Donatien prit une profonde inspiration, et se tourna vers le groupe de filles - en plus du grand type aux cheveux rouges. D'un regard sévère, il s'adressa à une des filles en particulier ...
- C'est facile lorsqu'on a commis un meurtre de recueillir les indices. C'est même la meilleure technique pour à la fois s'innocenter auprès des autres, et aussi en falsifiant les indices.
Donatien l'avait entendu dire son prénom à la jeune femme aux allures nordiques. Depuis le début il était attentif à chacun de ses gestes, à chacun de ses mouvements, craintif qu'elle ne le tue.
- Tu te réveil que maintenant ? C'est qui le tueur alors ?
- Amalia. Je t'ai vu, alors que je souffrais d'insomnie, assassiner quelqu'un.
Amalia ? La fille qui se bougeait depuis tout à l'heure ?
Mais ce papier avec le nom "Eizenija" et le taré qui avait dis "Ryota" ? Est-ce que tout les indices ne servaient à rien ? Est-ce que le but était de tous les monter les uns contre les autres ?
Entre la fille qui cachaient des indices, le mec qui se réveille que maintenant, les deux mecs qui ont mis leur vie à ouvrir ce casier, Nev allait réellement péter un câble !
Est-ce que gars disait la vérité ? Est-ce qu'il mentait ? Pourquoi est-ce qu'il a mit tout ce temps à parler ? Pourquoi n'a-t-il rien fait pour empêcher le meurtre ?
Et entre eux deux, Amalia semblait plus innocente que ce type.
_J'ai du mal à te croire ... Si tu as tout vu comme tu le prétends, où est l'arme ? Où est le corps ? Pourquoi ne pas avoir tenté quelque chose comme réveiller quelqu'un pour l'en empêcher ?
Au moins s'ils disaient où était l'arme et le corps, ça pourrait être utile. Bien sur Nev ne le croirait toujours pas, il pouvait être l'assassin et donc savoir où était l'arme et le corps.
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
-J'admets ne pas avoir le physique le plus rassurant du monde, mais c'est du délit de faciès à ce niveau. Premièrement, vous ne pouvez m'avoir vue. Pour une fois, je dormais à poings fermés et je l'ai déjà dit à Sheila ici présente. Deuxièmement, je n'ai jamais été la seule à trouver les indices, comment aurais-je pu les falsifier avec des témoins ? De plus, je serais un bien piètre assassin si je ne savais ni où était le corps, ni où était l'arme. Or, je découvre tout en même temps que vous. D'ailleurs, j'ai effectivement l'arme dans les mains, cependant je la rends à Sheila. Ou allez-vous la soupçonner elle aussi ?
Elle le vouvoyait. Pour mieux mettre la grossièreté de cet homme en valeur. Lui ne mettait aucune forme, il était empressé. Pour sa propre survie certainement. En même temps, elle tendit à nouveau le pistolet à Sheila puis se retourna vers le fauteur de trouble, un sourire en coin sur les lèvres.
-Par contre, l'insomnie doit être une excuse bien pratique pour justifier d'être debout en pleine nuit. Soyons sérieux deux minutes. Vous n'avez jamais rien cherché ni aidé personne, vous avez passé votre temps à faire des messes basses à votre potentiel complice. A moins que vous ne préféreriez un coup d'un soir ? Très désinvolte comme attitude, seul l'assassin lui-même serait aussi serein. Au passage, parmi les indices que nous avons pour le moment, aucun n'indique mon nom donc gardez vos mensonges pour vous et votre complice.
Amalia adressa un signe de tête au grand roux pour le remercier. C'est parce qu'il avait commencé à la défendre qu'elle avait trouvé le courage de tout balancer à la tête du menteur.
-Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai des indices à chercher pour sortir d'ici avant d'être tuée, moi.
Contrairement à lui, elle agissait. Et cet espèce d'ectoplasme inutile osait la mettre en tort ? Elle serrait les poings. encore un mot de travers et elle pourrait effectivement être l'assassin. Mais d'une autre victime.
