les deux garçons qui discutaient plus loin. Nevabriel avait l’air très pâle, Aeden se doutait que son annonce n’y était pas pour rien. Peut-être qu’il serait plus utile en allant leur parler ? Il se pencha pour que seul le Génie et Ophélia ne l’entendent, leur proposant rapidement, après que quelques patients ai cités les noms de quelques médecins :
- Si on veut faire le tri, on va avoir besoin d’allié parmi le personnel de l’Institut, surtout si on a une taupe ici, il faudra bien qu’on réfléchisse avant de pouvoir leur faire confiance, mais Dessanges ou Nozomi serait des candidates convaincantes.
Il se tut, puis rajouta, plus pour Ophélia que pour le Génie car il savait que cela ne l’enchanterait pas :
- Ange aussi. Je vais parler à Nev et Ulysse, ils pourraient nous aider…
Il savait que sa remarque sur Ange ne passerait pas bien pour le Génie, mais il devait la faire. Alexander devait envisager que le meurtrier de sa sœur puisse avoir un rôle à jouer pour les aider à se débarrasser des médecins qui gangrenaient l’institut. Et puis, il savait que le Génie le penserait : il serait toujours temps de se venger une fois débarrasser de tous les autres obstacles. Il savait que ce dernier pourrait comprendre que s’allier temporairement avec Ange ne voulait pas dire renoncer à se venger.
Il avait pensé à W05 aussi mais… il avait un peu peur de sa réaction. Elle aimait trop l’institut pour qu’il ne la force à choisir. Et elle ne comprendrait pas ce qu’ils essayaient de faire.
Il pensait être resté à côté d’Alexander et Ophélia suffisamment longtemps pour montrer qu’ils étaient un trio, et que ceux qui avaient confiance en lui, pouvait avoir confiance en ces deux-là. Il n’y avait pas beaucoup de place pour être à trois, et il serait peut-être plus utile dans la foule qu’en restant percher sur le rocher comme une potiche. Il attendait quand même leur approbation avant de descendre.
Il se demandait comment ils pouvaient inciter l’institut à faire le tri, comme l’avait suggéré Alexander un peu plus tôt ? Il leur faudrait forcément des alliés parmi le personnel médical. Est-ce que le Génie pensait à Mlle Dessanges ? Depuis la mort de Lore, deux ans auparavant, le surdoué n’avait plus parlé à la secrétaire. Mais il connaissait quelqu’un qui pourrait l’aider… il savait comme Nevabriel comptait pour cette dernière. Et il savait que Mlle Dessanges avait été touchée par la mort de Lore. Et est-ce que le soutien d’un médecin comme Nozomi pouvait leur servir ? Peut-être que lui et Ulysse pourraient suffire à la convaincre. Mais pour cela, il fallait encore convaincre Ulysse qu’ils avaient de bonnes raisons de vouloir un changement à l’Institut. Il se souvenait que c’était la collaboration avec Jimin, qui leurs avaient permis, à Alex et lui, de discuter avec Lore malgré qu’elle ne soit enfermer à l’Asile.
Il repéra les deux garçons qui discutaient plus loin. Nevabriel avait l’air très pâle, Aeden se doutait que son annonce n’y était pas pour rien. Peut-être qu’il serait plus utile en allant leur parler ? Il se pencha pour que seul le Génie et Ophélia ne l’entendent, leur proposant rapidement, après que quelques patients ai cités les noms de quelques médecins :
- Si on veut faire le tri, on va avoir besoin d’allié parmi le personnel de l’Institut, surtout si on a une taupe ici, il faudra bien qu’on réfléchisse avant de pouvoir leur faire confiance, mais Dessanges ou Nozomi serait des candidates convaincantes.
Il se tut, puis rajouta, plus pour Ophélia que pour le Génie car il savait que cela ne l’enchanterait pas :
- Ange aussi. Je vais parler à Nev et Ulysse, ils pourraient nous aider…
Il savait que sa remarque sur Ange ne passerait pas bien pour le Génie, mais il devait la faire. Alexander devait envisager que le meurtrier de sa sœur puisse avoir un rôle à jouer pour les aider à se débarrasser des médecins qui gangrenaient l’institut. Et puis, il savait que le Génie le penserait : il serait toujours temps de se venger une fois débarrasser de tous les autres obstacles. Il savait que ce dernier pourrait comprendre que s’allier temporairement avec Ange ne voulait pas dire renoncer à se venger.
Il avait pensé à W05 aussi mais… il avait un peu peur de sa réaction. Elle aimait trop l’institut pour qu’il ne la force à choisir. Et elle ne comprendrait pas ce qu’ils essayaient de faire.
Il pensait être resté à côté d’Alexander et Ophélia suffisamment longtemps pour montrer qu’ils étaient un trio, et que ceux qui avaient confiance en lui, pouvait avoir confiance en ces deux-là. Il n’y avait pas beaucoup de place pour être à trois, et il serait peut-être plus utile dans la foule qu’en restant percher sur le rocher comme une potiche. Il attendait quand même leur approbation avant de descendre.
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelGroupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 06/06/2017Age : 23La CannibaleCo-dirigeante
Dim 10 Mai - 13:05
Les noms jaillissent hors de la foule, prononcés comme un jet de pierre sur la personne. La Cannibale essaie d'en mémoriser quelques-un, cherchant pour certains à mettre un visage sur le nom. Elle est soulagée que personne ne crie celui d'Ange. Quelques années plus tôt, il aurait sûrement été un des premiers à être nominés aux Oscars des Connards. Aujourd'hui, il a su changer son image. Il a su laisser ce qu'il y a de bon en lui prendre le dessus sur le pire.
Voyant qu'Aeden cherche comme une approbation pour partir, Ophelia lui fait un signe de tête en guise d'autorisation. Est-ce qu'elle l'a traumatisé pour qu'il attendre qu'on lui concède de se déplacer ? Elle n'est pas sa mère non plus. Ophelia a beau adorer Aeden aujourd'hui, elle se rend bien compte que leur relation n'est pas encore parfaitement rodée. Des vestiges de sa jalousie guident encore parfois son comportement. Elle irait s'excuser auprès de lui de s'être montrée si piquante lorsque l'occasion se présentera.
