La douleur.
Je sursaute. Une légère douleur frappe occasionellement mon visage, comme une torche qu'on y poserait plaqué contre ma chair pour juste la cuire sur feu doux.
Lumière... De la lumière...
La lueur d'une lampe fatale rendant ses derniers souffles dans une attaque traitre d'un Brutus à son Caesar. Où suis-je donc? N'est-ce donc plus ma cellule? Les questions tournent dans ma tête en fanfare alors qu'une scène digne d'une comedia dell'arte se déroulait devant moi avec Lucifer pour pauvre Pagliacio à ses Harlequins observant de leurs gros occulaires.
Où se trouve mon médecin référent? Je réclamerait bien de me faire rappatrier à mes quartiers. Cette quantitées de gens est inhabituelle mais le plus fort désagrément est bien ce poignard pointé vers moi au centre de la pièce. Mais aussi cruel que soit l'affront, cet Eros à l'improviste guide mon regard vers un catalogue de beaux visages que Pygmalion aurait avec joie immense immité.
Aucun fou, en revanche, ne se laisserait trahir par de telles apparences. Ces plumages délicats cachent bien trop souvent les dents accérés de prédateurs, de dévoreurs. J'avoue que je serais, personnellement et à ma satisfaction, bien plus à l'aise je le crois, dans ma cellule avec mes livres à disposition.
S'il vous plait, par pitiée, cette lumière me torture! Est-ce qu'une bonne âme aurait la charitabilitée de l'éteindre, ou de me retrouver une escorte à mes quartiers?
Halloween 2020
- Je suis médecin, retirez votre chemise pour que j'examine votre blessure.
J'esquisse un sourire maladroit, peut-être taquin même tout en m'adossant contre la porte, le souffle court.
- Je suis médecin aussi, mais j'imagine que j'aurais bien du mal à examiner mon épaule.
Je déboutonne à moitié ma chemise et la fais glisser comme je peux jusqu'au dessous de mes omoplates, dévoilant mes pectoraux et mon épaule blessée. J'essaie d'analyser les dégâts mais même tourner mon visage vers eux me lance dans la nuque. Je balance ma tête en arrière, me rendant compte de l'évidence : je ne peux effectivement pas faire ça seul.
- Des idées, docteur?
La blonde qui avait d’abord était prudente sur la théorie du meurtre revient dessus en montant sur la table basse. Elle demande ensuite si quelqu’un a vu quelque chose avant de descendre. Celle qui a décroché le téléphone s'approche et je fais de même. Elle prend la parole avant moi, j'attends donc mon tour. J'ouvre ensuite la bouche pour parler quand la fille assez frileuse sur l'idée d'un meurtre s'écrit qu'elle a quelque chose. Je me retourne en sursautant. Elle m'a surprise!
Elle désigne quelque chose, et, curieuse, je m'approche pour remarquer un câble caché derrière un livre de la bibliothèque.
- Hm? A quoi ça pourrait servir?
Je marmonne pour moi-même en me grattant la tête. Je tourne pour essayer de voir à quoi pourrait servir ce fil avant de hausser les épaules puis reviens sur la question de la blonde meneuse.
- Et si on part sur l'hypothèse d'un meurtre il y a forcément une arme de crime pour avoir laissé tout ce sang.
Je hausse la voix pour qu'on m'entende.
- Si quelqu'un trouve une arme ou quelque chose qui pourrait confirmer l'hypothèse du meurtre ça serait bien de le dire. Histoire de régler cette histoire au moins.
Sauf une voix. Il se retourna vers celle qui osa parler de meurtrier. Une autre évoqua une arme de crime.
Il hésita longuement, puis se pencha vers l'autre médecin. Il lui chuchota à l'oreille :
- J'ai vu des choses ... Il y a bel et bien un assassin.
Il resta penché au dessus de lui. Personne ne viendra écouter ce que deux hommes, dont l'un à moitié dénudé et l'autre penché au dessus de façon suggestive.
Si on est enfermés ici à cause de l'autre débile...
Je ne me sens pas bien.
En plus y'a un drôle de fou qui veut qu'on éteigne les lumières. Mais si on les éteint, on peut facilement nous tuer....
Je m'approche de ces dames qui jouent avec le câble.
- Si vous voulez, je m'y connais en électronique. Vous pouvez me donner le câble, je peux l'analyser.