Halloween 2020
Et pile quand elle se disait ça, voilà qu'on affirmait que le meurtrier était Amalia. Elle jeta un regard dans la foule, tentant de définir qui était cette fille. Ce n'était pas compliqué, elle s'étalait en justifications. Prise d'un élan de courage et voulant à tout prix sortir de cette pièce de l'enfer, elle lui dit alors :
« Tu as probablement un complice, ce n'est pas exclu. Et trouver des "indices" pour nous mener à des fausses preuves, c'est super malin. Et généralement, ce sont ceux qui se justifient le plus qui ont le plus de choses à se reprocher. »
Si la confrontation était nécessaire pour faire sortir tout le monde, alors elle était prête à jouer cette carte.
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
- Amalia. Je t'ai vu, alors que je souffrais d'insomnie, assassiner quelqu'un.
- J'ai du mal à te croire ... Si tu as tout vu comme tu le prétends, où est l'arme ? Où est le corps ? Pourquoi ne pas avoir tenté quelque chose comme réveiller quelqu'un pour l'en empêcher ?
- … Deuxièmement, je n'ai jamais été la seule à trouver les indices, comment aurais-je pu les falsifier avec des témoins ? ...
Je tourne la tête vers Amalia alors qu’elle continue d’argumenter en sa faveur. Elle me tend le pistolet et je le récupère dans mes mains. Puis la demoiselle soucieuse de l’état de vomit-boy vient pour confronter Amalia.
J’observe la scène rapidement puis rouvre mon carnet avant de prendre une grande inspiration. Je n’aime pas être prise par le temps mais j’ai bien l’impression que je n’ai pas le choix… Je fais quelques pas pour me mettre au centre de la pièce, de sorte à ce que tout le monde m’entende.
- Pour l’instant, des questions restent sans réponses. Qui est la victime et où est le corps ? L’arme que je tiens dans les mains est-elle réellement celle qui a servie pour tuer ? Est-ce que le témoin est légitime s’il n’a encore rien fait pour chercher des indices ?
Je ferme les yeux un instant avant de les rouvrir pour braquer mon regard vairons sur la meneuse de tout à l’heure.
- Depuis le début, une personne s’est distinguée par son comportement «louche». Abîmer le téléphone, exclure l’hypothèse du meurtre puis revenir dessus, ne pas partager un indice… Mais un assassin digne de ce nom ne ferait pas autant de gaffes. Un assassin voudrait plutôt se rendre le moins suspect possible. En se fondant dans la masse et récoltant des indices au même titre que les autres, par exemple. Et quoi de plus beau qu’une personne à incriminer aux yeux des autres ?
Cette fois je tourne mes yeux vers Amalia.
- Commençons dans l’ordre. Lorsque nous nous sommes réveillés certaines personnes n’ont pas réagit à l’annonce du sang sur le sol. Que ce soit par septicité, par désintérêt ou déni. Mais il y a forcément une personne parmi elles qui n’a tout simplement pas été surprise puisqu’elle était déjà au courant de la présence de sang dans la pièce.
J’appuie un peu plus mon regard sur elle pour lui faire comprendre qu’elle fait parti de ces personnes que je mentionne.
- Ensuite vient l’examination de la pièce. Alors que la plupart cherchaient un peu partout, à l’aveuglette, de ton côté il y a un élément qui semblait te fasciner depuis le début: l’armoire au triangle. Aucun intérêt pour celle à l’œil. Or c’est dans l’armoire triangle que nous avons découvert l’arme. Coïncidence ? Peut-être… Mais le fait est là. Et si quelqu’un se demande comment j’ai trouvé si facilement le code, c’était une simple question de logique entre l’ordre des boules de billard attribuée aux chiffres trouvés dans la poubelle. Tout le monde aurait pu le deviner avec un peu d’observation et conclure que le symbole de l’armoire faisait référence au triangle du billard.
Je respire une seconde avant de lever l’arme pour ouvrir le chargeur vide.
- Une fois l’arme récupérée, tu as proposé de le garder sur toi alors même qu’il restait des balles. Plutôt audacieux comme comportement sachant que tout le monde pouvait être suspecté d’être un assassin.
Je referme l’arme rendue inoffensive par mes soins en jetant un coup d’œil à Lilith. Je ne sais pas où elle a caché les balles mais j’ai cru voir les yeux d’Amalia la suivre dans sa démarche. Ceci étant, comme je n’ai pas une certitude de cette action je la garde pour moi. Mon regard se pose une nouvelle fois sur la brune puis sur le «témoin».
- Analysons maintenant cette histoire de témoin. Certes, rien ne prouve qu’il dit vrai. Mais rien ne prouve qu’il dit faux non plus. Depuis le début il n’a effectivement rien fait dans cette pièce il n’y a donc aucun faits tangibles sur lesquels s’appuyer pour affirmer avec certitude qu’il ment.