Se sentant de plus en plus faible, elle profite du mouvement dans la foule pour attraper la main du Génie, l'attirant vers elle pour qu'il puisse l'entendre.
« On devrait trouver un plan maintenant. Le temps va nous manquer... »
Et par nous, elle pense principalement à elle. Chaque seconde de plus debout devient un supplice. Elle lui fait comprendre d'un regard qui ne lui est adressé qu'à lui, seule pointe de vulnérabilité chez elle qui ne laisse rien tomber pour autant.
« Il faudrait former des équipes : une qui serait un peu nos veilleurs, nos guetteurs. Une équipe pour protéger ceux qui iront à l'affront aussi. Et des équipes pour aller vers ceux qui ont quelque chose à cacher et dont on a les preuves, comme les deux Elpida, par exemple. T'en penses quoi ? Une fois qu'on aura ça, ce sera juste une question de mise en place. »
Elle s'entend parler avec détermination, s'impressionnant elle-même. Elle l'a fait. Elle est enfin devenue ce qu'elle voulait être. Elle est cette guerrière qu'elle a construit au-delà de la maladie, elle est cette amoureuse qui a su trouver son prince, elle est une jeune femme qui écrase la malade. Ce qui veut dire qu'à partir de maintenant, elle a tout à perdre.
On se lance
Les Révolutionnaires
Les noms jaillissent hors de la foule, prononcés comme un jet de pierre sur la personne. La Cannibale essaie d'en mémoriser quelques-un, cherchant pour certains à mettre un visage sur le nom. Elle est soulagée que personne ne crie celui d'Ange. Quelques années plus tôt, il aurait sûrement été un des premiers à être nominés aux Oscars des Connards. Aujourd'hui, il a su changer son image. Il a su laisser ce qu'il y a de bon en lui prendre le dessus sur le pire.
Voyant qu'Aeden cherche comme une approbation pour partir, Ophelia lui fait un signe de tête en guise d'autorisation. Est-ce qu'elle l'a traumatisé pour qu'il attendre qu'on lui concède de se déplacer ? Elle n'est pas sa mère non plus. Ophelia a beau adorer Aeden aujourd'hui, elle se rend bien compte que leur relation n'est pas encore parfaitement rodée. Des vestiges de sa jalousie guident encore parfois son comportement. Elle irait s'excuser auprès de lui de s'être montrée si piquante lorsque l'occasion se présentera.
Se sentant de plus en plus faible, elle profite du mouvement dans la foule pour attraper la main du Génie, l'attirant vers elle pour qu'il puisse l'entendre.
« On devrait trouver un plan maintenant. Le temps va nous manquer... »
Et par nous, elle pense principalement à elle. Chaque seconde de plus debout devient un supplice. Elle lui fait comprendre d'un regard qui ne lui est adressé qu'à lui, seule pointe de vulnérabilité chez elle qui ne laisse rien tomber pour autant.
« Il faudrait former des équipes : une qui serait un peu nos veilleurs, nos guetteurs. Une équipe pour protéger ceux qui iront à l'affront aussi. Et des équipes pour aller vers ceux qui ont quelque chose à cacher et dont on a les preuves, comme les deux Elpida, par exemple. T'en penses quoi ? Une fois qu'on aura ça, ce sera juste une question de mise en place. »
Elle s'entend parler avec détermination, s'impressionnant elle-même. Elle l'a fait. Elle est enfin devenue ce qu'elle voulait être. Elle est cette guerrière qu'elle a construit au-delà de la maladie, elle est cette amoureuse qui a su trouver son prince, elle est une jeune femme qui écrase la malade. Ce qui veut dire qu'à partir de maintenant, elle a tout à perdre.
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24Alexander HexeÉlectron libre
Lun 11 Mai - 14:43
Pendant qu’il parlait, le Génie vit du coin de l’oeil Ophelia consulter un morceau de papier. Ca avait l’air important mais ce n’était pas le moment. Elle lui en parlerait certainement plus tard. Elle prit naturellement la suite de son intervention, résumant parfaitement ce qu’il venait d’énoncer et incitant le public à donner des noms. Une moue appréciative parut sur ses lèvres. Ils faisaient une bonne équipe tous les trois. Il ne doutait pas qu’Aeden avec sa mémoire, retiendrait les noms mais il prit soin de les mémoriser également. Après tout, son ami sortait à peine de « désintoxication » et il ne voulait pas trop lui en mettre sur le dos. Il devait d’abord se retaper.
Le premier nom qui sortit fut celui de sa propre médecin. Il fixa celui qui l’avait donné. Jessy. S’était-il trompé ? Face à ce regard jaune presque – il avait bien dit presque – désarmant, il douta un instant. Et si ce n’était pas lui la taupe. Après tout, son principal argument rationnel tenait à sa pathologie. Et à ce stade, avec sa TDI, il pouvait être suspecté aussi. Ca aurait été simple pour lui de jouer double-jeu en étant lui-même double. Est-ce qu’il ne faisait pas de la discrimination sans même s’en rendre compte ? Il était à peu près certain que non mais tout le monde avait des biais cognitifs. Et même si ce n’était pas rationnel, son instinct lui hurlait quand même de se méfier de lui.
Pourtant il lui offrit un sourire de connivence sauvage. Margaret Hernàndez n’était pas sa principale cible mais il serait quand même ravi de la voir dégager d’ici.
- Si on veut faire le tri, on va avoir besoin d’allié parmi le personnel de l’Institut, surtout si on a une taupe ici, il faudra bien qu’on réfléchisse avant de pouvoir leur faire confiance, mais Dessanges ou Nozomi serait des candidates convaincantes. Ange aussi. Je vais parler à Nev et Ulysse, ils pourraient nous aider…
Alexander hocha la tête affirmativement, même si une furtive grimace barra son visage au nom d’Ange. Il le détestait bien sûr. Mais leur entreprise était fragile, ils auraient besoin de toute l’aide possible. Collaborer avec ce salopard s’avérerait sûrement nécessaire. Mais collaborer ne voulait pas dire pardonner.
Sa colère montante fut douchée par la main d’Ophelia dans la sienne.
- On devrait trouver un plan maintenant. Le temps va nous manquer...