La petite aux cheveux roses parle à son tour :
-- Si quelqu'un trouve une arme ou quelque chose qui pourrait confirmer l'hypothèse du meurtre ça serait bien de le dire. Histoire de régler cette histoire au moins.
Je hoche la tête. Il faut trouver des preuves d'un meurtre en effet et à part du sang on n'a rien.
Se désintéressant du casier, Amalia entreprit de refaire le tour méticuleux de la pièce. Ilse devaient avoir loupé un élément. Son regard fut immédiatement attiré par le piano. Et si l'instrument servait de cachette ? Elle découvrit les touches puis retira le couvercle de la caisse de résonance, à la recherche d'un quelconque indice. Elle crut voir quelque chose mais elle était trop petite pour se pencher suffisamment et l'atteindre. Et puis, avec ses manches trop longues pour ses mains, cela n'était pas évident. Mais elle rechignait à demander de l'aide. La mention de l'arme et de l'assassin fit courir un frisson le long de sa colonne vertébrale.
Halloween 2020
Il se reconcentre sur moi, approchant sa bouche de oreille et soufflant :
- J'ai vu des choses ... Il y a bel et bien un assassin.
Alors que son souffle chaud s'imprègne sur ma peau, je fronce les sourcils, sentant mon coeur accéléra la cadence bien que je n'en connaisse pas la raison (la peur sans doute) et lui demande sous le même ton que lui :
- Dans ce cas, qui est-il et... Qui a-t-il tué?
"- Je suis là pour vous aider, si vous en avez besoin."
Soren releva la tête immédiatement en sentant une main se poser sur son épaule. Okay, quand est-ce que ce garçon, oh il est mignon, était il arrivé si proche de lui sans qu'il ne s'en rende compte ?
"- Ah, hmm, merci, ça... Ca va aller."
Bon clairement, ça n'allait pas, mais la présence du garçon -dont la main était toujours sur son épaule- était apaisante. Soren se focalisa sur sa respiration, tentant de se calmer tout en observant le reste de la pièce. Si on ne comptait pas le garçon à côté de lui, les autres semblaient éparpillé un peu partout, cherchant des indices sur le lieu qui les retenait prisonnier. Ah, peut-être devrait-il faire ça aussi, histoire de ne pas être trop inutile. Parce que franchement, il n'avait vraiment pas envie de rester ici trop longtemps, surtout après avoir entendu la mention d'un possible "assassin" dans le groupe.
Doucement, Soren se leva, jetant un regard rapide à l'autre garçon, et avança timidement vers ce qui semblait être un projecteur, esquivant au passage la flaque de sang séché. Si c'était vraiment une scène de crime alors où était le corps ?
"- Euh, hmm..."
Il respira un grand coup, il avait vraiment du mal à parler avec les inconnus, mais il n'avait pas le choix.
"- Vous pensez que le projecteur fonctionne ?"
Elle se retourna vers la voix de l'homme qui semblait croire que tout lui était du. Éteignons les lumières et ramenons-le dans sa chambre, bien sûr! Encore un dégénéré, il n'y avait qu'eux pour parler comme ça.
Sa voix portait si fort que ce n'était pas la "meneuse" mais deux autres femmes qui vinrent l'aider à libérer le câble. La première avait l'air d'être assez jeune et ne comprit pas grand-chose à ce câble. Elle n'était pas restée longtemps et s'était déjà empressée de partir à la recherche d'une arme du crime. Et si c'était un suicide, d'abord ?
Elle grommela quand la seconde arriva, et elle lui donnait déjà un peu plus confiance que la précédente :
- Si vous voulez, je m'y connais en électronique. Vous pouvez me donner le câble, je peux l'analyser.
- Allez-y, je n'ai pas envie de m'électrocuter.
Elizabeth recula légèrement et désigna du doigt le projecteur :
- Je me demande si le câble ne nous servirait pas à allumer ce projecteur ?
Le câble passe sous l'oeil avisé de Ei. La remarque d'Elizabeth semble pertinente. Ce projecteur semble attendre son câble pour pouvoir fonctionner. Vous êtes à deux doigts d'un nouvel indice...
Dans le piano, il y a un papier plié en 4, hors d'atteinte d'Amalia pour le moment.
Une fille au cheveux noire fait le tour de la pièce et finit par retirer le couvercle du piano et je fais quelques pas.