Je m’approche de la tâche de sang puis observe les canapés.
- Maintenant, admettons qu’il dise la vérité. Il a affirmé avoir vu l’assassin commettre son meurtre. A aucun moment il n’a précisé avec vu plus loin que cet événement il est donc tout à fait possible qu’il n’ait pas pu voir l’endroit où le corps fut caché. Mais pour voir le meurtre et en admettant qu’il a eu lieu au niveau de la tâche de sang, son regard a forcément dût ce tourner dans sa direction. En nous réveillant le témoin était assit à cette place.
Je pointe l’emplacement du doigt puis trace le chemin que ses yeux aurait dû emprunter pour observer le sang.
- La première personne qui aurait pu se trouver dans son champ de vision devrait se trouver ici pour qu’il puisse observer sans se faire repérer.
Je pointe l’emplacement où était Amalia au réveil.
- en schéma la direction du regard de Dodo :
- Si l’assassin a utilisé cette arme avec le silencieux, il était plus commode de tuer depuis sa place. Inutile de se lever pour ça. Bien sûr, ceci est dans le cadre de l’hypothèse où le témoin aurait bel est bien vu le crime et dans ce cas de figure, la place du supposé assassin était la tienne Amalia.
Je me redresse pour me tourner vers elle et m’approcher de quelques pas.
- Ce qui me fait arriver aux derniers points et sûrement les plus intéressants: le message du code césar. Lorsque tu as fais l’annonce générale, tu as affirmé qu’il était écrit: « La victime du meurtrier est toujours dans la pièce. »
Je ressors mon petit carnet et l’ouvre pour consulter mes notes.
- J’ai également relevé ce «mystérieux code» de mon côté. Et le nombre de lettres ne laisse pas place au doute. Impossible de se tromper sur la traduction du message. Voici donc ce qui était réellement écrit: « La victime de meurtre est toujours dans la pièce »
Je referme mon carnet pour lever les yeux vers elle.
- Très habile comme «erreur». De cette façon les soupçons seraient plus facilement portés sur un meurtrier est non pas une meurtrière. Et cet élément me porte au dernier point et le plus important: Il s’agit d’une falsification d’indice. Cependant, tu as affirmé haut et fort ne pas avoir falsifié d’indice devant témoin.
Je tourne rapidement la tête vers le témoin et son… ange gardien -il a l’air de se placer en protecteur- ?
- Rien ne prouve qu’il ment. Mais toi tu viens de nous prouver avoir menti. A partir de cette certitude, il est possible que tu l’aies fait à d’autres reprises.
Je m’approche encore un peu pour lui faire face et soutenir son regard.
- Est-ce encore du délit de faciès à ce niveau ?
-Pour le coup, le code César était réellement une erreur de calcul. Mais, puisque l'armoire te tient à coeur, je tiens à faire remarquer que c'est toi qui a trouvé l'arme en premier... Et tu n'as pas proposé de me fouiller pour voir si j'avais des balles, peut-être sais-tu où elles sont ?
Elle haussa les épaules.
-Mais soit, puisque vous êtes une majorité contre moi je veux bien faire semblant de vous croire. Je ne vais plus participer, on verra si les indices changent grandement. Et puis, vous pourrez me surveiller comme ça, vous devriez être contents.
Pour suivre ses promesses, elle se rassit à sa place, celle qu'elle avait quand tout le monde s'éveilla, et croisa bras et jambes. Elle n'avait de toute façon plus envie de réfléchir, ce jeu de psychopathe l'énervait profondément et les réactions puériles de chacun aussi. Elle ferma les yeux, prête à somnoler. Le jeu stagnait, son absence ne changerait pas grand chose et elle serait coupée du monde.
Peut-être que l'instinct de Nev était pourri mais il ne voulait pas y croire.
Lorsqu'Amalia alla s'asseoir, somnolente, il fit mine se regarder un peu ailleurs avec sa camarade albinos, attendant que les autres retournent plus ou moins à leur recherche avant de faire signe à la jeune fille (Lucy)
_Attends moi deux secondes, je reviens.