Il la regarda droit dans les yeux. Elle était pâle et ses sourcils se fronçaient à vue d’œil, témoins du supplice que ça lui était de rester debout. Les siens en firent de même, marque de mécontentement.
L’amoureux en lui aurait voulu faire rasseoir sa moitié dans son fauteuil fissa mais le stratège savait que le faire sous les yeux de tout ce monde aurait simplement détruit l’icône à peine érigée. Ophelia ne pouvait pas se permettre d’être faible, et il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller à ses émotions même si ça lui brisait le cœur.
- Il faudrait former des équipes : une qui serait un peu nos veilleurs, nos guetteurs. Une équipe pour protéger ceux qui iront à l'affront aussi. Et des équipes pour aller vers ceux qui ont quelque chose à cacher et dont on a les preuves, comme les deux Elpida, par exemple. T'en penses quoi ? Une fois qu'on aura ça, ce sera juste une question de mise en place.
De nouveau il acquiesce. Il faudrait pouvoir recenser les talents et les compétences de chacun, pour pouvoir les exploiter au mieux. Les encouragements devaient avoir été suffisants, maintenant il fallait commencer à placer les pions.
Ils allaient faire ça vite, et ensuite déléguer aux deux imbéciles de la grotte, comme ça ils pourraient cesser chacun leur torture respective, physique pour elle, psychologique pour lui.
Il reprit la parole, s’adressant à tout le monde.
- Merci de votre participation. Nous avons bien pris vos noms en note. Maintenant il va nous falloir enquêter sur chacun d’entre eux et pour cela, nous avons besoin de connaître précisément les compétences de chacun.
Il marqua une pause et se replaça mine de rien pour mieux soutenir Ophelia.
- Si vous ne pouvez pas participer à la phase d’enquête, ne vous inquiétez pas. Personne ne sera inutile. Nous aurons également besoin de soutien logistique, de la nourriture, du matériel, de personnes ayant des aptitudes médicales, en mécanique ou en informatique. De nouvelles cachettes. De combattants.
Il avait hésité à ajouter ce dernier à la liste. Il ne voulait pas leur faire peur, mais les laisser s’engager sans qu’ils aient une pleine conscience des risques, c’était les envoyer au suicide.
- A partir de maintenant, les choses vont certainement changer très vite dans un sens ou dans l’autre. A l’instant où nous parlons, le directeur tient certainement lui aussi réunion. Ne croyez pas qu’il nous fera des fleurs. Nous devons être prêts.
Il resta un instant silencieux, à regarder ceux qui lui faisaient face, conscient de leur en demander beaucoup. Ce n’était que des enfants. Des ados au mieux. Mais lui-même n’avait que 19 ans. L’Institut ne leur laissait pas le choix.
Il descendit du rocher, tendant la main à Ophelia pour l’aider à en faire de même. Maintenant, il laissait les deux idiots prendre des notes. A défaut d’être de bons leaders, ils avaient déjà prouvé être de bons organisateurs sur le plan pratique. Après tout, c’étaient eux qui géraient les preuves.
Lui, il avait une révolutionnaire à remettre d’urgence dans un fauteuil.
Le premier nom qui sortit fut celui de sa propre médecin. Il fixa celui qui l’avait donné. Jessy. S’était-il trompé ? Face à ce regard jaune presque – il avait bien dit presque – désarmant, il douta un instant. Et si ce n’était pas lui la taupe. Après tout, son principal argument rationnel tenait à sa pathologie. Et à ce stade, avec sa TDI, il pouvait être suspecté aussi. Ca aurait été simple pour lui de jouer double-jeu en étant lui-même double. Est-ce qu’il ne faisait pas de la discrimination sans même s’en rendre compte ? Il était à peu près certain que non mais tout le monde avait des biais cognitifs. Et même si ce n’était pas rationnel, son instinct lui hurlait quand même de se méfier de lui.
Pourtant il lui offrit un sourire de connivence sauvage. Margaret Hernàndez n’était pas sa principale cible mais il serait quand même ravi de la voir dégager d’ici.
- Si on veut faire le tri, on va avoir besoin d’allié parmi le personnel de l’Institut, surtout si on a une taupe ici, il faudra bien qu’on réfléchisse avant de pouvoir leur faire confiance, mais Dessanges ou Nozomi serait des candidates convaincantes. Ange aussi. Je vais parler à Nev et Ulysse, ils pourraient nous aider…
Alexander hocha la tête affirmativement, même si une furtive grimace barra son visage au nom d’Ange. Il le détestait bien sûr. Mais leur entreprise était fragile, ils auraient besoin de toute l’aide possible. Collaborer avec ce salopard s’avérerait sûrement nécessaire. Mais collaborer ne voulait pas dire pardonner.
Sa colère montante fut douchée par la main d’Ophelia dans la sienne.
- On devrait trouver un plan maintenant. Le temps va nous manquer...
Il la regarda droit dans les yeux. Elle était pâle et ses sourcils se fronçaient à vue d’œil, témoins du supplice que ça lui était de rester debout. Les siens en firent de même, marque de mécontentement.
L’amoureux en lui aurait voulu faire rasseoir sa moitié dans son fauteuil fissa mais le stratège savait que le faire sous les yeux de tout ce monde aurait simplement détruit l’icône à peine érigée. Ophelia ne pouvait pas se permettre d’être faible, et il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller à ses émotions même si ça lui brisait le cœur.
- Il faudrait former des équipes : une qui serait un peu nos veilleurs, nos guetteurs. Une équipe pour protéger ceux qui iront à l'affront aussi. Et des équipes pour aller vers ceux qui ont quelque chose à cacher et dont on a les preuves, comme les deux Elpida, par exemple. T'en penses quoi ? Une fois qu'on aura ça, ce sera juste une question de mise en place.
De nouveau il acquiesce. Il faudrait pouvoir recenser les talents et les compétences de chacun, pour pouvoir les exploiter au mieux. Les encouragements devaient avoir été suffisants, maintenant il fallait commencer à placer les pions.
Ils allaient faire ça vite, et ensuite déléguer aux deux imbéciles de la grotte, comme ça ils pourraient cesser chacun leur torture respective, physique pour elle, psychologique pour lui.
Il reprit la parole, s’adressant à tout le monde.