- Quand j'étais petite je m'étais cachée dans un piano pour échapper à une surveillante, lui racontai-je en regardant l'intérieur de la boite, Je suis sûre que je rentre encore.
Ça fait du bien de parler d'anecdote comme ça. Avec la situation actuelle, ça "allège" un peu l'atmosphère. Je pose un pied sur le tabouret et rentre dans le réceptacle en faisant attention à ne pas perdre l'équilibre puis m'assois dedans.
- Je rentre encore!
Je retiens un rire avant de me relever pour ressortir, ayant discrètement récupérer un papier plié en 4 pendant quand j'étais assise. Puis je fais un petit signe de tête à la brune pour lui proposer de nous éloigner de l'instrument. Autant regarder ce papier tranquillement.
Je hoche la tête et me saisit du câble. Je le branche au vidéoprojecteur comme j'ai vu faire mes professeurs à l'université et appuie sur le bouton reconnaissable ON/OFF. Tenant toujours le câble, je lève les yeux vers là où pourrait potentiellement se diriger la projection. Je fais attention autour du projecteur également pour voir si tout fonctionne et s'il y a quelque chose de notable à remarquer.
-J'ai beau être pianiste, je ne savais pas qu'un piano servait de cachette...
Elle la remercie d'un signe de tête et la suit un peu plus à l'écart pour observer le papier. Elle se penche par-dessus son épaule pour découvrir les secrets leur trouvaille. Amalia n'oublie cependant pas que la jeune fille était allé voir la meneuse.
-Au fait, tu as vu quelque chose toi ? Personnellement je dormais un peu trop...
Son aide pourrait être précieuse pour confondre le meurtrier, si c'était le cas. Quoiqu'Amalia était plus préoccupée par sortir, elle n'aimait pas les bains de foule.
Il y a juste un cadenas… Bon… Sans code, ça va pas être très utile. Et je ne sais pas du tout où le trouver. Et puis les deux à côté me mettre mal à l’aise… Après leur avoir jeté un coup d’œil légèrement dégouté, - genre on est coincé, il y a peut-être quelqu’un qui est mort et un assassin parmi nous et eux ils se draguent quoi… Lisez l’atmosphère les mecs quoi… c’est régugnant – je me dirige vers le piano, près de Sheila et une fille aux cheveux noirs. Elles ont l’air d’avoir trouvé quelque chose… Enfin, je vois que cette raison à ce qu’elle s’amuse à grimper dans le piano en question…
▬ Vous avez découvert quelque chose ? |
Halloween 2020
Elle scruta à droite et à gauche, se demandant où elle pouvait bien être utile, puis vit un attroupement qui commençaient à se former près du projecteur. Elle décida de s'y approcher, enjambant avec attention la flaque sur son passage, et s'assit sur un des canapés, attendant que le film se mette en route, ses mains ayant quitté ses joues pour ses genoux.
Une image se lança, et son cerveau s'illumina avant de faire la moue, un poil déçue. Cette énigme, elle l'avait déjà vu sur des vidéos youtube, quand elle s'amusait à s'y perdre.
Elle s'écria tout en se levant :
« C'est quatre ! C'est le chiffre quatre ! »
Puis, dans la foulée, elle s'empara du téléphone, certaine que sa réponse soit la bonne.
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
Halloween ne dure qu'une nuit
★ UA Halloween
« Hum, c'est dommage, la poubelle aurait pû nous en apprendre plus... quel gâchis » grogne-t-il à l'attention des personnes qui se trouvent à proximité.
Un peu plus loin, un groupe parvient à allumer le projecteur. Celui-ci affiche une série de signes étranges... et rien de plus. Ryota réfléchi. Il a presque la sensation que la poubelle aurait pu les aider. Peut-être qu'en essayant... il a des hauts le coeur rien que d'y penser.
« On devrait pouvoir en savoir plus en cherchant.... bien sûr, certains papiers ne sont plus vraiment accessibles , si je puis me permettre. »
Il coule un regard rapide à l'homme brun, mais se dit qu'il ne peut pas vraiment lui en vouloir. Beaucoup de monde serait malade, dans cette situation.
Au bout du fil pas de réponse. Juste une respiration agacée.
~
Effectivement Ryota parvient a extirper quelques papiers de la poubelle
Très bien, donc personne ne l'écoute. Tout le monde est-il l'assassin pour qu'ils en aient rien à faire ? Que personne n'ait l'air d'avoir peur ?