Puis, nonchalant, il alla s'asseoir à coté de la brune, bras et jambes croisés, fixant droit devant lui. Il savait que certains avait du remarqué qu'il était venu la voir. Mais innocente jusqu'à preuve du contraire, et il n'y avait pas de réels preuves contre elle, hormis de la maladresse.
Il parla bas pour qu'elle seule l'entende :
_C'est peut-être une erreur, mais moi je te crois. Ne t'endors pas, garde les tous à l'oeil, puisque tout le monde te crois résigné, c'est le moment d'être la carte joker.
Puis, il se leva et retourna avec sa camarade (Lucy)
_Puisque le téléphone ne répondra plus, ils nous faut des réponses ailleurs, as-tu une idée ?
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Halloween
Une révélation au loin semblait avoir tendu l’atmosphère. De ma place je regardais le téléphone de nouveau inutile, quand finalement le grand roux revint vers moi.
Puisque le téléphone ne répondra plus, ils nous faut des réponses ailleurs, as-tu une idée ?
Je regardais depuis le début de leur altercation l’étrange frigo ou bien je ne sais quoi.
Je lui pointais la chose en répondant (à Nev).
Si tu me fais la courte-échellera je pourrais regarder s’il y a quelque chose dessus...
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
À peine Soren avait-il eu la réponse à sa question que les disputes d'engagèrent, coupant le jeune homme dans son élan. Ok, bon, what the fuck, qu'est-ce qui venait de se passer, pourquoi tout le monde se renvoyait la balle ? Lui, tout ce qu'il voulait, c'était mettre sa clé USB dans l'ordinateur pour découvrir le nouvel indice, mais maintenant qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ? S'il ignorait les choses qui avaient été dites, alors il deviendrait immédiatement suspect. Mais d'un côté, il avait réellement envie de faire comme si de rien n'était, de tout ignorer et de se focaliser sur sa tâche ou sinon...
Il était sur le point d'exploser à cause de l'anxiété.
"- Ok, focus Soren, focus..."
Inspire, expire, inspire, expire. L'ambiance dans la pièce était lourde, l'odeur de vomi se faisait de plus en plus présente et les tensions devenaient palpable, à ce train-là, ils allaient tous mourir ici. Soren s'approcha enfin de l'ordinateur et enleva la clé déjà présente dessus pour la remplacer par la sienne. Peut-être que les autres se calmeraient en voyant une nouvelle énigme ?
Depuis le début il cherchait une personne en particulier, et elle se distingua dans le flot de paroles. Il s'apprêtait à répliquer à Amalia, ne comprenant pas l'excuse du "délit de faciès". Si on éliminait ce qu'elle dégageait d'invisible - notamment des ondes négatives -, elle avait un physique des plus agréables. Une peau de porcelaine en contraste à une longue chevelure corbeau. Si elle se taisait et fermait les yeux, elle lui faisait penser à Lys. Et Lys était l'opposée d'un assassin. Donatien pouvait être accusé de délit de faciès, mais pas envers Amalia envers qui il appréciait son physique, similaire à celui de sa patiente préférée.
Il apprécia la remarque de la petite aux cheveux rouges - elle, pour le coup, avec ses mèches de la couleur du sang, il aurait pu l'accuser à tort simplement par dégoût de son physique. Mais il apprécia encore plus l'intervention de celle aux cheveux roses qui le noya dans un flot continu de déductions. Il aurait apprécié répondre à chacune d'entre elles, mais il n'arrivait pas à a suivre son débit de paroles -lui qui était toujours au ralenti.
A contre-coeur, il se sépara d'Ange et s'approcha de la gamine (Sheila).
- Vous avez un instinct aiguisé ...
Il avait confiance en elle. Elle était peut-être quelqu'un qu'il cherchait depuis le début.
- Avez-vous relevé d'autres indices, si je ne suis pas indiscret ?
Je remercie ma camarade d'un signe de tête et la libère. Ma main glisse sur le mur à la recherche d'un impact de balle, blasée et résignée. Ma vie à l'extérieur ... est bleue. Et ici, elle est teintée de cette même couleur triste.
Je me fais ce constat quand une brune - pas tout à fait mon genre, mais j'ai toujours eu un faible pour les brunettes - m'interpelle. Elle se présente.
- Enchantée, je m'appelle ...
Ma parole est coupée par un grand maigre. Je le fusille du regard, il a intérêt à avoir quelque chose à dire pour m'avoir empêchée de m'exprimer.