- Merci de votre participation. Nous avons bien pris vos noms en note. Maintenant il va nous falloir enquêter sur chacun d’entre eux et pour cela, nous avons besoin de connaître précisément les compétences de chacun.
Il marqua une pause et se replaça mine de rien pour mieux soutenir Ophelia.
- Si vous ne pouvez pas participer à la phase d’enquête, ne vous inquiétez pas. Personne ne sera inutile. Nous aurons également besoin de soutien logistique, de la nourriture, du matériel, de personnes ayant des aptitudes médicales, en mécanique ou en informatique. De nouvelles cachettes. De combattants.
Il avait hésité à ajouter ce dernier à la liste. Il ne voulait pas leur faire peur, mais les laisser s’engager sans qu’ils aient une pleine conscience des risques, c’était les envoyer au suicide.
- A partir de maintenant, les choses vont certainement changer très vite dans un sens ou dans l’autre. A l’instant où nous parlons, le directeur tient certainement lui aussi réunion. Ne croyez pas qu’il nous fera des fleurs. Nous devons être prêts.
Il resta un instant silencieux, à regarder ceux qui lui faisaient face, conscient de leur en demander beaucoup. Ce n’était que des enfants. Des ados au mieux. Mais lui-même n’avait que 19 ans. L’Institut ne leur laissait pas le choix.
Il descendit du rocher, tendant la main à Ophelia pour l’aider à en faire de même. Maintenant, il laissait les deux idiots prendre des notes. A défaut d’être de bons leaders, ils avaient déjà prouvé être de bons organisateurs sur le plan pratique. Après tout, c’étaient eux qui géraient les preuves.
Lui, il avait une révolutionnaire à remettre d’urgence dans un fauteuil.
Image : Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 21/05/2016Age : 22UlysseDisparu de l'Île
Mar 12 Mai - 23:24
Double-Event
Ulysse & Tout le Monde
C'était affolant la vitesse à laquelle les choses se déroulaient. En quelques mots échangés avec Nevrabriel, la situation avait encore bien évoluée. Le pire dans cette histoire ? L'utilisation d'Ophelia en tant que tremplin pour cette révolution d'enfants souffrants. Ulysse était littéralement révolté de voir que tout le monde se fichait qu'elle se lève alors que ce devait être extrêmement pénible pour elle. Il était prêt à partir au quart de tour tant cette situation le dépasser, et Dieu seul savait à quel point il était difficile de mettre Ulysse hors de lui.
_Je ne crois pas non. Si l’Institut était si bonne il n’y aurait pas autant de monde qui serait prêt à sortir de leur chambre au risque de se faire prendre.
Pendant que ses muscles se contractaient sous sa propre pression, il jetta un oeil à Nevrabriel. Il était d'accord, c'était un point à relever et il était prêt à le lui concéder. Mais était-il nécessaire d'en arriver jusque là ? A obliger une personne souffrante et sortie d'une lourde opération - du coeur qui plus est ! - à en être une sorte de symbole bancal ?
Il était horrifié et sa gorge lui brûlait d'hurler de cesser cette mascarade. Il était le seul à voir le problème dans cette histoire ?
Il écouta, malgré ses veines qui bouillonnaient, avec attention ce qu'Aeden avait à leur offrir comme information. Et il était prêt à entendre que l'Institut séquestrait des personnes, mais comment était-il au courant de ces informations ? Il était entré dans la fameuse pièce où elle a été enfermé, comme ça ? Alors qu'elle se situait dans le bâtiment principal, là où les vigiles affluaient ?
Ulysse avait peine à croire qu'il avait pu faire ça sans faire de casse. Et comment avait-il eu connaissance de cette pièce dans tous les cas ? Le geôlier l'avait mentionné en plein jour, dans une conversation ?
Il ferma les yeux et prit une profonde respiration, tentant vainement de prendre du recul sur toute cette histoire. Adèlys... Valcourt ? La patiente du fameux Donatien Elpida ? Pourtant, il lui semblait qu'elle était définitivement partie. En revanche, si on l'avait vraiment emprisonnée, alors c'était un réel délit. Pire, c'était un crime.
En rouvrant les yeux, il vit Nevrabriel qui s'était couvert la bouche, le corps vers le sol. Il cligna des yeux, surpris, avant de comprendre. Il la connaissait probablement, lui aussi est le patient d'Elpida. Et s'il était capable d'une telle chose à elle, alors...
_En vérité Ulysse, il se passe bien plus d’horreur qu’on ne le pense.
En rouvrant les yeux, il vit Nevrabriel qui s'était couvert la bouche, le corps vers le sol. Il cligna des yeux, surpris, avant de comprendre. Il la connaissait probablement, lui aussi est le patient d'Elpida. Et s'il était capable d'une telle chose à elle, alors...
Et il ne tarda pas à lui confirmer ses doutes : des plaies, partout sur son torse. Il ne lui autorisa à les observer que très brièvement mais suffisamment longtemps pour qu'Ulysse saisisse la gravité de son état. S'il ne lui avait montré que son torse, alors combien en avait-il d'autre sur le reste de son corps ? Ulysse était consterné.
_Donatien me les a faites. Et … je sais aussi qu’il en faisait sur Adèlys et que nous ne sommes pas les seuls qui subissent ce genre de choses.
L'air sérieux, il regarda avec attention son camarade. Lui qui avait toujours été très tranquille avec Atsuka, filant le parfait amour, il n'avait jamais imaginé que de telles choses puissent se produire. Un médecin qui faisait du mal à ses patients ? Quel genre de serment avait-il prêté le jour de la remise du diplôme ? Pas celui d’Hippocrate, c'était certain.
Il déglutit, un peu honteux. Il n'avait pas su voir la détresse de son ami, et cela le désolait. Ulysse était si égocentrique finalement...
_Je ne te demande pas de nous suivre, mais je veux te faire ouvrir les yeux sur l’Institut. Atsuka est une femme bien, mais ses collègues ne le sont pas forcement. Crois moi Ulysse, ce que tu viens d’entendre est la vérité.
- Je te crois Nevrabriel.
Et il le disait avec une certaine détermination dans le regard. La colère avait fait place à quelque chose de nouveau. Cependant, ce n'était pas une raison pour accepter la façon de faire des patients.