Ophelia soupire et regarde le projecteur. Elles ont l'air assez nombreuses pour s'en occuper et le groupe du piano a l'air d'avoir trouvé quelque chose également. Chacun fait dans son coin... Et bien si tout le monde décide de s'en sortir solo ...
Elle remonte ses manches et se décide à chercher des indices également, réfléchissant en même temps à l'énigme projetée. Elle regarde sous les canapés, soulève le tapis. Quelque chose attire son attention, rien de bien fameux. Elle le garde dans sa poche quand même en se disant qu'elle en parlerait si quelqu'un l'évoque, puis retourne voir les livres. Elle en feuillette un, en se demandant s'il y avait un indice, arrache une page qui l'intéresse au cas où également. Pour l'instant chou blanc.
Elle se rapproche des filles et du projecteur.
« Un rébus peut-être ? »
Mais une jeune rousse semble l'avoir déjà résolu.
« N'hésitons pas à collaborer hein ... », râle-t-elle.
Halloween 2020
« Désolée... J'étais aux armoires mais on n'a pas vraiment voulu collaborer avec moi justement... »
Pour se faire pardonner, elle se leva et approcha le téléphone de l'oreille de la fille pour qu'elle aussi puisse entendre le message vocal... Une respiration... Elle ne voyait pas en quoi cela pouvait les aider...
« Je ne comprends pas... On est sensé recevoir les codes du cadenas avec la bonne réponse. »
mes relationsGroupe : Les Électrons LibresDate d'arrivée à l'Institut : 04/07/2020Age : 21
- Dans ce cas, qui est-il et... Qui a-t-il tué?
Donatien examina tout de même l'épaule du blessé. Il la palpa de ses doigts fins - des doigts de fée. L'épaule était dure, sa peau lisse, légèrement rougie par le coup.
N'étant pas un grand bavard, Donatien se contenta de rabattre le pan de la chemise du docteur sur la blessure pour signifier que tout allait bien.
Toujours dans sa bulle avec le bel homme, il profita de leur proximité pour poursuivre leur discussion secrète.
- Je crains de le dire. Je ne veux pas mourir.
Halloween ne dure qu'une nuit
★ UA Halloween
Il temps sa main vers la poubelle, voulant être n'importe où mais pas là. Il bouge avec précaution les parties qui ne sont pas entachée, ravale un haut-le-coeur et, finalement, trouve quelque chose. Des chiffres. Il ne sait pas à quoi ils peuvent correspondre mais, il les notent mentalement. Encore heureux qu'il ai une très bonne mémoire.
« J'ai, hum... donc fouillé la poubelle, malgré ma réticence. Mais j'ai trouvé quelque chose. Vous comprendrez aisément que je ne peux les sortir, mais j'ai trouvé des chiffres. Quatre pour être plus exacts, chacun entouré : 1, 4, 7 et... 8 ! » dit-il en élevant la voix
Sa vois grave devrait se faire entendre, mais il prend soin de noter les autres informations données.
« ... je ne sais pas ce que ça peut être, qu'est-ce que c'est agaçant : Pourquoi est-on ici en premier lieu ? Vraiment, quelle journée.... »
Il s'approche alors des personnes aux armoires. Des codes à 4 chiffres. Et lui, il en a quatre aussi. Hum...
« Penseriez-vous que les chiffres que j'ai trouvé dans la poubelle pourraient être sur les cadenas ? Je n'ai pas l'ordre, bien entendu... ce serait trop simple... » lança-t-il aux personnes présentes.
- Pas vraiment...
C'est un peu frustrant mais bon... On y peut rien je suppose? La blonde qui m'a bousculé au réveil nous rejoint pour demander si on a découvert quelque chose et je tourne la tête vers elle. Je jette un regard à la brune avant de montrer le papier à la nouvelle venue rapidement. Puis je ressors mon carnet pour recopier son contenu et le range à nouveau.
-Un message incompréhensible...
Elle ne lui présenta pas sa résolution. Inutile s'inquiéter bêtement d'autres personnes, c'était déjà assez chaotique. Par contre, son acolyte n'a été témoin de rien... Dommage.
Halloween 2020
- Je crains de le dire. Je ne veux pas mourir.
Interloqué, je poursuis dans le but de le rassurer :
- Et si je promets de te protéger? Tu me le diras?