Il dénonce le tueur. La fille qui s'est présentée à moi. Je plisse les paupières, suspicieuse. Elle a l'air louche, mais ce sont toujours les personnes qui le sont le moins qui sont les assassins.
Je les laisse discuter entre eux et rejoins la brunette qui s'en est allée. Un grand aux cheveux rouges est assis auprès d'elle. Au moment où il s'échappa d'elle - sûrement après lui avoir susurré des mots d'amour -, je m'assois à ses côtés.
- Je n'ai pu me présenter tout à l'heure. Je suis l'infirmière Vitols.
-C'est peut-être une erreur, mais moi je te crois. Ne t'endors pas, garde les tous à l'oeil, puisque tout le monde te crois résignée, c'est le moment d'être la carte joker.
Elle reconnaît la voix du grand roux qui l'a défendue précédemment. Elle hoche discrètement la tête, gardant les yeux fermés, pour lui indiquer qu'elle le fera mais aussi pour le remercier. Avant qu'il ne parte, elle lui demande son nom. Elle sait qu'il ne peut pas être celui désigné car le nom écrit sur la page de Roméo et Juliette est féminin. Quand il part, une nouvelle personne s'approche d'elle. La brune rouvre les yeux pour détailler la nouvelle venue. La jeune femme qui était avec Sheila.
-Je n'ai pu me présenter tout à l'heure. Je suis l'infirmière Vitols.
-Vitols... un prénom étrange...
Amalia se permet un léger sourire. Mais de façade seulement, pourquoi ne lui donne-t-elle pas son prénom ? Elle n'est pas dupe. A-t-elle quelque chose à cacher ? Eizenija... c'est un nom à consonnance balte... par le physique, elle est la seule à y correspondre mais elle ne saurait dire si l'infirmère et Eizenija sont la même personne. Elle note ce détail dans son esprit, prête à partager son doute avec Nevrabriel s'il revient.
Il se frotta les mains pour les essuyer avant d'affirmer :
_Il n'y a rien, mais j'aimerais bien aller voir le fauteuil roulant, je crois que personne ne s'y est encore penché ?
Avant d'aller vers le nouvel objet de leur convoitise, Nev demanda à la demoiselle (Lucy) :
_Essaye de rappeler le taré avec le téléphone portable, peut-être que ça va marcher ?
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Halloween
Il n'y a rien, mais j'aimerais bien aller voir le fauteuil roulant, je crois que personne ne s'y est encore penché ?
Avec sa grande taille il vérifiait sans problème le frigo, je maudissais rapidement ma petite taille. Pour le fauteuil je trouvais aussi que sa présence était étrange, je l’avais fais remarquer à la femme blonde mais elle n’avait pas semblé trouver cela palpitant...
Essaye de rappeler le taré avec le téléphone portable, peut-être que ça va marcher ?
Je lui emboîtais le pas après avoir composé le numéro de téléphone de la ligne d’information, même si nous n’avions plus de crédit, ça ne coûtait rien d’essayer.
Groupe : La FamilleDate d'arrivée à l'Institut : 20/02/2018Age : 25
Amalia donc ? Alors mes pressentiments n’étaient pas infondés ? Moi qui pensait que Sheila lui faisait confiance, finalement, je me trompais complètement ! Ok ! Je reste sur Amalia alors ! Mon sourire s’élargit alors que je retourne mon attention sur l’ordinateur. Finalement, je ne suis peut-être pas si inutile ! C’est chouette ! Amalia a l’air de faire profil bas et c’est pas plus mal. On a encore pleins de choses à regarder.
Le garçon à lunettes retire la clé USB pour mettre la sienne et je me concentre. Oh… Ok donc ça confirme cette histoire de tapis. Le tapis de la chambre, de la salle de bain, le tapis dans l’Islam… Un tapis rouge et un tapis de souris.
▬ Ok. Ça confirme l’histoire du tapis… Maintenant… |
On voit le nouveau fichier et je fronce les sourcils… Un pistolet et des balles… Et de l’eau et de l’électricité… ? Oui c’est certain que ça engendre la mort mais… Pourquoi de l’eau et de l’électricité ? ….