Il posa sa main sur l'épaule de son ami et lui fit signe de le suivre. Être témoin des souffrances d'un proche, ce n'était pas une chose qu'il appréciait et il fallait y remédier.
Alors, pendant que les autres criaient des noms, il s'approchait de la joyeuse troupe que formaient Alexander Hexe, Ophelia Rosedbury et Aeden Zethar. Il espérait que Nevrabriel le suivait, parce que sans lui son courage allait s'en voler en plusieurs éclats.
Il prit une profonde inspiration, se planta devant eux, les pieds ancrés dans le sol.
- Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée de la laisser debout après une opération extrêmement lourde ? Laissez-la se rasseoir, vous voyez bien qu'elle ne le supporte pas.
Il posa son regard sur Ophelia, l'air concerné, et lui dit alors :
- Tu sais très bien que faire la forte ne mènera à rien. Accepter ses faiblesses, c'est ça la véritable force.
Il poussa un long soupira, essoufflé lui-même d'avoir autant parlé. Il regarda aussi Aeden, d'un air un peu plus timide. Ses forces à lui commencèrent à le quitter et il ne savait plus comment réagir. Mais c'était certain que leur façon de faire était brouillonne.
Il se mordit l'intérieur des joues pour se redonner courage et leva les yeux :
- L'Institut peut faire des choses horribles, mais les patients ne sont pas exempt de défaut. Combien de personnes Y66 a-t-elle fait souffrir ? Combien ont été victime de W05 ? Ou combien de personnes ont-elle regardé Ophelia debout sans réagir ? Je ne dis pas que nos actions excusent leur comportement, mais comment ne peut-on pas les comprendre ?
Il sentait la réaction du frère Hexe arrivée comme une météorite prête à décimer les dinosaures, alors il reprit rapidement malgré sa gorge sèche :
- Je suis sincèrement désolé pour ta soeur, mais si elle ne s'était jamais échappée de l'Asile, elle n'aurait pas... Mais encore une fois, ça n'excuse en rien le geste du médecin. Alors, quand vous parlez de faire tomber des têtes, et que vous demandez des noms, comment ne pas être sûr qu'ils ne subiront pas le même sort que Loreleï Hexe ? Et Alexander, si en face de toi se tient le docteur Barrabil, est-ce que tu es certain de pouvoir ne pas lui sauter à la gorge ?
Ulysse n'était pas ici pour chercher une guerre, il souhaitait simplement comprendre. Savoir que Nevrabriel avait subi des abus de son docteur, pourtant payé pour soigner, était suffisant aux yeux d'Ulysse pour rejoindre leur rang. Il voulait être cependant au courant des petites lignes tout en bas du contrat avant de le signer, quand bien même ses paroles pouvaient être semblables à des coups de couteaux dans le coeur de ses interlocuteurs.
Après tout, il en voulait aux patients de faire souffrir les autres patients comme il en voulait à l'Institut d'en faire autant. Des petites, ici ? Utiliser la souffrance des autres pour ses propres fins ? Faire régner la paranoïa et la peur pour débusquer un possible espion ?
Peut-être n'étaient-ils pas si différents... ?
_Je ne crois pas non. Si l’Institut était si bonne il n’y aurait pas autant de monde qui serait prêt à sortir de leur chambre au risque de se faire prendre.
Pendant que ses muscles se contractaient sous sa propre pression, il jetta un oeil à Nevrabriel. Il était d'accord, c'était un point à relever et il était prêt à le lui concéder. Mais était-il nécessaire d'en arriver jusque là ? A obliger une personne souffrante et sortie d'une lourde opération - du coeur qui plus est ! - à en être une sorte de symbole bancal ?
Il était horrifié et sa gorge lui brûlait d'hurler de cesser cette mascarade. Il était le seul à voir le problème dans cette histoire ?
Il écouta, malgré ses veines qui bouillonnaient, avec attention ce qu'Aeden avait à leur offrir comme information. Et il était prêt à entendre que l'Institut séquestrait des personnes, mais comment était-il au courant de ces informations ? Il était entré dans la fameuse pièce où elle a été enfermé, comme ça ? Alors qu'elle se situait dans le bâtiment principal, là où les vigiles affluaient ?
Ulysse avait peine à croire qu'il avait pu faire ça sans faire de casse. Et comment avait-il eu connaissance de cette pièce dans tous les cas ? Le geôlier l'avait mentionné en plein jour, dans une conversation ?
Il ferma les yeux et prit une profonde respiration, tentant vainement de prendre du recul sur toute cette histoire. Adèlys... Valcourt ? La patiente du fameux Donatien Elpida ? Pourtant, il lui semblait qu'elle était définitivement partie. En revanche, si on l'avait vraiment emprisonnée, alors c'était un réel délit. Pire, c'était un crime.
En rouvrant les yeux, il vit Nevrabriel qui s'était couvert la bouche, le corps vers le sol. Il cligna des yeux, surpris, avant de comprendre. Il la connaissait probablement, lui aussi est le patient d'Elpida. Et s'il était capable d'une telle chose à elle, alors...
_En vérité Ulysse, il se passe bien plus d’horreur qu’on ne le pense.
En rouvrant les yeux, il vit Nevrabriel qui s'était couvert la bouche, le corps vers le sol. Il cligna des yeux, surpris, avant de comprendre. Il la connaissait probablement, lui aussi est le patient d'Elpida. Et s'il était capable d'une telle chose à elle, alors...
Et il ne tarda pas à lui confirmer ses doutes : des plaies, partout sur son torse. Il ne lui autorisa à les observer que très brièvement mais suffisamment longtemps pour qu'Ulysse saisisse la gravité de son état. S'il ne lui avait montré que son torse, alors combien en avait-il d'autre sur le reste de son corps ? Ulysse était consterné.
_Donatien me les a faites. Et … je sais aussi qu’il en faisait sur Adèlys et que nous ne sommes pas les seuls qui subissent ce genre de choses.
L'air sérieux, il regarda avec attention son camarade. Lui qui avait toujours été très tranquille avec Atsuka, filant le parfait amour, il n'avait jamais imaginé que de telles choses puissent se produire. Un médecin qui faisait du mal à ses patients ? Quel genre de serment avait-il prêté le jour de la remise du diplôme ? Pas celui d’Hippocrate, c'était certain.