▬ Euh… Il y a un point d’eau ici ? |
Et puis… J’ai une nouvelle question maintenant… Et le congélo alors ? Et si c’était pas de l’eau mais de la glace ? Ok… Je suis paumée… Je me redresse, me tournant vers Sheila. Elle est plus perspicace que moi… Peut-être qu’elle trouvera elle…
▬ Sheila ? Tu peux venir voir s’il te plait ? On a un nouvel indice. |
Tous les indices de la pièce semblent avoir été trouvés... D'une manière ou d'une autre, il va falloir maintenant communiqué pour trouver un moyen de sortir d'ici...
Enfin, je ne compte pas me défendre. Je sais déjà ce que j'ai fais et à peu près tout le monde a pu me voir agir. Je pense que mon discours précédent est suffisant pour que le reste du groupes fasse la part des choses. Et si ce n'est pas le cas je reviendrai dessus plus tard. Pour le moment Amalia va s'asseoir sur le canapé, rejointe par le grand roux. J'observe un peu tout le monde vaquer à leurs occupations quand le témoin vient féliciter mon instinct. Je n'ai pas encore de certitude sur lui mais puisque son affirmation concordait avec mes indices, je peux supposer qu'il dit vrai.
- Avez-vous relevé d'autres indices, si je ne suis pas indiscret ?
- J'aurai aimé que ce soit le cas mais j'ai exposé tout ce que je savais pour le moment.
- Sheila ? Tu peux venir voir s’il te plait ? On a un nouvel indice.
Je m'excuse auprès de mon interlocuteur avant de m’éclipser pour rejoindre la jeune femme blonde. Elle me montre l'écran d'ordinateur avec deux nouvelles images. La première faire écho à l'autre clé en complétant les images. Un point commun. Le tapis donc. Je pense que ça fait référence à l'indice de la meneuse de tout à l'heure. Et malheureusement elle l'a confié à Amalia et son "complice" de l'instant. Bon... A voir si on peut récupérer ça.
- L'indice de la meneuse du début est relié à la première image. Si tu as pu entendre quelque chose lorsqu'elle l'a partagé avec Amalia et le grand roux ça nous serait utile. Sinon il faut essayer de se le procurer.
J'observe ensuite l'autre photomontage et plisse les yeux. Je ne sais pas si les deux sont liés mais en attendant...
- On nous donne deux possibilités d'arme pour tuer. La première le revolver que j'ai dans la main même s'il n'est plus chargé. La deuxième...
Je me retourne pour désigner l'évier d'un signe de tête.
- Ce point d'eau avec de l'électricité. Probablement un câble du vidéoprojecteur ou l'objet en lui-même.
Je grince un peu des dents. Soit on nous donne les armes qui ont tué et ça veut dire qu'il y a deux morts. Soit c'est pour autre chose et dans les deux cas je n'aime pas ça...
Le jeune homme alla fouiller les canapés, mais toujours rien. Apparemment tout les indices ont été trouvé. Il s'adressa à sa complice aux cheveux blancs :
_On a plus trop le choix, meurtrier dans le coin où pas, le seul moyen de sortir d'ici c'est de récolter tout les indices et utiliser communément nos cerveaux ...
Puis, déterminé par son envie de quitter les lieux le plus rapidement possible, et l'envie de survivre, il se mit en hauteur sur le canapés, ses presque deux mètres l'aidaient à presque toucher le plafond et il parla de manière forte pour que tout le monde l'entende.
_On va arrêter de s'agiter, écoutez moi tous !
Pas à l'aise dans le rôle de leader ou quelque soit ce genre de rôle, il était obligé de le faire s'il voulait survivre. Et bon dieu qu'il voulait survivre !
_J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la bonne. Il semblerait qu'on ait tout les indices. Mais pour pouvoir sortir d'ici il vaut s'entre-aider. Donc, on ne cache plus rien, dit il en regardant la blonde (Ophelia)On va arrêter de pointer les gens du doigts, puisque de toute manière si le meurtrier voulait nous tuer, il l'aurait déjà fait, dit-il pour la dramaqueen (Donatien), Et on va chercher le moyen de sortir d'ici. Nous sommes 14, et j'ose espérer qu'avec autant de cerveau on puisse être plus intelligent qu'un taré qui s'amuse à enfermer des gens.
Nev prit une profonde inspiration, espérant que ses "sages paroles" avaient connecté les neurones de certains.
_Je suis prêt à commencer à dire tout ce que je sais pour donner le mouvement mais avant j'aimerais simplement qu'on se présente histoire de se détendre un peu et calmer cette tension hautement palpable. On réfléchit mieux lorsqu'on est moins stressé.
Le jeune homme jeta un oeil furtif à Amalia. Ce n'était pas par hasard tout ce manège, en plus de récolter les indices pour sortir d'ici, il saurait qui sont les personnes cités dans les indices et peut-être qu'ils vont se trahir eux même ...
_Je m'appelle Nevrabriel, j'ai 22 ans et je suis étudiant en astrophysique.
[HRP : c'est un AU donc je considère que Nev fait les études de ses rêves, ]
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Je roule des yeux en écoutant son nom. Nevrabriel, d'accord.
Je ne veux pas me présenter en première, j'ai d'autres chats à fouetter. Je regarde autour de moi. Un câble et de l'eau donc ...
De son air supérieur, elle s'était mise en retrait, dans un coin, à observer la rapidité dont les événements faisaient preuve. Les accusations, les mensonges, les cachoteries, les baisers... On se croyait dans un épisode de Game of Throne. Il ne manquait plus que le sexe, mais à en croire les deux amoureux transis, ça ne devrait pas tarder à arriver. Elle était d'ailleurs surprise qu'ils ne s'étaient pas encore retrouvés dans un coin pour faire leurs petites affaires.
Elizabeth, les bras croisés, commençait sérieusement à en avoir assez de ces retournements de situation incessants alors qu'elle voulait simplement sortir de cette pièce le plus rapidement possible.
- Plutôt que de perdre du temps à dire nous présenter, chose qu'on aurait du faire au début, pourquoi on partagerait pas directement les informations ? Et après on boit un café si vous voulez, mais non seulement on nous dit qu'il y a des armes qu'on peut utiliser pour tuer quelqu'un, mais en plus je le rappelle : on est toujours bloqués.
Même le rouquin qui essayait d'attirer l'attention sur lui n'aidait pas. Il préférait dire qu'il faisait de grandes études plutôt que de donner des informations. Or, ce n'était vraiment pas capital.
- Et que t'aies 22 ans ou 52 nous aidera pas à échapper au meurtrier ou de cette pièce, donc donnez vos infos et tirons nous d'ici.
_Ok, tu veux un scoop ? Dans moins de 30 minutes on meurt. Satisfaite ?
Nev n'avait plus de patience. Il voulait calmer le mouvement mais là il en avait sa claque, tant pis si les gens seraient en panique, peut-être que ça allait les réveiller. De toute façon ils ne pouvaient pas être plus inutile qu'ils ne l'étaient maintenant. Les seules personnes qui ont été utile jusque là n'étaient pas écouté ou accusé d'assassina. C'était vraiment trop. Adieu les pincettes.
_Le taré a laissé deux noms. Suspect, coupable, innocent ? Je ne sais pas, parce que personne ne veut coopérer ici. Si je les dis, tu te doutes bien que les personnes cités vont changer leur identité. Voilà mes infos, j'attend les votre.
Son regard balaya la salle. Evidemment, il ne s'attendait plus que qui que ce soit parle, vu comment ils avait une envie folle de survire. Mais malheureusement, sa seule chance c'était les autres.
entourageGroupe : Institut GrahamDate d'arrivée à l'Institut : 10/02/2013Age : 26
Il ne connaissait pas ce jeune homme qui osait prendre la parole comme s'il était le chef - il avait l'allure d'un second, pas d'un premier -. En plus il avait les cheveux rouges, comme ceux du Diable...
Il se fit recadrer par la gonzesse à la poitrine proéminente, ce qui fit sourire le leader des médecins de l'institut - le recadrage, pas la poitrine.
- Le taré a laissé deux noms. Suspect, coupable, innocent ? Je ne sais pas, parce que personne ne veut coopérer ici. Si je les dis, tu te doutes bien que les personnes cités vont changer leur identité. Voilà mes infos, j'attend les votre.
- Tu peux avoir modifié ton nom. De plus tu coopérais avec l'assassin, tu as pu lui dire l'information et "Amalia", si c'est son vrai nom, peut avoir menti. Tout cela est peut-être un stratagème de ta part pour essayer de l'innocenter.
Il l'avait vu. Il était lucide. Il ne comprenait pas pourquoi on ne voulait pas le croire.
Mais soit, il se leva. Maintenant qu'il avait livré cette information, c'était évident que tout le monde allait changer son identité.
- Demandons simplement à "Amalia", il prit le soin de dessiner des guillemets dans l'air, comment sortir d'ici. On sait que c'est elle.