Il déglutit, un peu honteux. Il n'avait pas su voir la détresse de son ami, et cela le désolait. Ulysse était si égocentrique finalement...
_Je ne te demande pas de nous suivre, mais je veux te faire ouvrir les yeux sur l’Institut. Atsuka est une femme bien, mais ses collègues ne le sont pas forcement. Crois moi Ulysse, ce que tu viens d’entendre est la vérité.
- Je te crois Nevrabriel.
Et il le disait avec une certaine détermination dans le regard. La colère avait fait place à quelque chose de nouveau. Cependant, ce n'était pas une raison pour accepter la façon de faire des patients.
Il posa sa main sur l'épaule de son ami et lui fit signe de le suivre. Être témoin des souffrances d'un proche, ce n'était pas une chose qu'il appréciait et il fallait y remédier.
Alors, pendant que les autres criaient des noms, il s'approchait de la joyeuse troupe que formaient Alexander Hexe, Ophelia Rosedbury et Aeden Zethar. Il espérait que Nevrabriel le suivait, parce que sans lui son courage allait s'en voler en plusieurs éclats.
Il prit une profonde inspiration, se planta devant eux, les pieds ancrés dans le sol.
- Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée de la laisser debout après une opération extrêmement lourde ? Laissez-la se rasseoir, vous voyez bien qu'elle ne le supporte pas.
Il posa son regard sur Ophelia, l'air concerné, et lui dit alors :
- Tu sais très bien que faire la forte ne mènera à rien. Accepter ses faiblesses, c'est ça la véritable force.
Il poussa un long soupira, essoufflé lui-même d'avoir autant parlé. Il regarda aussi Aeden, d'un air un peu plus timide. Ses forces à lui commencèrent à le quitter et il ne savait plus comment réagir. Mais c'était certain que leur façon de faire était brouillonne.
Il se mordit l'intérieur des joues pour se redonner courage et leva les yeux :
- L'Institut peut faire des choses horribles, mais les patients ne sont pas exempt de défaut. Combien de personnes Y66 a-t-elle fait souffrir ? Combien ont été victime de W05 ? Ou combien de personnes ont-elle regardé Ophelia debout sans réagir ? Je ne dis pas que nos actions excusent leur comportement, mais comment ne peut-on pas les comprendre ?
Il sentait la réaction du frère Hexe arrivée comme une météorite prête à décimer les dinosaures, alors il reprit rapidement malgré sa gorge sèche :
- Je suis sincèrement désolé pour ta soeur, mais si elle ne s'était jamais échappée de l'Asile, elle n'aurait pas... Mais encore une fois, ça n'excuse en rien le geste du médecin. Alors, quand vous parlez de faire tomber des têtes, et que vous demandez des noms, comment ne pas être sûr qu'ils ne subiront pas le même sort que Loreleï Hexe ? Et Alexander, si en face de toi se tient le docteur Barrabil, est-ce que tu es certain de pouvoir ne pas lui sauter à la gorge ?
Ulysse n'était pas ici pour chercher une guerre, il souhaitait simplement comprendre. Savoir que Nevrabriel avait subi des abus de son docteur, pourtant payé pour soigner, était suffisant aux yeux d'Ulysse pour rejoindre leur rang. Il voulait être cependant au courant des petites lignes tout en bas du contrat avant de le signer, quand bien même ses paroles pouvaient être semblables à des coups de couteaux dans le coeur de ses interlocuteurs.
Après tout, il en voulait aux patients de faire souffrir les autres patients comme il en voulait à l'Institut d'en faire autant. Des petites, ici ? Utiliser la souffrance des autres pour ses propres fins ? Faire régner la paranoïa et la peur pour débusquer un possible espion ?
Peut-être n'étaient-ils pas si différents... ?
Image : 
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 01/12/2017Age : 26
Fiche personnage : [url=]fiche personnage[/url]Espace personnel : [url=]espace personnel[/url]Groupe : Les DisparusDate d'arrivée à l'Institut : 01/12/2017Age : 26La CannibaleCo-dirigeante
Mer 13 Mai - 11:25
La Cannibale laisse le Génie conclure, maintenant bien plus à l'aise sur le rocher. Supportée par le Génie et Aeden, ainsi que la foule de Révolutionnaires face à eux, la question de la légitimité qui la tracassait finit par se gommer d'elle-même. Elle craignait de s'imposer leader mais le Génie lui fait comprendre, avec toute l'aisance dont il est capable, que ce n'est pas ce qu'ils sont. Ça y ressemble, mais ce ne sont pas vraiment des chefs. La nuance suffit à ôter le poids de la responsabilité qui rendait Ophelia tendue.
Elle descend avec le Génie, sentant qu'il cherche à la faire se rasseoir. Si elle apprécie l'intention dans le geste, l'acte en lui-même l'agace un peu : elle sait se débrouiller seule pour s'asseoir, merci.
Elle n'a pas encore les fesses sur sa chaise qu'arrive Ulysse. Ophelia sourit aussitôt en l’apercevant, après tout ça fait un moment qu'elle n'a pas croisé sa route. Le garçon du couloir.
« Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée de la laisser debout après une opération extrêmement lourde ? Laissez-la se rasseoir, vous voyez bien qu'elle ne le supporte pas. Tu sais très bien que faire la forte ne mènera à rien. Accepter ses faiblesses, c'est ça la véritable force. »
Outrée, elle le laisse parler encore et encore sans réussir à intervenir. Elle reste dans sa position mi-assise, mi-debout, incapable de réagir. Est-ce qu'Ulysse vient sérieusement de lui donner des leçons ? Ils se connaissent à peine, et il se la joue comme s'il la connait par cœur.
Comme il finit par poser une question au Génie (et qu'elle sent que si elle ne parle pas maintenant, elle n'aura jamais l'occasion de s'exprimer au vue des deux pipelettes), elle se permet de se redresser.
« Je t'interromps deux secondes, Ulysse. »
Sa voix est posée, mais au fond d'elle un feu grandissant la démange de s'énerver. Elle vient de vivre une expérience forte émotionnellement, elle veut juste se reposer et avoir du soutien ; pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire.