Elle ne sait plus vraiment sur quel pied danser. Elle leur a donné le papier qu'elle avait trouvé, et la façon dont on lui avait proposé d'aider semblait forcée.
Elle reste en retrait sans trop s'éloigner du groupe pour essayer de résoudre l'énigme. Puis, elle se retourne lorsque le jeune homme de tout à l'heure s'impose d'une voix forte. Elle l'écoute, un peu amusée. Elle aussi avait essayé au début de réunir le groupe en évoquant la thèse de l'assassinat, et elle avait fait chou blanc. Elle n'est donc pas étonnée que personne ne suive son mouvement.
Même lorsqu'il parle de sujet plus concret, il n'est pas vraiment encouragé. Par compassion, et ayant elle aussi désirée rassembler tout le monde plutôt que de chacun se disperser, elle se détache un peu pour porter sa voix.
« Je m'appelle Ophelia Rosedbury. Et je tiens à préciser quand même que j'ai 20 ans, et je fais des études de stylisme. Ce sont des choses importantes à formuler parce que l'âge et les formations de chacun peuvent être des indices sur la façon dont la personne est morte. Un jeune pourra plus facilement déplacer un corps qu'un patient, un pré-adolescent, ou un cinquantenaire. »
Halloween ne dure qu'une nuit
★ UA Halloween
« Effectivement, nous avons trop de questions sans réponse. Sans vouloir totalement innocenter euh... Amalia, puisque je n'innocente personne d'office, c'est trop facile de dire que tu as tout vu. Après je comprends, c'est simple, ça permet de justifier ton inaction et ton inutilité totale depuis le début de cette enquête. »
En temps normal, Ryota aurait été plus poli que ça. Il aurait vouvoyé son interlocuteur (Elpida) et aurait fait attention au vocabulaire. Mais nous n'étions pas en temps normal. D'ailleurs, Ryota ne se sentait même pas lui-même, actuellement.
Autour de lui, plusieurs personnes y vont de leur théories et de leurs analyses. Difficile de leur en vouloir, et le peintre préfère qu'iels disent disent à voix haute plutôt que tout le monde garde ses idées pour lui. Il avait horreur de faire confiance à des inconnus, mais il n'y avait pas le choix de coopérer s'il voulait sortir d'ici.
Non loin de lui, il repéra l'étranger de tout à l'heure (Soren), celui qui attirait son regard depuis le début. Il semblait stressé, lui aussi, et le violet n'avait qu'une envie : le rassurer. Il ne comprenait toujours pas ce qu'il l'attirait chez ce jeune homme, mais il fonctionnait comme un aimant. Il lui inspirait de la confiance, contrairement aux autres. Et si la logique voulait qu'il ne fasse confiance à personne aussi, pour le brun en particulier, il avait envie de laisser tomber la logique. Il s'approcha de lui, sentant bien que quelque chose n'allait pas. Il se mit doucement en face de lui, le temps qu'il remarque sa présence, et, presque sans contrôler ses mouvements, il pris les mains du jeune homme dans les siennes, ses gestes se faisant doux au possible, et il lui sourit. Il était le seul à qui il avait envie de sourire, parmi tous ces gens.
« Je sais que la situation est... stressante, au bas mot, potentiellement paniquante même. Mais tout n'es pas encore perdu et nous pouvons nous en sortir. Je... ferais en sorte que rien ne t'arrive. Et si tu as besoin... je suis là pour t'aider, d'accord ? Dans une situation comme celle-ci, s'entraider est important même... même entre inconnus. »
Il étais passer au tutoiement sans s'en rendre compte. Pas par manque de respect, contrairement à l'autre, mais dans un vrai désir de soutenir ce jeune homme dont il ne connaissait même pas le nom. Il avait un peu rougit, en faisant cela, il n'avait pas pu s'en empêcher. Il réalisait à peine que le monde autour de lui continuait d'exister. Il avait juste envie de rassurer le garçon à la chevelure noire. Son instinct lui disait que de toutes les personnes rassemblées ici, celui-ci ne pouvait pas être coupable. Impossible. Et c'était le seul en qui il voulait avoir totalement confiance.
||| HRP : Promis Ryota se présentera sous peu, j'ai juste trouvé que le rp était déjà suffisamment long comme ça et je voulais pas avancer trop vite x)