« Je tiens juste à souligner une méprise de ta part. Ces gens, et encore moins Alexander et Aeden, ne me laisse pas faire. Je décide de me mettre debout. Et à ce que je sache, je suis mieux renseignée sur ma condition physique que toi. Je sais donc si je peux me lever, ou non. »
Elle aurait souhaité se montrer piquante mais ne préfère pas attiser de la colère chez son camarade. Elle préfère alors se montrer ferme en se convaincant qu'Ulysse ne cherche pas à mal en lui prodiguant ses pseudos-conseils. Elle souhaiterait également débattre sur ce qu'il a amené concernant les têtes à faire tomber, lui expliquant comme elle l'a déjà fait à la foule que le but n'est pas de blesser qui que ce soit mais simplement d'obtenir la vérité mais ... à quoi bon ? Elle sent que le Génie serait frustré de ne pas se défendre (après tout, Ulysse a évoqué sa soeur) alors elle préfère se rasseoir sur fauteuil pour surveiller le débat. Une jambe croisée sur l'autre et les bras croisés, elle est également à l'écoute de ce qui peut se passer autour d'eux tout en continuant de réfléchir au plan. Quelle sera sa place à elle pendant la Révolution ? Devra-t-elle être au front, interrogeant Ange par exemple ? Ce serait logique puisqu'elle est sa patiente mais en même temps ... cela lui demanderait de trahir son médecin.
On se lance
Les Révolutionnaires
La Cannibale laisse le Génie conclure, maintenant bien plus à l'aise sur le rocher. Supportée par le Génie et Aeden, ainsi que la foule de Révolutionnaires face à eux, la question de la légitimité qui la tracassait finit par se gommer d'elle-même. Elle craignait de s'imposer leader mais le Génie lui fait comprendre, avec toute l'aisance dont il est capable, que ce n'est pas ce qu'ils sont. Ça y ressemble, mais ce ne sont pas vraiment des chefs. La nuance suffit à ôter le poids de la responsabilité qui rendait Ophelia tendue.
Elle descend avec le Génie, sentant qu'il cherche à la faire se rasseoir. Si elle apprécie l'intention dans le geste, l'acte en lui-même l'agace un peu : elle sait se débrouiller seule pour s'asseoir, merci.
Elle n'a pas encore les fesses sur sa chaise qu'arrive Ulysse. Ophelia sourit aussitôt en l’apercevant, après tout ça fait un moment qu'elle n'a pas croisé sa route. Le garçon du couloir.
« Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée de la laisser debout après une opération extrêmement lourde ? Laissez-la se rasseoir, vous voyez bien qu'elle ne le supporte pas. Tu sais très bien que faire la forte ne mènera à rien. Accepter ses faiblesses, c'est ça la véritable force. »
Outrée, elle le laisse parler encore et encore sans réussir à intervenir. Elle reste dans sa position mi-assise, mi-debout, incapable de réagir. Est-ce qu'Ulysse vient sérieusement de lui donner des leçons ? Ils se connaissent à peine, et il se la joue comme s'il la connait par cœur.
Comme il finit par poser une question au Génie (et qu'elle sent que si elle ne parle pas maintenant, elle n'aura jamais l'occasion de s'exprimer au vue des deux pipelettes), elle se permet de se redresser.
« Je t'interromps deux secondes, Ulysse. »
Sa voix est posée, mais au fond d'elle un feu grandissant la démange de s'énerver. Elle vient de vivre une expérience forte émotionnellement, elle veut juste se reposer et avoir du soutien ; pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire.
« Je tiens juste à souligner une méprise de ta part. Ces gens, et encore moins Alexander et Aeden, ne me laisse pas faire. Je décide de me mettre debout. Et à ce que je sache, je suis mieux renseignée sur ma condition physique que toi. Je sais donc si je peux me lever, ou non. »
Elle aurait souhaité se montrer piquante mais ne préfère pas attiser de la colère chez son camarade. Elle préfère alors se montrer ferme en se convaincant qu'Ulysse ne cherche pas à mal en lui prodiguant ses pseudos-conseils. Elle souhaiterait également débattre sur ce qu'il a amené concernant les têtes à faire tomber, lui expliquant comme elle l'a déjà fait à la foule que le but n'est pas de blesser qui que ce soit mais simplement d'obtenir la vérité mais ... à quoi bon ? Elle sent que le Génie serait frustré de ne pas se défendre (après tout, Ulysse a évoqué sa soeur) alors elle préfère se rasseoir sur fauteuil pour surveiller le débat. Une jambe croisée sur l'autre et les bras croisés, elle est également à l'écoute de ce qui peut se passer autour d'eux tout en continuant de réfléchir au plan. Quelle sera sa place à elle pendant la Révolution ? Devra-t-elle être au front, interrogeant Ange par exemple ? Ce serait logique puisqu'elle est sa patiente mais en même temps ... cela lui demanderait de trahir son médecin.
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Image : Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24
Fiche personnage : Ophelia Lilith RosedburyEspace personnel : Un journal intime et des secretsGroupe : Le VillageDate d'arrivée à l'Institut : 12/04/2013Age : 24NevrabrielMembre de l'Institut Graham
Mer 13 Mai - 12:06
- Je te crois Nevrabriel.
Ces mots soulagèrent le jeune homme qui pu avoir un soupire serein. Son but n'était pas de rallier le blond à cette cause, mais qu'il prenne conscience que cette île n'était pas peuplée de bienveillance. Il ne s'attendait pas du tout à ce que son ami demande à se faire suivre jusqu'au ... trio sur le rocher.
Nevrabriel n'était clairement pas à l'aise de se faire remarquer par tout ce monde mais Ulysse faisait parti de ses amis, et il n'abandonnait pas ses amis.
Le courage et la détermination d'Ulysse tenaient sur un fil, alors, pour l'aider, le roux posa une main bienveillante sur son épaule pendant qu'il prenait une grande inspiration, puis, le lâcha lorsqu'il commença à parler.
_Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée de la laisser debout après une opération extrêmement lourde ? Laissez-la se rasseoir, vous voyez bien qu'elle ne le supporte pas.
.... Ah ....
Tu sais très bien que faire la forte ne mènera à rien. Accepter ses faiblesses, c'est ça la véritable force.
.... AH ....
Plus Ulysse parlait, plus les yeux de l'écossais commençaient à s'écarquiller sous sa capuche. Bon sang, il savait au moins où il mettait les pieds ?! Ophelia était le genre de personne à ne clairement pas montrer ses faiblesses et moins les admettre. Elle sera certainement offusquée qu'on mette le doigt dessus et le garçon avec elle n'avait pas l'air commode. Il était peut-être petit mais ça ne voulait pas dire qu'il n'avait pas le sang chaud ou autre chose qui pouvait se terminer en bagarre !
_Et Alexander, si en face de toi se tient le docteur Barrabil, est-ce que tu es certain de pouvoir ne pas lui sauter à la gorge ?
Alexander ... Hexe ?!?! C'était lui le frère de Loreleï ? Nevrabriel le regarda fixement. Il aurait du le voir, ils se ressemblaient ...
Le souvenir douloureux de la petite fille lui donnant sa paire de lunette dans la foret lui fit mal ua coeur. Son frère était là, devant lui, et lui, avait un des souvenirs de sa soeur cacher précieusement dans son tiroir. Un objet qui ne lui revenait pas. Si Ulysse n'était pas en danger immédiat, Nevrabriel aurait certainement parlé avec ce garçon pour tenter de lui rendre ce bien qui aurait certainement bien plus d'importance pour lui que l'écossais. Mais c'était quitte ou double.
Si on ramenait un souvenir de son petit frère, Nevrabriel pourrait se sentir pousser des ailes, ou au contraire, sombrer dans une profonde tristesse en se souvenant de ce petit être parti trop tôt.
_Je t'interromps deux secondes, Ulysse.
Les yeux du roux quittèrent le frère Hexe pour se poser sur la révolutionnaire. Elle ne semblait rien paraître, mais la connaissance, elle avait certainement envie d'enfoncer son poing sur le visage d'Ulysse.
_ Je tiens juste à souligner une méprise de ta part. Ces gens, et encore moins Alexander et Aeden, ne me laisse pas faire. Je décide de me mettre debout. Et à ce que je sache, je suis mieux renseignée sur ma condition physique que toi. Je sais donc si je peux me lever, ou non.
Nevrabriel se pinça la lèvre. Cela allait certainement mal finir, entre plusieurs fortes têtes, personne ne voudrait lâcher le morceau ...
Le roux n'était pas forcement de l'avis de son voisin de chambre, à provoquer les réactions, à provoquer l'égo d'Ophelia, mais Ulysse était son ami, et il n'allait pas l'abandonner seul contre les révolutionnaires, aussi nombreux soient-ils ...
Ces mots soulagèrent le jeune homme qui pu avoir un soupire serein. Son but n'était pas de rallier le blond à cette cause, mais qu'il prenne conscience que cette île n'était pas peuplée de bienveillance. Il ne s'attendait pas du tout à ce que son ami demande à se faire suivre jusqu'au ... trio sur le rocher.
Nevrabriel n'était clairement pas à l'aise de se faire remarquer par tout ce monde mais Ulysse faisait parti de ses amis, et il n'abandonnait pas ses amis.
Le courage et la détermination d'Ulysse tenaient sur un fil, alors, pour l'aider, le roux posa une main bienveillante sur son épaule pendant qu'il prenait une grande inspiration, puis, le lâcha lorsqu'il commença à parler.
_Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée de la laisser debout après une opération extrêmement lourde ? Laissez-la se rasseoir, vous voyez bien qu'elle ne le supporte pas.
.... Ah ....
Tu sais très bien que faire la forte ne mènera à rien. Accepter ses faiblesses, c'est ça la véritable force.
.... AH ....
Plus Ulysse parlait, plus les yeux de l'écossais commençaient à s'écarquiller sous sa capuche. Bon sang, il savait au moins où il mettait les pieds ?! Ophelia était le genre de personne à ne clairement pas montrer ses faiblesses et moins les admettre. Elle sera certainement offusquée qu'on mette le doigt dessus et le garçon avec elle n'avait pas l'air commode. Il était peut-être petit mais ça ne voulait pas dire qu'il n'avait pas le sang chaud ou autre chose qui pouvait se terminer en bagarre !
_Et Alexander, si en face de toi se tient le docteur Barrabil, est-ce que tu es certain de pouvoir ne pas lui sauter à la gorge ?
Alexander ... Hexe ?!?! C'était lui le frère de Loreleï ? Nevrabriel le regarda fixement. Il aurait du le voir, ils se ressemblaient ...
Le souvenir douloureux de la petite fille lui donnant sa paire de lunette dans la foret lui fit mal ua coeur. Son frère était là, devant lui, et lui, avait un des souvenirs de sa soeur cacher précieusement dans son tiroir. Un objet qui ne lui revenait pas. Si Ulysse n'était pas en danger immédiat, Nevrabriel aurait certainement parlé avec ce garçon pour tenter de lui rendre ce bien qui aurait certainement bien plus d'importance pour lui que l'écossais. Mais c'était quitte ou double.
Si on ramenait un souvenir de son petit frère, Nevrabriel pourrait se sentir pousser des ailes, ou au contraire, sombrer dans une profonde tristesse en se souvenant de ce petit être parti trop tôt.
_Je t'interromps deux secondes, Ulysse.
Les yeux du roux quittèrent le frère Hexe pour se poser sur la révolutionnaire. Elle ne semblait rien paraître, mais la connaissance, elle avait certainement envie d'enfoncer son poing sur le visage d'Ulysse.
_ Je tiens juste à souligner une méprise de ta part. Ces gens, et encore moins Alexander et Aeden, ne me laisse pas faire. Je décide de me mettre debout. Et à ce que je sache, je suis mieux renseignée sur ma condition physique que toi. Je sais donc si je peux me lever, ou non.
Nevrabriel se pinça la lèvre. Cela allait certainement mal finir, entre plusieurs fortes têtes, personne ne voudrait lâcher le morceau ...
Le roux n'était pas forcement de l'avis de son voisin de chambre, à provoquer les réactions, à provoquer l'égo d'Ophelia, mais Ulysse était son ami, et il n'allait pas l'abandonner seul contre les révolutionnaires, aussi nombreux soient-ils ...
Image : Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnel
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Fiche personnage : fiche personnageEspace personnel : espace personnelentourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
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